Quelques ressources pour le débat sur la prostitution
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42 participants
- Claire G.Ancien⋅ne
- Messages : 1070
Date d'inscription : 20/10/2013
Je crois que c'est le seul média francophone qui a repris cette nouvelle, qui n'est pas un fake a priori (il y a des médias anglophones qui en parlent)
http://www.lemag.ma/Amnesty-International-La-prostitution-et-le-Proxenetisme-sont-des-droits-humains_a79943.html
Qu'amnesty international s'inquiète de la criminalisation de la prostitution et du sort réservé aux personnes victimes de prostitution ainsi criminalisées, je comprends.. mais les clients et les proxénètes ??
http://www.lemag.ma/Amnesty-International-La-prostitution-et-le-Proxenetisme-sont-des-droits-humains_a79943.html
Qu'amnesty international s'inquiète de la criminalisation de la prostitution et du sort réservé aux personnes victimes de prostitution ainsi criminalisées, je comprends.. mais les clients et les proxénètes ??
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
OO
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Je n'arrive pas à trouver le texte originel, malgré mes recherches avec les mots clefs "Decriminalisation of Sex Work: Policy Background Document" et "Julie Bindel" et autres. Quelqu'une aurait un lien ?
- VénusAncien⋅ne
- Messages : 693
Date d'inscription : 28/11/2013
Est-ce que c'est ça : un rapport en pdf de 2006 par Julie Bindel (lien)
- Claire G.Ancien⋅ne
- Messages : 1070
Date d'inscription : 20/10/2013
http://fr.scribd.com/doc/202126121/Amnesty-Prostitution-Policy-document
Après lecture, il est possible que l'article anglais (qui a été repris par le lien que je cite au-dessus) citant ce texte invente l'idée du proxénétisme comme étant un droit humain, parce qu'il n'y a rien sur le proxénétisme.
La référence au client n'est par contre pas une invention.
Edit : Julie Blindel c'est la journaliste qui a écrit le premier article.
Après lecture, il est possible que l'article anglais (qui a été repris par le lien que je cite au-dessus) citant ce texte invente l'idée du proxénétisme comme étant un droit humain, parce qu'il n'y a rien sur le proxénétisme.
La référence au client n'est par contre pas une invention.
Edit : Julie Blindel c'est la journaliste qui a écrit le premier article.
- Claire G.Ancien⋅ne
- Messages : 1070
Date d'inscription : 20/10/2013
Un article dont le sujet n'est pas vraiment la prostitution en fait (mais la politique réac de Cameron) sauf que voilà en fait, c'est une réalité quand même, à avoir en tête qu'on soit abolitionniste ou règlementariste*
http://www.vice.com/en_uk/read/supporting-myself-through-university-by-having-sex-for-money
*Le revenu étudiant pour lutter contre la prostitution chez les étudiants je ne crois pas que ça faisait partie de la loi votée récemment, y'a quand même un sérieux problème, avec le RSA qui commence à 25ans, toussa...
http://www.vice.com/en_uk/read/supporting-myself-through-university-by-having-sex-for-money
*Le revenu étudiant pour lutter contre la prostitution chez les étudiants je ne crois pas que ça faisait partie de la loi votée récemment, y'a quand même un sérieux problème, avec le RSA qui commence à 25ans, toussa...
- InvitéInvité
- hs:
- Claire G. a écrit: y'a quand même un sérieux problème, avec le RSA qui commence à 25ans, toussa...
- Nos désirs font désordre—
- Messages : 261
Date d'inscription : 02/04/2013
Bonsoir !
J'espère que ce post n'est pas redondant avec un autre, voici un docu LCP sur des survivantes de la prostitution paru cette semaine et qui reparaîtra apparemment sur les chaînes suivantes aux dates suivantes :
LCP samedi 15 février 2014 à 17h05
24-24 samedi 15 février 2014 à 17h05
LCP jeudi 20 février 2014 à 20h35
24-24 jeudi 20 février 2014 à 20h35
24-24 dimanche 2 mars 2014 à 14h00
LCP dimanche 2 mars 2014 à 14h00
http://www.lcp.fr/emissions/grand-ecran/vod/155967-survivantes-de-la-prostitution
Je ne l'ai pas encore regardé et vais m'empresser de le faire.
J'espère que ce post n'est pas redondant avec un autre, voici un docu LCP sur des survivantes de la prostitution paru cette semaine et qui reparaîtra apparemment sur les chaînes suivantes aux dates suivantes :
LCP samedi 15 février 2014 à 17h05
24-24 samedi 15 février 2014 à 17h05
LCP jeudi 20 février 2014 à 20h35
24-24 jeudi 20 février 2014 à 20h35
24-24 dimanche 2 mars 2014 à 14h00
LCP dimanche 2 mars 2014 à 14h00
http://www.lcp.fr/emissions/grand-ecran/vod/155967-survivantes-de-la-prostitution
Je ne l'ai pas encore regardé et vais m'empresser de le faire.
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
- HS:
- Loupita Lebowski a écrit:Claire G. a écrit: y'a quand même un sérieux problème, avec le RSA qui commence à 25ans, toussa...
C'est parce qu'il ne faut pas dire qu'on est étudiant. Jamais. Je n'ai jamais dit à la CAF que je suis étudiante, par exemple. Bon, il faut dire que je suis salariée (pauvre) en même temps, du coup je n'ai jamais eu à cotiser à la sécu étudiante et je ne pouvais pas me faire griller de ce côté là s'il y avait des vérifications. Pendant 5 ans, je me suis déclarée en tant que salariée uniquement, car en tant qu'étudiante, j'aurais pu faire une croix sur mon RSA chapeau et mes aides aux logements.
- InvitéInvité
- H.S rsa étudiant:
- J'ai jamais osé être au RSA pendant ma reprise d'études, et pourtant ça m'aurait aidée à ne pas décrocher (j'ai décroché en moins de 2 mois l'an dernier, record absolu). Mais comment peut-on être étudiant sans passer par la sécu étudiante ? Il me semblait que c'était obligatoire avant un certain âge ?
En plus, je vais emménager officiellement avec mon copain d'ici 6 mois et on aura que le rsa couple, moi qui voulait reprendre les études en dilettante ><
Vu que la majorité des gens qui se font choper par la caf sont dénoncés par l'entourage (voisin par exemple), j'ai pas envie de courir ce risque.
j'ai le souvenir d'un document (vidéo ?) qui résumait assez bien le système prostitutionnel, ses acteurs etc.
Il me semble qu'il était sous la forme d'un tableau de classe où la personne écrivait et dessinait en même temps qu'elle expliquait (donc c'était sûrement une vidéo en fait ^^). Est-ce que ça dit quelque chose à quelqu'un ?
Il me semble qu'il était sous la forme d'un tableau de classe où la personne écrivait et dessinait en même temps qu'elle expliquait (donc c'était sûrement une vidéo en fait ^^). Est-ce que ça dit quelque chose à quelqu'un ?
- Césarion—
- Messages : 461
Date d'inscription : 17/09/2013
Ça ne me dit rien, mais ça semble bigrement intéressant !
J'ai trouvé !
(je me sens comme une idiote parce que c'était une vidéo du mouvement du nid...)
(je me sens comme une idiote parce que c'était une vidéo du mouvement du nid...)
Un article du commissaire de la Brigade de répression du proxénétisme
On voit également que la lutte contre les proxos est perdue d'avance, ils utilisent toutes les failles juridiques pour échapper à la justice. Ce qui fait de la pénalisation des clients pratiquement la seule solution
http://infos.fondationscelles.org/dossier-du-mois/les-jeunes-femmes-sont-traitees-comme-de-la-marchandise-n27
Il est bien placé, je trouve, pour expliquer le problème d'un point de vue "neutre" et c'est intéressant de voir qu'il a changé d'avis sur la notion de liberté.Christian Kalck, commissaire divisionnaire de la Brigade de répression du proxénétisme, dresse un état des lieux de la prostitution en France.
Monsieur le commissaire divisionnaire, que pouvez-vous nous dire de la « guerre des chiffres » et des formes actuelles de l’exploitation sexuelle ?
La prostitution n’est pas une activité stable, qui peut être estimée facilement, même sur la voie publique. Vous n’avez pas les mêmes chiffres aujourd’hui que ceux que vous auriez eu la semaine dernière avec la neige et le verglas. Par ailleurs la physionomie de la France n’est pas celle de Paris. Ici par exemple, vous trouvez beaucoup de Roumaines ; dans d’autres villes, on trouvera plutôt des Bulgares. Les dernières Roumaines auxquelles nous avons eu à faire venaient d’eros-centers d’Espagne, les précédentes venaient d’eros-centers d’Allemagne. Ce que nous observons, c’est la mobilité des jeunes femmes. Les Nigérianes, par exemple, sont présentes sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger (souvent l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne).
Avec l’essor de la cybercriminalité, la mobilité des sites, les moyens humains et techniques sont-ils suffisants ?
On a les moyens et les spécialistes. L’obstacle majeur dans la lutte contre l’outil internet, c’est l’extra-territorialité des sites. Leur implantation, souvent dans des zones de non-droit, ne nous permet pas de les fermer comme on le souhaiterait. La France a une législation très répressive et abolitionniste, mais ce n’est pas le cas de tous les pays, y compris dans l’Union Européenne. Un proxénète auteur de la traite des êtres humains peut s’installer en Suisse, en Belgique ou en Allemagne ; si on ne caractérise pas la contrainte, il va échapper aux poursuites et sera considéré comme un commerçant de l’industrie du sexe ; alors qu’en France il sera qualifié de proxénète et d’auteur de trafic des êtres humains s’il y a des déplacements de population à des fins prostitutionnelles.
J’ai parlé de pays proches mais on peut aller plus loin, dans les îles Caïmans par exemple. Il est très difficile d’atteindre des sites implantés dans les zones de non-droit. Par contre, il est facile de les faire bouger ou même de les reconstituer : si nous arrivons à faire fermer un site, il suffit de modifier très légèrement le nom de domaine de manière à le faire rouvrir tout à fait légalement. Cependant aucun site n’est hébergé en France.
Les auteurs, eux, on arrive à les attraper : il suffit que la personne poursuivie mette un pied dans l‘espace Schengen pour que le magistrat délivre un mandat d’arrêt européen.
Qu’est-ce qui fait la particularité de la prostitution sur internet ?
Dans la prostitution de voie publique, le client voit la jeune fille. Sur internet, ce sont des images qui sont exposées. Souvent le client n’a pas de contact avec la jeune femme choisie : neuf fois sur dix, la photo ne correspond pas à la personne qu’on va rencontrer, ce qui dématérialise complètement le contact entre « l‘offre » et la demande.
Cette dématérialisation contribue à la banalisation
C’est vraiment un « produit ». S’il vous fait envie, vous cliquez et vous commandez. Si le « produit » n’est pas disponible, je le fais venir. Car les jeunes femmes sont offertes sur plusieurs pays et on les déplace en fonction de la demande. Et vous l’achèterez, même si ce n’est pas exactement le « produit » commandé. L’image est osée mais c’est comme ça que ça se passe. Ces jeunes femmes sont considérées et traitées comme de la marchandise.
Les sites de rencontre et de tchat sont-ils infiltrés par les proxénètes ?
Il suffit d’entrer sur un tchat et d’entamer la conversation. Des mineurs fréquentent ces sites ; souvent laissés à eux-mêmes, ils sont des proies faciles à attraper. Nous avons beaucoup d’affaires de jeunes filles de nationalité française : elles sortent du système scolaire à 16 ans, sans qualification et sans diplôme ; elles sont rapidement sollicitées pour gagner un argent qu’on leur présente comme facile. Puis elles s’aperçoivent que ce n’est pas « facile » et que c’est un univers violent. La personne qui désire se livrer à la prostitution aura l’obligation de prendre un appartement et, pour ça, il faut être encadrée. Si elle prend seule un appartement, elle s’expose au risque de racket, de violence, de viol. De même, elle est exposée aux clients qui vont user de violence pour obtenir des rapports sans préservatifs.
Donc, immanquablement, ça va générer une nécessité de proxénétisme derrière. Le réseau va fournir toutes les prestations (confection du site, prêt de téléphones dédiés à ça, trouver des appartements), moyennant en général la réversion de 50% du prix des passes.
Mais internet n’exclut pas non plus la violence des réseaux : on se met d‘accord mais si la personne prostituée ne fournit pas suffisamment de prestations, elle va se faire éjecter du réseau, voire blacklister sur d’autres réseaux. Cela va contraindre les jeunes femmes à accepter, sous la contrainte morale, des rapports dégradants parce que c’est ce qui est demandé actuellement : des rapports de plus en plus dégradants.
Longtemps on attendait de l’escort-girl qu’elle se comporte comme une « petite amie », aujourd’hui on veut qu’elle se comporte comme une actrice porno. Les réseaux vont exercer une pression pour que les jeunes filles soient conformes à ce modèle, ce qui va souvent les conduire à consommer des stupéfiants, comme la cocaïne notamment, parce qu’on est dans une surenchère.
La consommation de rapports sexuels tarifés est présentée par certains comme le paradigme de l’émancipation des femmes.
Le libre choix ! Il ne faut jamais avoir côtoyé le milieu pour penser ça. Avant d’arriver ici, j’avais le même genre d’idée sur le phénomène : si ces femmes sont libres, si elles sont d’accord pour le faire, pourquoi pas. Après, quand on les rencontre, qu’on les voit, on réalise que ce n’est pas comme ça : elles sont complètement détruites psychologiquement et il leur faut faire un long travail pour se reconstruire.
Et l’argent ?
Elles n’en gardent pas sauf celles qui deviennent proxénètes en investissant dans des appartements pour les louer 4000€ par mois à d’autres prostituées. Celles de la rue Saint-Denis par exemple, les « traditionnelles », elles vont continuer jusqu’à 70 ans.
Quel message voudriez-vous faire passer ?
Il faut dire que se prostituer sur internet, ce n’est pas l’univers merveilleux de l’indépendance des travailleuses du sexe qu’on nous vend. Sans structures, ce n’est pas possible. C’est cela qu’il faut mettre en avant : la prostitution sur internet est bien plus structurée qu’il n’y paraît. L’étudiante qui se prostitue pour payer ses études ou la mère de famille pour joindre les deux bouts ne restent pas seules longtemps. L’indépendance, on la proclame, mais en réalité elles sont très rapidement prises en main. La solution pour elles c’est de rentrer dans une structure et là c’est l’engrenage et ça ne va pas rester occasionnel longtemps. Il n’est pas possible de refuser tel ou tel client.
On voit également que la lutte contre les proxos est perdue d'avance, ils utilisent toutes les failles juridiques pour échapper à la justice. Ce qui fait de la pénalisation des clients pratiquement la seule solution
http://infos.fondationscelles.org/dossier-du-mois/les-jeunes-femmes-sont-traitees-comme-de-la-marchandise-n27
- Césarion—
- Messages : 461
Date d'inscription : 17/09/2013
Oui, interview intéressante sur le sujet.
- InvitéInvité
Je ne suis pas abolitionniste, mais j'ai pensé directement à ce sujet quand j'ai vu ça:
http://www.metronews.fr/info/rick-angel-conseiller-ump-le-jour-acteur-porno-la-nuit/mnbA!kyhaTdY5iWFI/
Un conseiller de l'UMP viré parce qu'il était également acteur porno. En gros, les types défendent le travail du sexe, mais seulement si c'est pas chez eux quoi.
http://www.metronews.fr/info/rick-angel-conseiller-ump-le-jour-acteur-porno-la-nuit/mnbA!kyhaTdY5iWFI/
Un conseiller de l'UMP viré parce qu'il était également acteur porno. En gros, les types défendent le travail du sexe, mais seulement si c'est pas chez eux quoi.
- LenaLouAncien⋅ne
- Messages : 1093
Date d'inscription : 19/11/2013
Belle hypocrisie...
Remarquez,je suis pas étonnée de leur part.
Remarquez,je suis pas étonnée de leur part.
- Claire G.Ancien⋅ne
- Messages : 1070
Date d'inscription : 20/10/2013
L'Arizona tout comme tous les états des états-unis excepté le nevada est prohibionniste. Le terme sex-worker utilisé par le journaliste laisse à supposer qu'il est règlementariste parce que dans un état prohibitionniste ce terme n'a juste pas de sens.
http://www.rawstory.com/rs/2014/03/03/sex-workers-rounded-up-in-arizona-and-pushed-into-church-based-programs-without-charges/
http://www.rawstory.com/rs/2014/03/03/sex-workers-rounded-up-in-arizona-and-pushed-into-church-based-programs-without-charges/
- GloriAnar—
- Messages : 354
Date d'inscription : 28/08/2013
J'ai trouvé ce document qui regroupe des rapports sur la situation des prostituées dans les pays réglementaristes :
http://www.equalitynow.org/sites/default/files/Does_Legalizing_Prostitution_Protect_Women_and_Girls_FR.pdf
http://www.equalitynow.org/sites/default/files/Does_Legalizing_Prostitution_Protect_Women_and_Girls_FR.pdf
- InvitéInvité
Est-ce que quelqu'un a des statistiques concernant la prostitution masculine ? (désolé, je savais pas où poster ça, je sais qu'elle est minoritaire, j'aurais juste besoin d'un lien solide pour le prouver)
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
A voir, éventuellement :
(Ne pas se fier au titre, le titre original est "Bad Wather".)
(Ne pas se fier au titre, le titre original est "Bad Wather".)
- Claire G.Ancien⋅ne
- Messages : 1070
Date d'inscription : 20/10/2013
C'est confirmé par aucun autre média (et pas sur le site du cndch non plus)
http://www.metronews.fr/info/prostitution-la-penalisation-des-clients-desapprouvee-par-la-commission-des-droits-de-l-homme/mnew!k0HoAsYxhi8/
Et il n'y a pas énormément de précision sur les motivations, l'article est quand même hyper flou je trouve
http://www.metronews.fr/info/prostitution-la-penalisation-des-clients-desapprouvee-par-la-commission-des-droits-de-l-homme/mnew!k0HoAsYxhi8/
Et il n'y a pas énormément de précision sur les motivations, l'article est quand même hyper flou je trouve
- InvitéInvité
http://www.cncdh.fr/sites/default/files/14.05.22_avis_ppl_renforcant_la_lutte_contre_le_systeme_prostitutionnel_0.pdf
C'est confirmé par la CNCDH:
Je cite
C'est confirmé par la CNCDH:
Je cite
19.
Les articles 16 et 17 de la proposition de loi visent à interdire et à sanctionner l’achat d’un acte sexuel, la CNCDH estime qu’ils posent problème à plus d’un titre. L’exigence de responsabilisation des clients de la prostitution et les fonctions expressive et pédagogique de la loi pénale sont des arguments qui peuvent être avancés en faveur de l’interdiction de l’achat d’un acte sexuel et de la pénalisation des clients des personnes prostituées. Cependant, la pénalisation du client aura nécessairement des répercussions sur la personne prostituée, puisque l’acte interdit requiert un partenaire exerçant la prostitution. Ainsi, même si c’est le client qui est pénalisé et non la personne qui se prostitue, ces dispositions tendent indirectement à considérer la prostitution comme une activité illicite.
- Tilleul—
- Messages : 669
Date d'inscription : 23/04/2014
Merci pour ce texte, très intéressant dans son ensemble. Mention spéciale pour le point 39.
j'ai pas encore lu le document, mais je n'arrive toujours pas à trouver la logique dans le point 19
"Cependant, la pénalisation du client aura nécessairement des répercussions sur la personne prostituée, puisque l’acte interdit requiert un partenaire exerçant la prostitution"
OK. J'imagine que ça peut faire référence aux situations concrètes des prostituées, des conséquences que ça peut avoir sur leur quotidien...
mais "Ainsi, même si c’est le client qui est pénalisé et non la personne qui se prostitue, ces dispositions tendent indirectement à considérer la prostitution comme une activité illicite." J'ai jamais compris cette logique : X n'a pas le droit de taper Y. On pénalise X. Mais puisque l’acte interdit requiert un partenaire, ici Y, alors Y est aussi pénalisé ??? Que l'activité "taper sur quelqu'un" soit illicite, je comprends bien, mais je vois pas en quoi ça pénalise Y.
"Cependant, la pénalisation du client aura nécessairement des répercussions sur la personne prostituée, puisque l’acte interdit requiert un partenaire exerçant la prostitution"
OK. J'imagine que ça peut faire référence aux situations concrètes des prostituées, des conséquences que ça peut avoir sur leur quotidien...
mais "Ainsi, même si c’est le client qui est pénalisé et non la personne qui se prostitue, ces dispositions tendent indirectement à considérer la prostitution comme une activité illicite." J'ai jamais compris cette logique : X n'a pas le droit de taper Y. On pénalise X. Mais puisque l’acte interdit requiert un partenaire, ici Y, alors Y est aussi pénalisé ??? Que l'activité "taper sur quelqu'un" soit illicite, je comprends bien, mais je vois pas en quoi ça pénalise Y.
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