- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Parent par défaut, ou la charge mentale des mères
11.05.17 9:45
Même dans un couple hétéro avec une répartition des tâches relativement égalitaire, les femmes ont tendance à être plus fatiguées et stressées. Ceci augmente avec la naissance des enfants. Pourquoi ? Parce que les femmes continuent à assumer une charge mentale que leurs compagnons n'endossent pas : c'est toutes ces tâches invisibles d'organisation, de planification, d'anticipation qui sont nécessaires au bon fonctionnement du foyer.
J'ai regroupé quelques articles et billets de blog sur le sujet. Je vous encourage à compléter cette liste et à partager votre propre expérience sur le sujet.
Fallait écouter
Le parent par défaut
Quand les femmes pensent à tout…
Ces mères qui pensent à tout (et qui pensent trop)
J'ai regroupé quelques articles et billets de blog sur le sujet. Je vous encourage à compléter cette liste et à partager votre propre expérience sur le sujet.
Fallait écouter
Le parent par défaut
Quand les femmes pensent à tout…
Ces mères qui pensent à tout (et qui pensent trop)
- IridaceaAncien⋅ne
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Date d'inscription : 12/05/2015
Re: Parent par défaut, ou la charge mentale des mères
11.05.17 15:51
C'est pour ça que j'ai inclus le 4e article, qui commente le 3e et critique certains aspects.
- InvitéInvité
Re: Parent par défaut, ou la charge mentale des mères
11.05.17 20:35
Je n'ai pas (encore) lu, mais cette BD devrait trouver sa place ici.
- TortueAncien⋅ne
- Messages : 461
Date d'inscription : 28/06/2015
Re: Parent par défaut, ou la charge mentale des mères
11.05.17 21:28
Cette BD est déja dans les liens d'Iridacea (petit smiley gentil mais ca ne marche pas la je sais pas pourquoi)
Sinon le seul truc qui est vraiment énervant pour moi ca a été l'eau. J'étais toujours celle qui avait peur de manquer d'eau du coup on en manquait jamais, mais j'aurais aimé que le mec en question prenne plus soin d'anticiper ca (genre je supporte pas de me réveiller et de pas avoir d'eau le matin) (je précise, dans une vie sans eau courante, pas juste un verre d'eau a coté du lit et quand il est vide on le remplis a la salle de bain hein) c'est a dire que la veille il fallait faire gafe au niveau des bouteilles et pas garder juste de quoi pour la nuit, mais si besoin les remplir pour pas avoir a le faire le matin.
Dans les textes en général, il y a quelque chose qui me chifonne mais j'arrive pas a metre le doigt dessus pour l'instant. Une grande greve de la planification me semble plus séduisante qu'un partage équitable des taches. Mais bon j'ai pas d'enfant alors c'est facile a dire.
Sinon le seul truc qui est vraiment énervant pour moi ca a été l'eau. J'étais toujours celle qui avait peur de manquer d'eau du coup on en manquait jamais, mais j'aurais aimé que le mec en question prenne plus soin d'anticiper ca (genre je supporte pas de me réveiller et de pas avoir d'eau le matin) (je précise, dans une vie sans eau courante, pas juste un verre d'eau a coté du lit et quand il est vide on le remplis a la salle de bain hein) c'est a dire que la veille il fallait faire gafe au niveau des bouteilles et pas garder juste de quoi pour la nuit, mais si besoin les remplir pour pas avoir a le faire le matin.
Dans les textes en général, il y a quelque chose qui me chifonne mais j'arrive pas a metre le doigt dessus pour l'instant. Une grande greve de la planification me semble plus séduisante qu'un partage équitable des taches. Mais bon j'ai pas d'enfant alors c'est facile a dire.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Re: Parent par défaut, ou la charge mentale des mères
11.05.17 21:45
Je pense que la grève peut être efficace, mais il faut supporter de tenir dans la saleté jusqu'à que l'autre craque (s'il craque…). Et je pense que le dilemme de nombreuses mères, c'est que faire la grève, c'est bien, mais ça implique de faire payer aux enfants les manquements de leur père. 'Fin tu ne peux pas dire à tes marmots : « ce soir vous ne mangez pas, parce que c'est le tour de votre père de préparer votre repas, mais il a oublié ».Tortue a écrit:Dans les textes en général, il y a quelque chose qui me chifonne mais j'arrive pas a metre le doigt dessus pour l'instant. Une grande greve de la planification me semble plus séduisante qu'un partage équitable des taches. Mais bon j'ai pas d'enfant alors c'est facile a dire.
- InvitéInvité
Re: Parent par défaut, ou la charge mentale des mères
12.05.17 18:09
Un autre article sur le sujet
Mieux que la grève (en étant présente) : prendre l'habitude d'être absente quelques jours en laissant le père gérer vraiment les choses (donc faire à manger aux enfants, entretenir, les amener à l'école, etc.) Ou alors la grève avec "service minimum" : les enfants ont à manger, des vêtements propres, mais pour le conjoint, tant pis.
(oui, c'est facile, je n'ai pas d'enfant et je vis seule. Mais c'est justement pour éviter la situation que j'ai pris la décision de vivre seule il y a une dizaine d'années)
désolée d'avoir remis un lien qui était déjà présent.
Mieux que la grève (en étant présente) : prendre l'habitude d'être absente quelques jours en laissant le père gérer vraiment les choses (donc faire à manger aux enfants, entretenir, les amener à l'école, etc.) Ou alors la grève avec "service minimum" : les enfants ont à manger, des vêtements propres, mais pour le conjoint, tant pis.
(oui, c'est facile, je n'ai pas d'enfant et je vis seule. Mais c'est justement pour éviter la situation que j'ai pris la décision de vivre seule il y a une dizaine d'années)
désolée d'avoir remis un lien qui était déjà présent.
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: Parent par défaut, ou la charge mentale des mères
12.05.17 22:04
Textes extrêmement intéressants, merci @Iridacea !
Le troisième est bien un texte de cathos, pas de doute...
Il y a vraiment un côté: " Oulalah, les femmes, en ayant la main sur le foyer, pourraient, horreur suprême, paraître les égales des hommes, ou pire, supérieures dans UN domaine !!! "... Au secours !!!
Sinon, je note, d'après la lecture de ces textes mais aussi mon expérience personnelle et l'observation des autres parents femmes et hommes, que:
1/ Le travail domestique et familial demandé aux femmes en tant que mères doit être effectué de façon parfaite (qui ne souffre donc d'aucune approximation ni hésitation), rapidement et en silence,
2/ Le travail domestique et familial demandé aux hommes jugé suffisant peut tout à fait être exécuté de façon approximative voire symbolique, lentement et bruyamment,
Que ce travail domestique et familial:
1/ Mérite selon le père une médaille dès qu'il bouge le petit doigt, tout le monde doit être au courant (le pauvre, il a sacrifié 5 minutes de sa vie pour une vaisselle ou donner un biberon), il veut une statue sur la place du village,
2/ Ne saurait en aucun cas justifier une quelconque gratification pour une mère, qui se sentirait instantanément arrogante à la seconde où elle commence à parler de (tout) ce qu'elle fait pour sa/son/ses enfant-s.
Que la parentalité est:
1/ Pour les pères, une source de fierté, de déballage dégo, d'arrogance, de frime sans aucune limite, et ce sans un iota de culpabilité concernant le déséquilibre pourtant manifeste de responsabilité et de travail réel au niveau domestique et familial vis-à-vis des femmes, car faire le minimum suffit pour un homme, et ce minimum de travail peut toujours être revu à la baisse, dans le confort et la facilité,
2/ Pour les mères, un devoir qui s'effectue en silence, sans jamais espérer un retour positif ni même oser penser à en espérer un, doit se faire à son maximum si elle souhaite ne pas finir en prison, à l'hôpital psychiatrique, ou simplement bannie de la société sous toutes ses formes, il va sans dire qu'elle culpabiliserait d'utiliser ses enfants pour en tirer un quelconque mérite... alors frimer avec, autant dire que c'est clairement plus bas que tout (mais pas dans le cas du père, bien-sur !).
Je note que:
1/ Les pères en font le moins possible et en demandent le plus de gratification possible,
2/ Quand, bien évidemment, les mères en font le plus possible et en demandent le moins de gratifications possibles (c'est un truc auquel nous ne pensons même pas !!!).
Je note que dans un des textes (le catho de La Croix me semble-t-il), il est reproché aux femmes de vouloir que les hommes fassent "à leur manière"...
Non.
La vérité, c'est que les femmes font les choses au mieux, et que les hommes font les choses au plus rapide et au moins compliqué pour eux, donc pas pour leurs enfants: ils placent toujours leur intérêt en premier, quand les femmes pensent toujours aux autres avant elles-mêmes.
Ils en font le moins possible, le plus mal possible, et surtout il ne faut rien leur dire.
Quand ils nous apprennent à faire la vidange, ils savent, on se tait, on écoute et on a intérêt de refaire le truc parfaitement.
Quand on leur explique comment faire la vaisselle ou étendre le linge, ils lèvent les yeux au ciel et ne refont jamais les choses correctement.
Et nous devons tous les jours repasser derrière eux et tout refaire.
La voilà, la réalité.
Le troisième est bien un texte de cathos, pas de doute...
Il y a vraiment un côté: " Oulalah, les femmes, en ayant la main sur le foyer, pourraient, horreur suprême, paraître les égales des hommes, ou pire, supérieures dans UN domaine !!! "... Au secours !!!
Sinon, je note, d'après la lecture de ces textes mais aussi mon expérience personnelle et l'observation des autres parents femmes et hommes, que:
1/ Le travail domestique et familial demandé aux femmes en tant que mères doit être effectué de façon parfaite (qui ne souffre donc d'aucune approximation ni hésitation), rapidement et en silence,
2/ Le travail domestique et familial demandé aux hommes jugé suffisant peut tout à fait être exécuté de façon approximative voire symbolique, lentement et bruyamment,
Que ce travail domestique et familial:
1/ Mérite selon le père une médaille dès qu'il bouge le petit doigt, tout le monde doit être au courant (le pauvre, il a sacrifié 5 minutes de sa vie pour une vaisselle ou donner un biberon), il veut une statue sur la place du village,
2/ Ne saurait en aucun cas justifier une quelconque gratification pour une mère, qui se sentirait instantanément arrogante à la seconde où elle commence à parler de (tout) ce qu'elle fait pour sa/son/ses enfant-s.
Que la parentalité est:
1/ Pour les pères, une source de fierté, de déballage dégo, d'arrogance, de frime sans aucune limite, et ce sans un iota de culpabilité concernant le déséquilibre pourtant manifeste de responsabilité et de travail réel au niveau domestique et familial vis-à-vis des femmes, car faire le minimum suffit pour un homme, et ce minimum de travail peut toujours être revu à la baisse, dans le confort et la facilité,
2/ Pour les mères, un devoir qui s'effectue en silence, sans jamais espérer un retour positif ni même oser penser à en espérer un, doit se faire à son maximum si elle souhaite ne pas finir en prison, à l'hôpital psychiatrique, ou simplement bannie de la société sous toutes ses formes, il va sans dire qu'elle culpabiliserait d'utiliser ses enfants pour en tirer un quelconque mérite... alors frimer avec, autant dire que c'est clairement plus bas que tout (mais pas dans le cas du père, bien-sur !).
Je note que:
1/ Les pères en font le moins possible et en demandent le plus de gratification possible,
2/ Quand, bien évidemment, les mères en font le plus possible et en demandent le moins de gratifications possibles (c'est un truc auquel nous ne pensons même pas !!!).
Je note que dans un des textes (le catho de La Croix me semble-t-il), il est reproché aux femmes de vouloir que les hommes fassent "à leur manière"...
Non.
La vérité, c'est que les femmes font les choses au mieux, et que les hommes font les choses au plus rapide et au moins compliqué pour eux, donc pas pour leurs enfants: ils placent toujours leur intérêt en premier, quand les femmes pensent toujours aux autres avant elles-mêmes.
Ils en font le moins possible, le plus mal possible, et surtout il ne faut rien leur dire.
Quand ils nous apprennent à faire la vidange, ils savent, on se tait, on écoute et on a intérêt de refaire le truc parfaitement.
Quand on leur explique comment faire la vaisselle ou étendre le linge, ils lèvent les yeux au ciel et ne refont jamais les choses correctement.
Et nous devons tous les jours repasser derrière eux et tout refaire.
La voilà, la réalité.
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