Femmes incarcérées.

Hello.

J'ai trouvé cet article : Femmes incarcérées : le contrôleur général alerte sur les difficultés d'accès aux soins psychiatriques et gynécologiques mais il faut un abonnement pour le consulter entièrement.

J'ai cependant trouvé un texte qui traite du sujet sur legifrance :

legifrance a écrit:Il serait loisible de penser que ce faible nombre de femmes privées de liberté faciliterait la prise en charge et permettrait un strict respect des droits fondamentaux. Force est de constater que dans la réalité il n'en est rien et que les femmes ne bénéficient pas des mêmes droits que les hommes privés de liberté. Ainsi, les femmes souffrent davantage de la rupture du lien familial du fait du maillage territorial déséquilibré des établissements susceptibles de les accueillir. Par ailleurs, elles sont hébergées dans des locaux plus exigus et souvent mal aménagés. Leur accès aux activités est moins facile du fait de la non-mixité des activités et de l'enclavement des lieux réservés aux femmes.

Avis du 25 janvier 2016 relatif à la situation des femmes privées de liberté

Dans cet avis, je lis que l'accès aux soins est très inégal entre les femmes et les hommes incarcéré-e-s.

legifrance a écrit:En effet, sur les dix UMD existantes, seules deux accueillent des femmes (celles de Villejuif et de Montfavet), ce qui équivaut à une quarantaine de places disponibles pour les femmes sur 530 réservées aux hommes.

Soit 13.25 fois moins.
C'est moi qui graisse dans la citation. UMD : Unité pour Malades Difficiles.

Ici encore :

legifrance a écrit:Les femmes ont moins accès au régime de la semi-liberté que les hommes. Au total, au 1er septembre 2015, 64 places leur sont réservées (pour un total de 1048 places

En fait, je suis très tentée de citer beaucoup de passages du texte, mais cela donnerait un post très lourd et très long.

Je suis heureuse de savoir que la question des femmes incarcérées soit soulevée, et au vu du texte, il y a urgence, depuis trop longtemps comme d'habitude.

Merci pour l'article Araignée, je ne suis hélas pas étonnée de la misogynie à l'encontre des détenues mais aussi de la différence de point de vue des "bébés parloir" : honte/faute pour elles, fierté pour eux.