La liberté sexuelle, bilan
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La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 17:09
Voila, je n'ai que très peu d’éléments sur la question, du coup vous pourrez m’éclairer sans doute!
Je reste sceptique quand on parle de "liberté sexuelle", on en avait déjà parlé dans le sujet "greve du sexe"
La liberté sexuelle alors que ce domaine là n'est pas encore investie par les femmes/ qu'elles sont taxées de "salope" quand elles sont "libres",
Ajoutez a cela, la persistance de la prostitution et surtout la pornographie qui joue sur les codes archaïques de domination homme/ femme et qui vient polluer l'esprit des jeunes gens et démocratiser toutes sortes de pratiques autrefois considérées marginales
Je reste sceptique quand on parle de "liberté sexuelle", on en avait déjà parlé dans le sujet "greve du sexe"
La liberté sexuelle alors que ce domaine là n'est pas encore investie par les femmes/ qu'elles sont taxées de "salope" quand elles sont "libres",
Ajoutez a cela, la persistance de la prostitution et surtout la pornographie qui joue sur les codes archaïques de domination homme/ femme et qui vient polluer l'esprit des jeunes gens et démocratiser toutes sortes de pratiques autrefois considérées marginales
- InvitéInvité
Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 17:15
Quel est l'objet de ce topic ?
Définir / Redéfinir la liberté sexuelle ?
Parler de la polygamie ? de la prostitution ? d'autre chose ?
Définir / Redéfinir la liberté sexuelle ?
Parler de la polygamie ? de la prostitution ? d'autre chose ?
- LuchaAncien⋅ne
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Date d'inscription : 18/12/2011
Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 18:55
Je suis d'accord avec Antisexisme. J'ai la mauvaise impression que lorsque l'on parle "liberté sexuelle", c'est d'un point de vue androcentré et évidemment hétérocentré.
Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 21:03
J'ai l'impression que dès que cette idée de libération sexuelle a été défendue, elle était déjà biaisée.. En France, c'est autour de mai 68 et de façon générale dans les années 70 qu'elle a été défendue, mais elle était surtout portée effectivement par des hommes hétérosexuels. Le résultat c'est que sous couvert de "liberté sexuelle" se développait/développe surtout une injonction faite aux femmes d'accepter d'avoir des relations sexuelles avec les hommes qui les sollicitent. Mais en même temps dans les mouvements féministes et homosexuels qui se sont aussi développés à cette époque et ont critiqué cette pseudo libération sexuelle "votre liberté sexuelle n'est pas la notre", il y aussi toute une réflexion sur ce que la sexualité peut avoir de révolutionnaire quand on pose la question du désir et du plaisir en dehors de l'institution du mariage et de l'hétéronormativité.
Du coup je pense que si aujourd'hui la "libération sexuelle" est souvent bien plus une illusion, voire un moyen pervers d'oppression des femmes, ça vaut le coup quand même de se réapproprier cette idée pour l'investir d'un contenu réellement émancipateur.
Du coup je pense que si aujourd'hui la "libération sexuelle" est souvent bien plus une illusion, voire un moyen pervers d'oppression des femmes, ça vaut le coup quand même de se réapproprier cette idée pour l'investir d'un contenu réellement émancipateur.
- PitouBleu⋅e
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Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 21:09
Antisexisme a écrit:
3. Encore beaucoup de tabous (ex : sodomie chez les hommes hétérosexuels)
Excusez mon ignorence sur le sujet mais comment un homme hétérosexuel pourrait pratiquer la sodomie ?
Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 21:16
Pitou a écrit:Antisexisme a écrit:
3. Encore beaucoup de tabous (ex : sodomie chez les hommes hétérosexuels)
Excusez mon ignorence sur le sujet mais comment un homme hétérosexuel pourrait pratiquer la sodomie ?
Ben avec des objets (gode-ceinture, godemichets). Un certain nb de femmes ressentent du plaisir en pénétrant leur partenaire masculin.
- Insulaire—
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Date d'inscription : 17/02/2012
Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 21:21
Antisexisme a écrit:D'après ce que j'en comprends, c'est discuter de ce qu'on appelle couramment la "liberté sexuelle" et en avoir un esprit critique.
Je n'ai pas lu beaucoup de choses à ce propos, mais je suis très dubitative vis-à-vis de la fameuse "liberté sexuelle"...
Oui, c'est vrai, on peut coucher en dehors du mariage, et avoir usage de la contraception, ça c'est cool .
Mais en même temps, beaucoup de choses n'ont pas changé :
1. La conception de la sexualité est toujours la même : toujours basée sur le plaisir sexuel masculin et la pénétration
2. Les pratiques sexuelles sont toujours globalement les mêmes que celles de nos parents
3. Encore beaucoup de tabous (ex : sodomie chez les hommes hétérosexuels)
4. Très peu de prises en compte du plaisir féminin. Les femmes considèrent encore que leur sexe est "moche"
5. Parfois même, plus de contrainte, par exemple se raser le pubis, ressembler à une poupée Barbie pour les femmes
...
J'en oublie sûrement.
Je trouve aussi que la prétendue liberté sexuelle sert souvent d'excuses au sexisme et à l'objectivisation des femmes : prostitution, pornographie, publicité sexiste,
Bref, j'ai l'impression parfois que quand les gens parlent de "liberté sexuelle", ils parlent de "la liberté des hommes à disposer des femmes comme si elles étaient des objets"
Oui, j'ai l'impression que ça ne profite pas tellement aux femmes puisque comme le dit de beauvoir elles s'attachent par le lien physique contrairement aux hommes
ça fait beaucoup de degats
Au dela de cette hypothese, j'ai le sentiment que tant qu'il n y aura pas d'egalité de fait entre l'homme et la femme jamais il n y aura de reelle liberté sexuelle
Entre vouloir coucher pour etre dans la norme, sans pour autant etre une fille "facile" il est difficile de s'y retrouver. Je trouve les injonctions trop contradictoires
Pour ce qui est des pratiques androcentrées, le gros probleme est celui de la pornographie qui impose une vision androcentrée et comme cela constitue la premiere initiation des jeunes, ils sont influencés
- LuchaAncien⋅ne
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Date d'inscription : 18/12/2011
Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 21:41
Pitou a écrit:Antisexisme a écrit:
3. Encore beaucoup de tabous (ex : sodomie chez les hommes hétérosexuels)
Excusez mon ignorence sur le sujet mais comment un homme hétérosexuel pourrait pratiquer la sodomie ?
Bah s'il est actif, il met son zizi dans l'anus de sa partenaire. S'il est passif, sa partenaire peut le pénétrer avec ses doigts ou avec un gode, au choix.
Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 22:14
Je crois que dans l'esprit de la plupart des gens, ça s'arrête à ça sans autres considérations.Antisexisme a écrit:on peut coucher en dehors du mariage
- cleindoAncien⋅ne
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Re: La liberté sexuelle, bilan
08.04.12 23:12
Replacez ça quand même dans le contexte de l'époque (dit elle d'une voix chevrottante).
En france c'est tellement rentré dans les moeurs que ça semble être là comme une évidence, mais ça ne l'était pas. On couchait pas avant le mariage. La contraception ça vous semble un détail? Mais pourtant c'est aussi très lié à "pas avant le mariage". Ca vous semble un tout petit truc mais .... ça l'est pas.
Et quand une femme couchait, que ce soit avec son mari ou quelqu'un d'autre, y avait le risque non négligeable de se retrouver enceinte. C'est déja pas toujours facile aujourd'hui, imaginez à l'époque quand en plus tout le monde vous montrait du doigt, la "fille mère". Pas d'alloc parent isolé et tout ce genre de trucs.... Ce qui permet aussi de choisir son compagnon de vie, et je pense pas qu'on puisse dire que c'est pas super important.
A partir de là, même au sein d'un couple marié, baiser c'était quand même fatalement synonyme d'avoir des enfants à l'arrivée, le plaisir était toujours entaché d'inquiétude.
La liberté sexuelle c'était la liberté de disposer de son corps ("un enfant si je veux"...) , "le devoir conjugal" n'allait plus de soi. Certes ça existe encore, mais ça n'a plus rien à voir avec ce qui était la norme.
Alors c'est sur, tout n'est pas parfait, ça part parfois dans tous les sens y compris les mauvais, mais c'était bien pire avant, promis.
En france c'est tellement rentré dans les moeurs que ça semble être là comme une évidence, mais ça ne l'était pas. On couchait pas avant le mariage. La contraception ça vous semble un détail? Mais pourtant c'est aussi très lié à "pas avant le mariage". Ca vous semble un tout petit truc mais .... ça l'est pas.
Et quand une femme couchait, que ce soit avec son mari ou quelqu'un d'autre, y avait le risque non négligeable de se retrouver enceinte. C'est déja pas toujours facile aujourd'hui, imaginez à l'époque quand en plus tout le monde vous montrait du doigt, la "fille mère". Pas d'alloc parent isolé et tout ce genre de trucs.... Ce qui permet aussi de choisir son compagnon de vie, et je pense pas qu'on puisse dire que c'est pas super important.
A partir de là, même au sein d'un couple marié, baiser c'était quand même fatalement synonyme d'avoir des enfants à l'arrivée, le plaisir était toujours entaché d'inquiétude.
La liberté sexuelle c'était la liberté de disposer de son corps ("un enfant si je veux"...) , "le devoir conjugal" n'allait plus de soi. Certes ça existe encore, mais ça n'a plus rien à voir avec ce qui était la norme.
Alors c'est sur, tout n'est pas parfait, ça part parfois dans tous les sens y compris les mauvais, mais c'était bien pire avant, promis.
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: La liberté sexuelle, bilan
09.04.12 13:39
Je dirais que la première initiation, chronologiquement, s'effectue via une grande partie des films, séries, etc regardés (et bien sûr des discours, autres représentations,...). Et, comme je l'avais souligné dans le topic concerné, il est très difficile de trouver des films où la sexualité ne se résume pas à 3 caresses + un coït hétéro. Sans parler de la sexualisation a priori des corps féminins, souvent véhiculés dans les films autant ailleurs, et des "rôles de genre".Pour ce qui est des pratiques androcentrées, le gros probleme est celui de la pornographie qui impose une vision androcentrée et comme cela constitue la premiere initiation des jeunes, ils sont influencés
Est-ce que cela a moins d'impact que le porno parce que le sexe prend "moins de place" dans les films grand public, que le porno est évidemment plus explicite (et souvent plus violent) et que les films non-porno ne sont pas regardés par transgression ni volonté de s'initier ?
Ou est-ce que justement, ça favorise un impact plus "naturalisé" que celui des films pornos, dans la mesure où ceux-ci sont clairement définis (représentés socialement) comme non réalistes, et que leur structure les rend beaucoup moins crédibles, plus "distanciés" (la plupart des gens, même jeunes, qui regardent un porno se doutent que les plombiers ne niquent pas à chaque dépannage dans un foyer comprenant une femme, pour prendre un vieil exemple éculé) ?
Bref, impact du porno, d'accord (même s'il n'est pas forcément négatif : lors de mon adolescence, un film porno avec des scènes de cunni lesbien, passé à l'anniversaire d'une pote, a pour le coup constitué une expérience plutôt positive pour moi, m'aidant à concevoir concrètement une sexualité non hétérocentrée, qui n'avait pas franchement la part belle dans mon coin. Comme quoi même dans un monde super androcentré... [3615 My Life : the End])
Bref, impact(s) du porno "gonzo-mainstream" androcentré, d'accord, mais en faire le seul facteur déterminant, pas forcément..
Re: La liberté sexuelle, bilan
12.04.12 15:39
Débat intéressant ce matin sur France-Inter dans " service public "
Comment rater sa vie sexuelle ?
Il y avait plusieurs invité-e-s dont Catherine Solana, docteure et sexologue. Elle disait avoir dialogué avec une ado de 12 ans complètement accro à la porno, au point de voir 3-4 films par jour ! Elle dit aussi que ça influence les relations sexuelles bcp plus qu'on ne l'imagine.
Je n'ai pas tout écouté.
Il y avait aussi
- Titiou Lecoq qui parlait de son livre Kata Sutra, la vérité crue sur la vie sexuelle des filles
- Stéphane Rose pour parler de son livre Comment rater sa vie sexuelle
- Maïa Mazaurette
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-comment-rater-sa-vie-sexuelle
Comment rater sa vie sexuelle ?
Il y avait plusieurs invité-e-s dont Catherine Solana, docteure et sexologue. Elle disait avoir dialogué avec une ado de 12 ans complètement accro à la porno, au point de voir 3-4 films par jour ! Elle dit aussi que ça influence les relations sexuelles bcp plus qu'on ne l'imagine.
Je n'ai pas tout écouté.
Il y avait aussi
- Titiou Lecoq qui parlait de son livre Kata Sutra, la vérité crue sur la vie sexuelle des filles
- Stéphane Rose pour parler de son livre Comment rater sa vie sexuelle
- Maïa Mazaurette
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-comment-rater-sa-vie-sexuelle
- AdlineBleu⋅e
- Messages : 78
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: La liberté sexuelle, bilan
16.04.12 10:09
Pour ma part, je suis très optimiste sûr ce point =)
Bien que j'ai conscience de vivre dans un milieu privilégié, je crois que la libération est très bien avancée parmi ma génération, tout du moins en Europe occidentale (France, Allemagne, Espagne). Nous avons en effet la chance d'avoir toute accès à la contraception et la pilule est complétement banalisée (bien que ce sois naturel pour la plupart des filles de mon âge, je me rends compte aujourd'hui que cette banalisation peut soulever qqes questionnements).
Dans mon milieu (étudiant, plutôt aisée, europe occidentale), je crois pouvoir dire que les filles sont aussi libre que les garçons en matière de sexualité (sisi, je vous assure !...questionnez moi si vous voulez vérifier =)
Ce qui me choque par contre c'est la fracture qui semble exister entre ma génération et celle de ma mère.Ma mère ayant connu la libération sexuelle et le combat féminisme dans ce sens, je pensais que nous étions sur la même longueur d'onde. Or je découvris que ce n'était pas du tout le cas lorque celle-ci me demanda pourquoi je n'arrêtais pas la pilule puique je n'avais pour l'instant plus de copain. Quand je lui répondis "on ne sait jamais",ma mère ne compris tout simplement pas de quoi je parlais. Sans aucune mauvaise fois, elle ne compris tout simplement pas et je restais bouche bée.
Bien que j'ai conscience de vivre dans un milieu privilégié, je crois que la libération est très bien avancée parmi ma génération, tout du moins en Europe occidentale (France, Allemagne, Espagne). Nous avons en effet la chance d'avoir toute accès à la contraception et la pilule est complétement banalisée (bien que ce sois naturel pour la plupart des filles de mon âge, je me rends compte aujourd'hui que cette banalisation peut soulever qqes questionnements).
Dans mon milieu (étudiant, plutôt aisée, europe occidentale), je crois pouvoir dire que les filles sont aussi libre que les garçons en matière de sexualité (sisi, je vous assure !...questionnez moi si vous voulez vérifier =)
Ce qui me choque par contre c'est la fracture qui semble exister entre ma génération et celle de ma mère.Ma mère ayant connu la libération sexuelle et le combat féminisme dans ce sens, je pensais que nous étions sur la même longueur d'onde. Or je découvris que ce n'était pas du tout le cas lorque celle-ci me demanda pourquoi je n'arrêtais pas la pilule puique je n'avais pour l'instant plus de copain. Quand je lui répondis "on ne sait jamais",ma mère ne compris tout simplement pas de quoi je parlais. Sans aucune mauvaise fois, elle ne compris tout simplement pas et je restais bouche bée.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: La liberté sexuelle, bilan
16.04.12 10:17
euhhh sur le coup j'aurais répondu pareil (je suis sans doute de l'âge de ta mère).
Pas que l'idée de s'envoyer en l'air au débotté me choque, mais du coup dans mon esprit (et pourtant c'est pas ma génération), ça implique un préservatif.
Pas que l'idée de s'envoyer en l'air au débotté me choque, mais du coup dans mon esprit (et pourtant c'est pas ma génération), ça implique un préservatif.
- AdlineBleu⋅e
- Messages : 78
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: La liberté sexuelle, bilan
16.04.12 10:28
oui bien sûr le préservatif ^^ mais comme je le dis, la pilule est devenu une habitude et beaucoup de filles, moi y compris, ne ferons jamais sans : deux précautions valent mieux qu'une.
En ce qui concerne ma mère, je ne crois pas qu'elle est eu la même compréhension que vous : j'ai refouillé le sujet par la suite, elle n'avait vraiment pas compris.
Quand j'ai ajouté qu'après avoir arrêté la pilule il fallait attendre un mois avant qu'elle remarche, elle m'a répondu : "et bien oui, tu as le temps non ? une fois que tu es à nouveau en coupl, tu auras largement le temps de reprendre la pilule avant la première relation"... Bref, je suis revenu à mon premier avis : la sexualité ce n'est vraiment pas le sujet à aborder avec les mères ^^
Mais vous me rassurez : si vous me comprenez, alors je découvre enfin qui a mené le combat féministe =)
En ce qui concerne ma mère, je ne crois pas qu'elle est eu la même compréhension que vous : j'ai refouillé le sujet par la suite, elle n'avait vraiment pas compris.
Quand j'ai ajouté qu'après avoir arrêté la pilule il fallait attendre un mois avant qu'elle remarche, elle m'a répondu : "et bien oui, tu as le temps non ? une fois que tu es à nouveau en coupl, tu auras largement le temps de reprendre la pilule avant la première relation"... Bref, je suis revenu à mon premier avis : la sexualité ce n'est vraiment pas le sujet à aborder avec les mères ^^
Mais vous me rassurez : si vous me comprenez, alors je découvre enfin qui a mené le combat féministe =)
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: La liberté sexuelle, bilan
16.04.12 14:57
En même temps, le préservatif (masculin comme féminin) est conçu avant tout pour prévenir les MST, et son efficacité contraceptive ne fait pas franchement rêver... L'utilisation d'un préservatif ET d'un autre moyen de contraception me semble donc approprié.
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Re: La liberté sexuelle, bilan
16.04.12 15:50
Il y a une diversité des méthodes contraceptives et une vie, c'est long. Je pense qu'il n'y a pas qu'un seul duo contraceptif à priviligier tout le temps (pilule et préservatif) quand on est une femme. Tout dépend de notre situation sociale, émotionnelle, etc. Personnellement, la prise quotidienne de la pilule m'a épuisée au bout de 7 ans. Et puis, là le DIU me gène. Je ne parle pas de l'implant, les hormones dedans ne seraient pas cool avec ma tendance acnéique. Donc, je fais comment ? Je dois culpabiliser de n'utiliser que des préservatifs ? C'est ce que me laisse penser le corps médical.
Re: La liberté sexuelle, bilan
12.05.12 14:09
http://egalite.blogs.liberation.fr/sexes/2012/05/sexualites-bien-liberees-commencent-par-soi-meme.html
[...]
Ainsi, début avril, les médias relaient en cascade les thèses avancées par l’Ifop dans une enquête Sexe et politique… Enquête sur les moeurs des Français et leurs orientations politiques conduite pour le compte du site porno Hot Vidéo. L’étude, portant sur 1411 personnes majeures, était censée étudier les corrélations « entre le libéralisme sexuel et les opinions politiques ».
[...]
Ce n’est pas un hasard si l’enquête fait comme si les pratiques à l’aune desquelles on pouvait mesurer le degré de libération sexuelle étaient: la pratique de la fellation par les femmes pour les hommes ; la pratique de la pénétration anale sans précision de qui pénètre qui; le recours à l’échangisme et l’infidélité.
La masturbation, critère qui pourrait, avec d’autres comme le désir, le plaisir et la connaissance de son propre sexe, constituer un indice du degré de libération sexuelle, n’est pas renseigné par genre ni exploré. Les plaisirs sexuels par soi-même et pour soi-même jouent pourtant un rôle fondamental dans la construction des sexualités tout au long de la vie. Si la pratique du cunnilingus par des hommes pour des femmes est mentionnée, elle ne fait pas l’objet d’un focus comme les pratiques, scrutées à la loupe, graphiques à l’appui, de la fellation par une femme, de la pénétration anale, de l’échangisme et de l’aventure extraconjugale. Tu parles d’une subversion ! Cela fait au moins 30 ans que le porno, relayé par la culture populaire, a désigné ces pratiques comme quasi obligatoires. Ces pratiques ne sont ni bonnes ni mauvaises en elles-mêmes, c’est le fait qu’elles soient désirées par toutes celles et tous ceux qui les pratiquent qui est déterminant ! En quoi traduiraient-elles une sexualité libérée ou subversive ?
Où est l’audace?
Que valent les plaisirs sexuels des femmes, dans ce classement ? Aurait-il été démontré que prodiguer une fellation à un homme ou être pénétrée analement procure en moyenne plus de plaisir aux femmes que ne peut le faire la stimulation externe et interne du clitoris ? Quid des plaisirs procurés aux hommes par la pénétration de leur anus par une femme ou par un homme, notamment grâce à la stimulation de la prostate ? Silence.
[...]
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