- InvitéInvité
Association ou réseau d'aide pour femmes divorcées…
27.01.14 1:31
Salut !
Un de mes contacts Fb vient de me demander si je n'avais pas connaissance d'assoc' venant en aide à des femmes avec enfants victimes de jugements de divorce trop avantageux à l'égard des pères.
Moi je n'en connais pas mais si quelqu'un pouvait me (le) renseigner, ça serait cool.
Merci d'avance.
Un de mes contacts Fb vient de me demander si je n'avais pas connaissance d'assoc' venant en aide à des femmes avec enfants victimes de jugements de divorce trop avantageux à l'égard des pères.
Moi je n'en connais pas mais si quelqu'un pouvait me (le) renseigner, ça serait cool.
Merci d'avance.
Re: Association ou réseau d'aide pour femmes divorcées…
27.01.14 17:57
C'est général mais une de mes connaissances a demandé pas mal d'aide là-bas (pour la question mariage/enfants etc) et l'ont bien renseignée
http://www.infofemmes.com/v2/p/Contact/Liste-des-CIDFF/73
Sinon, si tu mettais la région/ville en hide si tu veux, tu aurais peut-être plus d'info sur d'autres assoc
http://www.infofemmes.com/v2/p/Contact/Liste-des-CIDFF/73
Sinon, si tu mettais la région/ville en hide si tu veux, tu aurais peut-être plus d'info sur d'autres assoc
Article édifiant sur le divorce chez les intégristes (peut-être faut-il un sujet dédié à ce genre de problématique) ?
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/divorce-juif-la-guerre-du-guet_1547028.html
Divorce juif: la guerre du "guet"
Pour divorcer religieusement, les femmes juives orthodoxes doivent obtenir le consentement de leur mari. Parfois au prix de longues souffrances et de sommes substantielles, comme le montre un scandale récent, révélé par L'Express, qui suscite l'émoi dans la communauté
En apprenant qu'un scandale de chantage au divorce faisait trembler les murs du consistoire de Paris, elles ont pensé qu'il s'agissait peut-être d'une bonne nouvelle. "Je me suis sentie moins seule", avoue Yaël. "J'ai repensé à l'épreuve que j'avais traversée", dit Myriam. Yaël et Myriam sont juives, pratiquantes, pas spécialement féministes et tout à fait divorcées. Mariée durant quinze ans, la première réclame depuis des mois son "guet", cette lettre de répudiation qui délie l'épouse des liens du mariage, selon le droit hébraïque.
Contrairement au catholicisme, le divorce religieux existe en effet dans le judaïsme (1). Mais sans le précieux libelle, soumis au seul bon vouloir du mari, une femme ne peut nouer de nouvelles attaches sous peine d'être qualifiée d'adultère et de voir ses futurs enfants frappés du statut de bâtards ("mamzerim").
"Une fois mon mariage dissous, raconte Myriam, je pensais que le guet ne serait qu'une formalité. Mais les négociations financières ont été terribles. L'un des rabbins du service des divorces a même appelé mon oncle pour négocier directement avec lui !" De 100000 euros, la somme exigée serait passée à 20000, à verser en espèces, accusent la jeune mère de famille et son oncle. "Tout le monde m'a alors conseillé de payer, sauf mon avocat. Il a fallu la menace d'une astreinte financière pour que mon mari cède. Je suis sortie de ce bras de fer vidée, humiliée, et très déçue. Sur la trentaine de rabbins que j'ai consultés, un seul s'est montré digne de son rang. Tous me disaient : "nous ne pouvons rien. Si vous voulez votre guet, il faut payer...""
Le "Waterguet", selon le bon mot du site satirique Jewpop, est la dernière histoire pas drôle qui embarrasse les institutions juives de France. Un an après la rocambolesque démission du grand rabbin de France Gilles Bernheim, convaincu de CV mensonger et de plagiat, elle vise cette fois-ci son remplaçant, Michel Gugenheim, et certaines pratiques du service des divorces du consistoire de Paris.
Le 18 mars, une audience de délivrance du guet a en effet tourné à l'opération gros sous. Ce jour-là, devant le Beth Din (tribunal) présidé par Michel Gugenheim, un homme exige de son ex-femme qu'elle lui verse 30000 euros en espèces en échange du guet... sans deviner que la scène est filmée, au moyen de caméras boutons discrètement fixées sur la cravate et la montre des frères de la jeune femme. Selon les enregistrements audio et vidéo, que plusieurs médias communautaires ont pu consulter, la famille s'indigne de la somme en jeu.
Chantage financier et demande de faux témoignage
Une autre solution lui est alors imposée, sous la forme d'un don de 90000 euros versé par chèque de banque à Egged Sinaï, une association loubavitch responsable d'écoles et de centres aérés. Le rabbin Yossef Pevzner, directeur des institutions Sinaï, connaît personnellement le mari et assiste justement à l'audience. C'est pratique. "Chacun pourra toucher sa part", affirme le rabbin chargé de la médiation, Betsalel Lévy. "Pas de chèque, pas de guet. C'est la règle du jeu", dit-il encore. En contrepartie de sa liberté et d'un reçu Cerfa donnant droit à une déduction fiscale, la jeune femme est également sommée de revenir sur certaines accusations - classées sans suite lors de la procédure civile, elles concernaient des faits d'attouchements sur leur fils. "C'est le prix de la liberté", conclut le rabbin Gugenheim.
La famille proteste, puis règle la somme avant de quitter les lieux, le précieux quitus en poche paraphé par les trois juges dont, curieusement, Yossef Pevzner, pourtant non rattaché au consistoire. Le chèque sera restitué quelques minutes plus tard, quand l'oncle de la jeune femme, revenu sur ses pas, dévoilera la duperie en menaçant de porter plainte pour tentative d'extorsion de fonds au commissariat du XIXe arrondissement de Paris, où la famille avait déposé une main courante quelques heures plus tôt.
L'affaire n'aurait jamais franchi les murs épais de l'institution de la rue Saint-Georges sans le concours des médias et des réseaux sociaux. Choquée par le refus du consistoire de diligenter une enquête interne, Avenir du judaïsme, une association prônant une pratique religieuse inscrite dans la société, est la plus prompte à réagir.
"Est-il normal de cautionner un chantage financier doublé d'une demande de faux témoignage ? En choisissant le déni, les dirigeants du consistoire ont signifié aux femmes qu'ils étaient incapables de les protéger, et jeté le discrédit sur l'ensemble de la communauté", dénonce aujourd'hui son président, Jean-Claude Lalou. La romancière Eliette Abécassis, dont le roman Et te voici permise à tout homme (Albin Michel, 2011) évoque la question du divorce religieux, et le professeur de droit hébraïque Liliane Vana interviennent sur JForum.fr. Le 7 mai, Lexpress.fr est le premier média national à relayer l'affaire.
"On se sent touchée dans son intimité de femme"
Dès lors, la communauté est en ébullition et le nom d'"Agounot", sur toutes les lèvres. Dans les conversations, sur Facebook, et même à Cannes, où, par un effet malicieux du calendrier, le film israélien Gett, de Ronit et Shlomi Elkabetz, figurait à la Quinzaine des réalisateurs, on ne parle que d'elles, ces "femmes entravées" longtemps silencieuses. Combien sont-elles ? Selon le consistoire, entre 400 et 500 divorces sont prononcés chaque année par le tribunal rabbinique de Paris.
"Depuis 2004, seuls neuf cas restent en souffrance", relativise Jean-Alex Buchinger, secrétaire rapporteur du consistoire. Mais pour l'avocate Yaël Mellul, qui vient de saisir les ministres de la Justice et des Droits des femmes, Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem, le monnayage du guet est fréquent : "Longtemps, l'omerta a prévalu sur cette pratique archaïque et patriarcale, car les victimes craignaient d'alimenter une forme d'antisémitisme. Mais aujourd'hui, elles veulent que leur cri de révolte soit entendu." La militante féministe a également transmis un signalement au procureur de la République de Paris pour "violation caractérisée du droit des femmes".
Les témoignages, nombreux, racontent comment la banale dispute conjugale devient procédure puis dégénère en implacable mécanique de soumission. Il faut supporter les remarques blessantes de la belle-famille, la crainte de voir sa jeunesse filer ("Il m'a volé des années"), les regards obliques de certaines mères à la sortie de l'école religieuse, les pressions du chef d'établissement qui menace de ne pas inscrire les enfants après avoir appris que leur mère avait noué une nouvelle idylle, pourtant impossible à consacrer religieusement. "On se sent touchée dans son intimité de femme, raconte l'une de ces ex-épouses, prise au piège pendant trois ans. Je suis tombée amoureuse, puis enceinte. J'ai été lâchée par ma famille, qui considérait que je n'aurais jamais dû divorcer. Depuis, quand j'assiste à un mariage religieux, j'ai envie de hurler."
Certains cas feraient presque sourire s'ils ne traduisaient une authentique détresse. Comme celui de cette femme qui, en 2010, a découvert en feuilletant la presse people que son ex-mari roucoulait avec une chanteuse célèbre alors qu'il lui refusait le guet (sous la pression du service des divorces du consistoire, l'homme est, depuis, revenu à de meilleures dispositions). D'autres sidèrent dans la France du XXIe siècle et du combat pour la parité. Vingt ans d'attente pour cette femme dont le mari avait organisé son insolvabilité pour échapper aux poursuites civiles. Une vie, peutêtre, pour cette mère de famille lyonnaise, sans nouvelles de son mari - et de son guet - depuis que celui-ci, libéré de prison après une tentative d'assassinat, a refait sa vie en Israël.
Le sujet s'invitera lors de l'élection du grand rabbin de France
Et puis il y a ceux par qui le scandale est arrivé. Agée de 28 ans, opticienne de formation, Anaëlle vit au Raincy et fuit les sollicitations de la presse. Yoël maîtrise parfaitement l'informatique, dont il a fait son métier, et pas du tout les lois de l'orthographe, à en juger par plusieurs mails adressés à son ex-belle famille, que L'Express a pu consulter. Ces deux êtres ont-ils jamais vécu heureux ensemble? Huit mois après leur mariage, célébré le 4 juin 2008 dans une synagogue du IXe arrondissement de Paris, ils se séparent, alors que la jeune femme est enceinte. Le divorce est prononcé le 7 février 2012, aux torts partagés des deux époux. "La procédure a été très conflictuelle.
D'emblée, le jeune homme a signifié son opposition à la délivrance du guet. La médiation du rabbin de leur ville n'a rien pu faire", témoigne un proche du dossier. Devant l'insistance d'Anaëlle, le consistoire de Paris finit par hausser le ton. Pour preuve, un courrier daté du 26 juin 2012, dans lequel le service des divorces rappelle au mari récalcitrant son devoir, au risque d'être condamné civilement pour "abus de droit". Il faudra près de deux ans d'attente supplémentaires, la certitude d'une sanction par la justice, et l'aide d'une caméra miniature pour parvenir à un dénouement heureux. Cinq ans après la rupture du couple...
"Il s'agit là d'une situation matrimoniale extrême. Le jeune homme affirme avoir subi des accusations très graves, et c'est pour cette seule raison que le tribunal a accepté la transaction. Les rabbins sont des gens sérieux et humains, qui mettent tout en oeuvre pour faciliter les séparations et compenser la disparité entre l'homme et la femme dans le droit hébraïque", plaide MeJean-Alex Buchinger, qui parle d'un "complot" visant à "discréditer l'institution consistoriale". Mais, pour une partie de la communauté, scandale il y a, et les mentalités doivent évoluer.
"Ce n'est pas la religion qui est misogyne, mais le pouvoir en place"
"En Israël, les rabbins font leur possible pour libérer les femmes. En France, on les enferme. Ce n'est pas la religion qui est misogyne, mais le pouvoir en place", dénonce Eliette Abécassis. En novembre 2013, à Berlin, la conférence des rabbins européens avait proposé une série de mesures afin d'éviter les impasses, comme la mise au ban de la communauté du mari récalcitrant, la signature d'une clause prénuptiale ou encore la possibilité de faire précéder l'union civile par la cérémonie religieuse. "Ces solutions sont appliquées au Royaume-Uni, en Israël, au Canada... Mais le grand rabbin Gugenheim les a toutes rejetées", se désole le rabbin Moché Lewin, directeur exécutif de l'assemblée européenne.
Au-delà, c'est aussi la centralisation du judaïsme français et sa lecture très conservatrice de la foi qui contrarient une partie de la communauté. "Le consistoire a été créé par Napoléon pour permettre à l'Etat de n'avoir qu'un seul interlocuteur. Mais, pour que celui-ci s'exprime au nom de tous les juifs de France, encore faut-il qu'il entende toutes ses voix, et ce n'est pas le cas", regrette Delphine Horvilleur, du Mouvement juif libéral de France (MJLF), l'une des rares femmes rabbins en France.
Dans un climat douloureux de remontée de l'antisémitisme, la campagne pour l'élection, le 22 juin, du prochain grand rabbin de France, s'annonce nerveuse. Pour l'heure, dix candidats sont sur les rangs - un record. Michel Gugenheim, qui cumule les fonctions de grand rabbin de France par intérim, grand rabbin de Paris, directeur du Beth Din et rabbin d'une synagogue, a fait savoir qu'il ne se présentait pas.
(1) En islam, le divorce est possible, mais la femme doit obtenir le feu vert d'une commission ; l'homme, lui, peut répudier son épouse.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/divorce-juif-la-guerre-du-guet_1547028.html
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Re: Association ou réseau d'aide pour femmes divorcées…
02.06.14 10:30
Franchement, la petite pique, ils auraient pu s'en abstenir.express a écrit: Yoël maîtrise parfaitement l'informatique, dont il a fait son métier, et pas du tout les lois de l'orthographe
- InvitéInvité
Re: Association ou réseau d'aide pour femmes divorcées…
02.06.14 20:38
Merci Pierre, je n'avais pas connaissance de cela. Encore un truc immonde.
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