Les psys toxiques
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- CyliaAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
11.05.13 21:43
Et bien, ce qu'il entendait par là, c'est que j'étais dans l'excès émotionnellement, il me semble. Ce qui pourrait être juste en fait, le problème c'est que cet excès était provoqué par toutes les absurdités énoncées lors de la thérapie... (par exemple, ma mère est victime de ma pseudo violence, mais moi je ne fus pas victime de la sienne...) alors j'essayais bien de garder mon calme face à tout ça, mais c'était à une époque où j'avais encore énormément de mal à gérer mes accès de colères... (et je l'ai mal pris aussi parce que c'était dit avec pas mal de condescendance pour me remettre à ma place : celle de la personne qui a tout les torts)
Je l'ai effectivement questionné, parce que je ne comprenais pas pourquoi il me fusillait ainsi, dans le sens où c'est probablement bien de l'hystérie (bien que je préfère dire colère) mais est-ce que c'était vraiment aussi excessif de ma part de réagir ainsi?
Ce psy m'a aussi dit que j'étais complètement paranoïaque (ce qui n'est pas tellement faux, mais c'était genre j'avais vraiment l'impression d'être une tarée obsessionnelle et émotionnellement instable... Et c'est pas le seul psy à m'avoir dit ça, du coup j'avais fini par croire aussi que j'étais malade et ça m'avait vraiment déstabilisée, mais en fait je me rend compte que c'était plus ou moins le but...)
En fait, j'avais tendance à prendre ces "accusations" (je n'ai pas trop d'autre mots...) comme des insultes parce que je voulais dénoncer quelque chose et j'étais face à des gens (psys et autres) qui utilisaient cela pour discréditer mon discours et dire que je suis une menteuse complètement folle, et ainsi de suite...
Je l'ai effectivement questionné, parce que je ne comprenais pas pourquoi il me fusillait ainsi, dans le sens où c'est probablement bien de l'hystérie (bien que je préfère dire colère) mais est-ce que c'était vraiment aussi excessif de ma part de réagir ainsi?
Ce psy m'a aussi dit que j'étais complètement paranoïaque (ce qui n'est pas tellement faux, mais c'était genre j'avais vraiment l'impression d'être une tarée obsessionnelle et émotionnellement instable... Et c'est pas le seul psy à m'avoir dit ça, du coup j'avais fini par croire aussi que j'étais malade et ça m'avait vraiment déstabilisée, mais en fait je me rend compte que c'était plus ou moins le but...)
En fait, j'avais tendance à prendre ces "accusations" (je n'ai pas trop d'autre mots...) comme des insultes parce que je voulais dénoncer quelque chose et j'étais face à des gens (psys et autres) qui utilisaient cela pour discréditer mon discours et dire que je suis une menteuse complètement folle, et ainsi de suite...
- sandrineAncien⋅ne
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psy 2
12.05.13 1:25
Dans son plus récent volume La Biologie de l'amour, le docteur Janov déclare : « Chez les femmes qui ont subi un inceste et ont par conséquent peur des hommes, la pulsion sexuelle peut également être déviée. Toute interaction avec un homme réactiverait la douleur de l'inceste qui les submergerait. Elles se tournent donc vers les femmes pour satisfaire leur besoin d'amour en tenant la souffrance à distance. Un grand nombre de mes patientes lesbiennes ont subi un inceste dans leur enfance. »
http://www.homophobie.org/default.aspx?scheme=1010
Tu as raison de toute façon par principe de multiplier les sources. de mon côté je vais chercher le Cri primal à la médiathèque et relire principalement le chapître consacré à "l'individu sain" ou "normal" (je ne me rappelle plus le terme exact, mais c'était l'idée - l'individu soigné par sa thérapie, en tout cas.
- mhysterieAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
12.05.13 10:16
Après, on dit "psy" mais franchement c'est difficile de mettre tout le monde dans le même panier. Tous ces psy n'ont pas la même formation de base (et donc pas le même vécu) :
- Psychiatres : des médecins spécialistes, qui ont fait une dizaine d'années d'étude dans un cadre ultra-compétitif, il exerce un métier qui leur donne un statut social de la tuerie et on leur a appris à exercer leur autorité de médecin sur de pauvres patients (donc, déjà, ceux qui arrivent à ne pas se laisser influencer par ce cadre, ils sont fortiches)
- Psychologues : des gens qui ont un master en psychologie, soit 5 ans d'études, (ou éventuellement une thèse) dans un cursus universitaire ; c'est un peu compétitif en Master 1 mais c'est tout.
- Psychothérapeute ou coach : pas de formation nécessaire (n'importe qui peut se dire psychothérapeute ou coach).
Dans tous les cas, quand on commence une thérapie, ça me semble important de savoir où on va, non ? De savoir quel est le cadre de travail de la personne en face de nous. Il n'y a aucune raison qu'on fasse une confiance aveugle à cette personne. Il me semble important donc de se renseigner sur les orientations du psy : TCC, psychanalyse, etc. et se renseigner sur les formations suivies par le psychothérapeute dont on ne peut pas connaître la formation et la place que ça a pu prendre dans sa vie.
Bon, après, outre le cadre de travail, il y a la personnalité du psy qui joue pas mal…
Dans ma formation (cursus licence de psychologie), on nous disait qu'un psychologue, en général, ne formule pas de conseils à quelqu'un, par exemple.
- Psychiatres : des médecins spécialistes, qui ont fait une dizaine d'années d'étude dans un cadre ultra-compétitif, il exerce un métier qui leur donne un statut social de la tuerie et on leur a appris à exercer leur autorité de médecin sur de pauvres patients (donc, déjà, ceux qui arrivent à ne pas se laisser influencer par ce cadre, ils sont fortiches)
- Psychologues : des gens qui ont un master en psychologie, soit 5 ans d'études, (ou éventuellement une thèse) dans un cursus universitaire ; c'est un peu compétitif en Master 1 mais c'est tout.
- Psychothérapeute ou coach : pas de formation nécessaire (n'importe qui peut se dire psychothérapeute ou coach).
Dans tous les cas, quand on commence une thérapie, ça me semble important de savoir où on va, non ? De savoir quel est le cadre de travail de la personne en face de nous. Il n'y a aucune raison qu'on fasse une confiance aveugle à cette personne. Il me semble important donc de se renseigner sur les orientations du psy : TCC, psychanalyse, etc. et se renseigner sur les formations suivies par le psychothérapeute dont on ne peut pas connaître la formation et la place que ça a pu prendre dans sa vie.
Bon, après, outre le cadre de travail, il y a la personnalité du psy qui joue pas mal…
Dans ma formation (cursus licence de psychologie), on nous disait qu'un psychologue, en général, ne formule pas de conseils à quelqu'un, par exemple.
- sandrineAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
12.05.13 11:37
En ouvrant ce fil je ne voulais pas induire l'idée que TOUS les psys sont des crapules dangereuses: il est des cas où on a absolument besoin de se faire aider, par une personne neutre, qui saura avoir du recul.
Le problème quelque soit le psy c'est le pouvoir dont il dispose sur des personnes forcément fragilisées, qui vont se mettre encore plus en état de fragilité puisqu'elles viennent se mettre à nu.
A propos de Janov et de la "normalité sexuelle", extrait d'un courrier (d'homophobe) cité sur une site de lutte contre l'homophobie:
http://www.homophobie.org/default.aspx?scheme=1010
Bref on se dit que sa thérapie de choc n'a pas pu guérir Janov de sa propre connerie.
Le problème quelque soit le psy c'est le pouvoir dont il dispose sur des personnes forcément fragilisées, qui vont se mettre encore plus en état de fragilité puisqu'elles viennent se mettre à nu.
A propos de Janov et de la "normalité sexuelle", extrait d'un courrier (d'homophobe) cité sur une site de lutte contre l'homophobie:
Cet exemple appuie la thèse de monsieur Arthur Janov, docteur en psychologie, fondateur du Primal Center à Venice en Californie et auteur d'une dizaine d'ouvrages dont Le Cri primal, qui soutient que l'homosexualité relève de la névrose. En quelques mots on peut dire que c'est la souffrance (refusée de l'enfance) qui conduit à la névrose et que c'est par la souffrance (refusée dans l'enfance mais acceptée à l'âge adulte) que l'on en sort. La névrose implique qu'un individu est ce qu'il n'est pas afin d'obtenir quelque chose qui n'existe pas.
Je vous incite fortement à lire ce best-seller (Le Cri primal) qui a été acclamé par les professionnels de nombreux pays comme le livre le plus important dans l'histoire de la psychologie, car, pour la première fois, la nature de la névrose y a été révélée, ainsi que son traitement et sa guérison [mis en caractère gras et souligné par l'auteure].
Le docteur Janov y aborde spécifiquement la question de l'homosexualité en ces termes : « L'acte homosexuel n'est pas un acte sexuel. Il se fonde sur le reniement de la sexualité réelle et constitue le déjouement symbolique d'un besoin d'amour par le moyen du sexe. Une personne vraiment sexuelle est une personne hétérosexuelle. ? En règle générale, l'homosexuel est le plus tendu de tous les névrosés, car c'est lui qui a été le plus obligé de se séparer de son moi réel » (Le Cri primal, page 389).
« Je ne pense pas qu'il y ait une tendance homosexuelle fondamentale et génétique chez l'homme. ? S'il en était ainsi, le malade guéri aurait toujours des besoins homosexuels, or ce n'est pas le cas. Après la thérapie primale, les malades qui ont été des homosexuels latents ou manifestes, n'ont plus ni penchants, ni fantasmes, ni rêves homosexuels. » (Le Cri primal, page 396)
http://www.homophobie.org/default.aspx?scheme=1010
Bref on se dit que sa thérapie de choc n'a pas pu guérir Janov de sa propre connerie.
Re: Les psys toxiques
12.05.13 12:22
Le problème c'est que dès que quelqu'un est psy (chiatre, chottérapeute, chanalyste ou chologue…) il bénéficie d'emblée d'une crédibilité énorme alors que comme n'importe qui, il peut dire les pires conneries.
Les psys ont aussi le pouvoir de dire qui est normal et qui ne l'est pas, donc de dire la norme, et on écoute beaucoup leur avis malgré le caractère complètement inepte de cette fonction.
D'où le fait que comme disait quelqu'un (araignée je crois?), le moindre trait de caractère un peu poussé devient une maladie.
(Exemple: prendre sa bouffe en photo)
Mais ça ne sert absolument à rien.
On peut se demander dans quelle mesure les psys se consacrent à aider, soigner les gens. J'ai l'impression que globalement au niveau de la profession (ou plutôt des professions), ça les intéresse moins que juger, analyser, diagnostiquer sans qu'on leur demande rien, dire qui est normal et qui ne l'est pas, etc…
Les psys ont aussi le pouvoir de dire qui est normal et qui ne l'est pas, donc de dire la norme, et on écoute beaucoup leur avis malgré le caractère complètement inepte de cette fonction.
D'où le fait que comme disait quelqu'un (araignée je crois?), le moindre trait de caractère un peu poussé devient une maladie.
(Exemple: prendre sa bouffe en photo)
Mais ça ne sert absolument à rien.
On peut se demander dans quelle mesure les psys se consacrent à aider, soigner les gens. J'ai l'impression que globalement au niveau de la profession (ou plutôt des professions), ça les intéresse moins que juger, analyser, diagnostiquer sans qu'on leur demande rien, dire qui est normal et qui ne l'est pas, etc…
- AraignéeAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
12.05.13 14:39
Un truc qui revient souvent dans les écrits des psychanalystes (mais que les psychanalystes oublient souvent eux-mêmes...), c'est que le vrai expert, c'est le patient. C'est le patient qui sait, et le psy, lui, il apprend (et avec chaque nouveau patient, il apprend un peu plus, puisque chaque patient est unique et expert de sa propre histoire, de son propre mode de fonctionnement).Cylia a écrit:Exactement. Ca m'évoque qu'il y a parfois des gens qui s'obstinent simplement parce qu'ils ne veulent pas admettre qu'ils se sont trompé (fierté?). Pourtant, il n'y a rien de mal à ça. D'ailleurs, le thérapeute dont je parlais (qui me disait hystérique entre autre), je pense que la raison pour laquelle il "s'acharnait" ainsi, c'est parce que je m’efforçais de lui expliquer qu'il n'y était pas, et peut être que d'une certaine façon, il devait se demander qui j'étais pour "lui faire la leçon", alors qu'il a étudié ce domaine et moi pas, etc.
Un psy devrait aussi ne jamais juger. Sauf qu'un psy qui juge et ne l'exprime pas, en général, ça se sent aussi, ça implique donc d'avoir une ouverture d'esprit et un humanisme qui sont rares dans la population générale, et donc rares chez les psy aussi...
Après, je ne suis pas tout à fait d'accord avec M_hystérie, je ne crois pas que la formation (psychiatre ou psychologue) influe tant que ça sur la façon d'être du psy. Ca influe sans doute, puisque ça implique un vécu différent, mais on trouve sans doute tout un tas de psychologues imbus d'eux-mêmes et de psychiatres humbles. Le truc avec les psychiatres, c'est qu'ils peuvent prescrire des médicaments, et que certains ne fonctionnent quasi qu'avec ça (ils parlent 5 minutes avec le patient, et hop, lui collent un traitement sans chercher plus loin...). Non pas que je sois anti médicaments (bien que pour l'instant, pour moi-même j'ai toujours plus ou moins refusé, même si mon psy l'évoque de temps en temps, comme une possibilité et non une nécessité), mais j'ai du mal avec la promptitude que certains ont à en prescrire (surtout les psy hospitaliers, mais ce n'est pas absolument de leur faute non plus : l'hôpital est en crise, l'hôpital psy encore plus, il n'y a pas assez de lits, pas assez de soignants, et vraiment pas assez de psys, du coup ils ne peuvent pas parler longtemps avec chaque patient, ils sont obligés de faire vite...)
Les psys formés à plusieurs choses sont peut-être aussi plus aptes à l'ouverture d'esprit (mon psy est psychiatre, donc formation médicale, psychanalyste, donc formé à l'inconscient, à l'écoute, tout ça, ethnopsychanalyste, ce qui exige une ouverture d'esprit sur les autres cultures - quand je lui ai dit que je parlais aux arbres, il ne m'a pas regardée comme une cinglée. Il est aussi formé à la psychopathologie du bébé et à la psychopathologie transculturelle. D'ailleurs c'est rassurant aussi de savoir qu'il s'est formé dans plein de domaines et ne s'est pas contenté d'un diplôme, ça signifie quand même qu'il est intéressé par ce qu'il fait et ne se repose pas sur ses lauriers).
- mhysterieAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
12.05.13 18:38
Oui, en fait, c'est exactement ça que j'aurais dû souligner dans mon post au lieu de dire de façon aussi simpliste qu'en général, un psy ne donne pas de conseil… Merci Araignée pour tes sages remarques !Araignée a écrit:Un truc qui revient souvent dans les écrits des psychanalystes (mais que les psychanalystes oublient souvent eux-mêmes...), c'est que le vrai expert, c'est le patient. C'est le patient qui sait, et le psy, lui, il apprend (et avec chaque nouveau patient, il apprend un peu plus, puisque chaque patient est unique et expert de sa propre histoire, de son propre mode de fonctionnement).
Sinon, désolée de dériver un peu sur "c'est quoi un psy" dans ce sujet sur les psy toxiques mais les psy ont aussi tout un imaginaire autour d'eux et je n'ai pas trop envie de contribuer au mystère qui les entoure. C'est intéressant de parler des dérives mais tout en sachant qu'il n'y a pas que des dérives…enfin, je ne sais pas comment le dire bien…Après, les psy "public" (les personnalités médiatiques) contribuent aussi à renforcer cette "mauvaise" image du psy…Enfin peut-être qu'il faudrait un sujet à part entière pour parler des psy, en dehors des dérives…
- CyliaAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
12.05.13 19:08
Je pense aussi, d'où le fait que j'avais évoqué une fois sur un autre sujet que ça me paraissait important de bien savoir où on allait et avec qui quand on commençait un traitement notamment.M_hysterie a écrit:Dans tous les cas, quand on commence une thérapie, ça me semble important de savoir où on va, non ? De savoir quel est le cadre de travail de la personne en face de nous. Il n'y a aucune raison qu'on fasse une confiance aveugle à cette personne. Il me semble important donc de se renseigner sur les orientations du psy : TCC, psychanalyse, etc. et se renseigner sur les formations suivies par le psychothérapeute dont on ne peut pas connaître la formation et la place que ça a pu prendre dans sa vie.
Après au sujet des psys et du thérapeute dont j'ai parlé, je ne savais absolument rien de leurs formations et tout ça, tout simplement parce que j'y suis allée "de force". La démarche ne venait pas de moi, je n'en avais pas envie etc. De la même façon que d'autres ici ont dit avoir été voir un psy par exemple sur "ordre" de leurs parents... Du coup vu que j'avais pas fait la démarche de moi-même savoir ce genre de choses, aussi bête que ça puisse paraître, je m'en fichais un peu j'y allais pour qu'on me foute la paix, mais en fait c'était encore pire.
- sandrineAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
13.05.13 9:41
sardine a écrit:En ouvrant ce fil je ne voulais pas induire l'idée que TOUS les psys sont des crapules dangereuses: il est des cas où on a absolument besoin de se faire aider, par une personne neutre, qui saura avoir du recul.
Le problème quelque soit le psy c'est le pouvoir dont il dispose sur des personnes forcément fragilisées, qui vont se mettre encore plus en état de fragilité puisqu'elles viennent se mettre à nu.
A propos de Janov et de la "normalité sexuelle", extrait d'un courrier (d'homophobe) cité sur une site de lutte contre l'homophobie:
Cet exemple appuie la thèse de monsieur Arthur Janov, docteur en psychologie, fondateur du Primal Center à Venice en Californie et auteur d'une dizaine d'ouvrages dont Le Cri primal, qui soutient que l'homosexualité relève de la névrose. En quelques mots on peut dire que c'est la souffrance (refusée de l'enfance) qui conduit à la névrose et que c'est par la souffrance (refusée dans l'enfance mais acceptée à l'âge adulte) que l'on en sort. La névrose implique qu'un individu est ce qu'il n'est pas afin d'obtenir quelque chose qui n'existe pas.
Je vous incite fortement à lire ce best-seller (Le Cri primal) qui a été acclamé par les professionnels de nombreux pays comme le livre le plus important dans l'histoire de la psychologie, car, pour la première fois, la nature de la névrose y a été révélée, ainsi que son traitement et sa guérison [mis en caractère gras et souligné par l'auteure].
Le docteur Janov y aborde spécifiquement la question de l'homosexualité en ces termes : « L'acte homosexuel n'est pas un acte sexuel. Il se fonde sur le reniement de la sexualité réelle et constitue le déjouement symbolique d'un besoin d'amour par le moyen du sexe. Une personne vraiment sexuelle est une personne hétérosexuelle. ? En règle générale, l'homosexuel est le plus tendu de tous les névrosés, car c'est lui qui a été le plus obligé de se séparer de son moi réel » (Le Cri primal, page 389).
« Je ne pense pas qu'il y ait une tendance homosexuelle fondamentale et génétique chez l'homme. ? S'il en était ainsi, le malade guéri aurait toujours des besoins homosexuels, or ce n'est pas le cas. Après la thérapie primale, les malades qui ont été des homosexuels latents ou manifestes, n'ont plus ni penchants, ni fantasmes, ni rêves homosexuels. » (Le Cri primal, page 396)
http://www.homophobie.org/default.aspx?scheme=1010
Bref on se dit que sa thérapie de choc n'a pas pu guérir Janov de sa propre connerie.
Je remets donc cette "déclaration à l'emporte pièce" dans son contexte: ça se rapporte à des citations de Janov lui même au sujet des homosexuels, rapportés sur un site de lutte contre l'homophobie. D'autres sites rapportent les mêmes citations extraites du Cri primal, mais je ne pensais pas nécessaire de multiplier les références (enfin je le ferai si nécessaire).
Et moi désolée par rapport à ce gerne de déclaration:
Une personne vraiment sexuelle est une personne hétérosexuelle. ? En règle générale, l'homosexuel est le plus tendu de tous les névrosés, car c'est lui qui a été le plus obligé de se séparer de son moi réel »
je n'ai pas le "cul entre deux chaises" et j'assume à cent pour cent mes propos.
- sandrineAncien⋅ne
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Re: Les psys toxiques
13.05.13 15:05
Ok, je ferai une réponse plus détaillée un peu plus tard sur le sujet de la différence entre une méthode, celui qui l'a créée et ses applications possibles (très bonne remarque au demeurant).
De mon côté j'ai réagi à ça:
Car je parlais bien de Janov et de sa connerie, dont indéniablement, sa propre méthode n'était pas parvenue à le guérir, et non de la façon dont d'autres thérapeutes pourraient éventuellement appliquer sa méthode (ce qui en effet, reste à voir). Bref ça n'était pas du tout une "déclaration à l'emportte-pièce".
Cela dit je suis soulagée que tu reconnaisses à présent que mes sources étaient fiables et que Janov était bien une ordure homophobe.
De mon côté j'ai réagi à ça:
sardine a écrit:Bref on se dit que sa thérapie de choc n'a pas pu guérir Janov de sa propre connerie.
Bon, je prends un peu de distance avec une declaration a l'emporte-piece comme ca, ne serait-ce que parce-que tu ne cites pas le gars en question, mais une lettre d'une femme qui ne va pas tres bien - elle fait rapidement reference a un possible inceste - qui fait du dogmatisme primalien et parcellaire pour soutenir un argumentaire pas glop.
Car je parlais bien de Janov et de sa connerie, dont indéniablement, sa propre méthode n'était pas parvenue à le guérir, et non de la façon dont d'autres thérapeutes pourraient éventuellement appliquer sa méthode (ce qui en effet, reste à voir). Bref ça n'était pas du tout une "déclaration à l'emportte-pièce".
Cela dit je suis soulagée que tu reconnaisses à présent que mes sources étaient fiables et que Janov était bien une ordure homophobe.
- cleindoAncien⋅ne
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Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Les psys toxiques
13.05.13 17:41
Je suppose que tous les psy ne conviennent pas à tous. Ca accroche avec X, et pas du tout avec Y (X et Y étant les patients), et inversement. Y a aussi le moment où on y va, des fois, c'est pas mûr, c'est pas celui là qu'il nous faut à ce moment là. Ca dépend aussi pkoi on y va, dans quel état d'esprit etc...
J'ai eu la chance de tomber sur un psy (psychiatre et thérapeute) super, attentif, respectueux, qui posait des questions et répondait aux miennes (pas toujours mais bon ) et en plus avec un peu d'humour (tout est relatif bien sur ^^)
J'avais fait une tentative quelques années avant, j'étais allée en voir un, qui m'a regardé en chien de faïence pendant 45 minutes. J'étais sortie un peu plus légère (de 200 Fcs) et une grande envie de lui coller des claques. Je ne sais plus qui avait trouvé malin de me dire "ah c'est qu'il te fait réagir, parfait!". Bah oui, payer 200 Fcs pour se regarder en silence, ça m'avait agacé, c'est clair. Mais même celui là, il aurait pê convenu super bien à quelqu'un d'autre...
Je pense aussi que y a des gens qui vont chez le psy comme s'il avait La solution (ou même des solutions), et fatalement, la déception est au RV...
J'ai eu la chance de tomber sur un psy (psychiatre et thérapeute) super, attentif, respectueux, qui posait des questions et répondait aux miennes (pas toujours mais bon ) et en plus avec un peu d'humour (tout est relatif bien sur ^^)
J'avais fait une tentative quelques années avant, j'étais allée en voir un, qui m'a regardé en chien de faïence pendant 45 minutes. J'étais sortie un peu plus légère (de 200 Fcs) et une grande envie de lui coller des claques. Je ne sais plus qui avait trouvé malin de me dire "ah c'est qu'il te fait réagir, parfait!". Bah oui, payer 200 Fcs pour se regarder en silence, ça m'avait agacé, c'est clair. Mais même celui là, il aurait pê convenu super bien à quelqu'un d'autre...
Je pense aussi que y a des gens qui vont chez le psy comme s'il avait La solution (ou même des solutions), et fatalement, la déception est au RV...
- AraignéeAncien⋅ne
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Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les psys toxiques
14.05.13 0:33
Oui, c'est très justecleindo a écrit:Je suppose que tous les psy ne conviennent pas à tous. Ca accroche avec X, et pas du tout avec Y (X et Y étant les patients), et inversement. Y a aussi le moment où on y va, des fois, c'est pas mûr, c'est pas celui là qu'il nous faut à ce moment là. Ca dépend aussi pkoi on y va, dans quel état d'esprit etc...
Le mien aussi, il a de l'humour (enfin, il fait pas de blagues, ou alors super rarement, mais il rit aux miennes).
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Les psys toxiques
14.05.13 1:57
Ca doit être tendu de faire des blagues quand on est psy : suffit de mal tomber et de traumatiser son patient :/
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les psys toxiques
14.05.13 9:19
Ça doit être pour ça qu'il en fait pas souvent...
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