Les psys toxiques
+5
Jezebel
Brad Burroughs
Araignée
l'elfe
sandrine
9 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Les psys toxiques
11.05.13 12:05
Il y a les parents toxiques mais aussi les psys toxiques (dans certains cas les deux peuvent d'ailleurs se compléter harmonieusement...)
Il y a même des cas extrêmes où des psys ont joué un rôle direct dans le passage à l'acte suicidaire de leurs clients. Dans les années 70-80 surtout la mode était aux expériences sur cobayes humains: des cobayes déjà fragiles, par définition, puisqu'ils réclamaient des soins...
La mère d'une amie s'est suicidée à la suite d'une thérapie primale (de Janov), une des pires dans le genre: ça consistait principalement à défoncer les défenses des gens jusqu'à ce qu'ils craquent et "retournent à l'état de bébé".
Cette méthode était non seulement dangereuse mais nauséabonde à plus d'un titre: une fois le "faux moi" déconstruit, Janov avait des idées précises sur la reconstruction: l'individu normal était hétérosexuel, modéré en tout, voulait des enfants, n'aimait que la musique classique, etc.
Je ne crois pas que cette "thérapie" soit encore pratiquée, mais combien de psys (à titre individuel) profitent de leur pouvoir pour exercer leur autorité et leur sadisme sur des patients déjà fragiles?
Il y a même des cas extrêmes où des psys ont joué un rôle direct dans le passage à l'acte suicidaire de leurs clients. Dans les années 70-80 surtout la mode était aux expériences sur cobayes humains: des cobayes déjà fragiles, par définition, puisqu'ils réclamaient des soins...
La mère d'une amie s'est suicidée à la suite d'une thérapie primale (de Janov), une des pires dans le genre: ça consistait principalement à défoncer les défenses des gens jusqu'à ce qu'ils craquent et "retournent à l'état de bébé".
Cette méthode était non seulement dangereuse mais nauséabonde à plus d'un titre: une fois le "faux moi" déconstruit, Janov avait des idées précises sur la reconstruction: l'individu normal était hétérosexuel, modéré en tout, voulait des enfants, n'aimait que la musique classique, etc.
Je ne crois pas que cette "thérapie" soit encore pratiquée, mais combien de psys (à titre individuel) profitent de leur pouvoir pour exercer leur autorité et leur sadisme sur des patients déjà fragiles?
Re: Les psys toxiques
11.05.13 12:07
Je pense que le livre noir de la psychanalyse est vraiment à lire.
Certes ils ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain mais c'est là qu'on voit vraiment l'énorme pouvoir de nuisance de certains psychanalystes.
Par contre les problèmes avec les TCC je connais pas trop.
Certes ils ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain mais c'est là qu'on voit vraiment l'énorme pouvoir de nuisance de certains psychanalystes.
Par contre les problèmes avec les TCC je connais pas trop.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 12:31
A la demande de Sardine, je copie-colle mon post de Komensavaojourdui ici :
- On raconte un truc.
- Le psy propose une interprétation (en principe sous forme d'interrogation, mon psy commence souvent par "est-ce qu'on pourrait dire que... ?")
- Le patient répond, soit non (parce que le psy tape à côté, c'est normal, ça arrive, il peut pas deviner l'inconscient de l'autre, à moins d'être omniscient...), soit oui, soit "peut-être", "ça me parle", "faut que j'y réfléchisse..." (je me suis rendu compte que quand je dis qu'il faut que j'y réfléchisse au lieu de dire oui tout de suite, après la séance je réalise très souvent qu'il a tapé très juste et très loin dans mon inconscient, d'où sans doute le temps nécessaire pour que mon conscient assimile. Mais dans ces cas-là, je fais des pas de géante).
Bon, je sais, mon psy c'est une perle rare... y en a un paquet qui auraient mieux fait de devenir plombiers, chefs d'entreprise ou curés
Roland Gori a raison quand il dit que le grand problème de la psychanalyse, c'est la formation des psychanalystes...
Malheureusement, comme dans la plupart des métiers du soin, du social, de l'aide à autrui, on trouve pas mal de pervers qui profitent de leur position professionnelle pour abuser des gens (en plus, psy, on est par définition face à des gens fragiles...)
Je pense qu'imposer des interprétations péremptoires est aussi, dans une très moindre mesure bien sûr, la preuve d'un tempérament pervers (asseoir sa domination en faisant jouer sa position de psy).
Ceci dit, un tel psy devra aussi être passé par la reconstruction (c'est pour ça que les psychanalystes doivent d'abord faire une psychanalyse eux-mêmes). Sinon il risque fort de projeter sa souffrance psychique sur ses patients, qui n'ont sans doute pas besoin de ça...
Normalement, ça se passe (enfin, ça devrait...) comme ça :l'elfe a écrit:(c'est ça que je hais avec la psychanalyse, chez pas mal de psychanalystes on te dicte ton inconscient et si tu ne dis pas amen c'est une résistance à la "thérapie", et tout relève de l'inconscient, ok certains actes peuvent être provoqués par l'inconscient mais le hasard ça existe aussi hein).
- On raconte un truc.
- Le psy propose une interprétation (en principe sous forme d'interrogation, mon psy commence souvent par "est-ce qu'on pourrait dire que... ?")
- Le patient répond, soit non (parce que le psy tape à côté, c'est normal, ça arrive, il peut pas deviner l'inconscient de l'autre, à moins d'être omniscient...), soit oui, soit "peut-être", "ça me parle", "faut que j'y réfléchisse..." (je me suis rendu compte que quand je dis qu'il faut que j'y réfléchisse au lieu de dire oui tout de suite, après la séance je réalise très souvent qu'il a tapé très juste et très loin dans mon inconscient, d'où sans doute le temps nécessaire pour que mon conscient assimile. Mais dans ces cas-là, je fais des pas de géante).
Bon, je sais, mon psy c'est une perle rare... y en a un paquet qui auraient mieux fait de devenir plombiers, chefs d'entreprise ou curés
Roland Gori a raison quand il dit que le grand problème de la psychanalyse, c'est la formation des psychanalystes...
Pour la psychanalyse, ce genre de passages à l'acte est associé à un viol incestueux (à cause du transfert) et c'est presque toujours archi destructeur. De toute façon, pour la déontologie médicale, c'est un viol, il n'y a pas de consentement possible.Grussie a écrit:Oui j'ai aussi l'impression de voir pas mal de mauvais psys...dans le genre Numa m'a raconté que sa mère avait été voir un psy il y a des années et qu'ils avaient couché ensemble super la déontologie !!
Malheureusement, comme dans la plupart des métiers du soin, du social, de l'aide à autrui, on trouve pas mal de pervers qui profitent de leur position professionnelle pour abuser des gens (en plus, psy, on est par définition face à des gens fragiles...)
Je pense qu'imposer des interprétations péremptoires est aussi, dans une très moindre mesure bien sûr, la preuve d'un tempérament pervers (asseoir sa domination en faisant jouer sa position de psy).
Je pense qu'un psy, pour être bon, doit surtout être empathique. Intelligent, un peu, mais ce n'est pas à mon sens le plus important. Et sain, en fait, je crois carrément qu'un psy psychiquement sain sera beaucoup plus mauvais qu'un psy étant passé par un vécu difficile et sachant, dans sa chair, ce qu'est la souffrance psychique. Ferenczi écrit quelque part que les psy les plus aptes à comprendre les vécus traumatiques sont ceux qui ont eux-mêmes un tel vécu ; je suis d'accord avec lui. Ça rejoint ce qui était dit plus haut d'ailleurs, à propos des gens ayant des vécus difficiles et qui sont souvent plus ouverts sur la question des injustices, et plus empathiques.Nurja a écrit:Sinon, ayant fait des études de psychologie, j'ai pu constater que ce n'est ni les plus intelligents, ni les plus sains, ni les plus empathiques qui réussissent nécessairement le mieux leurs études.
Ceci dit, un tel psy devra aussi être passé par la reconstruction (c'est pour ça que les psychanalystes doivent d'abord faire une psychanalyse eux-mêmes). Sinon il risque fort de projeter sa souffrance psychique sur ses patients, qui n'ont sans doute pas besoin de ça...
ça me fait penser à un sketch de DesprogesNurja a écrit:Juste un exemple: Discussion en groupe (avec une assistante) sur des dessins d'enfants (ils devaient dessiner leur famille). Un élève dit qu'elle a relevé un GROS souci chez un enfant qui a représenté sa mère en singe, son père en cochon, elle-même en serpent, un frère en lapin, une soeur en chèvre etc. L'assistante est assez d'accord pour dire qu'il y a un réel souci. Sauf que l'enfant qui a fait ce dessin est de culture asiatique et qu'il a simplement choisi de représenter les membres de sa famille par leur signe astrologique chinois
Malheureusement, si... même si elle n'est pas toujours pratiquée avec l'option brimades du patient (ceci dit, je reste très sceptique quand à une thérapie basée non pas sur la parole, mais sur les cris et les pleurs... même si pleurer libère les hormones de stress, je suis pas sûre du tout que ce soit suffisant pour aller mieux. Je trouve ce truc même passablement inquiétant.)sardine a écrit:Je ne crois pas que cette "thérapie" soit encore pratiquée
Re: Les psys toxiques
11.05.13 12:53
Je copie colle aussi ce que j'avais écrit:
En fait j'avais réagi un peu agacée (parce que c'était pas la première fois qu'on me sortait cette interprétation merdique)
Et j'ai l'impression que pour certains psy, le fait de dire "mais non voyons!" par rapport à leur intéprétation, en étant un peu agacé ou virulent, bref de réagir quoi, c'est la PREUVE que ce qu'ils disent est vrai
Pourtant c'est en soi vachement énervant de voir quelqu'un qui derrière son beau bureau plein de pot à crayon croit savoir mieux que toi ce que tu as dans la tête (souvent d'ailleurs avec une condescendance que lui permet son rang social: il est un homme tu es une femme, il ou elle est adulte tu es ado, etc).
Araignée t'es vraiment trouvé LE psy parce que moi je suis tombé sur des abrutis dans le genre. Je pense que la majorité des psys n'ont aucune empathie.
Psy ou pas, y a les rares personnes capables d'une véritable écoute, et les autres.
Moi on m'avait envoyé chez le psy je sais plus pourquoi, j'ai parlé de mon problème qui était que ma mère détestait mon petit copain de l'époque car celui-ci était kabyle et que du coup elle me menait une vie infernale (ils avaient même essayé de me séquestrer mais je m'étais enfuie par la fenêtre en sautant du premier étage). Au lieu de compatir à mon problème la psy s'est mise à m'expliquer que les "unions mixtes" (moi d'origine juive te lui d'origine musulmane, mais nous 2 athées, je précise) ça ne marche pas et que du coup ça n'allait jamais marché entre nous, et je crois même qu'elle a essayé de me faire avaler que si je sortais avec lui en particulier c'était inconsciemment pour m'opposer à ma mère. (c'est ça que je hais avec la psychanalyse, chez pas mal de psychanalystes on te dicte ton inconscient et si tu ne dis pas amen c'est une résistance à la "thérapie", et tout relève de l'inconscient, ok certains actes peuvent être provoqués par l'inconscient mais le hasard ça existe aussi hein).
En fait j'avais réagi un peu agacée (parce que c'était pas la première fois qu'on me sortait cette interprétation merdique)
Et j'ai l'impression que pour certains psy, le fait de dire "mais non voyons!" par rapport à leur intéprétation, en étant un peu agacé ou virulent, bref de réagir quoi, c'est la PREUVE que ce qu'ils disent est vrai
Pourtant c'est en soi vachement énervant de voir quelqu'un qui derrière son beau bureau plein de pot à crayon croit savoir mieux que toi ce que tu as dans la tête (souvent d'ailleurs avec une condescendance que lui permet son rang social: il est un homme tu es une femme, il ou elle est adulte tu es ado, etc).
Araignée t'es vraiment trouvé LE psy parce que moi je suis tombé sur des abrutis dans le genre. Je pense que la majorité des psys n'ont aucune empathie.
Psy ou pas, y a les rares personnes capables d'une véritable écoute, et les autres.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 13:32
Vous avez raison, la capacité d'empathie c'est essentiel pour un psy, mais je crois qu'aussi essentiel est le sens - le respect - de l'altérité. Pour éviter par exemple ce qui est arrivé à nurja, à propos du véganisme: pour éviter aussi des dérives à la Janov: un chapitre entier du "Cri primal" consacré à la "normalité" selon ses critères personnels (jusqu'à ses goûts musicaux que tout le monde devrait partager une fois normalisé - euh, "soigné"...)
- Brad Burroughs—
- Messages : 151
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Les psys toxiques
11.05.13 13:32
Pour Gilles Deleuze et Michel Foucault, la psychanalyse n'a qu'un but : faire taire le patient.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 13:41
Outre mon expérience personnelle (envoyée de force chez un psy à l'âge de quinze ans, pour cause de "nymphomanie" - ma mère avait lu dans mon journal que j'avais embrassé un garçon...), maintenant ce sont mes enfants qui ont affaire aux psys nuls.
En primaire mon fils aîné rêvassait pendant les cours. La maîtresse l'a envoyé direct chez le psy scolaire, lequel a décrété qu'il souffrait "de graves troubles de l'attention". Moi: "C'est à dire?" Lui: "Quand ça l'intéresse pas il écoute pas". Moi: "Je vous dirais que moi c'est pareil, pas vous?" (A la maîtresse j'ai déclaré: "Vous n'avez qu'à être moins chiante"). Là dessus il lui demande de faire un dessin représentant sa famille: mon gamin dessine papa maman lui et petit frère qui se tiennent par la main au milieu des arbres en fleur (et deux soleils, détail bizarre...) Le psy décrète alors que c'est "trop beau, ça cache forcément quelque chose de chelou" (en substance).
Quand à mon gamin il a déclaré qu'il avait horreur qu'on parle de lui devant lui comme s'il n'était même pas là.
(Attention je ne suis pas anti psy primaire, j'ai des copines qui ont été vraiment aidées par des psys, empathiques et respectueux de ce qu'elles étaient et voulaient).
En primaire mon fils aîné rêvassait pendant les cours. La maîtresse l'a envoyé direct chez le psy scolaire, lequel a décrété qu'il souffrait "de graves troubles de l'attention". Moi: "C'est à dire?" Lui: "Quand ça l'intéresse pas il écoute pas". Moi: "Je vous dirais que moi c'est pareil, pas vous?" (A la maîtresse j'ai déclaré: "Vous n'avez qu'à être moins chiante"). Là dessus il lui demande de faire un dessin représentant sa famille: mon gamin dessine papa maman lui et petit frère qui se tiennent par la main au milieu des arbres en fleur (et deux soleils, détail bizarre...) Le psy décrète alors que c'est "trop beau, ça cache forcément quelque chose de chelou" (en substance).
Quand à mon gamin il a déclaré qu'il avait horreur qu'on parle de lui devant lui comme s'il n'était même pas là.
(Attention je ne suis pas anti psy primaire, j'ai des copines qui ont été vraiment aidées par des psys, empathiques et respectueux de ce qu'elles étaient et voulaient).
- InvitéInvité
Re: Les psys toxiques
11.05.13 15:06
Quand j'étais en 6e, une psychologue scolaire a fait dessiner un arbre à toute la classe. Plus tard, lors d'une réunion parents-profs, la prof principal a dit que la psy scolaire, en regardant mon arbre, a pensé que j'avais un problème.
A lire vos commentaires, j'ai l'impression que les dessins des enfants sont confiés à des gens qui n'ont aucune compétence.
Au fait, y a-t-il déjà eu de vraies expériences de psychologies avec les dessins ?
A lire vos commentaires, j'ai l'impression que les dessins des enfants sont confiés à des gens qui n'ont aucune compétence.
Au fait, y a-t-il déjà eu de vraies expériences de psychologies avec les dessins ?
Quelle était la consigne du dessin ?Antisexisme a écrit:Je sais que quand j'avais 5 ans, j'avais été envoyée chez le psy par la maîtresse parce qu'à l'école j'avais dessiné.... un carré.
Il est normal d'avoir tendance à moins écouter ce qui ne nous intéresse pas. Par contre, n'écouter que ce qui nous intéresse est vraiment un problème. A moins qu'il soit intéressé par les maths et le français, il risque d'être mal parti pour la suite de sa scolarité.sardine a écrit:En primaire mon fils aîné rêvassait pendant les cours. La maîtresse l'a envoyé direct chez le psy scolaire, lequel a décrété qu'il souffrait "de graves troubles de l'attention". Moi: "C'est à dire?" Lui: "Quand ça l'intéresse pas il écoute pas". Moi: "Je vous dirais que moi c'est pareil, pas vous?" (A la maîtresse j'ai déclaré: "Vous n'avez qu'à être moins chiante").
- InvitéInvité
Re: Les psys toxiques
11.05.13 15:53
Si, je pense que ça peut vraiment être une excellente manière de déceler les malaises d'un enfant que d'observer ses dessins, car eux-mêmes ne s'expriment pas toujours super clairement, et de toutes façons il faut prendre avec des pincettes ce qu'un enfant dit parce qu'il peut juste deviner ce que les adultes ont envie d'entendre et le dire. Quand t'as 5 ans et 5 adultes autour de toi qui te posent une question et que tu comprends rien à la situation ni à ses aboutissants, tu fais "oui" et c'est fini.
Quand je regarde mes dessins d'enfant, je me remémore ce que je ressentais à l'époque. Ma mère a gardé un dessin que j'ai fait, particulièrement éloquent, où je pleurais à chaudes larmes, allongée dans la cour de récré, avec d'autres enfants qui me couraient dessus, leurs chaussures pile sur ma tête. (c'était justement la scène qui venait de se passer la journée, j'avais été renversée par terre et eu très peur que les autres me courent dessus).
Je suis un peu surprise de voir tant de psys vaseux, alors qu'en général c'est pourtant pas difficile de voir si un enfant a l'air heureux ou non, je comprends pas pourquoi ils se forcent à chercher des interprétations de ronds et de carré, ça fait comme s'il n'y avait rien de clair, alors que...si...
Quand je regarde mes dessins d'enfant, je me remémore ce que je ressentais à l'époque. Ma mère a gardé un dessin que j'ai fait, particulièrement éloquent, où je pleurais à chaudes larmes, allongée dans la cour de récré, avec d'autres enfants qui me couraient dessus, leurs chaussures pile sur ma tête. (c'était justement la scène qui venait de se passer la journée, j'avais été renversée par terre et eu très peur que les autres me courent dessus).
Je suis un peu surprise de voir tant de psys vaseux, alors qu'en général c'est pourtant pas difficile de voir si un enfant a l'air heureux ou non, je comprends pas pourquoi ils se forcent à chercher des interprétations de ronds et de carré, ça fait comme s'il n'y avait rien de clair, alors que...si...
- JezebelAncien⋅ne
- Messages : 2182
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 16:19
En tant qu'enseignante ça me fait très très mal de lire ce genre de remarque. L'enseignement n'est pas assuré par des surhommes/femmes mais nous devons être parfaits malgré le fait que personne ne nous fasse confiance et que nous soyons décridibilisé-es de toute part.sardine a écrit:(A la maîtresse j'ai déclaré: "Vous n'avez qu'à être moins chiante").
Ca me rappelle que je ne serais jamais assez bien pour faire ce métier.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 16:34
A contrario, mon meilleur ami, en CP, face à la consigne de faire un dessin avec une phrase composée d'un verbe et de "moi" (par exemple, un bonbon avec la phrase "mange-moi") avait dessiné un couteau ensanglanté accompagné d'un "tue-moi". Sauf que quand il a vu le psy, celui-ci a compris qu'en fait, il n'avait aucun problème grave et que c'était juste la première idée qui lui était passée par la tête...Antisexisme a écrit:Je sais que quand j'avais 5 ans, j'avais été envoyée chez le psy par la maîtresse parce qu'à l'école j'avais dessiné.... un carré.
Après, pour avoir vu des dessins d'enfants maltraités, c'est parfois très éloquent...
Entre risquer d'être moins bon que certains à l'école et souffrir de "grave trouble de l'attention", y a tout un monde. D'autant plus que derrière "trouble de l'attention" on colle "avec" ou "sans hyperactivité", et qu'on traite de plus en plus ce soit-disant trouble à la Ritaline (méthylphénidate, une amphétamine inscrite sur la liste des stupéfiants...)Polyvalentour a écrit:Il est normal d'avoir tendance à moins écouter ce qui ne nous intéresse pas. Par contre, n'écouter que ce qui nous intéresse est vraiment un problème. A moins qu'il soit intéressé par les maths et le français, il risque d'être mal parti pour la suite de sa scolarité.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les psys toxiques
11.05.13 16:47
Oh punaise, moi aussi ça m'est arrivé!sardine a écrit:En primaire mon fils aîné rêvassait pendant les cours. La maîtresse l'a envoyé direct chez le psy scolaire, lequel a décrété qu'il souffrait "de graves troubles de l'attention". Moi: "C'est à dire?" Lui: "Quand ça l'intéresse pas il écoute pas". Moi: "Je vous dirais que moi c'est pareil, pas vous?"
A l'école je me faisais "harceler" par les psys scolaires, notamment parce qu'il y avait accès à certaines informations sur ma situation familiale et du coup on me flanquait chez l'assistante sociale à tout bout de champs (tiens d'ailleurs *heureusement* mon frère était épargné par les visites forcées chez les psys scolaires... Parce que je suis l'ainée je présume...)
J'ai la même impression... Ca à tendance à me gaver les interprétations vite prononcées, enfin non, ce qui m'agace, c'est que comme tu dis, quand tu dis que non, ce n'est pas ça, bin c'est la preuve que si... Sauf que bon, quand ça me semble juste même si je suis sceptique, je suis quand même capable de reconnaître que ça peut être vrai ou en tout cas y réfléchir, du coup quand une interprétation me semble farfelue je pense pas que ce soit du dénie de ma part de la contester. Oui parce que, parfois quand tu dis "non c'est pas ça", c'est même pas la preuve que c'est ça, c'est que tu es dans le dénie...l'elfe a écrit:En fait j'avais réagi un peu agacée (parce que c'était pas la première fois qu'on me sortait cette interprétation merdique)
Et j'ai l'impression que pour certains psy, le fait de dire "mais non voyons!" par rapport à leur intéprétation, en étant un peu agacé ou virulent, bref de réagir quoi, c'est la PREUVE que ce qu'ils disent est vrai
Pourtant c'est en soi vachement énervant de voir quelqu'un qui derrière son beau bureau plein de pot à crayon croit savoir mieux que toi ce que tu as dans la tête (souvent d'ailleurs avec une condescendance que lui permet son rang social: il est un homme tu es une femme, il ou elle est adulte tu es ado, etc).
Araignée t'es vraiment trouvé LE psy parce que moi je suis tombé sur des abrutis dans le genre. Je pense que la majorité des psys n'ont aucune empathie.
Psy ou pas, y a les rares personnes capables d'une véritable écoute, et les autres.
J'avais réussi à trouver UN psy qui agissait de la façon décrite par Araignée, en posant des questions et en faisant des hypothèses par rapport à mes réponses, et ça se passait super bien, j’apprenais pas mal de choses, mais je ne le vois plus, malheureusement...
Sinon, je trouve ça plutôt ridicule en général, l'interprétation que tu fais un truc pour contester l'autorité parentale... Je veux dire, par exemple dans le cas que tu décris, ça vient à l'esprit de personne que si tu veux être avec ce gars c'est parce que bin... T'en as envie? Tout simplement? Y'a des trucs au faut pas non plus chercher trop loin quoi... Si t'as envie de voir ton copain et que tes parents te l'interdise, j'y vois pas une quelconque opposition à l'autorité, j'y vois surtout que t'as envie de continuer à le voir parce que tu te plais avec cette personne quoi...
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 17:07
"Parfois un cigare n'est rien d'autre qu'un cigare." (Freud)
- Brad Burroughs—
- Messages : 151
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Les psys toxiques
11.05.13 19:13
" Ceci n'est pas un chiotte. " (Duchamps)
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 19:58
En fait, ce que Freud voulait dire par là, c'est que tout ce que l'on fait n'est pas forcément toujours à interpréter, parfois on le fait parce que c'est comme ça et puis c'est tout, y a pas toujours une raison inconsciente derrière (histoire d'appuyer le dernier paragraphe de Cylia).
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:12
@nurja: je reconnais que c'est pas toujours la faute des enseignants, mais n'est-ce pas beaucoup demander à un individu (quel que soit son âge) de se concentrer pendant des heures, pendant des jours, des semaines, des mois, sur un monologue? N'est-ce pas beaucoup demander à une enseignante, aussi brillante soit-elle, de maintenir son auditoire en haleine pendant des heures, des jours, des semaines... avec un monologue?
J'avais organisé un débat avec une instit pratiquant la méthode participative: et en effet, même mes cancres de fils se passionnent dès que c'est un minimum interactif (c'est aussi le principe de la méthode Freinet):
J'avais organisé un débat avec une instit pratiquant la méthode participative: et en effet, même mes cancres de fils se passionnent dès que c'est un minimum interactif (c'est aussi le principe de la méthode Freinet):
→ Vendredi 21 décembre à partir de 19h30 ←
Alice, institutrice pratiquant la pédagogie coopérative, viendra discuter avec vous de ce livre qu'elle a lu et aimé :
Apprendre avec les pédagogies coopératives
de Sylvain Connac
Cet ouvrage vise à proposer un certain nombre de repères, scientifiques, théoriques et professionnels, sur les pédagogies coopératives, c'est-à-dire celles qui donnent la possibilité à des élèves, dans le cadre scolaire, de travailler en pouvant compter sur l'aide des camarades ou en mettant à leur disposition ses connaissances et ses compétences.
- InvitéInvité
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:22
sardine, pourquoi tu me poses cette question (je suis enseignante et ça m'a fait réagir intérieurement la façon dont tu t'étais adressée à la prof de ton gamin, mais je n'ai rien écrit).
Sinon, je pense (et j'espère) ne pas être la seule prof à proposer aux enfants diverses manières d'apprendre, à leur demander de participer (que ce soit en travail en sous-groupe, en débat, en pièces de théâtre...°
Sinon, je pense (et j'espère) ne pas être la seule prof à proposer aux enfants diverses manières d'apprendre, à leur demander de participer (que ce soit en travail en sous-groupe, en débat, en pièces de théâtre...°
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:26
Y a eu confusion avec Jezebel.
- JezebelAncien⋅ne
- Messages : 2182
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:27
Je crois que Sardine nous a confondues.
Sinon, je suis d'accord avec toi Sardine mais c'est aussi pour ça que ta remarque à l'institutrice m'a fait beaucoup de peine. (comme c'est pas le sujet de ce fil, je ne vais aps développer plus avant)
Sinon, je suis d'accord avec toi Sardine mais c'est aussi pour ça que ta remarque à l'institutrice m'a fait beaucoup de peine. (comme c'est pas le sujet de ce fil, je ne vais aps développer plus avant)
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:42
Juste pour conclure à ce sujet: cette enseignante ne faisait aucun effort pour intéresser les enfants (si si ça existe) et elle se moquait bien de faire de la peine aux enfants qu'elle humiliait de diverses façons (on peut ouvrir un sujet sur les méthodes pédagogiques... et pourquoi pas sur les "enseignants toxiques" - même s'il y en a de très bien?).
Au sujet des dessins, je crois moi aussi que c'est un excellent repère, et aussi une thérapie: Alice Miller en a même fait un livre:
Au sujet des dessins, je crois moi aussi que c'est un excellent repère, et aussi une thérapie: Alice Miller en a même fait un livre:
"Images d'une enfance" (1987)
Les "Images d'une enfance" sont les peintures représentant des images de sa propre enfance9 qu'a réalisées Alice Miller pour elle-même et grâce auxquelles elle a pu commencer à percevoir ce qu'était réellement son enfance et non la manière dont sa mère voyait son enfance qu'elle considérait jusqu'alors comme juste : "L'image que j'en avais là [sa petite enfance] était toute différente de la version avec laquelle j'avais vécu pendant des années".
La première partie explique de quelle façon la peinture lui a permis de découvrir la vérité sur sa propre enfance, ce besoin de peindre venant du besoin de s'exprimer de l'enfant qu'elle avait été et qui avait été réduit au silence dès son plus jeune âge.
Elle critique aussi les écoles d'art et la manière d'enseigner l'art, qui ne laisse pas les étudiants s'exprimer librement et se borne à enseigner des techniques.
Ce livre reproduit ensuite les peintures qu'elle a réalisées, qui lui ont permis de découvrir des aspects cachés de sa petite enfance : "J'ai découvert sous mes yeux un univers jusqu'alors inconnu de moi : celui de ma petite enfance."
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:43
Cylia a écrit:
J'avais réussi à trouver UN psy qui agissait de la façon décrite par Araignée, en posant des questions et en faisant des hypothèses par rapport à mes réponses, et ça se passait super bien, j’apprenais pas mal de choses, mais je ne le vois plus, malheureusement...
Sinon, je trouve ça plutôt ridicule en général, l'interprétation que tu fais un truc pour contester l'autorité parentale... Je veux dire, par exemple dans le cas que tu décris, ça vient à l'esprit de personne que si tu veux être avec ce gars c'est parce que bin... T'en as envie? Tout simplement? Y'a des trucs au faut pas non plus chercher trop loin quoi... Si t'as envie de voir ton copain et que tes parents te l'interdise, j'y vois pas une quelconque opposition à l'autorité, j'y vois surtout que t'as envie de continuer à le voir parce que tu te plais avec cette personne quoi...
Ben oué le truc c'est que selon elle COMME PAR HASARD j'avais choisi un mec d'origine musulmane.
Sauf que heu regarde autour de toi madame la psy, des musulmans y en a beaucoup en France. Si ma mère détestait les sikh et que je m'étais collée avec un sikh, là on aurait pu se poser la question le truc c'est que j'étais jeune et inexpérimentée, je me suis donc casée avec le premier mec avec qui j'ai couché, je ne savais même pas qu'il était kabyle à ce moment là. (je m'en fichais).
Pour ce qui est du métier d'enseignant je pense qu'en effet c'est stupide de vouloir que les enfants écoutent sans arrêt l'enseignant alors qu'ils ne l'ont pas choisi, qu'ils ne choisissent pas de l'écouter, ni quand, ni comment, ni à propos de quoi. Si on me collait dans une classe et qu'on me disait "tiens écoute lui là qui va te parler des conjonctions de coordinations" je crois qu'on pourrait aussi bien me diagnostiquer un déficit de l'attention (pourtant j'adore la langue française). C'est le système scolaire qui est à revoir, les profs n'y peuvent pas grand chose!
Et puis oui les dessins d'enfants, ok ça peut vouloir dire plein de choses, mais faudrait peut-être arrêter de les interpréter des fois. Parce que souvent on se plante. Alors y a rien de mal à interpréter, ni à se planter, mais on prend ça beaucoup trop au sérieux je trouve. On peut se tromper.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:51
Je suis d'accord, de toute façon la psychologie psychanalyse psychiatrie etc. comme toutes les sciences humaines ne sont pas des sciences exactes: tenter de faire croire le contraire c'est se foutre de la gueule du monde à mon avis.
Les dessins comme les propos, descriptions de rêves, etc. peuvent servir d'indicateurs à la rigueur. Mais je me rappelle que quand j'étais chez le psy je lui racontais n'importe quoi, j'avais pas envie de me confier à lui (il est rare que les enfants fassent cette démarche volontairement: or une thérapie non voulue a très peu de chances de marcher).
Cela dit Alice Miller préconise surtout le dessin comme autothérapie.
Les dessins comme les propos, descriptions de rêves, etc. peuvent servir d'indicateurs à la rigueur. Mais je me rappelle que quand j'étais chez le psy je lui racontais n'importe quoi, j'avais pas envie de me confier à lui (il est rare que les enfants fassent cette démarche volontairement: or une thérapie non voulue a très peu de chances de marcher).
Cela dit Alice Miller préconise surtout le dessin comme autothérapie.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:59
Exactement. Ca m'évoque qu'il y a parfois des gens qui s'obstinent simplement parce qu'ils ne veulent pas admettre qu'ils se sont trompé (fierté?). Pourtant, il n'y a rien de mal à ça. D'ailleurs, le thérapeute dont je parlais (qui me disait hystérique entre autre), je pense que la raison pour laquelle il "s'acharnait" ainsi, c'est parce que je m’efforçais de lui expliquer qu'il n'y était pas, et peut être que d'une certaine façon, il devait se demander qui j'étais pour "lui faire la leçon", alors qu'il a étudié ce domaine et moi pas, etc. Or le problème dans ce cas, est, je pense, que comme le dit Sardine, ce n'est pas parce qu'on a étudié le domaine de la psychologie et ses dérivés que c'est une science exacte pour autant. Sortir mots pour mots des théories qu'on a étudiés à la virgule près comme une vérité qui s'applique pour chacun, je ne suis pas d'accord avec ça, dans le sens où il ne faut pas oublier que chaque personne est différente et il faut s'adapter en fonction. Je ne pense pas qu'on puisse faire d'affirmations, mais seulement émettre des hypothèses, et après on peut voir si ça colle ou pas.Parce que souvent on se plante. Alors y a rien de mal à interpréter, ni à se planter, mais on prend ça beaucoup trop au sérieux je trouve. On peut se tromper.
- InvitéInvité
Re: Les psys toxiques
11.05.13 20:59
Je pense qu'interpréter un dessin comme ça, hors contexte, sans savoir comment le gamin l'a dessiné, ça ne peut se faire qu'avec grande prudence, mais si le gamin est à côté, ça peut être une base de discussion. Tu peux lui demander de commenter son dessin, est-ce que c'est comme ça dans sa vie, est-ce qu'il trouve que tel truc est bien ou pas...
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Re: Les psys toxiques
11.05.13 21:21
Sais-tu ce que recouvre une personnalité "hystérique" pour ton psy (au lieu de le prendre comme une insulte) ?Cylia a écrit:D'ailleurs, le thérapeute dont je parlais (qui me disait hystérique entre autre)
Le problème des "psy" c'est aussi qu'ils ne parlent pas la même langue…donc lui as-tu demandé ce qu'il entendait par là ?
Aussi, l'as-tu questionné sur sa façon de te mettre dans une (seule) case et s'il pensait sérieusement que son "diagnostic" pouvait te servir à toi, là maintenant, s'il balance un mot sur lequel tu mets d'autres choses que lui ?
Si je te dis ça, c'est que ça me touche cette parenthèse que tu fais car un psychiatre m'a déjà balancé un diagnostic dans la gueule (j'avais 17 ans) sans m'expliquer ce qu'il entendait par là et j'ai cru que j'avais une grave maladie : une personnalité obsessionnelle…mais en fait, rien de grave, je suis névrosée comme bon nombre de gens et peut-être que ce type de personnalité est prédominante chez moi mais ce n'est pas incurable, en fait, ce n'est même pas une pathologie…
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum