[Public] Pourquoi la séxualité a une place si importante chez les hommes ?
+22
Agatha Christa
Laine
Administratrice
Lionel L.
Iridacea
Kriegor
LuxLisbon
Coquelic0t
Dijkstra
Tilleul
shun
Omniia
Aëlloon
Yggdrasil
1977
ko
LenaLou
La Chatte
Loïz
Carol
Araignée
Claire G.
26 participants
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- shunAncien⋅ne
- Messages : 637
Date d'inscription : 10/04/2015
Bonjour Kunu (une petite présa vite fait serait la bienvenue au passage).
En fait les 2 points de vue se défendent, et pour moi ne sont pas forcément antagonistes. Les actes sociaux, malheureusement peuvent être destructeurs pour les personnes qui en sont les objets, ou visées par ces actes et constructeurs pour ceux qui les perpétuent.
Par exemple quand on reprend les jeux du cirque romain, il est évident qu'on assiste à des destructions physiques et psychologiques d'êtres humains, et que ces jeux sont aussi des " ciments " sociaux.
Donc le côté " inhumain " des actes de torture et de barbarie (dont fait partie le viol), n' est malheureusement pas systématiquement anti-social (tel que tu définis ce terme, je précise, car en psy, il a un sens différent), et leur degré de " sociabilisation reconnue " de ces actes peut varier selon les périodes et le contexte sociaux-culturel (il est par exemple évident que des exactions commises en tant de guerre sur l'occupant, peuvent galvaniser la population, et être reconnue socialement comme des faits d'armes, alors qu'en temps de paix, ils auraient déclenché l'ire de la population, et ces mêmes crimes peuvent après être jugés comme crimes de guerre par ceux mêmes qui ont applaudi à l'époque où ils ont été commis ... rien n'est figé) .
Beaucoup de rituels sociaux, de fonctionnements qui structurent les sociétés sont des actes cruels, violents etc ... et basés sur l'oppression d'une catégorie de personnes (y compris les animaux).
Ces comportements sont bien sociaux, et structurants, malheureusement.
Après bien sur pour tous ceux qui en sont les victimes, ce n'est ni social, ni structurant. Et pourtant, ça fait bien partie de la vie sociale de l'ensemble de tous ceux qui y participent (en tant qu'acteurs), soit qui y assistent sans rien faire, ni remettre en cause les actes en question (spectateurs).
J'ai pris les jeux du cirque, parce que c'est super connu, mais dans de nombreuses cultures le viol est socialement reconnu (je n'apprends rien à personne) et approuvé (selon différents critères sociaux).
Le viol, n'est donc malheureusement pas un acte anti-social (du moins il n'est pas le marqueur d'une personnalité anti-sociale et/ou exclue de la société). Le viol fait bien parti de la sexualité des agresseurs, mais évidemment pas de celle des agressées. Il y a 2 mondes qui se chevauchent au même moment.
Après je comprends aussi ta définition de l'anti-sexuel, et je suis plutôt d'accord avec.
En fait les 2 points de vue se défendent, et pour moi ne sont pas forcément antagonistes. Les actes sociaux, malheureusement peuvent être destructeurs pour les personnes qui en sont les objets, ou visées par ces actes et constructeurs pour ceux qui les perpétuent.
Par exemple quand on reprend les jeux du cirque romain, il est évident qu'on assiste à des destructions physiques et psychologiques d'êtres humains, et que ces jeux sont aussi des " ciments " sociaux.
Donc le côté " inhumain " des actes de torture et de barbarie (dont fait partie le viol), n' est malheureusement pas systématiquement anti-social (tel que tu définis ce terme, je précise, car en psy, il a un sens différent), et leur degré de " sociabilisation reconnue " de ces actes peut varier selon les périodes et le contexte sociaux-culturel (il est par exemple évident que des exactions commises en tant de guerre sur l'occupant, peuvent galvaniser la population, et être reconnue socialement comme des faits d'armes, alors qu'en temps de paix, ils auraient déclenché l'ire de la population, et ces mêmes crimes peuvent après être jugés comme crimes de guerre par ceux mêmes qui ont applaudi à l'époque où ils ont été commis ... rien n'est figé) .
Beaucoup de rituels sociaux, de fonctionnements qui structurent les sociétés sont des actes cruels, violents etc ... et basés sur l'oppression d'une catégorie de personnes (y compris les animaux).
Ces comportements sont bien sociaux, et structurants, malheureusement.
Après bien sur pour tous ceux qui en sont les victimes, ce n'est ni social, ni structurant. Et pourtant, ça fait bien partie de la vie sociale de l'ensemble de tous ceux qui y participent (en tant qu'acteurs), soit qui y assistent sans rien faire, ni remettre en cause les actes en question (spectateurs).
J'ai pris les jeux du cirque, parce que c'est super connu, mais dans de nombreuses cultures le viol est socialement reconnu (je n'apprends rien à personne) et approuvé (selon différents critères sociaux).
Le viol, n'est donc malheureusement pas un acte anti-social (du moins il n'est pas le marqueur d'une personnalité anti-sociale et/ou exclue de la société). Le viol fait bien parti de la sexualité des agresseurs, mais évidemment pas de celle des agressées. Il y a 2 mondes qui se chevauchent au même moment.
Après je comprends aussi ta définition de l'anti-sexuel, et je suis plutôt d'accord avec.
- AnathèmeBleu⋅e
- Messages : 107
Date d'inscription : 02/10/2014
Je ne suis pas d'accord, Kunu. ^^
Je considère que le viol ne peut pas être séparé du "sexe", dans le cas présent, je considère que le sexe est un levier pour créer la souffrance chez la victime. Notre vision du sexe dépend beaucoup de notre éducation, de notre culture, de notre réflexion ce n'est pas quelque chose de neutre ou d'inné.
Partant de là, je considère que le sexe est plus un thème qu'une pratique, donc pour moi, si l'agression sexuelle n'a bien-sûr pas sa place dans la sexualité de la victime, on ne peut pas nier l'aspect sexuel même si ce n'est pas le propos de l'acte.
Je ne sais pas si je suis clair, désolé.
Je considère que le viol ne peut pas être séparé du "sexe", dans le cas présent, je considère que le sexe est un levier pour créer la souffrance chez la victime. Notre vision du sexe dépend beaucoup de notre éducation, de notre culture, de notre réflexion ce n'est pas quelque chose de neutre ou d'inné.
Partant de là, je considère que le sexe est plus un thème qu'une pratique, donc pour moi, si l'agression sexuelle n'a bien-sûr pas sa place dans la sexualité de la victime, on ne peut pas nier l'aspect sexuel même si ce n'est pas le propos de l'acte.
Je ne sais pas si je suis clair, désolé.
- KunuBleu⋅e
- Messages : 11
Date d'inscription : 03/04/2015
Shun
En faites j'ai déjà une présentation mais je n'écris pas beaucoup sur le forum, je lis surtout donc non je ne suis pas nouvelle ^^
C'est vrai que je n'ai pas une bonne définition du mot social puisque je le défini comme une aptitude à crée un lien positif entre 2 êtres vivants et non comme un ensemble d'attitude moralement accepter par la société à laquelle il appartient. Dans ce contexte je suis d'accord avec ta vision des choses.
Mais si je crée un lien avec un chien et que je le considère comme mon égale n'est ce pas la un lien social ?
Perso, selon ta définition j'aurai justement tendance à dire que le viol est tout de même un acte anti-social. D'ailleurs la société se fait tout de suite une image de marginaux ou déviants des agresseurs sexuel alors qu'il s'agit justement de gens très "monsieur tout le monde" dans la réalité. Non ?
Anathème
Je me suis peut-être mal exprimé. Je devrais dire qu'un acte anti-sexuel serait plutôt comme un acte de destruction de l'épanouissement sexuel par le sexe.
Mais pfff c'est vrai que c'est pas au point mon truc ......
Moi non plus je ne sais pas si je suis claire c'est un thème tellement délicat et complexe !
En faites j'ai déjà une présentation mais je n'écris pas beaucoup sur le forum, je lis surtout donc non je ne suis pas nouvelle ^^
C'est vrai que je n'ai pas une bonne définition du mot social puisque je le défini comme une aptitude à crée un lien positif entre 2 êtres vivants et non comme un ensemble d'attitude moralement accepter par la société à laquelle il appartient. Dans ce contexte je suis d'accord avec ta vision des choses.
Mais si je crée un lien avec un chien et que je le considère comme mon égale n'est ce pas la un lien social ?
Perso, selon ta définition j'aurai justement tendance à dire que le viol est tout de même un acte anti-social. D'ailleurs la société se fait tout de suite une image de marginaux ou déviants des agresseurs sexuel alors qu'il s'agit justement de gens très "monsieur tout le monde" dans la réalité. Non ?
Anathème
Je me suis peut-être mal exprimé. Je devrais dire qu'un acte anti-sexuel serait plutôt comme un acte de destruction de l'épanouissement sexuel par le sexe.
Mais pfff c'est vrai que c'est pas au point mon truc ......
Moi non plus je ne sais pas si je suis claire c'est un thème tellement délicat et complexe !
- InvitéInvité
shun a écrit:Bonjour Kunu (une petite présa vite fait serait la bienvenue au passage)
C'est ici : Kunu le retourKunu a écrit:Shun
En faites j'ai déjà une présentation mais je n'écris pas beaucoup sur le forum, je lis surtout donc non je ne suis pas nouvelle ^^
- shunAncien⋅ne
- Messages : 637
Date d'inscription : 10/04/2015
Excuse moi Kunu pour la présa ! J'avais pas vu !
Ben en fait, oui il y a beaucoup de violeurs " normaux " et justement la société trouve la majorité des viols " normaux " et donc ne les qualifie pas comme tel, parce que la définition du mot viol est essentiellement pénal : donc forcément il s'agit d'un acte violent physiquement (avec une contrainte physique etc ...), car il est très difficile de prouver les autres types de violences (contrainte psychologique etc ...).
Les détenus enfermés en prison ayant les taux de personnalité anti-sociales élevée (et si ils l'étaient pas au départ, ils le deviennent vu les conditions de détention), on en déduit rapidement que les gens qui commettent des actes menant à la prison sont anti-sociaux.
Si c'est bien vrai que le passage à l'acte est plus fort chez les anti-sociaux, il s'avère quand même qu'ils représentent en réalité, une minorité chez les criminels sexuels ... Ce qui est assez logique, la criminalité sexuelle étant extrêmement répandue, une minorité de 3% de la population ne saurait représenter à elle seule tous les enfoirés de violeurs (désolée).
Au final on se rend compte qu'il n'y a pas de profil type chez les violeurs. Et qu'ils sont de tous les milieux sociaux et culturels.
Violer est très accepté socialement, à partir du moment ou ça reste " discret " c'est à dire sans blessures apparentes et sans témoin.
Donc, je dirais que violer n'est pas anti-social d'un point de vue strictement sociologique.
Mais heu, c'est juste un point de vue sociologique... Ce n'est absolument pas mon ressenti.
Ben en fait, oui il y a beaucoup de violeurs " normaux " et justement la société trouve la majorité des viols " normaux " et donc ne les qualifie pas comme tel, parce que la définition du mot viol est essentiellement pénal : donc forcément il s'agit d'un acte violent physiquement (avec une contrainte physique etc ...), car il est très difficile de prouver les autres types de violences (contrainte psychologique etc ...).
Les détenus enfermés en prison ayant les taux de personnalité anti-sociales élevée (et si ils l'étaient pas au départ, ils le deviennent vu les conditions de détention), on en déduit rapidement que les gens qui commettent des actes menant à la prison sont anti-sociaux.
Si c'est bien vrai que le passage à l'acte est plus fort chez les anti-sociaux, il s'avère quand même qu'ils représentent en réalité, une minorité chez les criminels sexuels ... Ce qui est assez logique, la criminalité sexuelle étant extrêmement répandue, une minorité de 3% de la population ne saurait représenter à elle seule tous les enfoirés de violeurs (désolée).
Au final on se rend compte qu'il n'y a pas de profil type chez les violeurs. Et qu'ils sont de tous les milieux sociaux et culturels.
Violer est très accepté socialement, à partir du moment ou ça reste " discret " c'est à dire sans blessures apparentes et sans témoin.
Donc, je dirais que violer n'est pas anti-social d'un point de vue strictement sociologique.
Mais heu, c'est juste un point de vue sociologique... Ce n'est absolument pas mon ressenti.
- Zuul—
- Messages : 233
Date d'inscription : 08/05/2015
Une emission des Radiorageuses sur l'affaire DSK. Je la porte ici car a de nombreuses occasions il y est dit que la confusion entre sexualité et viol est un des fondement de la culture du viol. C'est ce qui permet aux medias et aux juges de confondre drague et harcelement. C'est cette confusion qui a permis de parlé de "séduction à la française" et de "puritanisme à l'americaine" dans une affaire de viol. C'est ce qui permet aux commentateurs mediatiques de parlé de "disparition du plaisir sexuel" quant il est question de fellation forcée.
http://www.radiorageuses.net/spip.php?article136
Je sais que cette distinction n'existe pas dans le monde actuel qui est fait pour favoriser la culture du viol et privé les femmes de leur sexualité. J'ecoutait hier un emission sur "ceder n'est pas consentir"
http://www.radiorageuses.net/spip.php?article460
a un moment un exemple m'a semblé important pour comprendre l'importance de cette distinction et il eclaire aussi le texte de C.Rochefort sur les mots de l'oppression que j'ai posté présedement. Ma citation est aproximative.
Il serait temps d'arreter d'utiliser les mots et les conceptes du paysan et de se mettre a penser de manière pouvoir comprendre les ânes.
Bonne journée
http://www.radiorageuses.net/spip.php?article136
Je sais que cette distinction n'existe pas dans le monde actuel qui est fait pour favoriser la culture du viol et privé les femmes de leur sexualité. J'ecoutait hier un emission sur "ceder n'est pas consentir"
http://www.radiorageuses.net/spip.php?article460
a un moment un exemple m'a semblé important pour comprendre l'importance de cette distinction et il eclaire aussi le texte de C.Rochefort sur les mots de l'oppression que j'ai posté présedement. Ma citation est aproximative.
Prennez un paysan et son âne. Le paysan dira que son âne aime les carottes. L'âne par contre de son coté sait que la carotte ne va pas sans le bâton. Il n'aime pas vraiment les carottes, ce qu'il aime c'est ne pas être bastonner. Pour le paysan la carotte est un légume qu'il connait en dehors du bâton, pour l'âne il en va toute autrement et on ne peu pas vraiment dire que l'âne choisi la carotte, il refuse plutot le bâton.
Il serait temps d'arreter d'utiliser les mots et les conceptes du paysan et de se mettre a penser de manière pouvoir comprendre les ânes.
Bonne journée
- takamineBleu⋅e
- Messages : 111
Date d'inscription : 12/07/2015
...
- Zuul—
- Messages : 233
Date d'inscription : 08/05/2015
Le viol ce n'est pas toujours infligé en usant de la force. La loi française dit que « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ».
Je pense que l'argent est une contrainte et la pauvreté une menace et que la prostitution est une forme de viol légalisé, comme le mariage ou la guerre. Et à ce titre je suis d'accord pour qu'on ne parle pas de sexualité concernant la prostitution.
Pour le mariage je sais que le viol conjugale est inscrit dans le droit français mais il n'y a eu qu'une seule condamnation depuis que la loi existe et ce type de viol est tout à fait accepté par la justice quant on regarde ce qui s'est passé avec l'affaire Cottrez. Pour la guerre, les viols font partie des armes utilisé par les soldats et ils ne sont jamais condamnés.
Je pense que l'argent est une contrainte et la pauvreté une menace et que la prostitution est une forme de viol légalisé, comme le mariage ou la guerre. Et à ce titre je suis d'accord pour qu'on ne parle pas de sexualité concernant la prostitution.
Pour le mariage je sais que le viol conjugale est inscrit dans le droit français mais il n'y a eu qu'une seule condamnation depuis que la loi existe et ce type de viol est tout à fait accepté par la justice quant on regarde ce qui s'est passé avec l'affaire Cottrez. Pour la guerre, les viols font partie des armes utilisé par les soldats et ils ne sont jamais condamnés.
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum