drague: les "techniques" les plus gerbantes.

Il me semble que si quelqu'un a l'air en détresse, ça peut être bien de demander s'iel souhaite de l'aide ou pas. Eventuellement insister (juste en redemandant une deuxième fois) s'iel est sûr que l'on ne peut pas l'aider, mais pas plus. Et pas dans le but de draguer, mais de soutenir un être humain.

my life:

Ben moi j'invite des inconnus chez moi (même à dormir, ayant été SDF je sais que c'est toujours sympa quelqu'un qui propose une douche et un lit...), je parle aux gens dans la rue, je me balade la nuit seule en ville... Bon par contre, je fais pas de stop toute seule (avec mes chiens, par contre, ça m'arrive, c'est pas toujours efficace avec 45 + 16 kilos de chiens, mais au moins je suis sûre que ceux qui me prennent en stop 1) aiment les animaux 2) n'ont aucune envie de m'agresser ) Ma mère m'ayant toujours défendu de faire du stop toute seule, j'ai gardé cette habitude (ceci dit, quand je tapinais, parfois je pensais "si elle savait que j'attends seule des voitures sur le bord de la route avec l'intention de monter dedans et de me faire baiser..." )

Bref, au final, les agressions dont j'ai été victime, ça a été un voisin copain de la famille, mon mec, ou quand ça a eu lieu dans la rue, c'était en plein jour, dans des lieux où il y avait du monde (et bien sûr avec des clients quand je tapinais...). Finalement les ruelles sombres à 4 heures du matin, c'est plutôt safe.

...

Le quotidien d'une nana "baisable" c'est de ne pas pouvoir aller où que ce soit sans se retrouver en butte à des mecs en rut.
A 22 ans, quand je suis arrivée à Paris, j'étais heureuse à l'idée de tous ces films fantastiques que j'allais voir dans des cinés genre "le Brady" (à l'époque y avait pas de DVD, donc pas d'autres moyens d'en voir...). J'ai vite compris ma douleur! La première fois, je me mets tout au bout d'un rang vide. Quelques minutes après un mec vient à côté de moi et m'enfonce son coude dans les côtes. Naïve, je pense: "Quel sans gêne!" et je lui demande s'il peut retirer son coude car j'ai vraiment pas beaucoup de place. Il m'insulte et s'en va. Un autre prend aussitôt sa place et me met la main sur la cuisse (là quand même je commence à saisir le problème...).
Etc. La fois suivante je pense avoir trouvé la solution: je dispose une doudoune sur le siège à côté de moi. Pas gênés, les mecs me demandaient de la retirer pour pouvoir s'asseoir près de moi! Mon refus ne les décourageait pas toujours.
Le pire ça a été dans un autre cinéma du Blvrd St Denis qui passait aussi deux films fantastiques pour pas cher (et en cinéma permanent). J'avais mis des affaires sur les deux sièges à côté de moi. Toutes les cinq minutes (j'exagère à peine) un mec se pointait pour me demander de les retirer, parfois sur un ton excédé. Et puis tout à coup je me mets à hurler: quelqu'un derrière moi venait de glisser sa main entre deux fauteuils pour m'agripper la cuisse!!!
Alors là je me lève et je m'adresse à la cantonade: "Pour info, je ne suis pas venue draguer, j'ai juste envie de voir des films, est-ce que vous pourriez me laisser tranquille s'il vous plait???"
Et là plusieurs voix se font entendre dans la pénombre, des mecs qui m'engueulent, genre: "Mais pour qui elle se prend cette connasse, on peut bien s'asseoir où on veut, de quel droit elle veut pas quelqu'un à côté d'elle, etc." (y avait plein de places libres dans la salle...)
Herueusement l'ouvreuse est venue à mon secours, et j'ai cru comprendre que c'était pas la première fois qu'elle assistait à ce genre de scène: "Mais vous êtes vraiment lours à la fin, vous pouvez pas foutre la paix aux filles?"
bref après ça j'ai renoncé à aller voir des films.

euh non, le sale con, je le mets aux oubliettes de suite. Je suis plus précieuse que ça !

Araucaria a écrit:
T'intéresserais-tu à un "beauf", un "lourd" ou un "sale con" ? ( À lui en tant que personne pas au plaisir de le mettre en pièce ou à la rigolade intérieure en lui parlant ). J'en doute quand même un peu.

C'est pas tout a fait le sujet mais ça s'en rapproche: quand j'étais modo sur docti-cul, y avait un mec qui postait régulièrement des messages pour expliquer comment augmenter ses chances que la fille avale même quand ça lui déplaît (genre choisir un endroit où elle hésitera a recracher :-( )
Bon je le virais a chaque fois, il se faisait pourrir par tout le monde mais il était tout fier de lui (avec un blog du même acabit ...)
C'est le genre de type a qui j'arracherai bien une roubignole...

cleindo a écrit:
C'est le genre de type a qui j'arracherai bien une roubignole...

Tant que tu la recraches pas, ça lui convient.

Tant qu'à faire, arrache lui les deux.

Grunt, tu m'as tuée

Moi je trouve que ça rentre bien dans le sujet, après tout en première page Sardine parlait entre autre des sites sur lesquels on peut trouver des répertoires d'astuces pour "pécho" en bonne et due forme, et sur certains ça ne se limitera pas à "comment la séduire, comment l'attirer chez toi [...]" mais aussi à des explication de cet ordre, comment la convaincre d'avaler, et j'en passe.
Bin peut être lui demander si ça fait partie de ses pratiques dans un premier temps, ça pourrait être un bon début... (enfin je dis ça mais ça peut avoir l'air bizarre en fait de demander cash "t'avale?" mais bon c'est peut être pas pire que "surprise, j'ai élaboré une stratégie imparable pour que tu le fasse sans avoir ton mot à dire"; ça marche avec d'autres choses aussi...)

ah mais son idée c'était pas de se renseigner , c'était de se démerder pour qu'elle le fasse MALGRE son dégout/pas envie.

Cylia a écrit:ça peut avoir l'air bizarre en fait de demander cash "t'avale?" mais bon c'est peut être pas pire que "surprise, j'ai élaboré une stratégie imparable pour que tu le fasse sans avoir ton mot à dire"

"Pas pire" ? C'est mille fois mieux d'être sincère, oui !

Cleindo : oui j'avais bien compris puisque tu précisais "quand ça lui déplaît". Du coup ouais en fait se renseigner ça sert à rien puisque ça va ruiner l'effet de surprise...

Grunt : Je sais pas, je dis ça dans l'idée que demander au préalable c'est quand même moins hard que de faire tout un plan pour que ça réussisse sans même que la personne soit au courant... Et ça laisse la possibilité aussi de refuser et de partir au lieu d'être prit au dépourvu...

Ah, oui, la fameuse tentative ratée qui fini par un "pétasse" ou un "sale pute". 
Je comprendrais jamais...

Aujourd'hui, je sors en ville: 1 gars me fait des bruits de bouche, et un autre, 20m plus loin, m'appelle chérie (ou bébé, me souviens plus).
Les deux, je les ai envoyés paître en les regardant dans les yeux et en leur gueulant dessus: qu'est ce que tu as? Avec une petite insulte en bonus. Ça m'a fait un bien fou.
Et déjà dimanche dernier, quand j'étais à vélo (et accessoirement la dernière fois que je me suis promenée seule en ville), j'en avais eu 3 en 5 minutes d'intervalle. Me souviens plus ce que j'avais fait pour le coup...

C'est dingue de se comporter comme des animaux comme ça (quoique non, je retire ce que j'ai dit; j'insulte les animaux là...). Tu as bien fait ! Quelques fois quand tu montres à ces moins que rien que tu n'as pas peur d'eux, ça les fait un peu chier et ils repartent la queue entre les jambes! Mais ça, ça marche plus pour les déséquilibrés! Fait attention; une fois j'ai fait ça, le gars m'a couru après et a voulu me tabasser !

Parler de déséquilibrés pour les gars qui veulent cogner une nana qui se révolterait serait placer cet acte de domination sous le registre des névroses, ou de maladie... La normalité de la masculinité suffit bien souvent à expliquer ces choses sans chercher de circonstances atténuantes (je sais que ce n'est pas ce que tu pensais Thémis).

Tain' ça me rappel un gars quand j'avais sorti mon chien en bas vers 5h du mat (ouais quel horaire hein, c'est bien connu, les filles, la nuit, restez chez vous!), le type m'aborde l'air de rien, me parle de mon chien komenkilémignon (classique) et du coup ben je lui répond, puis je trace ma route pour promener mon toutou, et il me suit pendant tout le long en me disant des trucs bizarres, me demandant où j'habite etc. J'habitais justement dans la même rue, et du coup j'ai fait un détour pas possible en passant par les petites ruelles adjacentes pour pouvoir me faufiler chez moi tranquille, j'avais trop peur que ce type me voit rentrer et que du coup je le trouve à la porte le lendemain oO.
D'ailleurs mon dernier "harcèlement" musclé s'est aussi déroulé dans cette rue, encore à 5-6 heures du mat, où j'allais rejoindre mon train, un type débarque, je le vois de loin en me disant tout de suite que ça sent le pâté, puis paf, ça a pas manqué, le gars me parle, j'avais mon casque mais je l'entendais quand même, du coup je coupe le son pour écouter au cas ou, et la il commence à s'énerver parce que je lui répond pas, il m'attrape par mon sac à dos et commence à m'embrouiller, en me disant qu'il voulait me parler blablabla, je lui dis que j'ai pas le temps, du coup il me secoue et m'insulte, alors je lui en met une, j'arrive à me dépatouiller et je me tire en courant à toute vitesse, j'avais super peur, en plus c'était un jour de "tempête" de neige, les rues étaient ensevelies, je voyais rien, j'avais froid, et je finissais par avoir peur de mon ombre, parce que je croyais que c'était le gars qui me suivait...

Cette rue, c'est la rue de tout les périls, chaque fois que j'y passe, j'y ai droit. Et quand je pense que j'y habitais, j'y avais droit bien souvent...

Oui c'est vrai tu as raison, mauvais choix de vocabulaire 

@thémis
Oui, je sais, il y a toujours un risque. D'habitude, je soupèse genre, est-ce que j'ai des bonnes chaussures adéquates pour donner des coups de pied, est ce que je ne suis pas trop chargée pour me casser en courant, mais là, franchement, j'ai pas réfléchi, j'avais juste envie de les emmerder en retour, et le regard ahuri que m'a décroché un des gars valait le coup. Sinon, oui effectivement, j'ai failli être agressée physiquement parce que j'avais répondu à un connard.
Et franchement, t'inquiète pour le vocabulaire, j'avais compris^^.
@cylia:

Je crois que c'est ça qui me glace le plus dans la domination : isoler les victimes, leur faire peur et jouer de sa force.

Mais c'est dingue! A chaque histoire comme ça j'en reviens pas oO! C'est tellement facile et gratuit... Tu n'étais pas à sa disposition, tu avais complètement le droit de ne pas vouloir lui parler! J'éspère que tu l'as bien giflé, il le méritait ce petit s**** !!

Oui c'est vrai Philibert, ça me glace aussi, surtout quand tu sais que ça va être inévitable ou presque, comme pour les deux gars dont j'ai parlé, je savais d'avance en passant par ici que j'aurais droit à des emmerdes parce qu'il est tôt (ou tard ça dépend du point de vue...) et que la rue est déserte à cette heure (isolement ici, donc), sauf de toujours un ou deux types pour t'emmerder, du coup tu le sais, tu le sens venir, et effectivement, c'est très glaçant.
C'est là où la peur prend sa place, parce que justement tu sais que ça peut se dérouler comme ça, et du coup tu peux faire des trucs qui vont peut-être t'éviter ça, t'habiller comme un sac par exemple, mettre des chaussures coquées, avoir de quoi te défendre etc. Et je trouve ça glaçant aussi de devoir te préparer et prendre des mesures quand tu sors de chez toi.

@ ko; j'adore le calcul avantage/coût que tu fais ^^!

Moi je sais qu'en général quand je sors tard ou dans un situation quelconque où je sais que je vais peut être être emmerdée, je mets ma clé entre mes doigts... 
Ca aussi ça me glace, avoir à t'armer et à penser que peut-être tu vas avoir à te défendre, donc à être violent-e, chose que je n'aime pas particulièrement.