- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Texte originel ici
A la Maison des Femmes de Paris
163 Rue de Charenton, 75012 Paris
Métro Gare de Lyon ou Reuilly-Diderot
le 26/11 à 18h30
Rencontre féministe sur le retour de la délégation qui s’est rendue près de Kobanê
Le collectif Solidarité Femmes Kobanê vous invite à venir connaître les messages, les visions et les efforts actuels de lutte de femmes engagées dans le mouvement social et démocratique au Kurdistan.
En non-mixité femmes
Nous sommes un collectif rassemblant des féministes engagées dans les luttes anti-racistes, anti-islamophobies, anti-capitalistes, anti-impérialistes et pour l’auto-détermination des peuples et la libre circulation ; certaines parmi nous sont communistes, anarchistes ; nous toutes sommes féministes pour une transformation sociale radicale.
Il y a un mois, nous avons lancé un appel pour mobiliser une solidarité féministe avec les femmes et avec les combattantes des YPG (unité de défense du peuple) et des YPJ (unité de défense des femmes) de Kobanê qui luttent contre les attaques réactionnaires de Daesh, soutenu par l’État Turc et par les puissances impérialistes.
Les femmes de Rojava qui ne combattent pas en Syrie dans les unités de défense pour libérer Kobanê de Daesh et de l’armée Turque, vivent aujourd’hui de l’autre côté de la frontière, dans des camps de réfugié-e-s. Ces camps de réfugié-e-s existent grâce à la force d’auto-organisation des peuples du Rojava (Kurdistan en Syrie) et à l’organisation autonome des municipalités de Amed et de Suruç (Kurdistan en Turquie) notamment.
Une délégation de notre collectif est partie 6 jours pour rencontrer des femmes du mouvement social et démocratique des municipalités de Amed et de Suruç et des femmes du mouvement social de Kobanê qui vivent aujourd’hui dans les camps de réfugié-e-s. Toutes résistent pour la victoire de Kobanê, en créant dans les camps des espaces de démocratie, des écoles pour continuer à transmettre les moyens de résistance aux enfants par la langue et par la culture et des espaces de non-mixité entre femmes.
Leur force d’auto-organisation et de résistance, est le résultat d’une histoire de 30 ans de lutte où les femmes ont depuis le début joué un rôle central dans le mouvement social et démocratique de l’Ouest Kurdistan. Elles se sont organisées en non-mixité à l’intérieur de leurs organisations et dans la société civile, en créant des académies des femmes, des assemblées des femmes et des unités d’auto-défense des femmes contre les violences masculines.
Aujourd’hui il s’agit de défendre le mouvement social des femmes du Rojava et de tout l’Ouest Kurdistan comme une promesse, une source d’inspiration et un modèle pour la lutte féministe.
Nous vous invitons à venir découvrir l’exposition et le rapport, écrit par notre collectif, sur la lutte actuelle des femmes du Kurdistan, à Kobanê, à Suruç et à Amed et à la frontière entre la Turquie et la Syrie.
Nous vous donnons rendez-vous à la Maison des Femmes le mercredi 26 novembre de 18h30 à 21h pour un moment d’échanges, de convivialité et de solidarité politique entre femmes.
A la Maison des Femmes de Paris
163 Rue de Charenton, 75012 Paris
Métro Gare de Lyon ou Reuilly-Diderot
le 26/11 à 18h30
Rencontre féministe sur le retour de la délégation qui s’est rendue près de Kobanê
Le collectif Solidarité Femmes Kobanê vous invite à venir connaître les messages, les visions et les efforts actuels de lutte de femmes engagées dans le mouvement social et démocratique au Kurdistan.
En non-mixité femmes
Nous sommes un collectif rassemblant des féministes engagées dans les luttes anti-racistes, anti-islamophobies, anti-capitalistes, anti-impérialistes et pour l’auto-détermination des peuples et la libre circulation ; certaines parmi nous sont communistes, anarchistes ; nous toutes sommes féministes pour une transformation sociale radicale.
Il y a un mois, nous avons lancé un appel pour mobiliser une solidarité féministe avec les femmes et avec les combattantes des YPG (unité de défense du peuple) et des YPJ (unité de défense des femmes) de Kobanê qui luttent contre les attaques réactionnaires de Daesh, soutenu par l’État Turc et par les puissances impérialistes.
Les femmes de Rojava qui ne combattent pas en Syrie dans les unités de défense pour libérer Kobanê de Daesh et de l’armée Turque, vivent aujourd’hui de l’autre côté de la frontière, dans des camps de réfugié-e-s. Ces camps de réfugié-e-s existent grâce à la force d’auto-organisation des peuples du Rojava (Kurdistan en Syrie) et à l’organisation autonome des municipalités de Amed et de Suruç (Kurdistan en Turquie) notamment.
Une délégation de notre collectif est partie 6 jours pour rencontrer des femmes du mouvement social et démocratique des municipalités de Amed et de Suruç et des femmes du mouvement social de Kobanê qui vivent aujourd’hui dans les camps de réfugié-e-s. Toutes résistent pour la victoire de Kobanê, en créant dans les camps des espaces de démocratie, des écoles pour continuer à transmettre les moyens de résistance aux enfants par la langue et par la culture et des espaces de non-mixité entre femmes.
Leur force d’auto-organisation et de résistance, est le résultat d’une histoire de 30 ans de lutte où les femmes ont depuis le début joué un rôle central dans le mouvement social et démocratique de l’Ouest Kurdistan. Elles se sont organisées en non-mixité à l’intérieur de leurs organisations et dans la société civile, en créant des académies des femmes, des assemblées des femmes et des unités d’auto-défense des femmes contre les violences masculines.
Aujourd’hui il s’agit de défendre le mouvement social des femmes du Rojava et de tout l’Ouest Kurdistan comme une promesse, une source d’inspiration et un modèle pour la lutte féministe.
Nous vous invitons à venir découvrir l’exposition et le rapport, écrit par notre collectif, sur la lutte actuelle des femmes du Kurdistan, à Kobanê, à Suruç et à Amed et à la frontière entre la Turquie et la Syrie.
Nous vous donnons rendez-vous à la Maison des Femmes le mercredi 26 novembre de 18h30 à 21h pour un moment d’échanges, de convivialité et de solidarité politique entre femmes.
- Judy Squires—
- Messages : 289
Date d'inscription : 21/05/2012
Il me semble (c'est un souvenir vague alors je peux me tromper) que la mdf de Paris n'est pas l'endroit le plus accueillant du monde pour les femmes visiblement trans (c'est-à-dire en pratique la quasi-totalité des meufs trans, avec les gueules qu'on a...). C'est pas un appel à boycott ou quoi parce que je suis sûre que c'est un événement chouette, mais autant éviter les surprises désagréables...
- VénusAncien⋅ne
- Messages : 693
Date d'inscription : 28/11/2013
- InvitéInvité
Mais n'importe quoi ! Déjà, elle a clairement juste écrit son message juste pour prévenir des mauvaises surprises (d'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas trop que tu aies raison Judy Squires; en fait, je ne connais pas la maison des femmes et ne veux pas médire gratuitement, mais j'ai déjà eu des échos de surprises désagréables, comme tu dis), elle a pris plusieurs précautions oratoires "il me semble", "c'est pas un appel à boycott", "je suis sûre que c'est un événement chouette", et de plus, accuser Judy Squires de remettre au pas des femmes qui font quelque chose indépendamment, faut le faire...
2 : je ne vois pas ce que le "conciliante" vient faire là, ce n'est pas une question d'être gentille ! Je trouve que déformer un "attention, potentielles mauvaises surprises du côté de la transphobie" en "bouh elles sont pas assez gentilles à mon goût ces femmes", niveau déformation, ça se pose là.
3 : Mais Judy Squires n'a teeeellement pas parlé de personne acceptable ou pas acceptable, elle a formulé son post de manière pas du tout "accusation personnelle" (désolée moi mal le parle français quand moi pressée et moi pressée là)
Bien sûr que les militant.e.s font des erreurs, plein, tout le temps, (et moi aussi of course) ! Mais au contraire, c'est faire une faveur à un.e militant.e, je trouve, de lui signaler ses erreurs, notamment s'iel réplique des oppressions !
Bon désolée je me suis emportée.
1 : je n'aime pas du tout cette façon de nommer le fait de dénoncer la transphobie comme "les règles modernes du progressisme"...(pour moi c'est à peine mieux que "ah ouais en ce moment c'est à la mode d'être féministe/de parler de lesbophobie/de bidule...). En plus ça fait comme si les gens qui se fichaient complètement d'être transphobes et qui se plaignent qu'on parle de transphobie étaient opprimé.e.s, ne pouvaient pas s'exprimer.Lollipop a écrit:
Parce que les seules femmes acceptables sont celles qui sont conciliantes et accueillante selon les règles modernes du progressisme.
2 : je ne vois pas ce que le "conciliante" vient faire là, ce n'est pas une question d'être gentille ! Je trouve que déformer un "attention, potentielles mauvaises surprises du côté de la transphobie" en "bouh elles sont pas assez gentilles à mon goût ces femmes", niveau déformation, ça se pose là.
3 : Mais Judy Squires n'a teeeellement pas parlé de personne acceptable ou pas acceptable, elle a formulé son post de manière pas du tout "accusation personnelle" (désolée moi mal le parle français quand moi pressée et moi pressée là)
Je trouve ça super bizarre de critiquer celleux qui critiquent les erreurs que pourraient commettre des militant.e.s. (Là je ne parle plus du post de Judy Squires mais de mon impression en te lisant, Lollipop).Lollipop a écrit:il faut absolument les remettre au pas et mettre en garde les gens qu'elles font des "erreurs"
Bien sûr que les militant.e.s font des erreurs, plein, tout le temps, (et moi aussi of course) ! Mais au contraire, c'est faire une faveur à un.e militant.e, je trouve, de lui signaler ses erreurs, notamment s'iel réplique des oppressions !
Bon désolée je me suis emportée.
- Judy Squires—
- Messages : 289
Date d'inscription : 21/05/2012
Juste pour préciser ce que je disais, j'écrivais ça pour éviter à des meufs trans qui n'auraient pas particulièrement envie de se confronter au bouzin de se pointer et de se retrouver à se faire mettre dehors, ce qui est généralement assez pénible. J'ai écrit nulle part "erreur", je suis assez loin d'empêcher des événements en non-mixité femmes cis d'avoir lieu ou de dire qu'ils ne devraient pas exister.
En fait mon propos s'adressait pas du tout aux organisatrices ou aux femmes impliquées dans l'événement, juste à de potentielles femmes trans qui auraient voulu y aller (typiquement ça m'aurait branché de m'y pointer, mais faire 2h de transports pour rester dehors ça me branche moyen).
En fait mon propos s'adressait pas du tout aux organisatrices ou aux femmes impliquées dans l'événement, juste à de potentielles femmes trans qui auraient voulu y aller (typiquement ça m'aurait branché de m'y pointer, mais faire 2h de transports pour rester dehors ça me branche moyen).
- InvitéInvité
Ah oui c'est vrai, la non-mixité féminine cisgenre, ça coince pas mal. Si c'est non-mixte cisgenre, il me paraît pertinent que ce soit précisé. J'ai beau tenir à cette non-mixité (parce que j'en ai besoin, c'est pas pour exclure les femmes trans et encore moins pour faire ma "facho radicale-transphobe" ou je ne sais quoi), ça me ferait mal de devoir exclure des trans. Fin bon je sais pas si c'est clair ce que je dis.
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Ah mince, je savais pas, désolée. Je ne sais pas quel groupe organise l'évènement par ailleurs, donc s'il est lui même transphobe. Ca m'a étonnée que "non mixité femmes" soit sans commentaire du type "cis, trans, lesbiennes, toutes-les-socialement-femmes", mais je me disais que j'étais parano...
Lollipop, je trouve ton intervention très violente, et ce d'autant plus que celle de Judy Squires est, elle, très "modérée" : elle se contente de prévenir les personnes trans' qu'elles risquent d'être refoulées à l'entrée, voire malmenées, ce qui est quand même la moindre des choses.
Elle est restée purement factuelle, à part pour dire qu'elle n'appelait pas au boycott, alors même qu'elle aurait légitimement pu s'étendre sur les problèmes que génèrent cette inimitié... Bref, je ne comprends pas ta réponse.
Lollipop, je trouve ton intervention très violente, et ce d'autant plus que celle de Judy Squires est, elle, très "modérée" : elle se contente de prévenir les personnes trans' qu'elles risquent d'être refoulées à l'entrée, voire malmenées, ce qui est quand même la moindre des choses.
Elle est restée purement factuelle, à part pour dire qu'elle n'appelait pas au boycott, alors même qu'elle aurait légitimement pu s'étendre sur les problèmes que génèrent cette inimitié... Bref, je ne comprends pas ta réponse.
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