Oppression et théorie de Darwin
4 participants
- InvitéInvité
Oppression et théorie de Darwin
30.04.14 18:18
Je ne vais pas faire un long texte pour le coup. C'est une interrogation qui m'est venu suite à plusieurs lectures, dont notamment J'emmerde votre liberté de Nègre Inverti.
Pour résumer (mais je vous invite à aller le lire), l'auteur fait une critique des milieux alternatifs prônant l'amour libre, le polyamour et tout ce qui va avec, en analysant divers situations sous le prisme de la domination, et sur le fait que ceux qui se revendiquent du polyamour ne se questionnent que rarement sur le fait qu'ils sont, pour pas mal, ceux qui, de part leur physique ou leur charisme, ont accès à un bon éventail de partenaires, et que, assez souvent, des schémas de domination se remettent en place.
Je ne vais pas refaire tout ses billets, car il y en a 3. Je vous invite à aller les lire.
Mais mine de rien, ce texte, ainsi que quelques autres, m'a fait remarquer un autre niveau de domination: celui de l'éloquence. Domaine dans lequel je me trouve très largement côté dominant, et qui, ce me semble, a également les mêmes "principes" de domination, avec une forte oppression de ceux qui n'ont pas "la vivacité d'esprit" par rapport aux autres, ou simplement manque de charisme (ou même, basiquement, ont des difficultés à écrire sans fautes voire à parler avec facilité).
Et, au final, je me demande si l'on ne se trouve pas dans un schéma naturel, au sens strict du terme, qui recouvrerait l'intégralité des diverses formes d'oppressions. Les thèses de l'évolution sont en général à peu près toute basée sur un principe simple: la survie du plus apte. Le meilleur survit, le faible finit par mourir.
Ce schéma, au final, se base beaucoup sur la biologie chez les animaux, mais parfois sur des rapports sociaux; la survie du plus apte se faisant selon des soutiens entre individus de même espèce (des gnous chargeant des lions) ou entre individus d'espèces différentes (les poissons pilotes et les requins).
Et j'en viens à me demander si l'humain, en ayant des rapports sociaux plus large et plus développés, étant l'une des rares espèces et la seule de mammifère à avoir colonisé l'intégralité des terres émergées, n'a pas déplacé la survie du plus apte vers des données culturelles, économiques, sociales. L'humain serait, au final, un animal strictement comme les autres au sens qu'il ne se serait toujours pas échappé, contrairement à une certaine image qu'on peut avoir, de cet état de darwinisme. Le terme darwinisme social, que j'avais lu je ne sais où, en serait un très bon exemple.
Je ne sais pas où mène ce sujet, pour ça d'ailleurs que je le poste ici plutôt que d'en faire un billet sur mon blog. J'ai l'impression qu'il y a moyen d'étudier les oppressions en tant que structure globale et naturelle (dont il faudrait s'écarter, ofc, je ne suis pas en train de les justifier) mais c'est encore assez flou dans mon esprit.
(si quelqu'un a des articles qui en parlent, ofc ça m'intéresse, peut-être que ce que je dis est une évidence...)
Pour résumer (mais je vous invite à aller le lire), l'auteur fait une critique des milieux alternatifs prônant l'amour libre, le polyamour et tout ce qui va avec, en analysant divers situations sous le prisme de la domination, et sur le fait que ceux qui se revendiquent du polyamour ne se questionnent que rarement sur le fait qu'ils sont, pour pas mal, ceux qui, de part leur physique ou leur charisme, ont accès à un bon éventail de partenaires, et que, assez souvent, des schémas de domination se remettent en place.
Je ne vais pas refaire tout ses billets, car il y en a 3. Je vous invite à aller les lire.
Mais mine de rien, ce texte, ainsi que quelques autres, m'a fait remarquer un autre niveau de domination: celui de l'éloquence. Domaine dans lequel je me trouve très largement côté dominant, et qui, ce me semble, a également les mêmes "principes" de domination, avec une forte oppression de ceux qui n'ont pas "la vivacité d'esprit" par rapport aux autres, ou simplement manque de charisme (ou même, basiquement, ont des difficultés à écrire sans fautes voire à parler avec facilité).
Et, au final, je me demande si l'on ne se trouve pas dans un schéma naturel, au sens strict du terme, qui recouvrerait l'intégralité des diverses formes d'oppressions. Les thèses de l'évolution sont en général à peu près toute basée sur un principe simple: la survie du plus apte. Le meilleur survit, le faible finit par mourir.
Ce schéma, au final, se base beaucoup sur la biologie chez les animaux, mais parfois sur des rapports sociaux; la survie du plus apte se faisant selon des soutiens entre individus de même espèce (des gnous chargeant des lions) ou entre individus d'espèces différentes (les poissons pilotes et les requins).
Et j'en viens à me demander si l'humain, en ayant des rapports sociaux plus large et plus développés, étant l'une des rares espèces et la seule de mammifère à avoir colonisé l'intégralité des terres émergées, n'a pas déplacé la survie du plus apte vers des données culturelles, économiques, sociales. L'humain serait, au final, un animal strictement comme les autres au sens qu'il ne se serait toujours pas échappé, contrairement à une certaine image qu'on peut avoir, de cet état de darwinisme. Le terme darwinisme social, que j'avais lu je ne sais où, en serait un très bon exemple.
Je ne sais pas où mène ce sujet, pour ça d'ailleurs que je le poste ici plutôt que d'en faire un billet sur mon blog. J'ai l'impression qu'il y a moyen d'étudier les oppressions en tant que structure globale et naturelle (dont il faudrait s'écarter, ofc, je ne suis pas en train de les justifier) mais c'est encore assez flou dans mon esprit.
(si quelqu'un a des articles qui en parlent, ofc ça m'intéresse, peut-être que ce que je dis est une évidence...)
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Oppression et théorie de Darwin
01.05.14 11:32
Je me trompe pê, mais je me demande si il y a pas un contresens sur le terme darwinisme social, car ce terme à ma connaissance a été utilisé pour parler des thèses du 19ème qui existent toujours justifiant l'oppression des classes populaires par leur(s) faiblesse(s) "naturelle", et non pas par le fait des oppresseurs; par ex voir certaines planches d'anatomie qui tentaient de distinguer différents types de cerveaux+intelligence chez les être humains.
- CielAncien⋅ne
- Messages : 1331
Date d'inscription : 23/12/2013
Re: Oppression et théorie de Darwin
01.05.14 13:38
J'ai lu le texte et j'ai un peu de mal avec parce que c'est très éloigné de ma manière de penser les relations sociales, amicales, familiales et amoureuses.
J'ai l'impression d'un manque total de spontanéité et d'une espèce de stratégie permanent qui me met mal à l'aise. Quand on est à ce point déconnecté de ses affects, toujours dans le recul, toujours dans l'analyse, alors on a un grand risque de devenir un fieffé calculateur. Je ne dis pas qu'il ne faut pas réfléchir à ce qu'on fait, mais au bout d'un moment c'est trop. Si quelqu'un préfère être polyamoureux parce qu'il est heureux comme ça, très bien pour lui, par contre s'il l'est parce qu'il pense que ça correspond à un modèle anticonformiste qui le conforte dans l'idée qu'il a de lui-même, là ça devient du calcul.
Et contrairement à ce que dis l'auteur, je pense justement que c'est ça qui est porteur de dérive.
En plus il ne critique pas le fait que les relations amicales/amoureuses soient considérées comme un marché, il dit juste que le marché n'est pas équitable, en somme que la concurrence n'est pas libre! ça me paraît d'une froideur incroyable. Ce n'est pas du darwin, c'est du adam smith!
Moi ça me glace.
J'ai l'impression d'un manque total de spontanéité et d'une espèce de stratégie permanent qui me met mal à l'aise. Quand on est à ce point déconnecté de ses affects, toujours dans le recul, toujours dans l'analyse, alors on a un grand risque de devenir un fieffé calculateur. Je ne dis pas qu'il ne faut pas réfléchir à ce qu'on fait, mais au bout d'un moment c'est trop. Si quelqu'un préfère être polyamoureux parce qu'il est heureux comme ça, très bien pour lui, par contre s'il l'est parce qu'il pense que ça correspond à un modèle anticonformiste qui le conforte dans l'idée qu'il a de lui-même, là ça devient du calcul.
Et contrairement à ce que dis l'auteur, je pense justement que c'est ça qui est porteur de dérive.
En plus il ne critique pas le fait que les relations amicales/amoureuses soient considérées comme un marché, il dit juste que le marché n'est pas équitable, en somme que la concurrence n'est pas libre! ça me paraît d'une froideur incroyable. Ce n'est pas du darwin, c'est du adam smith!
Moi ça me glace.
- InvitéInvité
Re: Oppression et théorie de Darwin
01.05.14 17:01
Sans vouloir pinailler, l'anti-conformisme est déjà une forme de conformisme
- LéonardBleu⋅e
- Messages : 116
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Oppression et théorie de Darwin
01.05.14 17:43
Il me semble aussi que le "darwinisme social" et toute "naturalisation" des oppressions n'est là que pour les justifier (ce serait une "sélection naturelle" et non une construction sociale). Par ailleurs dans le darwinisme il ne s'agit pas de fort / faible mais de bonne ou moins bonne adaptation au milieu, due souvent à une variation génétique totalement hasardeuse.
Mais je voulais réagir car ces billets du Nègre Inverti, je les ai lu il y a peu de temps et je les avais trouvés très intéressants. Il ne critique pas le polyamour en soi, mais le fait que celui-ci, devenu la norme dans certains milieux, reproduise des schémas dont il prétend s'affranchir, reproduise des oppressions ; ce qui n'est pas très étonnant, il n'y a pas de raison pour qu'un type de relations les débarrasse magiquement de tous les problèmes qui existent dans les autres types de relations. Mais le souci, c'est que ces problèmes ne soient jamais soulevés au prétexte que le polyamour ne devrait pas être critiqué (sous peine d'être considéré comme "réactionnaire") enfin c'est comme ça que je l'ai compris. Du coup il s'attache à exprimer clairement quels sont les problèmes qui se posent à ce niveau là. Il est bien obligé de "rationaliser" s'il veut se faire comprendre. Je ne vois pas ce qu'il y a de "froidement calculateur" à remettre en question une norme, fut-elle celle d'un milieu alternatif ? certes ça concerne des relation amoureuses, mais celles-ci n'échappent pas à toute rationalité / tout schéma social, loin de là ; ce sont même les féministes, il me semble, qui ont commencé à briser le tabou "ce qui concerne l'amour / la chambre à coucher est strictement personnel et n'a pas à être questionné politiquement".
Si "polyamour" devient dans certains milieux une "formule magique" pour interdire de questionner les rapports de domination, c'est un vrai problème. Il ne dit pas que le polyamour est mauvais, mais qu'il n'affranchit pas magiquement de toute oppression et qu'il faut continuer de questionner et de remettre en question même cette norme là.
J'ai par contre du mal à voir le rapport avec le sujet ; le charisme, la capacité à écrire etc., ça n'est pas inné que je sache, ça dépend totalement des moyens qui nous sont donnés et du milieu social dans lequel on évolue. Et les milieux sociaux ne sont pas un fait de "nature" mais découlent de la façon dont nos sociétés sont construites.
Mais je voulais réagir car ces billets du Nègre Inverti, je les ai lu il y a peu de temps et je les avais trouvés très intéressants. Il ne critique pas le polyamour en soi, mais le fait que celui-ci, devenu la norme dans certains milieux, reproduise des schémas dont il prétend s'affranchir, reproduise des oppressions ; ce qui n'est pas très étonnant, il n'y a pas de raison pour qu'un type de relations les débarrasse magiquement de tous les problèmes qui existent dans les autres types de relations. Mais le souci, c'est que ces problèmes ne soient jamais soulevés au prétexte que le polyamour ne devrait pas être critiqué (sous peine d'être considéré comme "réactionnaire") enfin c'est comme ça que je l'ai compris. Du coup il s'attache à exprimer clairement quels sont les problèmes qui se posent à ce niveau là. Il est bien obligé de "rationaliser" s'il veut se faire comprendre. Je ne vois pas ce qu'il y a de "froidement calculateur" à remettre en question une norme, fut-elle celle d'un milieu alternatif ? certes ça concerne des relation amoureuses, mais celles-ci n'échappent pas à toute rationalité / tout schéma social, loin de là ; ce sont même les féministes, il me semble, qui ont commencé à briser le tabou "ce qui concerne l'amour / la chambre à coucher est strictement personnel et n'a pas à être questionné politiquement".
Si "polyamour" devient dans certains milieux une "formule magique" pour interdire de questionner les rapports de domination, c'est un vrai problème. Il ne dit pas que le polyamour est mauvais, mais qu'il n'affranchit pas magiquement de toute oppression et qu'il faut continuer de questionner et de remettre en question même cette norme là.
J'ai par contre du mal à voir le rapport avec le sujet ; le charisme, la capacité à écrire etc., ça n'est pas inné que je sache, ça dépend totalement des moyens qui nous sont donnés et du milieu social dans lequel on évolue. Et les milieux sociaux ne sont pas un fait de "nature" mais découlent de la façon dont nos sociétés sont construites.
- InvitéInvité
Re: Oppression et théorie de Darwin
01.05.14 17:57
En effet, le darwinisme social a été une théorie faite pour "justifier" en considérant que c'est la nature. Mais et si, justement, en analysant les oppressions sous le prisme d'un schéma naturel de domination et d'instinct de survie, on pouvait arriver à saisir la manière de s'en sortir, à savoir, justement, en refusant l'oppression en elle-même, non pas en se concentrant sur les opprimés, mais sur les schémas qui sous-tendent l'intégralité des oppressions ?
Pour le rapport au sujet, Voltairine, je faisais, justement, références aux données culturelles/économiques qui auraient remplacés le biologique, l'inné biologique naturel étant, chez l'humain, remplacé par "l'environnement inné" en quelque sorte.
J'avoue qu'en effet, ça peut être utilisé pour justifier les oppressions, mais ça peut également être utilisé pour en saisir la structure, et les combattre plus efficacement.
Une BD m'a fait réfléchir tiens: http://janinebd.fr/la-propulsion-a-reaction/
Cette manière d'éclairer m'a fait remarquer que dans de très nombreux débats, il y a un rapport de domination qui se met en place, domination basée sur la capacité à "casser" la personne en face, ou à être agressif vis-à-vis d'elle, qui semble à nouveau basé sur le même principe de domination: le plus apte (le plus éloquent) opprimant le moins apte par la violence, sans regards de la pertinence véritable de ses propos.
Pour le rapport au sujet, Voltairine, je faisais, justement, références aux données culturelles/économiques qui auraient remplacés le biologique, l'inné biologique naturel étant, chez l'humain, remplacé par "l'environnement inné" en quelque sorte.
J'avoue qu'en effet, ça peut être utilisé pour justifier les oppressions, mais ça peut également être utilisé pour en saisir la structure, et les combattre plus efficacement.
Une BD m'a fait réfléchir tiens: http://janinebd.fr/la-propulsion-a-reaction/
Cette manière d'éclairer m'a fait remarquer que dans de très nombreux débats, il y a un rapport de domination qui se met en place, domination basée sur la capacité à "casser" la personne en face, ou à être agressif vis-à-vis d'elle, qui semble à nouveau basé sur le même principe de domination: le plus apte (le plus éloquent) opprimant le moins apte par la violence, sans regards de la pertinence véritable de ses propos.
- InvitéInvité
Re: Oppression et théorie de Darwin
01.05.14 19:56
Ça me semble étrange de tirer de telles généralisations alors que la situation est très diverse.Jonas lubec a écrit:Pour résumer (mais je vous invite à aller le lire), l'auteur fait une critique des milieux alternatifs prônant l'amour libre, le polyamour et tout ce qui va avec, en analysant divers situations sous le prisme de la domination, et sur le fait que ceux qui se revendiquent du polyamour ne se questionnent que rarement sur le fait qu'ils sont, pour pas mal, ceux qui, de part leur physique ou leur charisme, ont accès à un bon éventail de partenaires, et que, assez souvent, des schémas de domination se remettent en place.
- Corvus—
- Messages : 157
Date d'inscription : 21/04/2014
Re: Oppression et théorie de Darwin
06.05.14 1:43
Jonas, je trouve ton sujet intéressant, et j'espère y contribuer par cette réponse simple. A mon sens, l'oppression n'est pas nécessairement un acte ciblant un adversaire ou un autre groupe social (cf la bd que tu cites, qui reste valable mais n'est pas le cas général non plus), il peut aussi être plus généralement un ressenti d'être opprimé. L'origine de ce ressenti est le fait de constater se retrouver en situation inéquitable par rapport à un autre individu ou à un autre groupe. L'origine de cette appréciation de situation inéquitable est la différence de valeur que l'on accorde à un acquis (physique ou social) dont on peut jouir et à un acquis d'autrui dont on ne peut pas jouir. L'origine de la valeur qui définit cette différence est la loi de l'offre et de la demande, c'est-à-dire que ce qui est à la fois rare et désiré a de la valeur.
Donc en somme, c'est notre capacité humaine à percevoir à la fois la rareté relative de différents artefacts physiques ou sociaux, et à leur attribuer un caractère plus ou moins désirable, qui génère le sentiment d'oppression. En ce sens, je rejoins complètement l'auteur du blog que tu nous as indiqué, dans le cas particulier qui l'intéresse.
Quelques précautions :
(1) La perception de rareté et de désirabilité peut tout à fait être issue d'un apprentissage social (cf la remarque de Voltairine, et aussi ton interrogation dans ton tout premier message)
(2) Ce n'est pas nécessairement un calcul d'épicier volontaire ou élaboré (cf la remarque de Ciel)
(3) Ca n'enlève pas qu'il peut exister une oppression physique ou morale (insultes, humiliations, etc...) mais je pense que ce sont des cas particuliers de constats d'inégalité (en ce sens, l'artefact social ou physique dont jouit l'autre et pas soi-même est une plus grande promptitude à exprimer des traits humiliants, ou une plus grande force physique par exemple)
Je dois en rester là parce que je viens de faire brûler mon repas
Donc en somme, c'est notre capacité humaine à percevoir à la fois la rareté relative de différents artefacts physiques ou sociaux, et à leur attribuer un caractère plus ou moins désirable, qui génère le sentiment d'oppression. En ce sens, je rejoins complètement l'auteur du blog que tu nous as indiqué, dans le cas particulier qui l'intéresse.
Quelques précautions :
(1) La perception de rareté et de désirabilité peut tout à fait être issue d'un apprentissage social (cf la remarque de Voltairine, et aussi ton interrogation dans ton tout premier message)
(2) Ce n'est pas nécessairement un calcul d'épicier volontaire ou élaboré (cf la remarque de Ciel)
(3) Ca n'enlève pas qu'il peut exister une oppression physique ou morale (insultes, humiliations, etc...) mais je pense que ce sont des cas particuliers de constats d'inégalité (en ce sens, l'artefact social ou physique dont jouit l'autre et pas soi-même est une plus grande promptitude à exprimer des traits humiliants, ou une plus grande force physique par exemple)
Je dois en rester là parce que je viens de faire brûler mon repas
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