- norma90Bleu⋅e
- Messages : 42
Date d'inscription : 18/03/2013
Voici ce que j'ai trouvé sur le site "Le débat c'est maintenant", je trouve que ce genre de féminisme est tout d'abord humaniste et qu'il met le point sur quelque chose de primordial : le respect de la personne dans sa totalité et sa différence
"Pour sortir la femme de la subordination, les gender feminists ont tenté deux réponses : prendre le pouvoir et gommer les différences considérées comme un conditionnement culturel ou un déterminisme biologique.
La femme et l’homme sont entrés dans un jeu de séduction/domination parce qu’ils ne se regardent plus dans l’unité de leur personne. Or, ni l’homme seul, ni la femme, seule, ne dit ce qu’est l’humanité. Mais ensemble dans l’unité des deux.
L’unité des deux est un double appel :
- Un appel à l’unité de la personne humaine. C’est parce que l’homme et la femme sont corps et esprit, qu’ils ont la même humanité et la même nature humaine qu’ils sont égaux en dignité et en droits. Cette unité signifie que « je suis mon corps et je suis mon esprit, mon intelligence et ma volonté ». Mon corps n’est pas un bien matériel à coté de moi.
- C’est aussi un appel à exister ensemble et non à coté ; ensemble l’un pour l’autre, pour sortir des tensions entre l’homme et la femme et chercher celui qui peut m’enrichir parce que différent, parce qu’il peut me donner ce que je n’ai pas parce qu’il est ce que je ne suis pas.
Car l’homme et la femme sont faits pour la relation avec un autre que soi. L’humanité sexuée est une réalité relationnelle qui invite l’homme et la femme à la complémentarité dans une perspective de don. Leur égalité se réalise en tant que complémentarité physique, psychologique et ontologique. Cette complémentarité n’est pas de l’ordre du « faire » ou de l’ « agir », mais plus fondamentalement de l’ « être ». Si bien que la complémentarité dans la relation entre deux personnes ne peut se réaliser qu’avec un autre que soi-même et non avec le même pour que le masculin et le féminin réalise pleinement l’humanité.
Les féministes radicales et lesgender feminists ont tenté de répondre à la quête d’égalité par le faire et l’agir, par les fonctions ou les comportements. L’égalité de l’homme et de la femme se situe à un autre niveau, qu’elles n’ont pas vu ou ne veulent pas voir : dans l’unité des deux qui transcendent ces aspects et qui dispose au don, les corps, les cœurs et les intelligences."
Voila, remettre la notion d' "être" et de respect de cet être dans sa totalité ça fait du bien. En gros, le grand problème de notre société c'est qu'elle a oublié que nous sommes pas que des stéréotypes, que notre corps et notre esprit forment notre unité, et que non les femmes ne se résument pas à leurs corps, et que tout l'imagerie de la femme objet nous fait sacrément du mal, (surtout que beaucoup de femmes ont intégré cette vision d'elle même pour se faire apprécier et reconnaître comme des femmes ). Le corps n'est pas un bien matériel, et ça beaucoup d'homme l'ont oublié, sous prétexte que maintenant le corps est libéré. Est il libéré dans notre société ou soumis à la loi patriarcal ? Celle qui dit " tu es libre de me plaire ou pas, si tu me plais tu es une salope, si tu ne me plais pas, tu es une conne". Libérée comme eux le veulent et sinon ...bein on est traité de fille chiante, pas inintéressante. Ce qui revient à ça : dans cette société nous ne sommes intéressants que par rentabilité (sexuelle, professionnelle, etc...) et le corps est devenu LE moyen de se valoriser, nous sommes réduit à une enveloppe vide...
"Pour sortir la femme de la subordination, les gender feminists ont tenté deux réponses : prendre le pouvoir et gommer les différences considérées comme un conditionnement culturel ou un déterminisme biologique.
La femme et l’homme sont entrés dans un jeu de séduction/domination parce qu’ils ne se regardent plus dans l’unité de leur personne. Or, ni l’homme seul, ni la femme, seule, ne dit ce qu’est l’humanité. Mais ensemble dans l’unité des deux.
L’unité des deux est un double appel :
- Un appel à l’unité de la personne humaine. C’est parce que l’homme et la femme sont corps et esprit, qu’ils ont la même humanité et la même nature humaine qu’ils sont égaux en dignité et en droits. Cette unité signifie que « je suis mon corps et je suis mon esprit, mon intelligence et ma volonté ». Mon corps n’est pas un bien matériel à coté de moi.
- C’est aussi un appel à exister ensemble et non à coté ; ensemble l’un pour l’autre, pour sortir des tensions entre l’homme et la femme et chercher celui qui peut m’enrichir parce que différent, parce qu’il peut me donner ce que je n’ai pas parce qu’il est ce que je ne suis pas.
Car l’homme et la femme sont faits pour la relation avec un autre que soi. L’humanité sexuée est une réalité relationnelle qui invite l’homme et la femme à la complémentarité dans une perspective de don. Leur égalité se réalise en tant que complémentarité physique, psychologique et ontologique. Cette complémentarité n’est pas de l’ordre du « faire » ou de l’ « agir », mais plus fondamentalement de l’ « être ». Si bien que la complémentarité dans la relation entre deux personnes ne peut se réaliser qu’avec un autre que soi-même et non avec le même pour que le masculin et le féminin réalise pleinement l’humanité.
Les féministes radicales et lesgender feminists ont tenté de répondre à la quête d’égalité par le faire et l’agir, par les fonctions ou les comportements. L’égalité de l’homme et de la femme se situe à un autre niveau, qu’elles n’ont pas vu ou ne veulent pas voir : dans l’unité des deux qui transcendent ces aspects et qui dispose au don, les corps, les cœurs et les intelligences."
Voila, remettre la notion d' "être" et de respect de cet être dans sa totalité ça fait du bien. En gros, le grand problème de notre société c'est qu'elle a oublié que nous sommes pas que des stéréotypes, que notre corps et notre esprit forment notre unité, et que non les femmes ne se résument pas à leurs corps, et que tout l'imagerie de la femme objet nous fait sacrément du mal, (surtout que beaucoup de femmes ont intégré cette vision d'elle même pour se faire apprécier et reconnaître comme des femmes ). Le corps n'est pas un bien matériel, et ça beaucoup d'homme l'ont oublié, sous prétexte que maintenant le corps est libéré. Est il libéré dans notre société ou soumis à la loi patriarcal ? Celle qui dit " tu es libre de me plaire ou pas, si tu me plais tu es une salope, si tu ne me plais pas, tu es une conne". Libérée comme eux le veulent et sinon ...bein on est traité de fille chiante, pas inintéressante. Ce qui revient à ça : dans cette société nous ne sommes intéressants que par rentabilité (sexuelle, professionnelle, etc...) et le corps est devenu LE moyen de se valoriser, nous sommes réduit à une enveloppe vide...
C'est moi ou il n'y a que de l'hétéronormatif dans ce texte ?
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Perso, j'y vois plus encore que de l'hétéronormatif, j'y lis carrément de l'homophobie...
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Pareil, puis les vieux discours "l'hôme et lafâme sont complémentaires et se transcendent blablabla" perso -->
Ce que je vois là dedans c'est tout sauf du "respect de la totalité de l'être" si une personne a besoin d'une autre pour exister totalement(tel que c'est décrit dans le texte), on ne peut pas parler de "totalité de l'être". Enfin j'ai peut-être mal interprété...
Puis comme Araignée, c'est carrément de l'homophobie que je vois là dedans.
Ce que je vois là dedans c'est tout sauf du "respect de la totalité de l'être" si une personne a besoin d'une autre pour exister totalement(tel que c'est décrit dans le texte), on ne peut pas parler de "totalité de l'être". Enfin j'ai peut-être mal interprété...
Puis comme Araignée, c'est carrément de l'homophobie que je vois là dedans.
- akkana—
- Messages : 344
Date d'inscription : 29/08/2012
J'y vois surtout beaucoup d'essentialisme... (du coup forcément, ça mène à l'hétéronormativité et à l'homophobie...)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum