les femmes au foyer
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Lucha
pierregr
Insulaire
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- Insulaire—
- Messages : 166
Date d'inscription : 17/02/2012
les femmes au foyer
17.02.12 22:41
Bonjour tout le monde,
A propos de " la femme au foyer", et de sont statut. J'aimerais exposer ici quelques réflexions personnelles sur ce sujet qui me touche particulièrement
Pourquoi est ce un rôle aussi ingrat dans notre société?, pourquoi est il dévalorisé? (on aura beau jeter des fleurs a la bonne maman on en pense pas moins)
Je me suis donc fait plusieurs réflexions:
-la femme au foyer en France, dans une société de la famille nucléaire, ou la sociabilisation se fait principalement par le travail, la femme au foyer se retrouve isolée ( alors que des les familles communautaires par ex au maroc les femmes au foyer il me semble sont beaucoup plus socialisées)
d'ailleurs être femme au foyer au Maroc par exemple n'est pas du tout dévalorisé bien qu'on assigne ce role aux filles, d'ailleurs je n'ai jamais entendu de blagues sexistes, ni d’inégalité salariale ce qui me fait penser que la misogynie française est très insidieuse et très ancrée en nous
-en ville, on on habite dans des appartements, être femme au foyer a vite fait de vous rendre folle, j'ai l'impression que la femme au foyer ordinaire de nos jours ressemble a la femme au foyer bourgeoise d'antan.
-sur le fait de vouloir être femme au foyer, n'est ce pas le résultat d'un moindre apprentissage de la liberté, comment ne pas être casanier quand on va a appris a rester a la maison, comment ne pas être maniaque du ménage quand on vous a appris qu'il fallait faire le ménage, comment affronter le monde extérieur quand on a pas confiance en soi etc
Pour en revenir à la question de la dévalorisation de la femme au foyer, n'est elle pas plus largement a renvoyer a la valorisation de l'extraversion sur l’introversion, cette valorisation est elle due au fait que l’extraversion est masculine et que le masculin est mieux?
En bref, le problème de la femme au foyer au delà de la déplorable mal répartition des taches n'est elle pas à analyser plus largement dans le cadre social individualiste et citadin dans lequel nous vivons, ou le travail en société est au centre d'une vie d'individu social ( bien que l'on puisse se retrouver également isolé au travail)
J'espere n'etre pas trop confuse, au plaisir de vous lire
A propos de " la femme au foyer", et de sont statut. J'aimerais exposer ici quelques réflexions personnelles sur ce sujet qui me touche particulièrement
Pourquoi est ce un rôle aussi ingrat dans notre société?, pourquoi est il dévalorisé? (on aura beau jeter des fleurs a la bonne maman on en pense pas moins)
Je me suis donc fait plusieurs réflexions:
-la femme au foyer en France, dans une société de la famille nucléaire, ou la sociabilisation se fait principalement par le travail, la femme au foyer se retrouve isolée ( alors que des les familles communautaires par ex au maroc les femmes au foyer il me semble sont beaucoup plus socialisées)
d'ailleurs être femme au foyer au Maroc par exemple n'est pas du tout dévalorisé bien qu'on assigne ce role aux filles, d'ailleurs je n'ai jamais entendu de blagues sexistes, ni d’inégalité salariale ce qui me fait penser que la misogynie française est très insidieuse et très ancrée en nous
-en ville, on on habite dans des appartements, être femme au foyer a vite fait de vous rendre folle, j'ai l'impression que la femme au foyer ordinaire de nos jours ressemble a la femme au foyer bourgeoise d'antan.
-sur le fait de vouloir être femme au foyer, n'est ce pas le résultat d'un moindre apprentissage de la liberté, comment ne pas être casanier quand on va a appris a rester a la maison, comment ne pas être maniaque du ménage quand on vous a appris qu'il fallait faire le ménage, comment affronter le monde extérieur quand on a pas confiance en soi etc
Pour en revenir à la question de la dévalorisation de la femme au foyer, n'est elle pas plus largement a renvoyer a la valorisation de l'extraversion sur l’introversion, cette valorisation est elle due au fait que l’extraversion est masculine et que le masculin est mieux?
En bref, le problème de la femme au foyer au delà de la déplorable mal répartition des taches n'est elle pas à analyser plus largement dans le cadre social individualiste et citadin dans lequel nous vivons, ou le travail en société est au centre d'une vie d'individu social ( bien que l'on puisse se retrouver également isolé au travail)
J'espere n'etre pas trop confuse, au plaisir de vous lire
Re: les femmes au foyer
18.02.12 7:49
Insulaire a écrit:Pour en revenir à la question de la dévalorisation de la femme au foyer, n'est elle pas plus largement a renvoyer a la valorisation de l'extraversion sur l’introversion, cette valorisation est elle due au fait que l’extraversion est masculine et que le masculin est mieux?
Bienvenue insulaire. Tu fais bien de rappeler tout ça, ce boulot qui représente une grosse somme d’argent si l’on fait faire ce travail par qqn-e d’extérieur. Je pense que ce que j’ai mis en citation résume bien la réalité. Les femmes étaient consignées à la maison (ou dans les alentours pour les gens vivant à la campagne), tandis que les hommes étaient autorisés à circuler, à toute heure du jour ou de la nuit. Cela permettait aussi d’exercer une forme de contrôle sur les femmes. Si elles étaient à la maison, c’était entourées d’enfants et ainsi, elles n’auraient pas pu (en théorie) avoir des aventures. C’est un peu ce qui se passe dans les pays intégristes où le confinement des femmes est une forme de contrôle sur leur vie.
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: les femmes au foyer
18.02.12 16:56
Antisexisme a écrit:
Je pense que c'est plus que les hommes s'approprient les travaux intéressants et visibles, et qui donc seront forcément valorisés.
Non seulement cela, mais aussi une même activité pratiquée par un homme devient, comme par magie, valorisée, alors que lorsque c'est une femme qui la pratique, elle est sans valeur particulière.
Exemple: la couture. C'est une activité essentiellement féminine, mais lorsque les hommes l'investissent, ça devient "la haute couture", ça devient intéressant, valorisant, etc. De même, dans nos contrée, on considère la couture standard comme quelque chose d'inférieur, de propre aux femmes, une activité dévalorisée socialement. Et devinez quoi? Dans certaines tribus africaines, la couture est une activité hautement valorisée, ce qui fait... qu'elle est l'apanage des hommes.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: les femmes au foyer
20.02.12 22:33
Je crois tout simplement que c'est mal vu depuis que la réussite sociale passe (autant) par la réussite professionnelle et surtout financière. On a réussi quand on peut se payer le dernier 4x4, le tailleur chanel ou comme disait l'autre crétin une rolex. On s'en fout de réussir sa vie, il faut réussir DANS la vie (sous entendu pro) . Tu peux avoir un job passionnant, gratifiant, utile et tout ce que tu veux, tant que ça rapporte pas, c'est queudal.
Etre au foyer = ne pas bosser ==> ne pas gagner d'argent== > beurk caca pas glop.
Quand un homme n'a pas de taf, c'est "temporaire", il est sensé en tous cas en chercher. Une femme dans la même situation peut envisager de voir ça comme un choix (hahaha). Il n'en reste pas moins qu'elle sera vu comme une looseuse, parce que pas "bancable", tout simplement.
Rajoute que du coup elle est tributaire du salaire de son compagnon ==> dépendante et soumise
et si elle l'est pas et se dépatouille avec des alloc ==> grosse feignasse qui vit aux crochets des "honnêtes travailleurs"
C'est mal vu parce que on trimballe des vieux shémas pourris comme quoi elle va être à coté de la plaque, sans liaison avec le monde, avec pour seul horizon ses casseroles, ses mouflets et la télé.
Pê bien que l'idée qu'elle en profite pour faire des trucs pas idiots, c'est tout simplement pas pensable, parce que ... quoi? ça voudrait dire qu'on peut être heureux et épanouis sans course au fric? Tsss nicolas le nain l'a dit: "travaillez plus pour gagner plus"...
(nb: y a plus beaucoup de tribus" en afrique, et l'état de fait mentionné au dessus n'est certainement pas lié aux différentes ethnies )
Etre au foyer = ne pas bosser ==> ne pas gagner d'argent== > beurk caca pas glop.
Quand un homme n'a pas de taf, c'est "temporaire", il est sensé en tous cas en chercher. Une femme dans la même situation peut envisager de voir ça comme un choix (hahaha). Il n'en reste pas moins qu'elle sera vu comme une looseuse, parce que pas "bancable", tout simplement.
Rajoute que du coup elle est tributaire du salaire de son compagnon ==> dépendante et soumise
et si elle l'est pas et se dépatouille avec des alloc ==> grosse feignasse qui vit aux crochets des "honnêtes travailleurs"
C'est mal vu parce que on trimballe des vieux shémas pourris comme quoi elle va être à coté de la plaque, sans liaison avec le monde, avec pour seul horizon ses casseroles, ses mouflets et la télé.
Pê bien que l'idée qu'elle en profite pour faire des trucs pas idiots, c'est tout simplement pas pensable, parce que ... quoi? ça voudrait dire qu'on peut être heureux et épanouis sans course au fric? Tsss nicolas le nain l'a dit: "travaillez plus pour gagner plus"...
(nb: y a plus beaucoup de tribus" en afrique, et l'état de fait mentionné au dessus n'est certainement pas lié aux différentes ethnies )
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: les femmes au foyer
15.12.13 14:15
Je voudrais continuer ici une discussion amorcée sur un autre fil (vie alternative sans argent, sans travail, etc.)
https://feminisme.1fr1.net/t2110p105-vie-alternative-sans-travail-sans-argent#63561
car à mon avis il s'agit d'un sujet à part entière.
Je quote donc cette intervention de Colcat à propos des femmes au foyer ("statut" souvent opposé à celui des "mères qui travaillent"):
Je suis globalement d'accord, malheureusement c'est loin d'être toujours un choix et quoi que fassent les femmes, elles ont tort.
Moi même ce n'est pas complètement par choix que je suis devenue "mère au foyer", que j'ai "élevé" mes deux enfants (deux ans d'écart, donc cinq ans clouée à la maison avec eux, dont trois avec deux gosses en bas âge plutôt rock'n roll...).
Personnellement je n'ai jamais reproché à des femmes de travailler et de confier des enfants à des nounous. Une relation forte mais moins fusionnelle avec une autre adulte, ça peut être structurant aussi... Mais comme pas mal de femmes qui ont fait le même choix que moi, je ne connaissais pas de nounous en qui j'aurais eu assez confiance, et sauf exceptions (deux nounous en cinq ans...) les nounous que je voyais au parc ne montraient aucun intérêt pour les gosses, quand elles n'étaient pas carrément méprisantes et agressives. C'est peut-être un mauvais hasard... en tout cas, je n'aurais jamais voulu confier mes enfants à ces femmes (et les "bonnes" nounous n'étaient pas disponibles, malheureusement: pourtant comme beaucoup d'autres mères j'ai tenté ma chance auprès d'elles...).
Or, je ne voulais pas que dès leur naissance ou presque mes enfants fassent l'expérience de l'indifférence, du manque de tendresse et d'empathie.
J'ai tenté aussi de demander une place en crèche, à mi-temps: ça me paraissait idéal, ainsi je n'aurais vu mes enfants ni trop (je veux dire que j'aurais pu prendre un peu de temps pour moi, égoïstement...), ni pas assez, comme s'en plaignaient beaucoup de "mères qui travaillent". Impossible, c'était à plein temps ou rien, et même comme ça impossible d'espérer une place (sauf piston...).
Il y a des avantages à avoir pu profiter pleinement de leurs toutes premières années. Mais je souffrais beaucoup de solitude, surtout l'hiver, quand il n'y a personne au parc. Et puis je souffrais de ne pouvoir "participer" à la vie de la collectivité. Beaucoup de mères ont renoncé pour cette raison à leur année de congé parental (l'une d'elle commençait carrément à sombrer dans la dépression).
https://feminisme.1fr1.net/t2110p105-vie-alternative-sans-travail-sans-argent#63561
car à mon avis il s'agit d'un sujet à part entière.
Je quote donc cette intervention de Colcat à propos des femmes au foyer ("statut" souvent opposé à celui des "mères qui travaillent"):
colcatJe débarque comme un cheveu sur la soupe, j'avais un peu de temps à tuer et je passais par là en flânant...
J'ai fait comme l'elfe, j'ai choisi il y a plus de 7 ans la dépendance financière (envers mon conjoint) pour rester m'occuper de mon fils ; je suis restée près de lui, puis de ma fille, pendant plusieurs années.
Après quelques années, j'ai repris le chemin de la vie active, et je suis aujourd'hui de ces abominables mères qui ne voient parfois quasi pas leurs gosses de la journée (et j'aime ça!)
Je suis assez partagée sur le sujet ; je ne regrette absolument pas mes 5 et quelques années loin de la vie active, j'ai pu prendre le temps d'apprendre beaucoup sur moi, sur la vie que je voulais mener, j'ai beaucoup pensé, j'ai fait beaucoup de chemin.
D'un autre côté, j'ai vécu assez repliée sur moi, sur nous, j'ai été (et suis toujours tant que mes études ne sont pas finies) financièrement dépendante. Repartir dans la vie sociale et "publique" a été difficile, et j'ai souffert de l'isolement, j'ai fait un burn out, bon ça n'a pas été marrant tout le temps.
Au final, je repars dans la vie active en ayant envie de le faire, pas forcément pour gagner des sous (même si ça me motive aussi faut être claire) mais surtout par l'envie de travailler. Je ne pense pas que j'aurais été en mesure de faire ce choix de cette façon là avant mes congés parentaux.
Pour mes enfants, c'est peut être parce que les miens grandissent, mais je ne "sacralise" plus du tout le lien parent-enfant comme je pouvais le faire il y a quelque temps. Je pense qu'un lien privilégié avec une nounou (ou qqun d'autre) c'est super, et pas moins bien qu'avec une maman ou un papa. Je ne me pense pas du tout comme la personne la plus qualifiée, mais c'est vrai que j'ai eu fortement ce sentiment par le passé.
Peu importe au final, je pense que c'est à chacun de faire son choix en conscience, et heureusement qu'il n'y a pas une unique façon de faire, que ce soit pour soi ou pour l'enfant. Le tout c'est de faire son choix aussi librement que possible. Malheureusement, un certain nombre de femmes n'ont pas réellement ce choix : certaines prennent un congé parental parce que l'incitation financière est plus forte (occupant un travail peu qualifié, le congé parental est plus "rentable" que de continuer un travail de toute façon peu satisfaisant), d'autre ne peuvent s'arrêter car la pression est forte de perdre un poste qui leur plaît (revenir après 3 ans de congé parental c'est pas aussi évident dans la pratique...)
Donc au final ce qui me semble problématique c'est que face à ce qui est supposé être un choix de vie, les femmes n'ont en fait bien souvent pas le choix et peu de possibilités existent réellement, quand on a un jeune enfant, pour concilier concrètement vie familiale et vie professionnelle.
Quant aux femmes qui font le choix de consacrer un temps de leur vie à leurs enfants, elles sont complètement déconsidérées ; paradoxalement, choisir sa carrière, c'est aussi très souvent mal vu. Au final la femme perd sur tous les fronts.
Je suis globalement d'accord, malheureusement c'est loin d'être toujours un choix et quoi que fassent les femmes, elles ont tort.
Moi même ce n'est pas complètement par choix que je suis devenue "mère au foyer", que j'ai "élevé" mes deux enfants (deux ans d'écart, donc cinq ans clouée à la maison avec eux, dont trois avec deux gosses en bas âge plutôt rock'n roll...).
Personnellement je n'ai jamais reproché à des femmes de travailler et de confier des enfants à des nounous. Une relation forte mais moins fusionnelle avec une autre adulte, ça peut être structurant aussi... Mais comme pas mal de femmes qui ont fait le même choix que moi, je ne connaissais pas de nounous en qui j'aurais eu assez confiance, et sauf exceptions (deux nounous en cinq ans...) les nounous que je voyais au parc ne montraient aucun intérêt pour les gosses, quand elles n'étaient pas carrément méprisantes et agressives. C'est peut-être un mauvais hasard... en tout cas, je n'aurais jamais voulu confier mes enfants à ces femmes (et les "bonnes" nounous n'étaient pas disponibles, malheureusement: pourtant comme beaucoup d'autres mères j'ai tenté ma chance auprès d'elles...).
Or, je ne voulais pas que dès leur naissance ou presque mes enfants fassent l'expérience de l'indifférence, du manque de tendresse et d'empathie.
J'ai tenté aussi de demander une place en crèche, à mi-temps: ça me paraissait idéal, ainsi je n'aurais vu mes enfants ni trop (je veux dire que j'aurais pu prendre un peu de temps pour moi, égoïstement...), ni pas assez, comme s'en plaignaient beaucoup de "mères qui travaillent". Impossible, c'était à plein temps ou rien, et même comme ça impossible d'espérer une place (sauf piston...).
Il y a des avantages à avoir pu profiter pleinement de leurs toutes premières années. Mais je souffrais beaucoup de solitude, surtout l'hiver, quand il n'y a personne au parc. Et puis je souffrais de ne pouvoir "participer" à la vie de la collectivité. Beaucoup de mères ont renoncé pour cette raison à leur année de congé parental (l'une d'elle commençait carrément à sombrer dans la dépression).
Re: les femmes au foyer
15.12.13 21:25
J'ai eu le même sentiment que toi, Sandrine, au moment où on s'est posés la question de le laisser ou non à une nounou : j'étais incapable de faire confiance à une inconnue pour garder mon fils. Maintenant que j'ai rencontré des nounous supers, ça serait différent, mais j'en ai aussi vu plein à qui je ne confierais pas mon fils (pas parce qu'il ne serait pas en sécurité, la plupart du temps, mais parce que je n'ai pas la même conception de l'éducation que celles-ci).
(sinon, HS sur les nounous : le moment au parc (où en lieu d'accueil, là où je les vois) est un des rares moments où elles sont ensembles, avec d'autres adultes, pas seule avec des enfants. Je pense donc que ce n'est pas parce qu'elles montrent peu d'attention aux enfants à ce moment là (tant qu'elles assurent leur sécurité) qu'elles ne s'en occupent pas correctement le reste du temps).
Moi ce qui me gène dans le discours de certaines mères au foyer, c'est l'idée que ce qu'elle font c'est indispensable pour leurs enfants, alors qu'en fait c'est indispensable pour elles. (par exemple, j'étais ravie d'assister aux premiers pas de mon fils et j'aurais souffert de ne pas avoir été là, mais c'était important pour moi, pas pour lui, je ne pense pas qu'il y aurait eu une différence fondamentale s'il avait été à la crèche).
Je ne pense pas que ma mère m'ai plus élevé moi (elle s'occupait de moi quand j'étais petite) que mes frères (elle travaillait, l'un est allé à la crèche, l'autre chez une nounou).
Sinon, en terme d'équilibre... Moi j'ai la chance de pouvoir concilier du temps avec mon fils (qui est à temps plein avec l'un de ses parents) et travail. Je suis contente de ce choix, mais clairement, je suis épuisée, et ça se fait au détriment de temps passé en famille et je vois très peu mon amoureux. Malheureusement la crèche parentale n'a pas marché, mais sinon j'aurais été ravie de l'y mettre plusieurs jours par semaine. Je pense que c'est très difficile de trouver une solution pleinement satisfaisante...
(sinon, HS sur les nounous : le moment au parc (où en lieu d'accueil, là où je les vois) est un des rares moments où elles sont ensembles, avec d'autres adultes, pas seule avec des enfants. Je pense donc que ce n'est pas parce qu'elles montrent peu d'attention aux enfants à ce moment là (tant qu'elles assurent leur sécurité) qu'elles ne s'en occupent pas correctement le reste du temps).
Moi ce qui me gène dans le discours de certaines mères au foyer, c'est l'idée que ce qu'elle font c'est indispensable pour leurs enfants, alors qu'en fait c'est indispensable pour elles. (par exemple, j'étais ravie d'assister aux premiers pas de mon fils et j'aurais souffert de ne pas avoir été là, mais c'était important pour moi, pas pour lui, je ne pense pas qu'il y aurait eu une différence fondamentale s'il avait été à la crèche).
Je ne pense pas que ma mère m'ai plus élevé moi (elle s'occupait de moi quand j'étais petite) que mes frères (elle travaillait, l'un est allé à la crèche, l'autre chez une nounou).
Sinon, en terme d'équilibre... Moi j'ai la chance de pouvoir concilier du temps avec mon fils (qui est à temps plein avec l'un de ses parents) et travail. Je suis contente de ce choix, mais clairement, je suis épuisée, et ça se fait au détriment de temps passé en famille et je vois très peu mon amoureux. Malheureusement la crèche parentale n'a pas marché, mais sinon j'aurais été ravie de l'y mettre plusieurs jours par semaine. Je pense que c'est très difficile de trouver une solution pleinement satisfaisante...
- BigbossBleu⋅e
- Messages : 49
Date d'inscription : 17/04/2013
Re: les femmes au foyer
24.12.13 21:00
"J'ai eu le même sentiment que toi, Sandrine, au moment où on s'est posés la question de le laisser ou non à une nounou : j'étais incapable de faire confiance à une inconnue pour garder mon fils. "
Ma première nounou m'a maltraité
La deuxieme était extra
Alors faut vraiment se méfier..
"Moi ce qui me gène dans le discours de certaines mères au foyer, c'est l'idée que ce qu'elle font c'est indispensable pour leurs enfants"
Je voyais mes parents que le matin le temps de dejeuner et le soir avant d'aller coucher, pendant toute l'école primaire (jusqu'en cm1), c'etait pas génial franchement.. Par contre j'ai vraiment aimé quand ma mère était au chomage pendant 2 mois et quelle s'occupait de nous
Ma première nounou m'a maltraité
La deuxieme était extra
Alors faut vraiment se méfier..
"Moi ce qui me gène dans le discours de certaines mères au foyer, c'est l'idée que ce qu'elle font c'est indispensable pour leurs enfants"
Je voyais mes parents que le matin le temps de dejeuner et le soir avant d'aller coucher, pendant toute l'école primaire (jusqu'en cm1), c'etait pas génial franchement.. Par contre j'ai vraiment aimé quand ma mère était au chomage pendant 2 mois et quelle s'occupait de nous
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