- koAncien⋅ne
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Date d'inscription : 31/10/2011
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/06/une-femme-victime-d-une-amnesie-veut-faire-reconnaitre-son-viol-par-la-justi_3508925_3224.html
- InvitéInvité
J'ai lu cet article hier, et je me dis que cette femme a un courage extra ordinaire.
Sinon j'ai un site à proposer qui est vraiment très bien fait et qui explique tout ce qui se passe pendant et après une agression, chez les enfants, les adultes etc ...
A titre perso ça m'a énormément aidée, je le conseille vivement à tous ceux qui souhaitent comprendre...
mémoire traumatique et violence sexuelle
Sinon j'ai un site à proposer qui est vraiment très bien fait et qui explique tout ce qui se passe pendant et après une agression, chez les enfants, les adultes etc ...
A titre perso ça m'a énormément aidée, je le conseille vivement à tous ceux qui souhaitent comprendre...
mémoire traumatique et violence sexuelle
- InvitéInvité
Je ne sais pas si c'est sur le site de mémoire traumatique, mais dans une conf ou Muriel Salmona présentait son livre, elle a parlé d'un truc qui m'a pas mal marqué : on a fait une enquête sur des personnes qui ont subi des agressions sexuelles étant enfant (je crois que c'était des enfants qui avaient été suivis médicalement juste après les faits), et arrivés à l'âge adulte une proportion assez importante (plus le chiffre exact en tête et pas envie de dire des bêtises) ne s'en souvenait plus, alors même qu'il y avait une trace dans leur dossier médical.
Sinon, pour la prescription, j'avoue que je suis un peu partagé : d'un côté, je comprends totalement l'envie (voire le besoin) de pouvoir porter plainte au moment où on se souvient des faits. D'un autre côté, au niveau pratique, je me demande s'il y a beaucoup de cas où il serait possible de prouver la culpabilité de l'agresseur (il ne suffit pas d'établir que la victime a bien subi les violences qu'elle décrit).
Sinon, pour la prescription, j'avoue que je suis un peu partagé : d'un côté, je comprends totalement l'envie (voire le besoin) de pouvoir porter plainte au moment où on se souvient des faits. D'un autre côté, au niveau pratique, je me demande s'il y a beaucoup de cas où il serait possible de prouver la culpabilité de l'agresseur (il ne suffit pas d'établir que la victime a bien subi les violences qu'elle décrit).
- InvitéInvité
oui c'est ça en moyenne 17 ans après les fait, il ne reste aucun souvenir conscient. Ca peut être plus rapide, ça dépend des sujets, c'est une moyenne, mais moi aussi ça m'a fait super bizarre ...
N'empêche qu'elle fait un super boulot pour tous ceux à qui ce genre de trucs arrivent.
Je pense pour les poursuites, que si la victime y va, c'est qu'elle a certainement des éléments graves et concomitants de son côté. Enfin je suppose quand même. Sinon son avocate serait vraiment pas cool, de lui donner espoir. Je pense que dans le cas qui est ennoncé, elle a des preuves, et que ce qui fait obtsacle à la condamnation, c'est le délai de prescription.
N'empêche qu'elle fait un super boulot pour tous ceux à qui ce genre de trucs arrivent.
Je pense pour les poursuites, que si la victime y va, c'est qu'elle a certainement des éléments graves et concomitants de son côté. Enfin je suppose quand même. Sinon son avocate serait vraiment pas cool, de lui donner espoir. Je pense que dans le cas qui est ennoncé, elle a des preuves, et que ce qui fait obtsacle à la condamnation, c'est le délai de prescription.
Les travaux de Muriel Salmona sont impressionnants. Ce qu'elle décrit sur ce qui se passe dans le cerveau d'un violeur fout la trouille, il va chercher à recommencer à cause de la sensation
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