Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
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- AëlloonAncien⋅ne
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
03.02.15 17:24
Et les femmes médecins, qu'est-ce qu'elles en disent ?
Elles s'expriment sur le/ les sujet-s en question ou pas ?
Et si oui, comment ?
Y a quand même pas 100% d'hommes dans cette profession, et je n'ose imaginer que tous les hommes médecins soient aussi graves...
Elles s'expriment sur le/ les sujet-s en question ou pas ?
Et si oui, comment ?
Y a quand même pas 100% d'hommes dans cette profession, et je n'ose imaginer que tous les hommes médecins soient aussi graves...
- Miroir-rioriMBleu⋅e
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
03.02.15 17:58
Je pense quand même que ce groupe n'est pas représentatif des médecins. Parce que là, ça voudrait dire que 99,99% des médecins sont des gros abrutis.
Ne jamais sous-estimer le potentiel débilitant de la réaction de masse... les "neutres" se laissent embrigader par les éléments les plus stupides et machistes et suivent la réaction majoritaire. Le peu qui pense différemment se tait.
Au-delà de ça, la formation des médecins apprends à penser de façon très corporatiste (tout comme les prépas que j'ai personnellement connu). Vous êtes l'élite, vous avez le diplôme, vous en avez sué durant vos études donc vous êtes supérieur au reste du monde. On passe par les même rites humiliants, on doit se plier au groupe pour accéder au "statut". C'est un fonctionnement très effrayant quand on l'observe en action tout en ayant un peu de recul (il me fait personnellement penser au syndrome de Stockholm et à l'embrigadement sectaire, en plus atténué). C'est la mort de la pensée indépendante.
Il est fort possible que les médecins qui échappent à ce corporatisme ne fréquentent plus ce genre de groupe.
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
03.02.15 18:03
Ça me fait penser à un "fait divers" belge.Antisexisme a écrit:Une seule femme a dit qu'elle désapprouvait --> Elle s'est faite rabrouer.
- Spoiler:
- Un ado a été tabassé à la sortie de l'école parce qu'il était un des seuls à ne pas avoir le même avis que le reste de sa classe (ils étaient deux à refuser de signer une pétition pour virer un prof d'histoire qui a dit "les caricatures ne justifient pas de tuer".
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
03.02.15 19:30
La doctoresse Judith Trinquart en parle (des touchers vaginaux sans consentement) dans sa thèse sur la décorporalisation dans la prostitution.
Pour ma part, je garde précieusement et mon super psy, et mon super généraliste féministe, travaillant pour la Revue Prescrire et qui demande toujours l'autorisation avant de toucher ou même voir n'importe quelle partie de mon corps...
Parce que ouais, à en lire certain-e-s, j'ai de plus en plus peur des médecins, en fait...
Pour ma part, je garde précieusement et mon super psy, et mon super généraliste féministe, travaillant pour la Revue Prescrire et qui demande toujours l'autorisation avant de toucher ou même voir n'importe quelle partie de mon corps...
Parce que ouais, à en lire certain-e-s, j'ai de plus en plus peur des médecins, en fait...
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
03.02.15 20:27
Idem Araignée, d'ailleurs je communique ma liste de médecins " safe " à qui en aurait besoin sur Rennes et alentours.
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 6:14
J'ai croisé trois femmes médecins sympa dans ma vie, gynéco compris (ma 1ère gynéco, c'est hyper mal passé par exemple). Celle que je consultais étant à la fac était vraiment chouette, elle posait les DIU aussi de mémoire mais elle est partie ailleurs. Elle m'avait fait promettre de ne pas avoir d'enfant avant la fin de mes études et d'avoir une situation économique stable, j'ai promis et je suis redevenue childfree (le mec qui m'a manipulée à coup d'envie de gosse, je lui souhaite que son pénis sèche et tombe, il pourra toujours le sniffer ça l'occupera dans ses vieux jours - oui je lui en veux toujours parce qu'être CF était important pour moi, depuis le collège).
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 8:28
Quand je lis ça je suis contente que les opérations que j'ai subies ont eu lieu pendant mon enfance, parce que je doute qu'on fasse des TV à des gamines.
Si je dois être opérée à nouveau, j'ai un peu peur là quand même, déjà qu'être entre les mains de personnes que je ne connais pas c'est chaud mais si des docs partent du principe que c'est normal en CHU, bah ça donne encore moins envie.
A part ça, les femmes ne sont pas considérées comme des objets hein...
Si je dois être opérée à nouveau, j'ai un peu peur là quand même, déjà qu'être entre les mains de personnes que je ne connais pas c'est chaud mais si des docs partent du principe que c'est normal en CHU, bah ça donne encore moins envie.
A part ça, les femmes ne sont pas considérées comme des objets hein...
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 11:45
Alors pour ma part et pour avoir accompagné mon ex tout au long de ses études de médecine, jusqu'à la thèse de cardio, je confirme ces pratiques.
D'ailleurs, le premier TV ou TR d'un étudiant est " fêté ", le lendemain il doit ramener des pains au chocolat, des croissants et de la boisson à son stage. Idem pour les premiers chocs (utilisation des palettes pour redémarrer le cœur) aux urgences.
J'ai une véritable phobie des médecins, et je pense pas être dingue, ou folle, ou parano. Il existe vraiment des dérives et c'est absolument anormal. J'ai des problèmes de santé, de reins pour être précise, et j'ai souvent des infections des reins (ce qui est du à ma pathologie, c'est en relation : je fais des infections kystiques). Le premier toubib qui m'a examinée a vérifié également si mon méat urinaire était bien libre de toute adhérence qui pourrait provoquer un reflux des urines et entrainer des infections.
Ca ok, ça peut arriver, mais en général les infections urinaires et/ou rénales provoquées par ce genre de situation commencent dans l'enfance (le reflux existe depuis le début), et c'est d'ailleurs symptomatique : infection urinaire chez l'enfant (ce qui est assez rare pour faire une recherche sur une origine possiblement biologique [malformation]).
Mais bon admettons, il faut écarter des causes mécaniques, c'est important quand même.
Le soucis, c'est que plein de médecins et d'étudiants en médecine (et j'insiste, que des hommes), on voulu me faire des examens GYNECO alors que je suis malade du REIN, ce que je trouve absolument anormal, dégradant.
Résultat : je ne veux plus voir de médecin pour mon suivi rénal en néphrologie. Alors que j'en ai BESOIN. Je vois avec ma généraliste qui est la seule en qui j'ai confiance et ne m'impose jamais d'examen sans m'avoir expliqué au préalable à quoi il sert, ce qu'elle recherche et pourquoi.
Elle ne m'a jamais demandé de passer aucun examen clinique autre qu'une palpation de l'abdomen, des échographies du ventre, et un scanner abdominal pour mes problèmes de reins, donc aucun examen invasif ou douloureux.
Depuis qu'elle me suit, ma tension artérielle est stabilisée, j'ai un traitement qui ne me provoque plus d'effets secondaires, et j'ai même pu avoir un bébé dans de très bonnes conditions (biologiques). Je ne fais plus d'infection, et si jamais ça m'arrive j'ai de quoi faire les analyses dès les premiers signes, et ça sans examen gênant.
Donc, ça veut dire que tous les " spécialistes " que j'ai rencontré auparavant se sont bien foutu de ma gueule, qu'ils m'ont fait faire des tas d'examens absolument pas nécessaires, ou j'étais toute nue, ou on m'a fait des examens GYNÉCO alors que bordel j'ai un problème RÉNAL (ma toubib m'a bien confirmé l'inutilité de ces examen et pour elle c'est de l'abus de pouvoir des médecins par rapport à une patiente mineure, puis majeure, ne disposant pas des connaissances nécessaires pour donner un consentement éclairé à l'examen).
Je ne vois pas ce que mon vagin vient faire dans l'histoire, surtout à 16 ans.
Donc maintenant, le premier toubib qui s'approche de moi dans un CHU avec l'intention de me faire un examen gênant, je le dégage à coup de pompe dans le fion. Si ça les fait triper de mettre leurs sales doigts dans des trous, zont qu'à aller dans un sex shop, y a des trucs en plastique exprès pour ça.
Maintenant c'est clair, je ne veux plus voir personne. Y a que ma toubib, féministe et safe qui me voit. Les autres, qu'ils aillent se pendre.
D'ailleurs, le premier TV ou TR d'un étudiant est " fêté ", le lendemain il doit ramener des pains au chocolat, des croissants et de la boisson à son stage. Idem pour les premiers chocs (utilisation des palettes pour redémarrer le cœur) aux urgences.
J'ai une véritable phobie des médecins, et je pense pas être dingue, ou folle, ou parano. Il existe vraiment des dérives et c'est absolument anormal. J'ai des problèmes de santé, de reins pour être précise, et j'ai souvent des infections des reins (ce qui est du à ma pathologie, c'est en relation : je fais des infections kystiques). Le premier toubib qui m'a examinée a vérifié également si mon méat urinaire était bien libre de toute adhérence qui pourrait provoquer un reflux des urines et entrainer des infections.
Ca ok, ça peut arriver, mais en général les infections urinaires et/ou rénales provoquées par ce genre de situation commencent dans l'enfance (le reflux existe depuis le début), et c'est d'ailleurs symptomatique : infection urinaire chez l'enfant (ce qui est assez rare pour faire une recherche sur une origine possiblement biologique [malformation]).
Mais bon admettons, il faut écarter des causes mécaniques, c'est important quand même.
Le soucis, c'est que plein de médecins et d'étudiants en médecine (et j'insiste, que des hommes), on voulu me faire des examens GYNECO alors que je suis malade du REIN, ce que je trouve absolument anormal, dégradant.
Résultat : je ne veux plus voir de médecin pour mon suivi rénal en néphrologie. Alors que j'en ai BESOIN. Je vois avec ma généraliste qui est la seule en qui j'ai confiance et ne m'impose jamais d'examen sans m'avoir expliqué au préalable à quoi il sert, ce qu'elle recherche et pourquoi.
Elle ne m'a jamais demandé de passer aucun examen clinique autre qu'une palpation de l'abdomen, des échographies du ventre, et un scanner abdominal pour mes problèmes de reins, donc aucun examen invasif ou douloureux.
Depuis qu'elle me suit, ma tension artérielle est stabilisée, j'ai un traitement qui ne me provoque plus d'effets secondaires, et j'ai même pu avoir un bébé dans de très bonnes conditions (biologiques). Je ne fais plus d'infection, et si jamais ça m'arrive j'ai de quoi faire les analyses dès les premiers signes, et ça sans examen gênant.
Donc, ça veut dire que tous les " spécialistes " que j'ai rencontré auparavant se sont bien foutu de ma gueule, qu'ils m'ont fait faire des tas d'examens absolument pas nécessaires, ou j'étais toute nue, ou on m'a fait des examens GYNÉCO alors que bordel j'ai un problème RÉNAL (ma toubib m'a bien confirmé l'inutilité de ces examen et pour elle c'est de l'abus de pouvoir des médecins par rapport à une patiente mineure, puis majeure, ne disposant pas des connaissances nécessaires pour donner un consentement éclairé à l'examen).
Je ne vois pas ce que mon vagin vient faire dans l'histoire, surtout à 16 ans.
Donc maintenant, le premier toubib qui s'approche de moi dans un CHU avec l'intention de me faire un examen gênant, je le dégage à coup de pompe dans le fion. Si ça les fait triper de mettre leurs sales doigts dans des trous, zont qu'à aller dans un sex shop, y a des trucs en plastique exprès pour ça.
Maintenant c'est clair, je ne veux plus voir personne. Y a que ma toubib, féministe et safe qui me voit. Les autres, qu'ils aillent se pendre.
- OmniiaAncien⋅ne
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 12:50
J'allais justement vous demander si vous saviez à quel point c'est fréquent...
Brrr
J'allais aussi demander pourquoi les soignants ne demandaient pas à l'avance l'accord des patient-es... et je tombe là-dessus :
...
Et shun, ce que tu as vécu...
Brrr
J'allais aussi demander pourquoi les soignants ne demandaient pas à l'avance l'accord des patient-es... et je tombe là-dessus :
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/debat-autour-du-toucher-vaginal-pratique-sans-consentement-par-les-etudiants-en-medecine-7776460950Doyenne de la Faculté de médecine de Lyon-Sud a écrit:Les médecins n’abusent pas de la personne qui est endormie, explique-t-elle. On travaille ensemble, et à l’occasion de la chirurgie, l’interne et l’externe vont apprendre. Mais on pourrait effectivement demander à chaque personne l’accord pour avoir un toucher vaginal de plus mais j’ai peur qu’à ce moment-là, les patientes refusent.
...
Et shun, ce que tu as vécu...
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 13:13
Ils ont peur que les patient-e-s refusent ? Sans déconner, ils ont peur qu'on refuse d'être pénétré-e pendant qu'on est inconscient ? Mais LOL quoi !
Et sinon, ils peuvent s'entraîner les uns sur les autres, je parle bien de celleux que ça emmerde qu'on fasse passer notre intégrité avant leur impunité.
Faut-il leur rappeler la définition d'un viol selon la loi française ?
Et sinon, ils peuvent s'entraîner les uns sur les autres, je parle bien de celleux que ça emmerde qu'on fasse passer notre intégrité avant leur impunité.
Faut-il leur rappeler la définition d'un viol selon la loi française ?
- La ChatteAncien⋅ne
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Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 14:35
"Peur que les patientes refusent", non mais la bonne blague… Vous en connaissez beaucoup, des femmes qui diront "Oh ben oui, tiens, servez-vous de mon corps endormi pourme faire des TV, j'en serai ravie".
Non mais sérieusement…
Shun : J'ai souvenir d'une échographie vaginale pour laquelle j'ai dû me déshabiller entièrement. C'est pour ce type d'examens que tu as du te déshabiller aussi ? Je pensais que c'était normal, alors je n'ai rien dit. J'ai ai eu une autre deux ans après, et le médecin (plus âgé que le précédent) m'a dit que je devais juste enlever le bas, ôter le haut ne servait à rien. Du coup j'ai été super choquée, je me suis rappelée de la fois d'avant et j'ai été super mal pendant un moment (d'autant que mon copain de l'époque n'a pas été réceptif - pour pas changer -, il était en bonne "arrête d'en faire des caisses c'est bon c'est un médecin"). Je ne saurais jamais si ce mec m'a fait déshabiller parce qu'il procède comme ça et ne se pose pas la question, ou pour se rincer l'oeil. Et ne pas savoir me serre l'estomac.
Non mais sérieusement…
Shun : J'ai souvenir d'une échographie vaginale pour laquelle j'ai dû me déshabiller entièrement. C'est pour ce type d'examens que tu as du te déshabiller aussi ? Je pensais que c'était normal, alors je n'ai rien dit. J'ai ai eu une autre deux ans après, et le médecin (plus âgé que le précédent) m'a dit que je devais juste enlever le bas, ôter le haut ne servait à rien. Du coup j'ai été super choquée, je me suis rappelée de la fois d'avant et j'ai été super mal pendant un moment (d'autant que mon copain de l'époque n'a pas été réceptif - pour pas changer -, il était en bonne "arrête d'en faire des caisses c'est bon c'est un médecin"). Je ne saurais jamais si ce mec m'a fait déshabiller parce qu'il procède comme ça et ne se pose pas la question, ou pour se rincer l'oeil. Et ne pas savoir me serre l'estomac.
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 15:06
Oui ben aujourd'hui je vis très mal les examens auxquels j'ai eu droit, alors qu'ils étaient visiblement abusifs. Ça a commencé quand j'avais 16 ans et c'est terminé maintenant parce que je ne laisse plus aucun médecin (homme) m'approcher sauf si c'est pour un examen classique et non intime.
Autrement, je pourrais crever sur place, que je ne laisserais tjrs pas le médecin s'approcher. En plus la plus part des médecins n'écoutent pas ce que tu leur dis.
Spécialement si tu es jeune et que tu es une femme (ou vieille ça marche aussi).
J'ai eu des rapports vraiment violents avec le corps médical (infirmières, brancardiers, médecins) et depuis, je suis devenue une patiente " chiante " qui refuse quasiment tous les actes médicaux, ou qui préfère les faire elle-même (tout ce qui est intra musculaire, toucher vaginaux --> ma toubib m'a appris à m'auto-examiner, idem pour la palpation de la poitrine.)
Du coup j'emmerde les toubibs. Franchement, si vous pouvez faire vos contrôles vous même, apprenez à le faire, comme pour le frottis par exemple, concrètement, même si vous aller voir le médecin, vous mettre un coton tige dans le vagin et grattouiller avec au niveau du col de l'utérus, vous êtes capable de le faire vous même, même si après vous donnez votre bâton au toubib pour analyse.
Y a plein de choses comme ça qu'on peut faire seule, pour ma grossesse, comme je voulais pas qu'on me touche, j'ai appris à me toucher toute seule avec l'aide de ma mère (sage femme), pour savoir si le col s'ouvrait ou si il était bien fermé etc ... Du coup pas d'intrusion médicale. Mais c'est clair que les toubibs ne m'aimaient pas.
En CHU j'interdis systématiquement les visites étudiantes, sauf si l'étudiant vient lui même me voir et me demander. Si c'est juste pour poser des questions c'est ok (des fois ils viennent et ils essayent de deviner ce que tu as, alors ils posent plein de questions).
J'interdis aussi toute palpation étudiante (parce que je suis un " cas " et que du coup, c'est à chaque fois la même chose, tout le service débarque pour me tâter sous tous les angles). Je ne suis pas un fruit sur un étalage.
Et le premier qui rentre sans frapper (ce qui est très courant), il a le droit de se faire incendier, et dégager à coup de pompe (ou de ce qui passe à portée de main et la dernière fois c'était un pied à perfusion).
En gros, personne me touche. Oui je sais, je suis hystérique, et je le vis très bien.
Autrement, je pourrais crever sur place, que je ne laisserais tjrs pas le médecin s'approcher. En plus la plus part des médecins n'écoutent pas ce que tu leur dis.
Spécialement si tu es jeune et que tu es une femme (ou vieille ça marche aussi).
J'ai eu des rapports vraiment violents avec le corps médical (infirmières, brancardiers, médecins) et depuis, je suis devenue une patiente " chiante " qui refuse quasiment tous les actes médicaux, ou qui préfère les faire elle-même (tout ce qui est intra musculaire, toucher vaginaux --> ma toubib m'a appris à m'auto-examiner, idem pour la palpation de la poitrine.)
Du coup j'emmerde les toubibs. Franchement, si vous pouvez faire vos contrôles vous même, apprenez à le faire, comme pour le frottis par exemple, concrètement, même si vous aller voir le médecin, vous mettre un coton tige dans le vagin et grattouiller avec au niveau du col de l'utérus, vous êtes capable de le faire vous même, même si après vous donnez votre bâton au toubib pour analyse.
Y a plein de choses comme ça qu'on peut faire seule, pour ma grossesse, comme je voulais pas qu'on me touche, j'ai appris à me toucher toute seule avec l'aide de ma mère (sage femme), pour savoir si le col s'ouvrait ou si il était bien fermé etc ... Du coup pas d'intrusion médicale. Mais c'est clair que les toubibs ne m'aimaient pas.
En CHU j'interdis systématiquement les visites étudiantes, sauf si l'étudiant vient lui même me voir et me demander. Si c'est juste pour poser des questions c'est ok (des fois ils viennent et ils essayent de deviner ce que tu as, alors ils posent plein de questions).
J'interdis aussi toute palpation étudiante (parce que je suis un " cas " et que du coup, c'est à chaque fois la même chose, tout le service débarque pour me tâter sous tous les angles). Je ne suis pas un fruit sur un étalage.
Et le premier qui rentre sans frapper (ce qui est très courant), il a le droit de se faire incendier, et dégager à coup de pompe (ou de ce qui passe à portée de main et la dernière fois c'était un pied à perfusion).
En gros, personne me touche. Oui je sais, je suis hystérique, et je le vis très bien.
- BreizhmelBleu⋅e
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 18:24
ça me rend malade de penser que j'ai sûrement dû servir de cobaye moi aussi.
Je me permet de partager avec vous ce petit témoignage. Je l'ai écris sur un forum d'entraide le 22 Août dernier, au retour d'une consultation gynéco.
Je me permet de partager avec vous ce petit témoignage. Je l'ai écris sur un forum d'entraide le 22 Août dernier, au retour d'une consultation gynéco.
- Spoiler:
- Je suis encore choquée, retournée, en colère. J'ai même la rage en écrivant ce post. Mais il faut que je le fasse, je ne peux pas garder ça pour moi, impossible. Parce que ça tourne et retourne dans ma tête.
Raaah, par où commencer ? "Le début" dirait-on simplement. Alors le début se résume comme ça : j'avais une consultation gynéco. Une femme, appelons là Dr H (je me demande bien pourquoi je protégerais son identité vu qu'après tout... mais bon, Dr H.)
Pour expliquer rapidement : je n'ai pas vu de gynéco depuis que je suis à Rennes, c'est à dire 4 ans. Je n'en connaissais donc aucun de réputation. J'ai checker sur le net et je suis tombé sur Dr H, 2 bon avis, près de chez moi, conventionné secteur 1, je me suis dit "allez, je teste, de toute façon il en faut bien un/une".
Dans la salle d'attente je croise la patiente précédente. Comme je suis assez angoissée je lui demande si le Dr H est bien : "oh oui, j'ai eu deux enfants avec elle, c'est toujours elle qui me suit, elle est géniale. Et en plus (avec un sourire) elle est très gentille". Bon bon bon, ça s'annonce bien alors. Hé ben je vous le donne dans le mille : pas du tout !
L'interrogatoire médical se passe bien, questions-réponses quoi. Et du moment où elle me demande de me déshabiller dans la pièce d'à coté : patatra. Déjà elle veux absolument me faire une palpation des seins : je refuse car je n'en vois pas l'utilité. Elle me lance alors "ah ben si vous voulez pas vous faire examiner faut pas venir chez le gynéco hein !". Je laisse passer, je continue de me déshabiller, mais elle déboule alors que je n'ai pas fini en disant que j'en mets du temps, qu'elle n'a pas que ça à faire, qu'elle a d'autres patients à voir, qu'elle a encore une longue journée devant elle. Puis elle me prends le bras en me disant avec un grand sourire "allez, on est entre filles hein !". Me sentant agressée je me dégage de son "étreinte", et si avant je n'étais pas rassurée, là je pars franchement en crise d'angoisse. Elle me demande de monter sur la balance. Là je refuse catégoriquement, je lui dit que je ne veux pas et que je ne peux pas en rapport aux TCA (qui ont été abordé dans l'anamnèse). Elle insiste en me disant de ne pas regarder le chiffre qui va s'afficher, j'essaie vainement de lui expliquer que c'est im-po-ssible pour moi de faire ça, que c'est trop dangereux, que ça risque de compromettre tous les efforts que j'ai fait jusque là. Elle soupire et m'indique la redoutable table d'examen. Je m'installe, les pieds dans les étriers en tremblant. Elle me fait la palpation des seins, sans parler. Elle s'installe ensuite à l'autre bout de la table d'examen et là je sens un truc dans mon vagin : elle m'avait simplement mis le spéculum sans m'en avertir. Elle fait son affaire, toujours sans un mot, et moi tremblante, respiration sacadée, toute contractée, ce qui n'aide pas pour ne pas avoir mal. Puis elle retire le spéculum. Je me dit "ouf, c'est fini". Et BAM que je te colle deux doigts dans le vagin sans te prévenir ! Surprise, j'en ai eu le souffle coupé. Toujours sans un mot elle fait sa petite affaire, puis elle les retires enfin et me dit simplement "vous pouvez vous rhabiller". Et elle se casse à son bureau écrire son rapport.
Je réussis à descendre de la table d'examen sans tomber, toujours secouée de tremblements. Et je me rhabille illico. Elle me demande de repasser dans 2 ou 3 mois pour changer mon stérilet (ça fait seulement 4 ans que je l'ai !). Je lui réponds oui (quelle conne mais quelle conne je fais !!! pourquoi je lui ai répondu ça alors que je n'ai absolument pas l'intention de revenir ? je m'en veux putain !!! ). Je lui fais son chèque puis je me casse aussi vite que possible.
Dès la porte du cabinet franchie, je m'assoie dans la cage d'escaliers et je finis là ma crise d'angoisse, à l'abri des regards. Et je chiale, je chiale. J'arrive pas à m'arrêter, j'arrive pas à me relever pour déguerpir aussi loin que possible de cet endroit de malheur. Pourtant, après un temps qui m'a paru infiniment long, j'y arrive grâce à la perspective de me fumer une putain de clope. Au final j'en enchainerais deux.
Et voilà, je sais pas comment terminer ce récit, y'a rien à dire de plus je crois. Je voulais juste me vider, je crois que c'est fait...
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 18:28
Breizhmel
Je trouve que j'ai eu des gynés pas toujours tops, mais au moins, j'ai toujours été prévenue avant qu'iels ne fassent quoi que ce soit.
Je trouve que j'ai eu des gynés pas toujours tops, mais au moins, j'ai toujours été prévenue avant qu'iels ne fassent quoi que ce soit.
- BreizhmelBleu⋅e
- Messages : 106
Date d'inscription : 30/08/2012
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 18:40
Merci Nurja.
Et je t'avoue que je ne l'avais pu venir pour le coup du toucher vaginal (puisque c'est de ça dont il s'agissait). J'ai franchement rien vu venir...
Et je t'avoue que je ne l'avais pu venir pour le coup du toucher vaginal (puisque c'est de ça dont il s'agissait). J'ai franchement rien vu venir...
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 18:49
Breizhmel je te comprends très bien ...
- BreizhmelBleu⋅e
- Messages : 106
Date d'inscription : 30/08/2012
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 18:55
Moi aussi je te comprends très bien Shun. Je suis devenue une "patiente chiante" aussi, avec l'expérience. Et c'est pas pour rien que j'avais pas vu de gynéco depuis 4 ans...
Bref, je crois qu'on est sur la même longueur d'onde. ^^
Bref, je crois qu'on est sur la même longueur d'onde. ^^
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 19:17
Omg, toute mon empathie Breizhmel :/
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 19:25
- TW expérience gynéco:
- Je vais expliquer un peu ce qui s'est passé parce que en fait j'ai jamais osé en parler avant, et que d'avoir lu Breizhmel, ça m'a donné envie de rompre le silence aussi. Merci Breizhmel.
Voilà, j'ai été diagnostiquée à 14 ans pour mes problèmes de reins qui sont génétiques (et que j'ai hérité de mon père) à cause d'une hyper tension suspecte. A partir de 16 ans j'ai fait infection rénale sur infection rénale, mais étant mal suivie, je ne savais pas comment les éviter, ni quoi faire quand j'en avais une, personne ne m'avait jamais dit qu'avec mes problèmes de santé c'était une urgence sérieuse.
Donc à 16 ans je fais une belle infection rénale, 40 de fièvre, ma mère m'amène aux urgences parce que j'étais vraiment mal.
Interrogatoire de base : symptômes et traitement en cours.
- symptômes douleurs dans les fosses lombaires +++, forte fièvre et positive à E.coli (un germe) dans les urines => infection des reins (pyélonéphrite aiguë).
- questions traitement : je ne prends rien à part la pillule contraceptive
- question perso : je n'ai pas d'activité sexuelle en ce moment, pas de petit copain.
Première réaction du toubib : on va vérifier si c'est pas une grossesse extra utérine.
WTF ?
Je dois être trop jeune pour savoir prendre la pillule, ou trop conne pour ne pas l'oublier.
Je dois aussi être une menteuse concernant le fait de ne pas avoir de rapport, c'est bien connu à cet age là on est des petites salopes et on ment pour se faire passer pour des vierges effarouchées c'est même notre passe temps favori pour emmerder ces honnêtes messieurs.
Donc un vieux gynéco arrive (il devait avoir dans les 50 ans mais pour moi c'était vieux), avec 40 je ne tenais pas debout, des brancardier ont du m'aider à m'installer sur la table d'examen. Je comprends pas pourquoi je vois un gynéco, ni pourquoi je dois passer ces examen alors que j'ai des problèmes de reins.
Donc 16 ans, examen vaginal avec sonde, et TV, alors que je m'écroule de la table. Le gynéco rend son verdict, je suis pas enceinte, ben dis donc quel scoop !!
J'ai eu le droit à la palpation des seins (on sait jamais peut-être la fièvre venait de là ...).
Bref, je me retrouve hospitalisée en GYNECO / OBSTETRIQUE avec les femmes enceintes, alors que j'ai un problème néphrologique connu.
Je suis mise sous antibiothérapie en IV. J'ai un brancardier qui m’emmène passer les examens radio. Ce connard est un pervers qui profite de mon état pour me tripoter dans les couloirs, et qui vient régulièrement voir si je dors, et me caresser sous les draps.
J'ai pas osé en parler, j'étais trop mal. Les infirmières sont rentrées sans jamais frapper à la porte, j'avais toujours peur que ce soit le brancardier.
Quand je dormais, l'une d'elle a retiré mon trocart d'un coup en arrachant la fenêtre collée sur mon bras et la perf avec. Ça fait super mal, et je sais pas on réveille le patient avant peut-être non ?
Après j'ai eu moult examens du même acabit aux urgences, jusqu'au jour ou j'ai vraiment pété un câble.
- BreizhmelBleu⋅e
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 20:42
Tu as raison de partager ces expériences, Shun. Même si je suis vraiment peinée d'apprendre ce par quoi tu es passée.
Il faut que la parole se libère !!! Cette omerta concernant le monde médical n'est pas tolérable !
Il faut que la parole se libère !!! Cette omerta concernant le monde médical n'est pas tolérable !
- AraignéeAncien⋅ne
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 20:50
D'autant plus que c'est aussi ce que dit la loi, et le code de Déontologie des médecins...Antisexisme a écrit:De manière générale (pas seulement en gynécologie), je pense que les patient-e-s devraient être informé-e-s de tous les gestes qui seront pratiqué-e-s sur eux sous anesthésie générale, et devraient y consentir (y compris un TV en guise d'examen). Ca me semble être juste... normal. Mais ça semble complètement aberrant aux yeux de beaucoup de médecins français, on dirait. Pourtant, la confiance entre le praticien-ne et le patien-t-e, c'est pas une option !
- BreizhmelBleu⋅e
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
04.02.15 23:16
Je crois que nous pouvons tous-tes nous faire un calin, vu ce que le monde médical fait subir à beaucoup d'entre nous.
C'est pour ça que notre combat contre la société patriarcale à une raison, plusieurs même !
C'est pour ça que notre combat contre la société patriarcale à une raison, plusieurs même !
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
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Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
05.02.15 1:23
En lisant vos témoignages, et certains commentaires de médecins et futur-e-s médecins sur internet, j'avoue que ça me fait vraiment peur... Je sais bien qu'ils/elles ne sont pas tou-te-s comme ça, mais ce qui est inquiétant en fait, c'est qu'il existe une certaine proportion de "soignant-e-s" qui ne se posent aucune question éthique...
Tout mon soutien à vous Breizhmel et Shun...
Pour ma part, je ne sais pas si j'en avais parlé ici, mais depuis plusieurs mois j'ai une sorte de "bosse" (bouton, verrue, kyste...?) à l'intérieur du vagin. Chaque fois que je vois mon médecin, je me dis que je devrais lui en parler, mais chaque fois je n'ose pas... La gène, la peur d'entendre certaines réponses (comme "il faut que tu vois un--e gynéco" ou "sans examen clinique je ne peux pas te répondre") m'a toujours empêchée de demander ce que peut bien être ce truc (sur le forum abolitionniste, une gynéco m'avait dit que d'après elle, c'est probablement un kyste, mais sans pouvoir me le confirmer avec certitude). Comme je ne vois plus mon doc qu'une fois par mois, chaque fois ça reporte d'un mois supplémentaire...
Du coup j'ai fait comme avec mon psy : j'ai écrit une lettre à mon médecin. Avec la description du truc (de ce que j'en perçois du moins au toucher), et le pourquoi je n'osais pas poser la question (il sait que j'ai peur des médecins et de l'intrusion, mais sans savoir tous les détails de jusqu'où et comment se manifeste ma peur). J'espère qu'il saura me dire ce que c'est sans que j'ai à me déshabiller... sinon ben tant pis, je ne saurai jamais ce que c'est que ce truc. Heureusement, ça ne me fait pas mal, mais j'avoue que ça m'inquiète un peu.
Si ça vous intéresse, je vous dirai quelle sera sa réponse de docteur féministe et respectueux de mes peurs (encre faut-il que j'ose lui donner ma lettre, je pense que j'irai vendredi, ça lui laissera trois semaines pour la lire et trouver une solution).
Tout mon soutien à vous Breizhmel et Shun...
Pour ma part, je ne sais pas si j'en avais parlé ici, mais depuis plusieurs mois j'ai une sorte de "bosse" (bouton, verrue, kyste...?) à l'intérieur du vagin. Chaque fois que je vois mon médecin, je me dis que je devrais lui en parler, mais chaque fois je n'ose pas... La gène, la peur d'entendre certaines réponses (comme "il faut que tu vois un--e gynéco" ou "sans examen clinique je ne peux pas te répondre") m'a toujours empêchée de demander ce que peut bien être ce truc (sur le forum abolitionniste, une gynéco m'avait dit que d'après elle, c'est probablement un kyste, mais sans pouvoir me le confirmer avec certitude). Comme je ne vois plus mon doc qu'une fois par mois, chaque fois ça reporte d'un mois supplémentaire...
Du coup j'ai fait comme avec mon psy : j'ai écrit une lettre à mon médecin. Avec la description du truc (de ce que j'en perçois du moins au toucher), et le pourquoi je n'osais pas poser la question (il sait que j'ai peur des médecins et de l'intrusion, mais sans savoir tous les détails de jusqu'où et comment se manifeste ma peur). J'espère qu'il saura me dire ce que c'est sans que j'ai à me déshabiller... sinon ben tant pis, je ne saurai jamais ce que c'est que ce truc. Heureusement, ça ne me fait pas mal, mais j'avoue que ça m'inquiète un peu.
Si ça vous intéresse, je vous dirai quelle sera sa réponse de docteur féministe et respectueux de mes peurs (encre faut-il que j'ose lui donner ma lettre, je pense que j'irai vendredi, ça lui laissera trois semaines pour la lire et trouver une solution).
- InvitéInvité
Re: Touchers vaginaux sur patientes anesthésiées
05.02.15 9:36
J'aimerais bien connaître sa réponse en effet.
Chez moi, j'ai réussi à trouver une femme docteur (mais j'ai pas eu les moyens pour avancer ma prise de sang pour vérifier Lyme) qui m'a expédiée en consultation, car débordée : beaucoup de doc proches de la retraite qui ne prennent plus de patient-e-s en plus. Quand je lui ai parlé de ma gêne respiratoire, et émis l'hypothèse d'une allergie chronique, elle m'a dit d'aller voir un allergologue et m'a souhaité bon courage pour en trouve un de libre. J'ai pas pu poser une seule question.
Au moins j'ai réussi à y aller seule, mon copain a attendu dans la salle d'attente.
Chez moi, j'ai réussi à trouver une femme docteur (mais j'ai pas eu les moyens pour avancer ma prise de sang pour vérifier Lyme) qui m'a expédiée en consultation, car débordée : beaucoup de doc proches de la retraite qui ne prennent plus de patient-e-s en plus. Quand je lui ai parlé de ma gêne respiratoire, et émis l'hypothèse d'une allergie chronique, elle m'a dit d'aller voir un allergologue et m'a souhaité bon courage pour en trouve un de libre. J'ai pas pu poser une seule question.
Au moins j'ai réussi à y aller seule, mon copain a attendu dans la salle d'attente.
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