C'est moi ou les mecs ont beaucoup moins de tabous entre eux que les meufs?
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La Chatte
Araignée
Gambara
7 participants
- GambaraBanni·e
- Messages : 170
Date d'inscription : 24/07/2015
J'ai l'impression que les mecs ont beaucoup moins d'inhibitions à parler de choses considérées comme taboues entre eux. Par exemple tout ce qui a attrait à la sexualité comme la masturbation, les fantasmes, etc... Ils ont aussi moins de faux semblants et de reserve à parler de leurs difficultés, leurs hontes. Et ils savent se montrer solidaires entre eux par rapport à des expériences négatives.
Au contraires les meufs sont plutôt dans la dissimulation, elles se cachent des choses entre elles. Par exemple: ne pas s'avouer qu'une a fait un régime ou de la chirurgie esthétique. Ne pas s'avouer non plus leurs fantasmes ou leur pratique masturbatoires. Elles ne vont pas parler de règles entre elles alors que les mecs vont parler de leurs éjaculations etc... Et assez peu de solidarité dans les moments de honte/solitude...
Et ce y compris dans les cercles féministes où je pense qu'il y a encore parfois pas mal de tabous*
C'est une réflexion qui m'est venue de mes observations mais j'aimerais savoir ce que vous en pensez?
Au contraires les meufs sont plutôt dans la dissimulation, elles se cachent des choses entre elles. Par exemple: ne pas s'avouer qu'une a fait un régime ou de la chirurgie esthétique. Ne pas s'avouer non plus leurs fantasmes ou leur pratique masturbatoires. Elles ne vont pas parler de règles entre elles alors que les mecs vont parler de leurs éjaculations etc... Et assez peu de solidarité dans les moments de honte/solitude...
Et ce y compris dans les cercles féministes où je pense qu'il y a encore parfois pas mal de tabous*
C'est une réflexion qui m'est venue de mes observations mais j'aimerais savoir ce que vous en pensez?
- InvitéInvité
Je pense que quand on fait des généralisations à partir d'observations forcément partielles, on passe souvent à côté de beaucoup de choses.
Je n'ai pas constaté la différence que tu sembles constater dans ton entourage.
Je pense, par contre, que les tabous ne sont pas les mêmes (mais je doute qu'un homme hétéro parle facilement du fait qu'il apprécie être sodomisé, par exemple)
Je n'ai pas constaté la différence que tu sembles constater dans ton entourage.
Je pense, par contre, que les tabous ne sont pas les mêmes (mais je doute qu'un homme hétéro parle facilement du fait qu'il apprécie être sodomisé, par exemple)
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Je n'ai absolument pas la même impression que toi (ceci dit, je fréquente peu de femmes et celles que je fréquente ne parlent ni de régimes, ni de chirurgie esthétique ).
Par contre les psy savent que les hommes vont moins chez le/la psy d'eux-mêmes que les femmes, parce que parler de soi, de sa vie intime, de sa sexualité, de ce qui ne va pas, de ses émotions, serait en fait plus tabou pour les hommes que pour les femmes. Il y a une différence entre blaguer sur la sexualité, comme nombre d'hommes font souvent, et parler sérieusement et intimement de ses problèmes sexuels et de ses émotions... dans une société où on apprend encore aux petits garçons qu'ils ne doivent pas pleurer...
Par contre les psy savent que les hommes vont moins chez le/la psy d'eux-mêmes que les femmes, parce que parler de soi, de sa vie intime, de sa sexualité, de ce qui ne va pas, de ses émotions, serait en fait plus tabou pour les hommes que pour les femmes. Il y a une différence entre blaguer sur la sexualité, comme nombre d'hommes font souvent, et parler sérieusement et intimement de ses problèmes sexuels et de ses émotions... dans une société où on apprend encore aux petits garçons qu'ils ne doivent pas pleurer...
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Je n'ai pas cette impression là non plus… Je prends l'exemple de mon copain, qui parle de choses très différentes avec chacun de ses amis. Avec certains, dont il est pourtant hyper proche, il ne parle jamais de choses intimes. Avec d'autres, si, et très facilement. C'est pareil de mon côté, avec certaines amies on parle très librement de détails intimes, de règles, de sexualité, fantasme, et avec d'autres on n'aborde JAMAIS le sujet. Ça dépend sur quoi est construite la relation il me semble.
- GambaraBanni·e
- Messages : 170
Date d'inscription : 24/07/2015
Ah t'as un copain... Mais il y a des mecs qui supportent les poils féminins (partout: aisselles maillot jambes) en 2015? Non parce que j'ai pas l'intention de les enlever mais j'ai pas envie d'être célib à vie quoi
- Ucralo—
- Messages : 349
Date d'inscription : 19/10/2014
Leur proportion est faible, mais ils existent.0ile a écrit:Mais il y a des mecs qui supportent les poils féminins (partout: aisselles maillot jambes) en 2015? Non parce que j'ai pas l'intention de les enlever mais j'ai pas envie d'être célib à vie quoi
Si tu crains le célibat, il y a cette méthode :
-Tu ouvres un compte sur un site de rencontre quelconque.
-Tu précises dans ta présentation que tu n'enlèves pas très poils et que tu ne les enlèveras pas.
Alors, si je ne dis pas de bêtises, ceux qui te contacteront pour une potentielle relation amoureuse ne seront pas gênés par les poils.
En outre, sur la majorité des sites de rencontre, la proportion de femmes est faible, donc la concurrence sera moins rude que dans un milieu avec 50% de femmes.
Bonne chance.
(Désolé pour le HS.)
- GambaraBanni·e
- Messages : 170
Date d'inscription : 24/07/2015
Ouais mais il y a les fétichistes des poils qui peuvent être attirés. Et ça, ça craint
Et puis les sites de rencontres, c'est tellement, tellement pas mon truc...
Je préfère rencontrer les gens directement irle, au moins ya pas le temps de se faire de fausses idées
PS: tkt pour le hs, c'est moi même qui ai commencé à dévier donc ça me dérange pas (sauf si ça pose pb à la modé )
Et puis les sites de rencontres, c'est tellement, tellement pas mon truc...
Je préfère rencontrer les gens directement irle, au moins ya pas le temps de se faire de fausses idées
PS: tkt pour le hs, c'est moi même qui ai commencé à dévier donc ça me dérange pas (sauf si ça pose pb à la modé )
- AnathèmeBleu⋅e
- Messages : 107
Date d'inscription : 02/10/2014
Je pense qu'au contraire, nous en avons plus entre nous.
Déjà, en réalité, j'ai rarement vu des hommes parler sexe entre eux, "performances sexuelles", ça, oui. Mais pas réellement de sexualité, comment tel se sent, ses problèmes, etc... De mon expérience, c'est quelque chose de rare.
L'injonction à la virilité est vraiment une chose étrange, elle encourage un comportement mais permet assez peu de se concentrer sur les tenants et aboutissants qui lui sont liés.
Et même sans le sexe, il y'a des tabous autour de l'expression des sentiments. Ce n'est pas une nouvelle, mais entre hommes, j'ai l'impression que dès que l'on sort de la confrontation, on ne sait pas vraiment exprimer un sentiment.
Par exemple, il y'a une chose que je trouve ridicule chez nous, c'est l'affection. Tu as un tabou assez particulier autour de ça entre homme, on sait tous que l'on peut éprouver de l'affection pour un autre homme, mais dès qu'il est question de l'exprimer, on est à la ramasse. Du coup, on voit des choses complètement stupide du genre "No homo".
Je me trompe peut-être, mais je n'ai pas l'impression de voir ça chez les femmes, ou en tout cas, moins.
Pour les poils, ce n'est même pas une question de tabou chez nous, nous n'avons pas vraiment de norme à ce sujet ou d'injonction particulière. Tout simplement car dans nos éducations, dans notre représentation, tu n'as pas vraiment quelque chose de notable.
Déjà, en réalité, j'ai rarement vu des hommes parler sexe entre eux, "performances sexuelles", ça, oui. Mais pas réellement de sexualité, comment tel se sent, ses problèmes, etc... De mon expérience, c'est quelque chose de rare.
L'injonction à la virilité est vraiment une chose étrange, elle encourage un comportement mais permet assez peu de se concentrer sur les tenants et aboutissants qui lui sont liés.
Et même sans le sexe, il y'a des tabous autour de l'expression des sentiments. Ce n'est pas une nouvelle, mais entre hommes, j'ai l'impression que dès que l'on sort de la confrontation, on ne sait pas vraiment exprimer un sentiment.
Par exemple, il y'a une chose que je trouve ridicule chez nous, c'est l'affection. Tu as un tabou assez particulier autour de ça entre homme, on sait tous que l'on peut éprouver de l'affection pour un autre homme, mais dès qu'il est question de l'exprimer, on est à la ramasse. Du coup, on voit des choses complètement stupide du genre "No homo".
Je me trompe peut-être, mais je n'ai pas l'impression de voir ça chez les femmes, ou en tout cas, moins.
Pour les poils, ce n'est même pas une question de tabou chez nous, nous n'avons pas vraiment de norme à ce sujet ou d'injonction particulière. Tout simplement car dans nos éducations, dans notre représentation, tu n'as pas vraiment quelque chose de notable.
- InvitéInvité
Je rejoins Anathème, il y a un gros tabou sur l'affect chez les hommes et c'est en effet directement lié à leur éducation comme l'a dit Araignée. A contrario les femmes sont découragées à parler de "choses sérieuses". On dit des femmes qu'elles manifestent volontiers leur affect mais tout dépend de l'entourage, parce qu'elles peuvent entendre en retour qu'on "a pas besoin d'entendre des histoires de bonnes femmes" (les règles, les douleurs, la pression sociale, le mal-être, les triples journées, le burn-out qui pointe ect). Les femmes sont autorisées à parler, et sont souvent silenciées. En fait, le sexe est très tabou chez les hommes. Autant j'ai déjà entendu parler de "bromance", autant le "no homo" est hyper prégnant en effet.
Perso ça fait deux ans et demi que je n'enlève plus mes poils, je ne porte plus de soutif depuis 4 ans (sauf occasionnellement et j'ai cessé pour de bon il y a longtemps, soit je mets une brassière soit je ne mets rien), je ne me maquille plus (la dernière fois j'ai claqué 80€ pour du maquillage non testé pour un mariage, ben ça valait pas le coup au vu de mes ressources), je porte des caleçons "masculins" en sous-vêtements (et j'ai découvert le confort d'être vraiment bien dans sa culotte au passage) et mon mec s'en balance complètement, tout comme le fait que j'ai mes règles, même si ça tâche les draps. Même les rares câlins pendant les règles, il s'en fout d'avoir du sang sur la peau. Sachant que j'ai cessé le coït et le sexe en général et qu'il ne m'a jamais forcée. Je sais qu'il parle peu avec son entourage de sa vie privée et surtout sexuelle, c'est généralement de l'humour et de la compétition (chose qu'il n'apprécie pas, surtout quand ça devient ultra misogyne, il estime que ne pas respecter les femmes est une preuve de peur, certainement pas de virilité). Mais entre lui et moi, il n'y a aucun tabou, même depuis qu'on est plus en couple exclusif, mais je pense que le côté ultra fusionnel qu'on a eu pendant très longtemps qui faisait qu'on ne se confiait que l'un-e à l'autre pour des sujets qu'on osait pas aborder avec autrui.
Au début ça lui a ptèt fait bizarre de me voir me balader avec des poils aux aisselles et en débardeur sans soutif (parce que les seins développés sont très sexualisés), il était pas préparé à fréquenter une femme qui avait décidé de dire "Zut" à la pression sociale, mais d'aller vraiment loin dans cette décision (genre aller à la boulangerie de mon bled pieds nus en short et débardeur, tout poils visibles, bah j'ai jamais vu ça que chez les hommes, et encore pieds nus même pas). En fait c'est même grâce à son soutien que j'ai réussi à en arriver là. Cet été je porte un short, chose qui n'était plus arrivée depuis tellement longtemps que j'ai oublié quand, c'est un short de running trouvé au rayon mec chez Décat, ultra léger, pas moulant, parce que les shorts au rayon femmes, j'ai jamais eu de bol, on dirait des que les fabricants veulent faire ressembler à de la saucisse (de tofu) ficelée toute femme taillant au dessus du 38 : inconfortable, pas de poches (pire des fausses poches pour nos prendre pour des vraies cruches sans doute ?) hyper serré au niveau de la vulve en position assise notamment, ce qui est génial pour empêcher l'air de circuler et favoriser ainsi les problèmes ou les aggraver, style infection, sécheresse, mycose...
Les hommes sont éduqués à la pornographie depuis pas mal d'années maintenant, les adolescent-e-s vont de plus en plus chercher des réponses à leur curiosité sexuelle en regardant de la pornographie. Ce qui les expose à une baisse de l'empathie et à une banalisation des violences sexuelles. Résultat les hommes pensent que les femmes n'ont pas de poil et prennent leur pied sur commande (et que leur consentement est automatique) et les femmes pensent que leur vulve est moche car leur lèvres sont visibles (et vont jusqu'à se faire opérer pour se conformer à des attentes masculines, tirées de la porno) et les adolescentes adoptent l'épilation intégrale de peur d'être rejetée par leur petit copain pour quand il voudra coucher (son avis à elle ? depuis quand elle a un avis à donner ?).
Si tu souhaites cesser de t'épiler, soit tu tomberas sur un mec (j'ai cru comprendre que tu es hétérosexuelle) qui te soutiendra et en profitera pour prendre du recul sur ses privilèges, soit tu seras confrontée à des réactions plus ou moins violentes : du rejet à la culpabilisation en passant par "c'est pas que je trouve ça moche mais pour les cunis gnia gnia gnia". Y a deux ans et demi, quand j'ai rencontré mon amoureux, je lui ai parlé de ma volonté de cesser l'épilation définitivement, par égard et par peur du rejet. Bah aujourd'hui, si une personne vient me dire que je devrais m'épiler, je la zappe direct, mais j'ai mis longtemps à faire passer mon corps avant le regard d'autrui.
Perso ça fait deux ans et demi que je n'enlève plus mes poils, je ne porte plus de soutif depuis 4 ans (sauf occasionnellement et j'ai cessé pour de bon il y a longtemps, soit je mets une brassière soit je ne mets rien), je ne me maquille plus (la dernière fois j'ai claqué 80€ pour du maquillage non testé pour un mariage, ben ça valait pas le coup au vu de mes ressources), je porte des caleçons "masculins" en sous-vêtements (et j'ai découvert le confort d'être vraiment bien dans sa culotte au passage) et mon mec s'en balance complètement, tout comme le fait que j'ai mes règles, même si ça tâche les draps. Même les rares câlins pendant les règles, il s'en fout d'avoir du sang sur la peau. Sachant que j'ai cessé le coït et le sexe en général et qu'il ne m'a jamais forcée. Je sais qu'il parle peu avec son entourage de sa vie privée et surtout sexuelle, c'est généralement de l'humour et de la compétition (chose qu'il n'apprécie pas, surtout quand ça devient ultra misogyne, il estime que ne pas respecter les femmes est une preuve de peur, certainement pas de virilité). Mais entre lui et moi, il n'y a aucun tabou, même depuis qu'on est plus en couple exclusif, mais je pense que le côté ultra fusionnel qu'on a eu pendant très longtemps qui faisait qu'on ne se confiait que l'un-e à l'autre pour des sujets qu'on osait pas aborder avec autrui.
Au début ça lui a ptèt fait bizarre de me voir me balader avec des poils aux aisselles et en débardeur sans soutif (parce que les seins développés sont très sexualisés), il était pas préparé à fréquenter une femme qui avait décidé de dire "Zut" à la pression sociale, mais d'aller vraiment loin dans cette décision (genre aller à la boulangerie de mon bled pieds nus en short et débardeur, tout poils visibles, bah j'ai jamais vu ça que chez les hommes, et encore pieds nus même pas). En fait c'est même grâce à son soutien que j'ai réussi à en arriver là. Cet été je porte un short, chose qui n'était plus arrivée depuis tellement longtemps que j'ai oublié quand, c'est un short de running trouvé au rayon mec chez Décat, ultra léger, pas moulant, parce que les shorts au rayon femmes, j'ai jamais eu de bol, on dirait des que les fabricants veulent faire ressembler à de la saucisse (de tofu) ficelée toute femme taillant au dessus du 38 : inconfortable, pas de poches (pire des fausses poches pour nos prendre pour des vraies cruches sans doute ?) hyper serré au niveau de la vulve en position assise notamment, ce qui est génial pour empêcher l'air de circuler et favoriser ainsi les problèmes ou les aggraver, style infection, sécheresse, mycose...
Les hommes sont éduqués à la pornographie depuis pas mal d'années maintenant, les adolescent-e-s vont de plus en plus chercher des réponses à leur curiosité sexuelle en regardant de la pornographie. Ce qui les expose à une baisse de l'empathie et à une banalisation des violences sexuelles. Résultat les hommes pensent que les femmes n'ont pas de poil et prennent leur pied sur commande (et que leur consentement est automatique) et les femmes pensent que leur vulve est moche car leur lèvres sont visibles (et vont jusqu'à se faire opérer pour se conformer à des attentes masculines, tirées de la porno) et les adolescentes adoptent l'épilation intégrale de peur d'être rejetée par leur petit copain pour quand il voudra coucher (son avis à elle ? depuis quand elle a un avis à donner ?).
Si tu souhaites cesser de t'épiler, soit tu tomberas sur un mec (j'ai cru comprendre que tu es hétérosexuelle) qui te soutiendra et en profitera pour prendre du recul sur ses privilèges, soit tu seras confrontée à des réactions plus ou moins violentes : du rejet à la culpabilisation en passant par "c'est pas que je trouve ça moche mais pour les cunis gnia gnia gnia". Y a deux ans et demi, quand j'ai rencontré mon amoureux, je lui ai parlé de ma volonté de cesser l'épilation définitivement, par égard et par peur du rejet. Bah aujourd'hui, si une personne vient me dire que je devrais m'épiler, je la zappe direct, mais j'ai mis longtemps à faire passer mon corps avant le regard d'autrui.
- InvitéInvité
- HS poils:
- 0ile a écrit:il y a des mecs qui supportent les poils féminins (partout: aisselles maillot jambes) en 2015?
Mais on est HS, non ?
Sur site de rencontres, il est aussi possible de croiser un imbécile qui rêve d'épiler une femme et qui se dit que ça va être possible (et qui est étonné qu'on l'envoie chier).
Je pense que l'essentiel, c'est de "tenir bon" au début. Et un mec qui est dans le "no way" juste pour un détail pareil, perso, je m'en passe !
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
0ile a écrit:Ah t'as un copain... Mais il y a des mecs qui supportent les poils féminins (partout: aisselles maillot jambes) en 2015? Non parce que j'ai pas l'intention de les enlever mais j'ai pas envie d'être célib à vie quoi
Je ne comprends pas cette intervention. Quel est le rapport entre mon copain et les poils féminins, quand le sujet initial portait sur les tabous entre hommes et entre femmes ?
- GambaraBanni·e
- Messages : 170
Date d'inscription : 24/07/2015
Je rebondissais simplement sur ce que tu venais de dire, comme dans une conversation classique, oubliant le cadre du topic à ne pas dépasser.
Mais sinon je comprends ce que vous dites par rapport au tabous des emotions chez les hommes. Mais leur sexualité reste moins taboue je repense à des films comme "les bogoss" où ça parle de masturbation ouvertement ou meme a ma cours de récré ou les mecs ramenaient des mag pr se branler aux toilettes.
Tandis quentre filles on n'evoquait jamais le sujet ou alors de maniere honteuse et genée a une pyjama party et en etant très mal à l'aise le lendemain.
Et aux détour de mes divagations internet je suis tombé sur un forum composé quasi exclusivement de mecs et jétais hallucinée de voir à quel point ils se livraient sur tout et nimporte quel sujet avec une décomplexion effarante.
Mais sinon je comprends ce que vous dites par rapport au tabous des emotions chez les hommes. Mais leur sexualité reste moins taboue je repense à des films comme "les bogoss" où ça parle de masturbation ouvertement ou meme a ma cours de récré ou les mecs ramenaient des mag pr se branler aux toilettes.
Tandis quentre filles on n'evoquait jamais le sujet ou alors de maniere honteuse et genée a une pyjama party et en etant très mal à l'aise le lendemain.
Et aux détour de mes divagations internet je suis tombé sur un forum composé quasi exclusivement de mecs et jétais hallucinée de voir à quel point ils se livraient sur tout et nimporte quel sujet avec une décomplexion effarante.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Je pense qu'il est attendu des hommes qu'ils se montrent virils et la virilité passe par l'expression d'une sexualité débridée et avide (contrairement à la féminité qui se donne mais n'a pas de désir propre). Ils ne parlent donc pas de leur sexualité, ils parlent de sexe.
Effectivement la masturbation est moins taboue chez les hommes que chez les femmes, d'une part à cause de cette dichotomie homme=besoins sexuels irrépressibles versus femme=pas de désir propre (si la sexualité des femmes n'est qu'un service rendu aux hommes voire une monnaie d'échange, alors se masturber n'a même pas de sens ; d'ailleurs nombreux encore sont ceux qui croient tout simplement que les femmes ne se masturbent pas, hormis les maladives nymphomanes, ces femmes viriles qui se permettent d'avoir du désir !). D'autre part parce que dans une société phallocentrée, que les hommes tripotent et secouent avec délectation leur spectre du pouvoir trésor à la valeur inestimable, ça se comprend. Par contre, les femmes étant dénuées de pénis, qu'est-ce qu'elles peuvent bien faire sans le concours d'un homme...?! Y a "rien" à tripoter ! D'ailleurs beaucoup d'époques et de lieux ont ignoré l'homosexualité féminine pour cette même raison : pas de pénis = pas de sexualité. Le lesbianisme et la masturbation féminine, par conséquent, n'existent pas. Cette idée a un peu changé avec l'essor des sextoys. Voilà les femmes pourvues de pénis artificiels, elles peuvent donc désormais se masturber (heureusement qu'il y a eu des hommes pour inventer ces pénis en plastique afin de nous sortir de notre handicap), évidemment uniquement comme mesure palliative, rien ne valant un véritable Saint Pénis (ceci dit, la masturbation masculine est aussi vue comme sexualité palliative, pour le coup).
Effectivement la masturbation est moins taboue chez les hommes que chez les femmes, d'une part à cause de cette dichotomie homme=besoins sexuels irrépressibles versus femme=pas de désir propre (si la sexualité des femmes n'est qu'un service rendu aux hommes voire une monnaie d'échange, alors se masturber n'a même pas de sens ; d'ailleurs nombreux encore sont ceux qui croient tout simplement que les femmes ne se masturbent pas, hormis les maladives nymphomanes, ces femmes viriles qui se permettent d'avoir du désir !). D'autre part parce que dans une société phallocentrée, que les hommes tripotent et secouent avec délectation leur spectre du pouvoir trésor à la valeur inestimable, ça se comprend. Par contre, les femmes étant dénuées de pénis, qu'est-ce qu'elles peuvent bien faire sans le concours d'un homme...?! Y a "rien" à tripoter ! D'ailleurs beaucoup d'époques et de lieux ont ignoré l'homosexualité féminine pour cette même raison : pas de pénis = pas de sexualité. Le lesbianisme et la masturbation féminine, par conséquent, n'existent pas. Cette idée a un peu changé avec l'essor des sextoys. Voilà les femmes pourvues de pénis artificiels, elles peuvent donc désormais se masturber (heureusement qu'il y a eu des hommes pour inventer ces pénis en plastique afin de nous sortir de notre handicap), évidemment uniquement comme mesure palliative, rien ne valant un véritable Saint Pénis (ceci dit, la masturbation masculine est aussi vue comme sexualité palliative, pour le coup).
- InvitéInvité
Dans mon expérience perso (qui n'est probablement pas généralisable), en fait c'est plutôt qu'il y a une autre forme de tabou entre hommes sur la sexualité : ça passe de blaguer dessus, ou d'en parler selon des modèles super formatés (généralement en mode fanfaronnade), mais c'est pas la même chose que d'en parler sur un mode intime. Je trouve qu'en fait les blagues et tout ça établi une forme de distance qui facilite pas du tout le fait d'en parler pour de vrai.0ile a écrit:Mais sinon je comprends ce que vous dites par rapport au tabous des emotions chez les hommes. Mais leur sexualité reste moins taboue je repense à des films comme "les bogoss" où ça parle de masturbation ouvertement ou meme a ma cours de récré ou les mecs ramenaient des mag pr se branler aux toilettes.
- InvitéInvité
Araignée : ton dernier commentaire me vend du rêve de par ta formulation corrosive et je rejoins totalement ton analyse.
Parler de sa sexualité et parler de sexe, ça n'a strictement rien à voir.
Parler de sa sexualité et parler de sexe, ça n'a strictement rien à voir.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Je pense que sur les tabous entre femmes, ça dépend beaucoup du type de cercle fréquenté. Si pour une raison x ou y le groupe de femmes cherche à se démarquer d'une certaine féminité conventionnelle, on pourra y observer des discussions très crues.
Sur les discussions entre hommes, je suis pas mal d'accord sur la distinction entre sexe et sexualité. J'ajouterai, sur les représentations de la découverte de la sexualité (type Les Bogosses), que le cinéma et les productions culturelles en général sont en majorité le fait d'hommes sur des problématiques d'hommes. Le discours masculin sur la sexualité masculine (et ses obsessions) est donc surreprésenté par rapport au discours féminin sur la sexualité féminine ; par contre, des discours masculins sur la sexualité féminine, lorsqu'elle est évoquée, sont logiquement majoritaires.
Sur les discussions entre hommes, je suis pas mal d'accord sur la distinction entre sexe et sexualité. J'ajouterai, sur les représentations de la découverte de la sexualité (type Les Bogosses), que le cinéma et les productions culturelles en général sont en majorité le fait d'hommes sur des problématiques d'hommes. Le discours masculin sur la sexualité masculine (et ses obsessions) est donc surreprésenté par rapport au discours féminin sur la sexualité féminine ; par contre, des discours masculins sur la sexualité féminine, lorsqu'elle est évoquée, sont logiquement majoritaires.
- InvitéInvité
C'est drôle parce que je trouve les boxers "masculins" hyper confortables (à condition qu'ils soient en coton majoritaire, sinon c'est un festival pour mycoses et compagnie), si j'ai chaud, la transpiration s'évacue mieux, si les hauts de cuisses ont tendance à rouler vers le haut je n'ai plus des douleurs liées à bord de fond de culotte qui décide de coincer une lèvres (et quand on ne peut pas replacer le vêtement ça va de la gêne passable à une douleur vive au moindre mouvement). Je ne suis pas serrée dedans, et leurs élastiques à la taille ont l'air de bien tenir.
En revanche je n'ai jamais compris comment les hommes arrivaient justement à supporter les caleçons qui ont une couture au milieu, j'ai voulu tester un jour avec un de mon amoureux et c'était vraiment inconfortable.
Un jour mon ex m'a expliqué que lui aussi pouvait avoir des dyspareunies. Et après réflexion cela ne m'avait pas paru illogique.
La sexualité officielle des hommes est conquérante et virile, il n'y a pas de place pour les doutes, les peurs, les insécurités, les inconforts, et les envies ou préférences non conformes aux standards de cette éducation. Il y a encore moins de place pour les violences sexuelles subies.
En revanche je n'ai jamais compris comment les hommes arrivaient justement à supporter les caleçons qui ont une couture au milieu, j'ai voulu tester un jour avec un de mon amoureux et c'était vraiment inconfortable.
Un jour mon ex m'a expliqué que lui aussi pouvait avoir des dyspareunies. Et après réflexion cela ne m'avait pas paru illogique.
La sexualité officielle des hommes est conquérante et virile, il n'y a pas de place pour les doutes, les peurs, les insécurités, les inconforts, et les envies ou préférences non conformes aux standards de cette éducation. Il y a encore moins de place pour les violences sexuelles subies.
- InvitéInvité
Ces histoires de sous-vêtements me font penser que j'ai un ami qui fait tout le temps des blagues sexuelles, mais qui m'a vite arrêté en se disant gêné le jour où j'ai commencé à parler du fait que j'avais eu du mal au début avec les boxers parce que je me sentais moins bien maintenu que dans les slips, mais que maintenant je trouvais ça plus confortable : pour lui les blagues c'est une chose, mais parler de son expérience c'en est une autre.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
@Numa : est-ce que tu penses qu'il s'agit d'un système de pensée où évoquer le frottement des sous-vêtements sur son sexe avec un autre homme suggérerait un désir homosexuel ? Ça m'intrigue !
- YggdrasilBleu⋅e
- Messages : 30
Date d'inscription : 07/04/2015
Iridacea a écrit:@Numa : est-ce que tu penses qu'il s'agit d'un système de pensée où évoquer le frottement des sous-vêtements sur son sexe avec un autre homme suggérerait un désir homosexuel ? Ça m'intrigue !
La je pense que tu a mis le doigt sur quelque chose !
Je trouve les relations entres hommes vraiment très codifiés et à vrai dire je ne peux pas m'empêcher de remarquer assez souvent que j'ai été moi même pas mal formaté dans ce sens la, et c'est vrai que sans même comprendre pourquoi et tout en trouvant ça ridicule, j'ai pu avoir le sentiment qu'en parler pourrait sembler être une tentative rapprochement un peu trop "intime" entre hommes, et donc tabou et plutôt indésirable.
Pour le reste j'ai plutôt tendance à penser qu'entres hommes la sexualité "classique" est valorisé et tout le reste considéré la aussi comme honteux, un bonne exemple je trouve est la grosso-phobie que je constate en permanence alors que bien souvent lorsque j'ai l'occasion de parler plus honnêtement avec quelques personnes plutôt virulentes sur le sujet à la base, ces dernières m'avouent bien souvent ne rien avoir spécialement contre voir même dans une bonne moitié des cas aimer ça (bon les "chiffres" sont forcément faussés hein, en plus d'être seulement du vécu personnel je parle très souvent avec le même genre de personnes donc voila voila... ).
En bref mon impression est que les rapports sur le sujet ont bien souvent un arrière gout de faux semblant bien prononcé...
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