- JezebelAncien⋅ne
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[Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
04.03.13 21:58
Je viens donc de commencer la lecture de ce livre, écrit par Jean-Michel Carré qui est aussi l'auteur d'autres documentaires sur la prostitution, dont les Clients de la Prostitution (pas vu).
ce livre fait qite à un documentaire du même nom, si j'ai bien compris et traite (jusqu'à présent) de la prostitution choisie et assumée pleinement.
Je pense que personne n'ignore ma sensibilité abolitioniste et je reconnais que ça biaise mon point de vue. Mais quand même, j'ai l'impression que c'est bisounours-land et du coup je suis perplexe (bon, je n'en suis qu'au début à vrai dire) quant à la lucidité de l'auteur...
Bon déjà, Grisélidis Réal, présentée comme une héroine et un modèle.
Une référence à la Pute Pride de 2006 où l'on apprend que le féminisme c'est aussi le "droit à la sexualité avec ou sans désir" au même titre que le "droit à avoir plusieurs partenaires" (non seulement je tique sur le premier mais j'ai du mal à voir l'association avec la 2e au sein du même manifeste, mais passons).
S'en suivent pour l'instant divers témoignage de femmes qui ont choisi la prostitution et pourquoi et pourquoi ça leur plait (le dénominateur commun: besoin de s'en sortir financièrement pour l'instant).
Là où j'ai vraiment du mal c'est quand l'auteur interview la propriétaire (et prostituée) d'un "salon de massage" suisse qui dit préférer travailler avec des étrangères et notamment des jeunes filles hongroises parce que (je paraphrase) ce sont des bosseuses qui savent que c'est dur, qui sont lucides et qui savent qu'elles ne tiendront pas toute leur vie, comme des sportifs.
On peut vraiment dépeindre ça de manière positive sans sourciller? Ou c'est moi qui suis extrêmement biaisée et incapable de prendre du recul par rapport à les convictions? (si besoin en était, je penche pour la 2e mais quand même...)
Si d'autres personnes l'ont lu, j'aimerais bien leur avis, pour l'instant, j'ai envie de demander à ce monsieur dans quel monde il vit...
ce livre fait qite à un documentaire du même nom, si j'ai bien compris et traite (jusqu'à présent) de la prostitution choisie et assumée pleinement.
Je pense que personne n'ignore ma sensibilité abolitioniste et je reconnais que ça biaise mon point de vue. Mais quand même, j'ai l'impression que c'est bisounours-land et du coup je suis perplexe (bon, je n'en suis qu'au début à vrai dire) quant à la lucidité de l'auteur...
Bon déjà, Grisélidis Réal, présentée comme une héroine et un modèle.
Une référence à la Pute Pride de 2006 où l'on apprend que le féminisme c'est aussi le "droit à la sexualité avec ou sans désir" au même titre que le "droit à avoir plusieurs partenaires" (non seulement je tique sur le premier mais j'ai du mal à voir l'association avec la 2e au sein du même manifeste, mais passons).
S'en suivent pour l'instant divers témoignage de femmes qui ont choisi la prostitution et pourquoi et pourquoi ça leur plait (le dénominateur commun: besoin de s'en sortir financièrement pour l'instant).
Là où j'ai vraiment du mal c'est quand l'auteur interview la propriétaire (et prostituée) d'un "salon de massage" suisse qui dit préférer travailler avec des étrangères et notamment des jeunes filles hongroises parce que (je paraphrase) ce sont des bosseuses qui savent que c'est dur, qui sont lucides et qui savent qu'elles ne tiendront pas toute leur vie, comme des sportifs.
On peut vraiment dépeindre ça de manière positive sans sourciller? Ou c'est moi qui suis extrêmement biaisée et incapable de prendre du recul par rapport à les convictions? (si besoin en était, je penche pour la 2e mais quand même...)
Si d'autres personnes l'ont lu, j'aimerais bien leur avis, pour l'instant, j'ai envie de demander à ce monsieur dans quel monde il vit...
- GruntBanni·e
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Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
04.03.13 22:12
Pour le coup, même s'il s'agissait d'un travail classique et consensuel, ce discours est assez choquant. C'est la base du capitalisme sans limites : aller chercher la main d'oeuvre la moins chère, les gens qui galèrent le plus, parce qu'ils sont prêts à tout pour quelques pièces.Jezebel a écrit:
Là où j'ai vraiment du mal c'est quand l'auteur interview la propriétaire (et prostituée) d'un "salon de massage" suisse qui dit préférer travailler avec des étrangères et notamment des jeunes filles hongroises parce que (je paraphrase) ce sont des bosseuses qui savent que c'est dur, qui sont lucides et qui savent qu'elles ne tiendront pas toute leur vie, comme des sportifs.
On peut vraiment dépeindre ça de manière positive sans sourciller? Ou c'est moi qui suis extrêmement biaisée et incapable de prendre du recul par rapport à les convictions? (si besoin en était, je penche pour la 2e mais quand même...)
- JezebelAncien⋅ne
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Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
04.03.13 22:20
Bon elle n'a pas dit non plus qu'il s'agissait de la main d'oeuvre la moins chere (et si j'ai bien compris, elle se "contente" de louer les locaux et d'empocher un loyer chaque fois qu'une chambre est louée par session de 40 mn).
Par contre (je n'ai plus le livre sous les yeux), il me semble qu'elle parle bien d'éviter les problèmes (d'où bosser avec des étrangères mais on ne saura pas de quels problèmes il s'agit).
Ce qui m'éeffare c'est de reconnaitre la dureté du milieu comme allant de soi (et c'est en suisse où l'activité est légalisée et encadrée juridiquement).
Je oense que tu as en partie raison, Grunt, même si ça n'est pas dit expréessément. Il y a également une bonne part de cynisme (amené par quoi, mystère) qui ne semble être dénoncé à aucun moment. Le fait qu'elle bosse avec des jeunes filles étrangères sans que ça soulève un questionnement (alors que je suppose qu'elles préfereraient probablement être en Hongrie, il y a donc contrante à un moment, au moins financière).
Antisexisme, tu as lu le livre, du coup? -vu que tu fais référence à Mme Lisa, j'en déduis que oui). Bon, du coup, on lève le sourcil sur la même chose, alors.
Par contre (je n'ai plus le livre sous les yeux), il me semble qu'elle parle bien d'éviter les problèmes (d'où bosser avec des étrangères mais on ne saura pas de quels problèmes il s'agit).
Ce qui m'éeffare c'est de reconnaitre la dureté du milieu comme allant de soi (et c'est en suisse où l'activité est légalisée et encadrée juridiquement).
Je oense que tu as en partie raison, Grunt, même si ça n'est pas dit expréessément. Il y a également une bonne part de cynisme (amené par quoi, mystère) qui ne semble être dénoncé à aucun moment. Le fait qu'elle bosse avec des jeunes filles étrangères sans que ça soulève un questionnement (alors que je suppose qu'elles préfereraient probablement être en Hongrie, il y a donc contrante à un moment, au moins financière).
Antisexisme, tu as lu le livre, du coup? -vu que tu fais référence à Mme Lisa, j'en déduis que oui). Bon, du coup, on lève le sourcil sur la même chose, alors.
- JezebelAncien⋅ne
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Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
04.03.13 22:36
Ah ok. Oui, c'est vrai que le bouquin complète un documentaire.
En ce qui concerne ta question, je ne crois pqs qu'il y ait de réponse. Probablement qu'elle discute avec les filles et que pour la rentabilité de son affaire, elle fait en sorte d'en avoir des "rentables" également...?
En ce qui concerne ta question, je ne crois pqs qu'il y ait de réponse. Probablement qu'elle discute avec les filles et que pour la rentabilité de son affaire, elle fait en sorte d'en avoir des "rentables" également...?
- JezebelAncien⋅ne
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Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
06.03.13 23:30
Bon, je viens de finir le livre.
Je ne cacherai pas que la lecture en fut terriblement irritante, non pas à cause des prostitué-es débordantes de bonheur qui y sont interviewé-es (malgré qu'en tant qu"abolitioniste je ne veuille que des putes misérables, parait-il) mais à cause des amalgames, des partis pris, de la complaisance et de la lâcheté qui le remplissent.
Normalisation des besoins des clients, role social des putes (rompre la solitudes, écouter, tendresse, etc), droit à la sexualité, re-affirmation des relations dominants-dominé-es, essentialisme, peu de remise en cause des rapports hommes-femmes.
Les abolitionistes ne le sont plus et sont devenues des prohibitionistes hypocrites et putophobes qui osent se prétendre féministes. Ah oui, elles sont bien sûr aussi anti-sexe.
N'oublions pas le fait que si on est pas pute on est une bourgeoise qui a quand même des relations sexuelles tarifées en sacs, bijoux, sécurité financière, etc.
J'ai trouvé que c'était un livre remplis de parti pris qui n'ouvre absolument pas au dialogue et ne fait que crystaliser les arguments mainte et maintes fois entendu de la part des pro-sexes/pro-prostitutions.
Autre chose étrange, alors que le livre est censé aborder tous les aspects du travail du sexe (ce qu'il fait néanmoins) la majeure partie en est laissée aux prostitué-es alors même que l'auteur et les intervenants font remarquer à quel point tout le monde se focalise sur cette problématique au lieu de se concentrer sur autre chose. Le livre a pourtznt exactement la même dynamique.
Le livre aurait pu être écrit par le Strass, cela aurait revenu au même. sauf que là, bien sûr, c'est un réalisateur/auteur de documentaire, tout de suite ça donne beaucoup plus d'ouverture et de crédibilité.
Je ne cacherai pas que la lecture en fut terriblement irritante, non pas à cause des prostitué-es débordantes de bonheur qui y sont interviewé-es (malgré qu'en tant qu"abolitioniste je ne veuille que des putes misérables, parait-il) mais à cause des amalgames, des partis pris, de la complaisance et de la lâcheté qui le remplissent.
Normalisation des besoins des clients, role social des putes (rompre la solitudes, écouter, tendresse, etc), droit à la sexualité, re-affirmation des relations dominants-dominé-es, essentialisme, peu de remise en cause des rapports hommes-femmes.
Les abolitionistes ne le sont plus et sont devenues des prohibitionistes hypocrites et putophobes qui osent se prétendre féministes. Ah oui, elles sont bien sûr aussi anti-sexe.
N'oublions pas le fait que si on est pas pute on est une bourgeoise qui a quand même des relations sexuelles tarifées en sacs, bijoux, sécurité financière, etc.
J'ai trouvé que c'était un livre remplis de parti pris qui n'ouvre absolument pas au dialogue et ne fait que crystaliser les arguments mainte et maintes fois entendu de la part des pro-sexes/pro-prostitutions.
Autre chose étrange, alors que le livre est censé aborder tous les aspects du travail du sexe (ce qu'il fait néanmoins) la majeure partie en est laissée aux prostitué-es alors même que l'auteur et les intervenants font remarquer à quel point tout le monde se focalise sur cette problématique au lieu de se concentrer sur autre chose. Le livre a pourtznt exactement la même dynamique.
Le livre aurait pu être écrit par le Strass, cela aurait revenu au même. sauf que là, bien sûr, c'est un réalisateur/auteur de documentaire, tout de suite ça donne beaucoup plus d'ouverture et de crédibilité.
rôle social des putes (rompre la solitudes, écouter
Il y a des gens qui font de longues études pour écouter les autres, en quoi les prostitué-e-s sont elles qualifiées pour ça ? Vous allez chez votre dentiste pour faire réparer votre voiture ?
Sinon, la Suisse tient farouchement à son secret bancaire et la prostitution y est institutionnalisée, est-ce vraiment un hasard ?
Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
07.03.13 12:04
"Le droit à la sexualité avec ou sans désir" je trouve ça totalement bizarre. S'il y a acte sexuel c'est qu'il y a désir d'un des partenaires. Donc on devrait dire: le droit à la sexualité avec un désir à sens unique (en échange d'une compensation). Et ça sonne déja moins bien. Enfin moi ce qui me chagrine c'est qu'apparemment les personnes féministes qui défendent la prostitution se laissent berner par le patriarcat qui fait leur fait croire que c'est un droit qu'elles doivent acquérir. Mais on a toujours eu le droit de se faire baiser sans désir et on a jamais été méprisées pour ça. On est davantage méprisées quand on exprime du désir sexuel pour nous-mêmes que quand on se laisse baiser en échange de quelque chose (genre pour faire plaisir au mari). Je comprend pas pourquoi on se batterait pour obtenir des droits qu'on a déjà depuis longtemps et qui sonnent comme des obligations. Enfin, je me répète, désolée.
- InvitéInvité
Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
07.03.13 13:28
J'aurais adoré lire un truc pareil voici dix ans.
- JezebelAncien⋅ne
- Messages : 2182
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
07.03.13 14:08
Je ne sais pas s'il a été abolitionniste un jour mais là il se prononce très clairement pour la réglementation.
Il laisse la parole prioritairement aux personnes qu'il interroge donc son avis n'est pas prédominant, sauf quand il fait les transitions entre personnes et quand il résume leur position. Là on sent bien où il se situe. Un des chapitre de fin est d'ailleurs intitulé "pour une réglementation"
Les seules critiques qu'il y a par rapport à la protitution (ou au travail du sexe mais surtout la prostitution) c'est que oui, c'est un travail difficile, qu'il n'est pas fait pour tout le monde, qu'il ne faut pas envisager la durée (enfin ça dépend), qu'il faut aimer les gens et aimer donner de l'amour, etc.
Je trouve ça très, très édulcoré, et, même si c'est la réalité du vécu des interrogé-es (ce dont je ne doute pas) se contenter de dire que "ah oui c'est vrai que y'en a d'autre ça se passe pas aussi bien, les drogues, la nécessité, tout ça" c'est franchement léger.
Illes disent que les abolitionistes (ah non, pardon, les prohibitionistes) sont hypocrites et distordent la réalité (et je suis portée à croire que ça peut être vrai) mais pour moi, illes font exactement la même chose et enrobent tout ça dans une espèce de glamour (au sens anglais du termes = apparence trompeuse et attirante) et je ne trouve pas ça honête (voilà pourquoi le livre m'a énervé, entre autre).
Sinon, Antisexisme, puisque tu as vu le documentaire (qui a les même intervenants que le livre, je crois) tu en penses quoi?
@ Van Poppel: Sûr que si tu es client, ça ne va pas te faire remettre en question, au contraire.
@Pierre: Illes reconnaissent quand même qu'illes ne sont pas psy ni assitant-es sociales (tout en insistant sur leur utilité sociale, néanmoins).
Il laisse la parole prioritairement aux personnes qu'il interroge donc son avis n'est pas prédominant, sauf quand il fait les transitions entre personnes et quand il résume leur position. Là on sent bien où il se situe. Un des chapitre de fin est d'ailleurs intitulé "pour une réglementation"
Les seules critiques qu'il y a par rapport à la protitution (ou au travail du sexe mais surtout la prostitution) c'est que oui, c'est un travail difficile, qu'il n'est pas fait pour tout le monde, qu'il ne faut pas envisager la durée (enfin ça dépend), qu'il faut aimer les gens et aimer donner de l'amour, etc.
Je trouve ça très, très édulcoré, et, même si c'est la réalité du vécu des interrogé-es (ce dont je ne doute pas) se contenter de dire que "ah oui c'est vrai que y'en a d'autre ça se passe pas aussi bien, les drogues, la nécessité, tout ça" c'est franchement léger.
Illes disent que les abolitionistes (ah non, pardon, les prohibitionistes) sont hypocrites et distordent la réalité (et je suis portée à croire que ça peut être vrai) mais pour moi, illes font exactement la même chose et enrobent tout ça dans une espèce de glamour (au sens anglais du termes = apparence trompeuse et attirante) et je ne trouve pas ça honête (voilà pourquoi le livre m'a énervé, entre autre).
Sinon, Antisexisme, puisque tu as vu le documentaire (qui a les même intervenants que le livre, je crois) tu en penses quoi?
@ Van Poppel: Sûr que si tu es client, ça ne va pas te faire remettre en question, au contraire.
@Pierre: Illes reconnaissent quand même qu'illes ne sont pas psy ni assitant-es sociales (tout en insistant sur leur utilité sociale, néanmoins).
Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
07.03.13 15:09
"aimer donner de l'amour" j'aime donner de l'amour, je ferais surement une bonne prostituée
A moins que donner soit différent de vendre? ce serait un scoop
A moins que donner soit différent de vendre? ce serait un scoop
- JezebelAncien⋅ne
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Date d'inscription : 18/07/2012
Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
07.03.13 15:31
Bah, je sais pas, tente...
Mais sinon je l'ai lu tel quel dans le livre, à plusieurs reprise: aimer les gens, donner de l'amour, aimer l'humanité, etc.
Parallèlement, au moins 2 d'entre eux parlait du fait que c'est la/le prostitué-e qui a le pouvoir (du sexe) sur le client, pouvoir, je trouve que ça va pas trop avec amour mais bon.
Mais sinon je l'ai lu tel quel dans le livre, à plusieurs reprise: aimer les gens, donner de l'amour, aimer l'humanité, etc.
Parallèlement, au moins 2 d'entre eux parlait du fait que c'est la/le prostitué-e qui a le pouvoir (du sexe) sur le client, pouvoir, je trouve que ça va pas trop avec amour mais bon.
- InvitéInvité
Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
08.03.13 21:30
A propos de la possibilité d'émancipation féminine et d'empowerment à travers la prostitution : http://spermufle.wordpress.com/2013/03/08/paroles-de-clients/
- JezebelAncien⋅ne
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Date d'inscription : 18/07/2012
Re: [Livre] Travailleuses du sexe - et fières de l'être
08.03.13 22:43
Van Poppel a écrit:A propos de la possibilité d'émancipation féminine et d'empowerment à travers la prostitution : http://spermufle.wordpress.com/2013/03/08/paroles-de-clients/
Pas encore lu (je viens de finir l'email de Nathalie Bichon et la suite (ça se sentait bien le fake, quand même ) mais je vais (parallèlement avec Mélange Instable).
J'aime bien le contenu dans les 2 cas.
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