petit à petit

Suivant le topic sur la prostitution, je réfléchissais au fait que y a d'une part évidemment l'expression de la révolte, du dégout envers le sexisme, que je conçois bien. Mais j'ai un coté super pragmatique qui me fait dire que c'est pas le tout, mais y a surement des tas de petits détails super concrets qui seraient bien plus rapides et aisés à mettre en place.
Je pense par exemple au fait que dans les gendarmeries, y a très peu d'infos (voire aucune) sur le fait qu'il y a par secteur au moins une personne formée spécifiquement aux violences faites aux femmes. A défaut de dégainer une baguette magique pour rendre tous les flics/gendarmes intelligents et sensibles, il serait pê super simple de faire en sorte que cette info soit donnée automatiquement par exemple.
La fille d'une amie chère s'est faite violée le mois dernier, pas du tout dans ma région. Il a fallu que ce soit moi, aidée de ma meilleure amie AS, à plus de 1000 kms, qui lui filent les coordonnées du chargé des violences faites aux femmes, qui lui même a ainsi pu la guider bien mieux que les gendarmes de base. Idem pour les coordonnées d'assoc.
Je sais pas moi, mais genre la création de plaquettes/dépliant avec toutes les infos, les coordonnées secteur par secteur, ça pourrait être intéressant non? (bon, je suppose que je suis pas la première à avoir l'idée mais bon, vous en pensez quoi?)

J'en pense que du bien.

Je savais pas qu'il y avait au moins une personne spécifiquement formée sur chaque secteur. Elles sont pas trop débordées ? Elles interviennent de quelle façon ?

Je sais pas précisément, je me renseigne et je te dis ça. Je sais que y en a un(e) par secteur, qu'ils accompagnent les victimes, peuvent les accompagner ds les démarches, mais précisément je sais pas. Je demande à ma cop

Numa a écrit:Elles sont pas trop débordées ?

Elles ne risquent pas trop d'être débordées si personne ne sait qu'elles existent...

En fait, l'information ne peut être donnée que si les pouvoirs publics y mettent les moyens. Les assoces font déjà tout ce qu'elles peuvent...
Et pour cela, il faudrait que les pouvoirs public reconnaissent l'urgence à mettre les moyens, la gravité des violences faites aux femmes, leur existence même. Chuis pas spécialement optimiste...