Formation à "l'assistance sexuelle" à Strasbourg

Et pendant que le gouvernement recule, les prostitueurs sont à l'offensive.
Formation à l' "Assistance sexuelle" à Strasbourg :

L'organisme recherche des "candidates féminines" souhaitant devenir accompagnatrices sexuelles :

https://twitter.com/APPAS_asso/status/533679623259688961
"Cherchons candidatures féminines pour la formation à l'accompagnement sexuel de mars 2015. Contactez-nous ou parlez-en autour de vous !"

Qui est derrière tout ça ? Je vous le donne en mille.
Le seul partenaire de l'organisme de formation est le STRASS : www.appas-asso.fr/partenaires/

Mettre sur le marché une formation payante, tirer profit de la prostitution d'autrui, ne serait-ce pas du proxénétisme ?

www.appas-asso.fr/stat…/guide-de-l-accompagnant-e-sexuel-le/
"Afin d’être en accord avec soi-même, il est préférable de reconnaître le fait que l’accompagnement sexuel est une forme de prostitution à visée thérapeutique. (...) Protégez-vous, et protégez la personne accompagnée par la même occasion, par l'usage systématique de préservatifs.Vous êtes libre d'appliquer vos propres tarifs dans la limite d'un plafond maximal conseillé par l'APPAS, c’est-à-dire 150 € au plus + vos frais réels."

Après les hommes paralysés, ce sont maintenant les hommes handicapés mentaux qui sont mentionnés. Les articles publiés sur la page d'accueil www.appas-asso.fr s'éloignent souvent de la question du handicap pour défendre tout achat d'actes sexuels :
"Violence dans la manière d’aborder la question de la prostitution, notamment en voulant pénaliser ces pauvres clients."
"Les gens font l’amour pour tellement de motifs déraisonnables – pourquoi pas pour l’argent ?"

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Du 12 au 15 Mars 2015 :
Pour la première fois en France, l'APPAS propose une formation à l'accompagnement sexuel pour les personnes qui pratiquent, souhaitent pratiquer cette activité ou tout simplement s'informer sur cette thématique.
Celle-ci se déroulera sur 4 jours et sera assurée par un psychologue-sexologue, un juriste, une professionnelle en massages, une accompagnante sexuelle, une personne en situation de handicap et une spécialiste de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap mental.
Elle donnera droit à une attestation de formation.

--> PROFILS DES INTERVENANTS :
Animation tout au long de la formation par un formateur en situation de dépendance vitale en binôme avec des intervenants spécialistes par sujet.

--> MÉTHODES PÉDAGOGIQUES :
* Apport théoriques, ateliers pratiques et études de cas;
* Échanges de pratiques et partages d'expériences au sein du groupe.

--> CONTENU :
* Accompagnement sexuel : pour qui et comment?
* Droit, éthique et libertés ;
* Prise de conscience de ses représentations et projections en matière d'intimité et de sexualité ;
* Sexualités et handicaps ;
* Spécificités et contraintes inhérentes aux différents types de handicaps et à l'âge ;
* Massages/touchés et travaux autour du corps ;
* Bilan et ressenti.

--> ATTENTION :
Nombre de stagiaire limité à une quinzaine.

--> MODALITÉS D'INSCRIPTION :
450 euros (comprenant 4 repas du midi ; hors frais hébergement et de transport).
Merci de joindre à votre bulletin d’inscription, un chèque d'arrhes (NON REMBOURSABLES) de 100 euros, aÌ l’ordre de l’APPAS.

BULLETIN D'INSCRIPTION A TÉLÉCHARGER ICI :
http://www.appas-asso.fr/formations/

pierregr a écrit:Candidatures féminines ? Si c'est seulement de l'assistance, des hommes peuvent aussi faire l'affaire non ?

Vincent dans les commentaires a écrit:Il faut quand même rappeler que la vie affective et sexuelle fait partie intégrante des critères de bien-être reconnu par l’organisation mondiale de la santé et l’ONU. On ne peut donc pas abandonner les personnes handicapées sous prétexte qu’elles ont un handicap. La vie affective et sexuelle est une preuve de bonne santé.

le même Vincent a écrit:Donc, la sexualité humaine, et je pense que les personnes handicapées sont des humains, comme les autres, est aussi intégrée dans la déclaration des droits fondamentaux des personnes handicapées de l’ONU.

Commentaire de Sophund a écrit:Les choses ne sont pas aussi simples que vous les résumez ! ou alors tout et n’importe quoi peut être prostitution ?…par exemple pendant des siècles les femmes étaient obligées de se marier et se soumettaient aux désirs sexuels de leur époux pour pouvoir vivre : en tirant par les cheveux on peut dire que c’est de la prostitution, non ?

laurent31 a écrit:
Et de plus qui trouvent on dans ce genre d’associations ? comme par hasard des prostituées ,toujours là en embuscade où il y à du fric à se faire ,et s’il s’agit d’un public en situation de detresse affective comme certains handicapés ,c’est encore mieux ,elles pourront ainsi faire de l’arnaque aux sentiments…

Et se prostituer pour un public de personnes handicapées leur permettra de s’offrir à peu de frais (sauf pour le client bien sur) une caution morale et se draper de bons sentiments ,comme si un tiroir caisse monté sur pattes pouvait ressentir quelconque émotion ou avoir de l’empathie pour quelqu’un.

didierbois1 a écrit:Les personnes handicapées veulent être considérée comme des personnes à part entière, c’est à dire que l’on les considère capables de se faire aimer pour elles-mêmes. La majorité des associations de personnes handicapées refusent les assistants sexuels car cela envoi le message que les personnes handicapées sont incapables d’avoir une vraie relation affective, et qu’elles n’ont droit qu’à la prostitution.
[...]
Le risque est grand aussi de recruter des aidants sexuels, particulièrement des hommes, en position perverse qui pourront exercer des violences sexuelles sur les personnes handicapées vulnérables en toute impunité. Les personnes handicapées, en grande majorité les femmes, subissent des violences sexuelles.

didierbois1 a écrit:De plus: Le message adressé renforce le regard déjà si négatif sur la personne handicapée : certaines ne pourraient jamais susciter le désir sexuel chez l’autre, au point qu’il faudrait payer quelqu’un pour satisfaire leurs besoins.
- En confiant à un « professionnel » une prestation sexuelle, on touche à quelque chose de fondamental dans la relation avec les professionnels : tous les champs professionnels sont traversés d’une relation sexuée, mais ne doivent jamais être le lieu d’un acte sexuel, sauf à risquer de graves séquelles psychologiques.
- L’assistant sexuel est dans la situation de « l’objet qui me satisfait ». Cela exclut une relation de sujet à sujet, d’autant plus qu’il y a rémunération.
[...]
- L’assistant sexuel renforce un trait majeur dans le champ du handicap, à savoir qu’on pense le handicap en fonction d’un mouvement unilatéral qui va toujours de la personne valide vers la personne handicapée : un professionnel formé aux spécificités du handicap intervient sur l’individu en lui prodiguant quelque service spécifique dans un cadre confiné.

Antisexisme a écrit:J'ai une copine qui ...

OK, vous dîtes que la sexualité est un droit fondamental, et que donc, quelques femmes devraient assurer ce droit, notamment pour les personnes peu "favorisées" (personnes en situation de handicap, timides, moches, etc.). Ok, mais alors il faut mettre tout le monde à égalité. Je propose un "service sexuel" après le bac, où tout le monde, fille comme garçon, doit accepter d'avoir des rapports sexuels avec des personnes "en manque". Ces personnes "en manque" peuvent être des hommes ou des femmes.

Mais vider ses testicules, ça c'est hyper important hein...

Nurja a écrit:

Mais vider ses testicules, ça c'est hyper important hein...

Et cela ne peut jamais se faire seul sous peine d'avoir de gros gros problèmes...

tu sais bien que ça rend sourd !

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006165301&cidTexte=LEGITEXT000006070719

Code pénal

Section 2 : Du proxénétisme et des infractions qui en résultent.

Article 225-5

Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

1° D'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ;

2° De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ;

3° D'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d'exercer sur elle une pression pour qu'elle se prostitue ou continue à le faire.

Le proxénétisme est puni de sept ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.

Article 225-6

Est assimilé au proxénétisme et puni des peines prévues par l'article 225-5 le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

1° De faire office d'intermédiaire entre deux personnes dont l'une se livre à la prostitution et l'autre exploite ou rémunère la prostitution d'autrui ;

2° De faciliter à un proxénète la justification de ressources fictives ;

3° De ne pouvoir justifier de ressources correspondant à son train de vie tout en vivant avec une personne qui se livre habituellement à la prostitution ou tout en étant en relations habituelles avec une ou plusieurs personnes se livrant à la prostitution ;

4° D'entraver l'action de prévention, de contrôle, d'assistance ou de rééducation entreprise par les organismes qualifiés à l'égard de personnes en danger de prostitution ou se livrant à la prostitution.