Pilosité et influence sociétale
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52 participants
- mhysterieAncien⋅ne
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Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 10:07
Non mais si je n'arrive pas à bander, on fait quoi ?
Perso, je trouve étrange Pierre, que tu utilises exactement le même argument de Cleindo sans avoir réussi à entendre le sien dès le début.
C'est exactement ce que disait Cleindo concernant ses désirs à elle. Elle aurait très bien pu dire "et si je mouille pas, on fait quoi ?"... ("et si mon désir s'éteint, on fait quoi ?").
Sa réponse c'est "je change de partenaire" dans le cas d'un sex-friends.
Ça se tient car on ne force personne à changer ses envies, à faire des compromis.
Après, si c'est une relation avec plein de choses dedans et pas que que du sexe, on peut très bien voir les pratiques sexuelles envisageables avec les contraintes de chacun ; on peut en faire une relation "platonique", etc. !
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
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Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 10:29
euhhh la différence entre "j'aime pas" et "je débande" concrètement? j'aime pas paske je sais que ça me désexcite, s'il faut préciser.....
Et je suis pas la seule dans mon cas. Bon certes j'ai une forte tendance à éviter de fréquenter les cons, ça aide, mais bcp d'hommes que je connais préfèrent avec peu de poils ou sans poils du tout, et c'est généralement pour les mêmes raisons que moi.
Oui par contre j'ai tendance à fréquenter des obsédés
Et je suis pas la seule dans mon cas. Bon certes j'ai une forte tendance à éviter de fréquenter les cons, ça aide, mais bcp d'hommes que je connais préfèrent avec peu de poils ou sans poils du tout, et c'est généralement pour les mêmes raisons que moi.
Oui par contre j'ai tendance à fréquenter des obsédés
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 11:44
+12cleindo a écrit:Bref, je trouve que ça part un peu trop dans l'autre sens. Se battre contre la norme n'est pas se battre contre l"épilation, et ça dérape un peu à mes yeux....
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 12:28
Beuh, je suis déçu par tes arguments qui ont, je trouve, quelque chose de "moraliste". Je trouve que ton discours a quelque chose d'un jugement, quand tu essaies de placer sur un plan différent ta propre répulsion aux sexes glabres, et la répulsion de certains hommes face aux poils.pierregr a écrit:
Pour les hommes qui débandent à la vue des poils, c'est différent, je pense. Etant donné que la norme du porno est le sexe glabre, on pourrait se dire que c'est parce qu'ils n'ont connu que ça et n'ont même jamais vu de pubis poilu. Alors que moi, des sexes glabres, j'en vois depuis longemps et j'ai toujours débandé.
Et les arguments "médicaux" ne sont pas forcément géniaux (ça me rappelle les arguments essentialistes contre l'homoparentalité).
Alors, certes, je comprends et j'adhère à ton discours politique : l'instauration d'une norme sociale sur la pilosité est problématique. Relayer publiquement ce discours est une mauvaise idée.
MAIS : on a le droit d'avoir des préférences allant dans ce sens, et on a le droit d'avoir ces préférences parce qu'on baigne dans une telle société.
Toi-même, tu sembles rejeter les pubis glabres pour des raisons politiques, et tes convictions sont assez fortes pour te faire débander. C'est bien quelque chose de culturel qui te dépasse (même si tu fais partie d'une minorité), tout comme les types qui n'aiment pas les poils sont en proie à quelque chose de culturel qui les dépasse.
Et, sur l'argument du "on dirait une fillette prépubère", il me semble que tu tombes encore dans le travers du déterminisme biologique : oui, elle est infertile donc ton corps ne devrait pas la désirer, et par extension ça pourrait justifier que tu ne désires pas un corps qui paraît infertile (parce que glabre).
Mais, à ce compte-là, on ne devrait pas non plus avoir de désirs homosexuels, et au contraire on devrait avoir des désirs âgistes...
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 13:40
Repensant à tout ça, j'ai eu un souvenir super net d'un coup. j'étais jeune (y a longtemps donc ) et même pas un ciseau à bout rond n'avait approché mon entrejambe, amazonia's spirit.
Et ben je me souviens très très nettement (désolée pour les détails) que j'avais toujours les poils au niveau des lèvres tout collés. Ben oui, je devais déja avoir une hygrométrie haute, et donc, fatalement au bout de la journée, ça donnait un truc tout pégueu. Le genre comme quand on a un gros paquet de noeuds dans les cheveux, impossible de passer les doigts dedans, ça s'arrête net sinon ça tire.
Alors certes, on pourra me rétorquer que j'avais qu'à me laver (et comme je suis une petite futée c'est ce que je faisais...) n'empêche que 1/ je trouvais ça assez dégueu et 2/ ça oblige à systématiquement prendre une douche avant d'envisager quoique ce soit. Adieu la galipette au débotté et le petit coup passionné vite fait.
Les "préparatifs" c'est sympa par moments, quand c'est systématique, c'est juste gonflant ==> Adieu les poils!
Et ben je me souviens très très nettement (désolée pour les détails) que j'avais toujours les poils au niveau des lèvres tout collés. Ben oui, je devais déja avoir une hygrométrie haute, et donc, fatalement au bout de la journée, ça donnait un truc tout pégueu. Le genre comme quand on a un gros paquet de noeuds dans les cheveux, impossible de passer les doigts dedans, ça s'arrête net sinon ça tire.
Alors certes, on pourra me rétorquer que j'avais qu'à me laver (et comme je suis une petite futée c'est ce que je faisais...) n'empêche que 1/ je trouvais ça assez dégueu et 2/ ça oblige à systématiquement prendre une douche avant d'envisager quoique ce soit. Adieu la galipette au débotté et le petit coup passionné vite fait.
Les "préparatifs" c'est sympa par moments, quand c'est systématique, c'est juste gonflant ==> Adieu les poils!
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 14:44
Je vais préciser le contexte car j'ai l'impression que plusieurs personnes me font dire ce que je n'ai pas écrit. Je vais parler du pubis uniquement, les autres poils sont l'objet d'une norme que personne ici ne discutera, je pense.
En fait, dans les années 80, j'ai eu l'occasion de voir qq dizaines de films X en VHS de différents pays (France, USA, Allemagne).
La norme à l'époque pour le pubis, c'est les poils présents. MAIS, dans 4 ou 5 films, il y avait une scène avec une femme se faisant raser le pubis (c'était d'ailleurs un rituel de soumission) et se retrouvait donc glabre. Pour ceux qui ont vu le fameux "gorge profonde" (de 1972 !), Linda Lovelace se rase les poils pubiens à la lame, à un moment donné ! Dans ce contexte très précis et donc, loin de l'envahissement du glabre actuel, je n'avais plus d'érection si j'en avais une juste avant. Et je ne contrôlais pas cela, pour moi, ce sexe rasé me faisait penser à celui d'une fillette (je rappelle que cette association ne vient pas de moi, on la retrouve chez bcp de femmes se disant mal à l'aise quand elles voient leur pubis rasés). Par la suite, je n'ai plus regardé de porno et cet épisode de femmes glabres m'était sorti de la tête, je dois dire. Jusqu'au début des années 2000 avec Internet et la prolifération de pubis glabres.
Il n'y a donc rien de "politique" dans ma réaction physiologique, je n'arrive simplement pas à associer sexualité et sexe glabre. Et tout ce que j'explique sur mon site n'a rien à voir avec cette réaction, je parle bcp plus de pilosité aux aisselles, voire aux jambes d'ailleurs.
Je précise aussi que voir des jambes ou des aisselles glabres ne change rien pour moi, ils ne sont pas associés directement à une relation sexuelle. Même si je préfère qu'une femme garde ses poils, cela m'est égal, en fait. Donc, c'est uniquement pour les poils pubiens que j'ai cet effet.
Sinon encore une fois, on ne peut comparer la situation de Cleindo avec la mienne : si son amant-e voit qu'elle est un peu dégoûtée par les poils, il/elle peut toujours raser les poils, ça prend 2 mn. Par contre, moi je fais quoi ? J'attends 6 semaines que ça pousse ? De plus, j'essaierais de savoir pourquoi cette femme se rase le pubis. Si elle me dit "les poils c'est moche", on est mal barré. Si elle parle d'hygiène, pareil. Si c'est pour les cunnis, il y a alors le compromis possible. Je l'ai déjà dit, je vois pas trop de justification à s'enlever les poils pubiens, sinon pour le cunni.
Si on revient à l'origine de la "mode" du glabre, je me rappele que dans ma génération, pratiquement aucun homme n'était dérangé par les poils pubiens des femmes, jusqu'en 95, environ. Et on voudrait me faire croire que le "goût" pour les pubis glabres qui est majoritaire maintenant serait un goût comme un autre, alors qu'il coïncide avec la prolifération du glabre partout dans les films X ?
@Grunt, je n'ai pas de "répulsion" pour les pubis glabres, ni de dégoût. Relis le témoignage de l'intolérant plus haut : sa copine doit garder ses poils pour raison médicale et il le refuse ! Elle doit donc se mettre en situation douloureuse pour le plaisir de monsieur ? Non mais c'est quoi ce délire ? Moi je suis pour le dialogue, j'en discuterais avec elle.
Pour les raisons médicales, désolé mais je ne comprends pas ce que tu veux dire. L'épilation est présentée comme le dernier truc à la mode, alors que n'importe quel gynéco dira que c'est fortement déconseillé. Prenons le bronzage : quand on en parle dans les magazines, on voit toujours des avertissements médicaux en grand. Attention à votre peau, blablalbla. De même pour les régimes, attention à l'anorexie, etc. C'est normal d'ailleurs. Mais pourquoi veut-on faire croire aux femmes que l'épilation est une pratique banale alors qu'elle est douloureuse pour la plupart (j'ai lu des milliers de témoignages de femmes l'attestant) et que les inconvénients dus à cette pratique sont nombreux ? C'est ça qui me dérange, pas le fait qu'une femme s'enlève les poils.
Sans parler évidemment du fait que de plus en plus souvent, une femme gardant ses poils va passer pour "sale", surtout chez les ados, même avant toute vie sexuelle, donc de cunni. Il faut tenir compte de tout un contexte, pas se limiter à voir un sexe glabre vs un sexe poilu. Je précise aussi que si une femme me disait "je suis discriminée parce que je me rase le sexe, on se moque de moi", je serais le premier à la défendre. Je ne suis donc pas dans une posture anti qqch ou pro autre chose.
Pour les effets culturels dont tu parles, imaginons que dans les films X, toutes les femmes aient des seins siliconés énormes. Que va-t-il se passer dans l'esprit des gens ? Cela va devenir la norme, les hommes vont exiger que leur copine ait des implants pour être comme les actrices. Et de plus en plus de femmes vont être complexées par leurs seins "naturels". Encore une fois, c'est l'artificiel (et aussi le commerce qui va avec) qui prendrait le dessus. Crois-tu dans ce cas que l'argument "culturel" dont tu parles serait recevable ? Tu imagines des gars dire "elle a de vrais seins, ça ne me fait pas bander" ? On marche pas sur la tête là ?
Pour moi, c'est pareil avec les poils. Ils sont là, ils ont une raison d'être là, ce n'est pas une garniture inutile, cf. toute la littérature scientifique sur leur utilité. Qu'on préfère sans pour certaines pratiques sexuelles, ok. Mais qu'on refuse de s'interroger (je ne parle pas des gens ici sur le forum) sur le fait qu'on veuille absolument qu'une femme ait un sexe glabre, c'est un problème. Et il n'y a rien d'essentialiste ni de moraliste dans ce que j'explique. Jamais je ne jugerai une femme qui se rase/s'épile.
Merci pour le "travers".
Montre une femme au crâne rasé à 100 personnes. Une majorité te diront 2 choses : ça fait penser à la maladie (cancer qui fait aussi tomber les poils du corps d'ailleurs) ou aux femmes tondues à la libération pour collaboration horizontale. Est-ce du déterminisme biologique ? Très peu diront "ouah, c’est cool, j’adore, c’est sexy, c’est doux à caresser, blablabla." Pourtant, si une femme choisit de se raser le crâne, elle a peut-être mille bonnes raisons.
Je ne suis pas en train de dire " le crâne rasé pour une femme, c'est moche ". Je n'ai pas d'avis mais j'explique la réaction de la majorité des gens. Alors pourquoi cette différence entre le crâne et le sexe, en sachant que dans les 2 cas, il s'agit de poils (les cheveux sont des poils) ?
Tu me reproches d’associer qqch d’évident (sexe glabre -> fillette) mais il serait normal d’associer crâne rasé à maladie ou collaboration ? Je constate d’ailleurs que les femmes perdant leurs cheveux à cause d’une chimio mettent souvent une perruque ou un foulard, c’est la preuve qu’il y a une gêne à se montrer chauve, pour une femme.
En fait, dans les années 80, j'ai eu l'occasion de voir qq dizaines de films X en VHS de différents pays (France, USA, Allemagne).
La norme à l'époque pour le pubis, c'est les poils présents. MAIS, dans 4 ou 5 films, il y avait une scène avec une femme se faisant raser le pubis (c'était d'ailleurs un rituel de soumission) et se retrouvait donc glabre. Pour ceux qui ont vu le fameux "gorge profonde" (de 1972 !), Linda Lovelace se rase les poils pubiens à la lame, à un moment donné ! Dans ce contexte très précis et donc, loin de l'envahissement du glabre actuel, je n'avais plus d'érection si j'en avais une juste avant. Et je ne contrôlais pas cela, pour moi, ce sexe rasé me faisait penser à celui d'une fillette (je rappelle que cette association ne vient pas de moi, on la retrouve chez bcp de femmes se disant mal à l'aise quand elles voient leur pubis rasés). Par la suite, je n'ai plus regardé de porno et cet épisode de femmes glabres m'était sorti de la tête, je dois dire. Jusqu'au début des années 2000 avec Internet et la prolifération de pubis glabres.
Il n'y a donc rien de "politique" dans ma réaction physiologique, je n'arrive simplement pas à associer sexualité et sexe glabre. Et tout ce que j'explique sur mon site n'a rien à voir avec cette réaction, je parle bcp plus de pilosité aux aisselles, voire aux jambes d'ailleurs.
Je précise aussi que voir des jambes ou des aisselles glabres ne change rien pour moi, ils ne sont pas associés directement à une relation sexuelle. Même si je préfère qu'une femme garde ses poils, cela m'est égal, en fait. Donc, c'est uniquement pour les poils pubiens que j'ai cet effet.
Sinon encore une fois, on ne peut comparer la situation de Cleindo avec la mienne : si son amant-e voit qu'elle est un peu dégoûtée par les poils, il/elle peut toujours raser les poils, ça prend 2 mn. Par contre, moi je fais quoi ? J'attends 6 semaines que ça pousse ? De plus, j'essaierais de savoir pourquoi cette femme se rase le pubis. Si elle me dit "les poils c'est moche", on est mal barré. Si elle parle d'hygiène, pareil. Si c'est pour les cunnis, il y a alors le compromis possible. Je l'ai déjà dit, je vois pas trop de justification à s'enlever les poils pubiens, sinon pour le cunni.
Si on revient à l'origine de la "mode" du glabre, je me rappele que dans ma génération, pratiquement aucun homme n'était dérangé par les poils pubiens des femmes, jusqu'en 95, environ. Et on voudrait me faire croire que le "goût" pour les pubis glabres qui est majoritaire maintenant serait un goût comme un autre, alors qu'il coïncide avec la prolifération du glabre partout dans les films X ?
@Grunt, je n'ai pas de "répulsion" pour les pubis glabres, ni de dégoût. Relis le témoignage de l'intolérant plus haut : sa copine doit garder ses poils pour raison médicale et il le refuse ! Elle doit donc se mettre en situation douloureuse pour le plaisir de monsieur ? Non mais c'est quoi ce délire ? Moi je suis pour le dialogue, j'en discuterais avec elle.
Pour les raisons médicales, désolé mais je ne comprends pas ce que tu veux dire. L'épilation est présentée comme le dernier truc à la mode, alors que n'importe quel gynéco dira que c'est fortement déconseillé. Prenons le bronzage : quand on en parle dans les magazines, on voit toujours des avertissements médicaux en grand. Attention à votre peau, blablalbla. De même pour les régimes, attention à l'anorexie, etc. C'est normal d'ailleurs. Mais pourquoi veut-on faire croire aux femmes que l'épilation est une pratique banale alors qu'elle est douloureuse pour la plupart (j'ai lu des milliers de témoignages de femmes l'attestant) et que les inconvénients dus à cette pratique sont nombreux ? C'est ça qui me dérange, pas le fait qu'une femme s'enlève les poils.
Sans parler évidemment du fait que de plus en plus souvent, une femme gardant ses poils va passer pour "sale", surtout chez les ados, même avant toute vie sexuelle, donc de cunni. Il faut tenir compte de tout un contexte, pas se limiter à voir un sexe glabre vs un sexe poilu. Je précise aussi que si une femme me disait "je suis discriminée parce que je me rase le sexe, on se moque de moi", je serais le premier à la défendre. Je ne suis donc pas dans une posture anti qqch ou pro autre chose.
Pour les effets culturels dont tu parles, imaginons que dans les films X, toutes les femmes aient des seins siliconés énormes. Que va-t-il se passer dans l'esprit des gens ? Cela va devenir la norme, les hommes vont exiger que leur copine ait des implants pour être comme les actrices. Et de plus en plus de femmes vont être complexées par leurs seins "naturels". Encore une fois, c'est l'artificiel (et aussi le commerce qui va avec) qui prendrait le dessus. Crois-tu dans ce cas que l'argument "culturel" dont tu parles serait recevable ? Tu imagines des gars dire "elle a de vrais seins, ça ne me fait pas bander" ? On marche pas sur la tête là ?
Pour moi, c'est pareil avec les poils. Ils sont là, ils ont une raison d'être là, ce n'est pas une garniture inutile, cf. toute la littérature scientifique sur leur utilité. Qu'on préfère sans pour certaines pratiques sexuelles, ok. Mais qu'on refuse de s'interroger (je ne parle pas des gens ici sur le forum) sur le fait qu'on veuille absolument qu'une femme ait un sexe glabre, c'est un problème. Et il n'y a rien d'essentialiste ni de moraliste dans ce que j'explique. Jamais je ne jugerai une femme qui se rase/s'épile.
Et, sur l'argument du "on dirait une fillette prépubère", il me semble que tu tombes encore dans le travers du déterminisme biologique : oui, elle est infertile donc ton corps ne devrait pas la désirer, et par extension ça pourrait justifier que tu ne désires pas un corps qui paraît infertile (parce que glabre).
Merci pour le "travers".
Montre une femme au crâne rasé à 100 personnes. Une majorité te diront 2 choses : ça fait penser à la maladie (cancer qui fait aussi tomber les poils du corps d'ailleurs) ou aux femmes tondues à la libération pour collaboration horizontale. Est-ce du déterminisme biologique ? Très peu diront "ouah, c’est cool, j’adore, c’est sexy, c’est doux à caresser, blablabla." Pourtant, si une femme choisit de se raser le crâne, elle a peut-être mille bonnes raisons.
Je ne suis pas en train de dire " le crâne rasé pour une femme, c'est moche ". Je n'ai pas d'avis mais j'explique la réaction de la majorité des gens. Alors pourquoi cette différence entre le crâne et le sexe, en sachant que dans les 2 cas, il s'agit de poils (les cheveux sont des poils) ?
Tu me reproches d’associer qqch d’évident (sexe glabre -> fillette) mais il serait normal d’associer crâne rasé à maladie ou collaboration ? Je constate d’ailleurs que les femmes perdant leurs cheveux à cause d’une chimio mettent souvent une perruque ou un foulard, c’est la preuve qu’il y a une gêne à se montrer chauve, pour une femme.
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 15:09
Et si tu débandes tu arrêtes le rapport sexuel en cours ?
Je comprends pas. Vraiment, je vois pas ce que tu veux dire. C'est quoi le rapport entre une chatte glabre que Pierre rapporte au corps des filles et l'homosexualité ?Grunt a écrit:Et, sur l'argument du "on dirait une fillette prépubère", il me semble que tu tombes encore dans le travers du déterminisme biologique : oui, elle est infertile donc ton corps ne devrait pas la désirer, et par extension ça pourrait justifier que tu ne désires pas un corps qui paraît infertile (parce que glabre).
Mais, à ce compte-là, on ne devrait pas non plus avoir de désirs homosexuels, et au contraire on devrait avoir des désirs âgistes...
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 15:43
Pierre, arrête de te sentir attaqué.... Je t'explique moi comment que le discours ambiant ici peut être mal perçu. Après, je ne te demande pas de te justifier sur pkoi tu aimes, pkoi tu bandes ou tu débandes, ça me regarde pas . Je te donne mon ressenti sur ma perception de ton discours .
Je crois qu'ici PERSONNE ne remet en question le fait que la norme soit pesante, et nulle. J'essaie (avec quelques autres) de te dire que ça PEUT être un vrai choix, et que s'entendre rétorquer "c'est un faux pb, les poils c'est très érotique" c'est aussi gonflant que l'inverse.
C'est quoi le rapport entre une chatte glabre que Pierre rapporte au corps des filles et l'homosexualité ?
je veux pas répondre à sa place, mais je le comprends ainsi:
Pierre dit que les sexes glabres lui rappelle trop les fillettes, donc débandade assurée.
Grunt souligne qu'alors en pensant comme ça et en caricaturant on peut penser que pierre n'est excité que lorsque sa partenaire donne les signes de fertilité, bonne pour porter des enfants, et qu'alors se soumettre à cette nécessité revient à nier toute sexualité non reproductive , comme celle des homos ou des ménopausées. (raisonnement par l'absurde donc )
enfin c'est ce que j'ai compris.
Je crois qu'ici PERSONNE ne remet en question le fait que la norme soit pesante, et nulle. J'essaie (avec quelques autres) de te dire que ça PEUT être un vrai choix, et que s'entendre rétorquer "c'est un faux pb, les poils c'est très érotique" c'est aussi gonflant que l'inverse.
C'est quoi le rapport entre une chatte glabre que Pierre rapporte au corps des filles et l'homosexualité ?
je veux pas répondre à sa place, mais je le comprends ainsi:
Pierre dit que les sexes glabres lui rappelle trop les fillettes, donc débandade assurée.
Grunt souligne qu'alors en pensant comme ça et en caricaturant on peut penser que pierre n'est excité que lorsque sa partenaire donne les signes de fertilité, bonne pour porter des enfants, et qu'alors se soumettre à cette nécessité revient à nier toute sexualité non reproductive , comme celle des homos ou des ménopausées. (raisonnement par l'absurde donc )
enfin c'est ce que j'ai compris.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 16:05
Ok. C'est donc ta sensibilité, ta réaction à toi, née de ton vécu, et aussi respectable que celle de quelqu'un qui ne supporte pas les poils.pierregr a écrit:
La norme à l'époque pour le pubis, c'est les poils présents. MAIS, dans 4 ou 5 films, il y avait une scène avec une femme se faisant raser le pubis (c'était d'ailleurs un rituel de soumission) et se retrouvait donc glabre. Pour ceux qui ont vu le fameux "gorge profonde" (de 1972 !), Linda Lovelace se rase les poils pubiens à la lame, à un moment donné ! Dans ce contexte très précis et donc, loin de l'envahissement du glabre actuel, je n'avais plus d'érection si j'en avais une juste avant. Et je ne contrôlais pas cela, pour moi, ce sexe rasé me faisait penser à celui d'une fillette (je rappelle que cette association ne vient pas de moi, on la retrouve chez bcp de femmes se disant mal à l'aise quand elles voient leur pubis rasés). Par la suite, je n'ai plus regardé de porno et cet épisode de femmes glabres m'était sorti de la tête, je dois dire. Jusqu'au début des années 2000 avec Internet et la prolifération de pubis glabres.
Il n'y a donc rien de "politique" dans ma réaction physiologique, je n'arrive simplement pas à associer sexualité et sexe glabre. Et tout ce que j'explique sur mon site n'a rien à voir avec cette réaction, je parle bcp plus de pilosité aux aisselles, voire aux jambes d'ailleurs.
Ben, c'est un goût comme un autre, oui. Le fait qu'il soit très répandu, et le fait que ça vienne des films X, n'invalide pas cette préférence. Que quelqu'un ait une préférence très forte à cause d'un seul souvenir précis dans sa vie, ou à cause d'une pression sociale constante allant toujours dans le même sens, ne change pas grand chose au fait qu'il peut difficilement aller contre, et qu'il a le droit d'exprimer cette préférence dans sa vie personnelle.
Si on revient à l'origine de la "mode" du glabre, je me rappele que dans ma génération, pratiquement aucun homme n'était dérangé par les poils pubiens des femmes, jusqu'en 95, environ. Et on voudrait me faire croire que le "goût" pour les pubis glabres qui est majoritaire maintenant serait un goût comme un autre, alors qu'il coïncide avec la prolifération du glabre partout dans les films X ?
Oki d'accord. Mais si tu rencontrais une femme qui doit s'épiler pour une raison importante et nécessaire pour elle (médicale, de confort, etc..), c'est toi qui serais dans la situation de l' "intolérant" cité plus haut. Et je dis ça sans vouloir te faire de reproche (mais, sans vouloir lui en faire non plus). Là où je vois une réelle différence, c'est que tu es dans une démarche de dialogue, de compréhension de l'autre, et pas de refus bête et méchant.
@Grunt, je n'ai pas de "répulsion" pour les pubis glabres, ni de dégoût. Relis le témoignage de l'intolérant plus haut : sa copine doit garder ses poils pour raison médicale et il le refuse ! Elle doit donc se mettre en situation douloureuse pour le plaisir de monsieur ? Non mais c'est quoi ce délire ? Moi je suis pour le dialogue, j'en discuterais avec elle.
Là je te rejoins totalement.Mais pourquoi veut-on faire croire aux femmes que l'épilation est une pratique banale alors qu'elle est douloureuse pour la plupart (j'ai lu des milliers de témoignages de femmes l'attestant) et que les inconvénients dus à cette pratique sont nombreux ? C'est ça qui me dérange, pas le fait qu'une femme s'enlève les poils.
Il faut tenir compte du contexte dans une réflexion politique globale. Par contre, je ne vois pas en quoi le fait qu'une situation particulière soit influencée par le contexte change la donne, par rapport à ce point précis que je rappelle : on a le droit de préférer tel ou tel aspect chez les gens avec qui on baise. C'est une liberté primordiale. Si je rencontre cleindo et qu'elle me dit "Rase toi la moustache, je supporte pas", je ne vais pas en chier une pendule ni la traiter d'intolérante.
Sans parler évidemment du fait que de plus en plus souvent, une femme gardant ses poils va passer pour "sale", surtout chez les ados, même avant toute vie sexuelle, donc de cunni. Il faut tenir compte de tout un contexte, pas se limiter à voir un sexe glabre vs un sexe poilu.
Cesse de raccourcir tes cheveux et ta barbe pendant quelques années, et dis-moi à quoi ressemble quelqu'un de naturel.
Pour les effets culturels dont tu parles, imaginons que dans les films X, toutes les femmes aient des seins siliconés énormes. Que va-t-il se passer dans l'esprit des gens ? Cela va devenir la norme, les hommes vont exiger que leur copine ait des implants pour être comme les actrices. Et de plus en plus de femmes vont être complexées par leurs seins "naturels". Encore une fois, c'est l'artificiel (et aussi le commerce qui va avec) qui prendrait le dessus. Crois-tu dans ce cas que l'argument "culturel" dont tu parles serait recevable ? Tu imagines des gars dire "elle a de vrais seins, ça ne me fait pas bander" ? On marche pas sur la tête là ?
Oui, la question mérite de se poser (on doit se poser des questions sur nos préférences, sur ce qui nous amène à rejeter des gens), mais il y a une différence entre "posez vous des questions" et "vous devez changer".Mais qu'on refuse de s'interroger (je ne parle pas des gens ici sur le forum) sur le fait qu'on veuille absolument qu'une femme ait un sexe glabre, c'est un problème.
Oui, pour une femme, pas pour un homme. Un homme avec le crâne et/ou la barbe rasées ça ne choque personne. Pourtant c'est tout aussi "antinaturel" qu'un pubis sans poils.
Montre une femme au crâne rasé à 100 personnes. Une majorité te diront 2 choses : ça fait penser à la maladie (cancer qui fait aussi tomber les poils du corps d'ailleurs) ou aux femmes tondues à la libération pour collaboration horizontale. Est-ce du déterminisme biologique ? Très peu diront "ouah, c’est cool, j’adore, c’est sexy, c’est doux à caresser, blablabla." Pourtant, si une femme choisit de se raser le crâne, elle a peut-être mille bonnes raisons.
Je ne suis pas en train de dire " le crâne rasé pour une femme, c'est moche ". Je n'ai pas d'avis mais j'explique la réaction de la majorité des gens. Alors pourquoi cette différence entre le crâne et le sexe, en sachant que dans les 2 cas, il s'agit de poils (les cheveux sont des poils) ?
Tu me reproches d’associer qqch d’évident (sexe glabre -> fillette) mais il serait normal d’associer crâne rasé à maladie ou collaboration ? Je constate d’ailleurs que les femmes perdant leurs cheveux à cause d’une chimio mettent souvent une perruque ou un foulard, c’est la preuve qu’il y a une gêne à se montrer chauve, pour une femme.
Je ne te reproche pas d'associer le sexe glabre à l'infertilité prépubère : je te reproche d'y voir une "bonne" raison (politique, morale) pour combattre cette mode.
Actuellement, la mode masculine exige de se raser la barbe et la moustache. Un visage masculin sans barbe et sans moustache, c'est un visage de gosse prépubère. Il existe certainement des femmes qui ont une réaction similaire à la tienne (qui ont l'impression d'embrasser un gamin, qui ne supportent pas cette mode). Il existe bien davantage de femmes qui préfèrent les hommes "bien rasés", par conformisme social tout simplement. Penses-tu qu'il faille "monter au créneau" pour combattre cette mode du visage masculin lisse ? Qu'il faille s'interroger sur ces femmes qui préfèrent un visage de gosse prépubère, qu'une femme qui demande à son mari de se raser est forcément intolérante ?
C'est exactement ça, merci.cleindo a écrit:
Pierre dit que les sexes glabres lui rappelle trop les fillettes, donc débandade assurée.
Grunt souligne qu'alors en pensant comme ça et en caricaturant on peut penser que pierre n'est excité que lorsque sa partenaire donne les signes de fertilité, bonne pour porter des enfants, et qu'alors se soumettre à cette nécessité revient à nier toute sexualité non reproductive , comme celle des homos ou des ménopausées. (raisonnement par l'absurde donc )
enfin c'est ce que j'ai compris.
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 16:35
@poussin machin, je n'ai jamais été confronté à un pubis rasé IRL, j'ignore comment je réagirais sauf s'il s'agit de celle que j'aime (qui ne risque pas de se les enlever mais qui pourrait les perdre).
@Cleindo, je ne me sens pas attaqué mais certaines personnes déforment mes propos, d'où mes explications.
@Grunt, barbe, cheveux et ongles (appelés phanères) n'arrêtent pas de pousser et posent donc rapidement un problème dans la vie quotidienne. Si ces 3 "éléments" se comportaient comme les autres poils du corps, je n'y toucherais pas.
Sinon, je croise plein de barbus, il y en a aussi bcp dans les médias, la mode revient.
Pour le crâne rasé, je ne parle que des femmes évidemment.
L'infertilité n'entre pas en compte : ma femme est ménopausée et je ne la désire pas moins.
Pour le goût, je suis désolé mais ce n'est pas comparable. Si je préfère les grandes femmes et que je rencontre une petite, je fais quoi ? Si. je préfère les petits seins mais que je tombe sur un bonnet D ? Les poils eux peuvent partir très vite et tout le monde le sait, il y a des millions de comms pilophobes sur des femmes gardant leurs poils "alors qu'en 2 mn, ils sont partis". C'est donc associé à de la négligence.
Faire comprendre à une femme qu'elle doit enlever ses poils pour être désirable peut avoir de lourdes conséquences : ce n'est pas la personne exigeante qui va se farcir les inconvénients de la repousse. Ce goût a des implications très concrètes et très négatives pour bcp de femmes mais visiblement, bcp d'hommes s'en fichent. On ne peut donc comparer les préférences avec ou sans poils.
Ça ne concerne pas Cleindo et les femmes qui assument sans poils, je parle des autres subissant une pression bcp plus forte qu'avant, ne pas oublier non plus que garder ses poils, ça ne rapporte rien à l'industrie cosmétique : il n'y a pas de produits d'entretien des poils du corps.
@Cleindo, je ne me sens pas attaqué mais certaines personnes déforment mes propos, d'où mes explications.
@Grunt, barbe, cheveux et ongles (appelés phanères) n'arrêtent pas de pousser et posent donc rapidement un problème dans la vie quotidienne. Si ces 3 "éléments" se comportaient comme les autres poils du corps, je n'y toucherais pas.
Sinon, je croise plein de barbus, il y en a aussi bcp dans les médias, la mode revient.
Pour le crâne rasé, je ne parle que des femmes évidemment.
L'infertilité n'entre pas en compte : ma femme est ménopausée et je ne la désire pas moins.
Pour le goût, je suis désolé mais ce n'est pas comparable. Si je préfère les grandes femmes et que je rencontre une petite, je fais quoi ? Si. je préfère les petits seins mais que je tombe sur un bonnet D ? Les poils eux peuvent partir très vite et tout le monde le sait, il y a des millions de comms pilophobes sur des femmes gardant leurs poils "alors qu'en 2 mn, ils sont partis". C'est donc associé à de la négligence.
Faire comprendre à une femme qu'elle doit enlever ses poils pour être désirable peut avoir de lourdes conséquences : ce n'est pas la personne exigeante qui va se farcir les inconvénients de la repousse. Ce goût a des implications très concrètes et très négatives pour bcp de femmes mais visiblement, bcp d'hommes s'en fichent. On ne peut donc comparer les préférences avec ou sans poils.
Ça ne concerne pas Cleindo et les femmes qui assument sans poils, je parle des autres subissant une pression bcp plus forte qu'avant, ne pas oublier non plus que garder ses poils, ça ne rapporte rien à l'industrie cosmétique : il n'y a pas de produits d'entretien des poils du corps.
- cleindoAncien⋅ne
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Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 16:51
bon, tu veux pas entendre que ta manière d'argumenter et de parler PARFOIS parait elle aussi "jugeante", alors je lâche l'affaire.
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 16:57
Grunt : c'était pas fin du tout.
Pierre : les cheveux ça s'attache, les ongles se cassent en fonction de ton activité, etc. après c'est surtout esthétique, parce qu'il y a toujours moyen de s'arranger.
Et je trouve moi aussi que parfois tes arguments sont, ou plutôt paraissent très "jugeant" (pour reprendre le terme de Cleindo). Je sais bien que tu t'en fous au final, que chacun.e fait comme ille veut et puis c'est tout mais que ce serait mieux si les gens prenaient conscience du fait que c'est quand même une sacrée norme, etc. Mais voilà, je rejoins Cleindo, tu donnes parfois une impression un peu limite.
Pierre : les cheveux ça s'attache, les ongles se cassent en fonction de ton activité, etc. après c'est surtout esthétique, parce qu'il y a toujours moyen de s'arranger.
Et je trouve moi aussi que parfois tes arguments sont, ou plutôt paraissent très "jugeant" (pour reprendre le terme de Cleindo). Je sais bien que tu t'en fous au final, que chacun.e fait comme ille veut et puis c'est tout mais que ce serait mieux si les gens prenaient conscience du fait que c'est quand même une sacrée norme, etc. Mais voilà, je rejoins Cleindo, tu donnes parfois une impression un peu limite.
- GruntBanni·e
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Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 17:41
?Poussin Machin a écrit:Grunt : c'était pas fin du tout.
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 17:47
C'est pas méchant hein, juste que la formulation était... particulière, et pas simple du tout à comprendre j'ai trouvé.
Mais quand tu as des interrogations sur ce que je dis, plutôt que de le mettre sur le fil de la discussion, tu peux aussi m'envoyer un mp, ce sera mieux !
Mais quand tu as des interrogations sur ce que je dis, plutôt que de le mettre sur le fil de la discussion, tu peux aussi m'envoyer un mp, ce sera mieux !
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 17:52
Ah pardon, j'avais pas compris à quoi tu faisais référence (sur l'instant j'ai cru que j'avais dit quelque chose qui était passé pour de l'humour un peu douteux).
Bref. 41 pages, on a fait le tour du sujet ?
Bref. 41 pages, on a fait le tour du sujet ?
- OmniiaAncien⋅ne
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Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 18:19
@cleindo : OK !
- arashi—
- Messages : 288
Date d'inscription : 28/04/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 20:25
Yavait une femme au crâne rasé (Lucia) dans les 12 coups de midi cet été j'ai cherché «12 coups de midi rasé» pour voir ce qui se disait sur ellepierregr a écrit:Montre une femme au crâne rasé à 100 personnes. Une majorité te diront 2 choses : ça fait penser à la maladie (cancer qui fait aussi tomber les poils du corps d'ailleurs) ou aux femmes tondues à la libération pour collaboration horizontale. Est-ce du déterminisme biologique ? Très peu diront "ouah, c’est cool, j’adore, c’est sexy, c’est doux à caresser, blablabla." Pourtant, si une femme choisit de se raser le crâne, elle a peut-être mille bonnes raisons.
Je ne suis pas en train de dire " le crâne rasé pour une femme, c'est moche ". Je n'ai pas d'avis mais j'explique la réaction de la majorité des gens. Alors pourquoi cette différence entre le crâne et le sexe, en sachant que dans les 2 cas, il s'agit de poils (les cheveux sont des poils) ?
http://www.exclusifpeople.com/article-les-12-coups-de-midi-lucia-depasse-la-barre-des-380-000-euros-de-gains-107295307.html
je regardais souvent (car ma grand mère chez qui j'étais regardait) et elle est restée longtemps, j'ai pas remarqué de remarques du présentateur pendant les émissions sur sa coiffure
sur le forum jeuxvidéo malgré un titre pas flatteur
http://www.jeuxvideo.com/forums/1-25553-2801670-1-0-1-0-la-grosse-rasee-des-douzes-coups-de-midi.htm
les messages portent surtout sur la difficulté des questions/candidat
et ici pareil les messages sont sur sa longévité dans le jeu
http://devantlatele.com/tf1/2012/06/18/les-12-coups-de-midi
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 20:36
cleindo a écrit:ben malgré tout la chanson du poil dans la bouche c'est pas non plus une légende..... c'est juste mega désagreable.
cleindo a écrit:Pour toi c'est un faux pb,pour moi c'en est un vrai.
Je suis "pro-poils, cela dit, ça me fait plaisir d'entendre un avis différent et de comprendre pourquoi peut-être certains n'aiment pas. Cela dit, de mon expérience, c'est parfois juste une excuse de certains pour ne pas avoir une pratique qui leur déplait (mais qu'ils ne veulent pas dire "je n'aime pas ça")
Je ressens aussi le "pas de cunni avec des poils" comme une pression à ce que je m'épile alors que je ne le souhaite pas. Cela dit, je suis aussi d'accord pour dire qu'on peut consentir aux pratiques sexuelles qu'on désire et refuser les autres.Grunt a écrit:Mouais, je ne suis pas d'accord avec ce point de vue. Il me semble que la liberté de consentir à telle ou telle pratique sexuelle, et d'y mettre des conditions, est quelque chose de sacrément important, quand même.pierregr a écrit:
ps : j'ai parlé "d'imposer" l'enlèvement des poils car je lis de plus en plus des gens qui disent "pas de cunni/fellation" avec des poils.
D'où l'intérêt d'envisager des relations multiples.
Je ne suis pas sûre que cette norme ne soit pas "obligatoire". J'ai déjà eu l'ordre "va te raser" d'un automobiliste qui m'a vue sur mon vélo. Oui, il parlait de mes jambes et pas de mon pubis, mais c'est compliqué d'assumer un choix autre que la norme.Poussin Machin a écrit:Enfin dans tous les cas, chacune fait comme elle l'entend, et si elle préfère écouter la norme, c'est son problème, elle sait que c'est pas obligatoire.
Ca m'étonne. C'est la première fois que j'entends une personne qui a essayé et qui a eu des soucis avec. Cela dit, d'en avoir essayé deux différentes, c'est sûr que la matière est importante.Poussin Machin a écrit: Tout le monde n'a pas la chance de pouvoir utiliser les coupes menstruelles d'ailleurs.
Le fait de couper des poils et de subir une opération chirurgicale ne me semblent pas deux gestes comparables. Et il me semble qu'entre "100% glabre" et "100% naturel", il y a plein de nuances. Alors 67% qui disent préférer intégralement glabre, ça fait vraiment vraiment bcp, non?Grunt a écrit:Cesse de raccourcir tes cheveux et ta barbe pendant quelques années, et dis-moi à quoi ressemble quelqu'un de naturel..pierregr a écrit:
Pour les effets culturels dont tu parles, imaginons que dans les films X, toutes les femmes aient des seins siliconés énormes. Que va-t-il se passer dans l'esprit des gens ? Cela va devenir la norme, les hommes vont exiger que leur copine ait des implants pour être comme les actrices. Et de plus en plus de femmes vont être complexées par leurs seins "naturels". Encore une fois, c'est l'artificiel (et aussi le commerce qui va avec) qui prendrait le dessus. Crois-tu dans ce cas que l'argument "culturel" dont tu parles serait recevable ? Tu imagines des gars dire "elle a de vrais seins, ça ne me fait pas bander" ? On marche pas sur la tête là ?
Grunt a écrit:Oui, la question mérite de se poser (on doit se poser des questions sur nos préférences, sur ce qui nous amène à rejeter des gens), mais il y a une différence entre "posez vous des questions" et "vous devez changer".pierregr a écrit:Mais qu'on refuse de s'interroger (je ne parle pas des gens ici sur le forum) sur le fait qu'on veuille absolument qu'une femme ait un sexe glabre, c'est un problème.Oui, pour une femme, pas pour un homme. Un homme avec le crâne et/ou la barbe rasées ça ne choque personne. Pourtant c'est tout aussi "antinaturel" qu'un pubis sans poils.pierregr a écrit:
Montre une femme au crâne rasé à 100 personnes. Une majorité te diront 2 choses : ça fait penser à la maladie (cancer qui fait aussi tomber les poils du corps d'ailleurs) ou aux femmes tondues à la libération pour collaboration horizontale. Est-ce du déterminisme biologique ? Très peu diront "ouah, c’est cool, j’adore, c’est sexy, c’est doux à caresser, blablabla." Pourtant, si une femme choisit de se raser le crâne, elle a peut-être mille bonnes raisons.
Je ne suis pas en train de dire " le crâne rasé pour une femme, c'est moche ". Je n'ai pas d'avis mais j'explique la réaction de la majorité des gens. Alors pourquoi cette différence entre le crâne et le sexe, en sachant que dans les 2 cas, il s'agit de poils (les cheveux sont des poils) ?
Tu me reproches d’associer qqch d’évident (sexe glabre -> fillette) mais il serait normal d’associer crâne rasé à maladie ou collaboration ? Je constate d’ailleurs que les femmes perdant leurs cheveux à cause d’une chimio mettent souvent une perruque ou un foulard, c’est la preuve qu’il y a une gêne à se montrer chauve, pour une femme.
Je ne te reproche pas d'associer le sexe glabre à l'infertilité prépubère : je te reproche d'y voir une "bonne" raison (politique, morale) pour combattre cette mode.
Actuellement, la mode masculine exige de se raser la barbe et la moustache. Un visage masculin sans barbe et sans moustache, c'est un visage de gosse prépubère. Il existe certainement des femmes qui ont une réaction similaire à la tienne (qui ont l'impression d'embrasser un gamin, qui ne supportent pas cette mode). Il existe bien davantage de femmes qui préfèrent les hommes "bien rasés", par conformisme social tout simplement. Penses-tu qu'il faille "monter au créneau" pour combattre cette mode du visage masculin lisse ? Qu'il faille s'interroger sur ces femmes qui préfèrent un visage de gosse prépubère, qu'une femme qui demande à son mari de se raser est forcément intolérante ?C'est exactement ça, merci.cleindo a écrit:
Pierre dit que les sexes glabres lui rappelle trop les fillettes, donc débandade assurée.
Grunt souligne qu'alors en pensant comme ça et en caricaturant on peut penser que pierre n'est excité que lorsque sa partenaire donne les signes de fertilité, bonne pour porter des enfants, et qu'alors se soumettre à cette nécessité revient à nier toute sexualité non reproductive , comme celle des homos ou des ménopausées. (raisonnement par l'absurde donc )
enfin c'est ce que j'ai compris.
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 21:16
@Poussin machin et Cleindo, vous constatez que je ne juge pas (je n'arrête pas de le dire) mais vous avez l'impression parfois peut-être que oui, je juge. Que puis-je y faire si c'est une question de perception ? Que puis-je dire de plus que je ne juge pas ? Je conçois que mes propos peuvent parfois choquer mais si je devais relater ici tout ce que j'ai lu de choquant et scandaleux (largement au-delà d'une interprétation) sur les femmes gardant leurs poils, j'en aurais pour 410 pages. La perception que vous avez de ce que j'écris ne colle pas avec ce que je suis, ce que je pense. Alors certes, je peux sans doute améliorer ma façon d'argumenter mais dans le fond, cela ne change rien du tout à mon avis sur la question. Le problème est dans la forme, pas dans le fond ?
@arashi, cette année dans The Voice, il y avait une candidate chauve, Dominique Magloire.
On peut la voir chanter ici : www.youtube.com/watch?v=f6T-toGL4A0
Absolument personne n'a fait de remarque sur son crâne. C'est un choix qu'elle fait, ce n'est pas le résultat d'une maladie et elle l'assume complètement, c'est peut-être plus facile dans le show-biz que dans la vraie vie. Mais je pense aux femmes lambda qui ont honte si elles perdent leurs cheveux et qui font tout pour le cacher. Je m'étonne de ce contraste entre la crainte d'avoir un crâne sans poils et l'enthousiasme pour avoir un sexe (des aisselles/des jambes) sans poils.
Historiquement, le sexe glabre est une punition (comme le crâne rasé). On rasait les femmes ayant "fauté" (Aristophane en parlait déjà il y a 2500 ans !), les prostituées ayant enfreint un règlement, etc. Ce n'est pas un hasard si on rasait le sexe des femmes pour les humilier. D'ailleurs, les pornos SM ont longtemps utilisé l'épilation pubienne comme une punition dont le but était clairement d'infantiliser. Tout ça pose question, je trouve et c'est pour ça que je ne me contente pas du "je me rase parce que les cunnis sont plus intenses". Je regarde au-delà et forcément, ça dérange. Comme ça m'a dérangé quand un vegan m'a dit "tu manges de la viande mais ce n'est pas vraiment ton choix". Mais après 10 secondes, je n'étais plus dérangé car je savais qu'il avait raison
@arashi, cette année dans The Voice, il y avait une candidate chauve, Dominique Magloire.
On peut la voir chanter ici : www.youtube.com/watch?v=f6T-toGL4A0
Absolument personne n'a fait de remarque sur son crâne. C'est un choix qu'elle fait, ce n'est pas le résultat d'une maladie et elle l'assume complètement, c'est peut-être plus facile dans le show-biz que dans la vraie vie. Mais je pense aux femmes lambda qui ont honte si elles perdent leurs cheveux et qui font tout pour le cacher. Je m'étonne de ce contraste entre la crainte d'avoir un crâne sans poils et l'enthousiasme pour avoir un sexe (des aisselles/des jambes) sans poils.
Historiquement, le sexe glabre est une punition (comme le crâne rasé). On rasait les femmes ayant "fauté" (Aristophane en parlait déjà il y a 2500 ans !), les prostituées ayant enfreint un règlement, etc. Ce n'est pas un hasard si on rasait le sexe des femmes pour les humilier. D'ailleurs, les pornos SM ont longtemps utilisé l'épilation pubienne comme une punition dont le but était clairement d'infantiliser. Tout ça pose question, je trouve et c'est pour ça que je ne me contente pas du "je me rase parce que les cunnis sont plus intenses". Je regarde au-delà et forcément, ça dérange. Comme ça m'a dérangé quand un vegan m'a dit "tu manges de la viande mais ce n'est pas vraiment ton choix". Mais après 10 secondes, je n'étais plus dérangé car je savais qu'il avait raison
- cleindoAncien⋅ne
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Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 21:33
Pierre, le jour où tu me choqueras, les poules auront des dents
- GruntBanni·e
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Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Pilosité et influence sociétale
24.10.12 22:44
Et ça les gênera pour faire des fellations, encore pire que les poils. Enfin, les plumes.cleindo a écrit:Pierre, le jour où tu me choqueras, les poules auront des dents
- UsagiAncien⋅ne
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Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
25.10.12 23:38
Je viens de lire ça :
Dites les filles, question con mais... C'est quoi la "tendance" aujourd'hui niveau "coupe" ?
Le ticket de métro c'est rétro ? C'est trop ? La boule à zéro c'est ce qu'il faut ? (haha super mes rimes !)
Nan j'demande ça car je suis célibataire depuis une année et demie et j'ai connu quelques gars et la plupart s'épilaient... un peu... beaucoup... voire complètement.
Comme j'ai été en couple pendant 7 ans avant ça et que mon partenaire "entretenait" la zone sans pour autant tout tailler, je ne suis plus très "à la page" avec tout ça... Le poil est-il à bannir pour de bon ??
- Epinie—
- Messages : 240
Date d'inscription : 18/10/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
25.10.12 23:45
Usagi: ça craint, et même que j'ai eu peur, sur le coup je n'ai pas vu que c'était une citation, j'ai cru que c'était une vraie question...
Je m'incruste, j'ai vu une remarque sur les coupes menstruelles. J'ai découvert ça il y a quelques jours et ça m'a semblé génial ce truc. J'ai l'intention d'investir alors ça m'inquiète un peu cette histoire d'infection, j'en ai déjà eu une c'est dégueu... Je verrai bien...
Je parle quand même un peu de poils parce que c'est le sujet. A propos de mon ex, gros connard macho. Moi, les poils trop longs sous les bras, je trouve ça moche. Alors je lui ai demandé plusieurs fois s'il pouvait les raser. "Quoi??? Mais non t'es folle les hommes c'est poilu!" Ok... Sur un terrain de concours (équitation, saut d'obstacle), on a croisé son "pire ennemi", qui a vu ses poils dépasser et lui a fait une remarque. Et ben le lendemain, plus de poils sous les bras... Mon avis il s'en fichait (bon ça j'étais déjà au courant), mais hop il a suffit qu'un mec lui dise pour qu'il change d'avis. Sale faible. (Je l'exècre, mais ce n'est pas le sujet.)
Je m'incruste, j'ai vu une remarque sur les coupes menstruelles. J'ai découvert ça il y a quelques jours et ça m'a semblé génial ce truc. J'ai l'intention d'investir alors ça m'inquiète un peu cette histoire d'infection, j'en ai déjà eu une c'est dégueu... Je verrai bien...
Je parle quand même un peu de poils parce que c'est le sujet. A propos de mon ex, gros connard macho. Moi, les poils trop longs sous les bras, je trouve ça moche. Alors je lui ai demandé plusieurs fois s'il pouvait les raser. "Quoi??? Mais non t'es folle les hommes c'est poilu!" Ok... Sur un terrain de concours (équitation, saut d'obstacle), on a croisé son "pire ennemi", qui a vu ses poils dépasser et lui a fait une remarque. Et ben le lendemain, plus de poils sous les bras... Mon avis il s'en fichait (bon ça j'étais déjà au courant), mais hop il a suffit qu'un mec lui dise pour qu'il change d'avis. Sale faible. (Je l'exècre, mais ce n'est pas le sujet.)
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
26.10.12 1:04
Avec une majorité de femmes glabres, le glabre est devenu un critère de beauté féminine.
Avec la prolifération des hommes glabres dans les publicités, le glabre devient, dans l'esprit de plus en plus de personnes, un critère de beauté masculine.
(Nonnnnn ! )
Au fait, est-ce que cela peut se soigner petit à petit avec des photos de personnes à la fois sexuellement attirantes et non glabres ? Par exemple, aux pages 13 et 14 du topic actuel, Pierre a donné un lien vers une photo d'une femme nommée Alexia.
Est-ce que des personnes :
-qui sont initialement un peu répugnées par les poils de l'autre sexe et
-qui se masturberaient de temps en temps avec ce genre de photo
se soigneraient de cette répugnance ?
Si c'est trop tard, alors on peut se contenter de faire de la prévention chez les jeunes.
Par exemple, si un adolescent mâle visionne ce type de photo suffisamment fréquemment, cela devrait lui éviter d'attraper la maladie de la répulsion pour les poils des femmes.
De même, en offrant des photos d'hommes sexys et poilus aux adolescentes, on devrait contrebalancer les effets de la prédominance des hommes glabres dans la publicité.
Je propose aux parents d'offrir à leurs adolescents du contenu érotique qui inclut des personnes poilues. Si les vieux sont incurables, vaccinons les jeunes. Qu'en pensez-vous ?
Avec la prolifération des hommes glabres dans les publicités, le glabre devient, dans l'esprit de plus en plus de personnes, un critère de beauté masculine.
(Nonnnnn ! )
Au fait, est-ce que cela peut se soigner petit à petit avec des photos de personnes à la fois sexuellement attirantes et non glabres ? Par exemple, aux pages 13 et 14 du topic actuel, Pierre a donné un lien vers une photo d'une femme nommée Alexia.
Est-ce que des personnes :
-qui sont initialement un peu répugnées par les poils de l'autre sexe et
-qui se masturberaient de temps en temps avec ce genre de photo
se soigneraient de cette répugnance ?
Si c'est trop tard, alors on peut se contenter de faire de la prévention chez les jeunes.
Par exemple, si un adolescent mâle visionne ce type de photo suffisamment fréquemment, cela devrait lui éviter d'attraper la maladie de la répulsion pour les poils des femmes.
De même, en offrant des photos d'hommes sexys et poilus aux adolescentes, on devrait contrebalancer les effets de la prédominance des hommes glabres dans la publicité.
Je propose aux parents d'offrir à leurs adolescents du contenu érotique qui inclut des personnes poilues. Si les vieux sont incurables, vaccinons les jeunes. Qu'en pensez-vous ?
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
26.10.12 8:25
Je pense aussi (et peut-être même énormément).Antisexisme a écrit:Moi je pense que les désirs, les envies, sont des choses qu'on peut modifier... Par forcément énormément, pas forcément rapidement. Mais je pense que sur le long terme, oui.
Pareil. Par contre, je sis à fond pour l'idée d'avoir plus de matériel érotique avec sujets poilus et aux physiques variés, sans qu'ils soient exotisés.Par contre, bon, pas sûr qu'il faille que les parents offrent du contenu érotique "poilu" à leurs enfants.... Surtout que si ça vient des parents, les enfants vont encore faire plus de rejets !
(puis sérieux, si mes parents m'avaient offert des trucs érotiques --> )
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