- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
études sur l’intelligence émotionnelle excluant les femmes!
bon c'est en anglais mais donc ils étudiés 166 étudiants masculins, ça m'a foutu tellement la rage que je ne vais même pas lire l'article.
Je ne comprends pas comment cela est possible.
http://www.salon.com/2017/03/20/the-dark-side-of-the-brain-too-much-emotional-intelligence-is-a-bad-thing_partner/?source=newsletter
je rectifie ici plus bas ils le mentionnent au moins qu'ils n'ont pas étudiés ni les femmes ni les personnes ayant un autre niveau d'éducation
bon c'est en anglais mais donc ils étudiés 166 étudiants masculins, ça m'a foutu tellement la rage que je ne vais même pas lire l'article.
Je ne comprends pas comment cela est possible.
http://www.salon.com/2017/03/20/the-dark-side-of-the-brain-too-much-emotional-intelligence-is-a-bad-thing_partner/?source=newsletter
je rectifie ici plus bas ils le mentionnent au moins qu'ils n'ont pas étudiés ni les femmes ni les personnes ayant un autre niveau d'éducation
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Concrètement, quel est le problème ? Qu'on fasse une étude portant sur une population précise (hommes étudiants dans la vingtaine) pour éviter les biais liés au sexe, au niveau d'études et à l'âge ?
- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
tu veux dire mon problème avec l'article? oui en effet que l'étude ne porte que sur des hommes.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Je ne vois pas en quoi c'est une critique recevable. Lorsqu'on fait une étude, on contrôle certaines variables : ici le sexe, l'âge, le niveau d'études. Vu qu'une étude coûte du temps et de l'argent, et qu'en plus les chercheurs doivent pondre des articles régulièrement, ça ne m'étonne pas qu'on étudie un sous-groupe particulier en premier. Ça permet de publier un article, qui s'il a des résultats concluants permet d'étendre la recherche à d'autres sous-groupes.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait s'indigner qu'une petite étude n'ait utilisé que des hommes plus qu'elle n'ait utilisé que des étudiants ?
Je ne vois pas pourquoi il faudrait s'indigner qu'une petite étude n'ait utilisé que des hommes plus qu'elle n'ait utilisé que des étudiants ?
- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
hm, probablement que tu as raison, je ne sais pas, l'étude avait attiré mon regard puis, peut être je m'indigne trop, 166 me parait quand même beaucoup, non? parfois le nombre est bien plus réduit que ça , mais bon faut s'y connaître en statistiques pour décrypter vraiment des études
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
La taille de l'échantillon (le nombre de personnes étudiées) dépend énormément du type de sujet, et je ne m'y connais pas assez en psychologie pour déterminer si c'est beaucoup ou pas. À noter que si les chercheuses ont eu beaucoup de sujets masculins et très peu de féminins, elles ont pu décider de retirer les femmes de l'échantillon. Pour comparer hommes et femmes, il faut que les sexes soient également répartis dans l'échantillon.
Cela dit, je remarque que les psychologues qui ont conduit l'étude travaillent à la Frankfurt School of Finance and Management. Comme les sujets sont des étudiants, je parie qu'elles les ont recruté directement sur le campus de l'école. La finance étant plutôt un milieu masculin, ça peut expliquer ce choix de se concentrer sur les hommes.
Cela dit, je remarque que les psychologues qui ont conduit l'étude travaillent à la Frankfurt School of Finance and Management. Comme les sujets sont des étudiants, je parie qu'elles les ont recruté directement sur le campus de l'école. La finance étant plutôt un milieu masculin, ça peut expliquer ce choix de se concentrer sur les hommes.
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
@Dihya: +1
Ce qui serait très amusant, ce serait de faire la même étude sur des femmes étudiant ou travaillant dans un milieu très féminin, comme par exemple dans une maternité.
Je pense qu'on rigolerait bien en comparant les deux études...
Ce qui serait très amusant, ce serait de faire la même étude sur des femmes étudiant ou travaillant dans un milieu très féminin, comme par exemple dans une maternité.
Je pense qu'on rigolerait bien en comparant les deux études...
- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
@Iridacea je ne pensais pas du tout à comparer, de prime abord je pensais que l’étude portait sur un groupe mixte.
Ensuite , faut aussi voir le but de l’étude, ils veulent certainement prouver un truc.
En fait c'est genre titre: "beaucoup d’intelligence émotionnelle est néfaste aussi" qui m'a fait clicker vers la page. Parce-que bien que j'avais lu à 'époque le livre "l'intelligence émotionnelle" de Goleman, (je vois que Dihya a mis le lien) il m'avait pas vraiment convaincue, pour plusieurs raisons.
En fait , ça étudie surtout le lien entre nos émotions et celles qu'on perçoit chez les autres , et comment on gère ce lien, non?
Ensuite , faut aussi voir le but de l’étude, ils veulent certainement prouver un truc.
En fait c'est genre titre: "beaucoup d’intelligence émotionnelle est néfaste aussi" qui m'a fait clicker vers la page. Parce-que bien que j'avais lu à 'époque le livre "l'intelligence émotionnelle" de Goleman, (je vois que Dihya a mis le lien) il m'avait pas vraiment convaincue, pour plusieurs raisons.
En fait , ça étudie surtout le lien entre nos émotions et celles qu'on perçoit chez les autres , et comment on gère ce lien, non?
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Bah comme je dis, il faut contrôler l'impact de différentes variables pour s'assurer que ce qu'on voit est dû à ce qu'on cherche à mesurer (ici l'intelligence émotionnelle) et pas à d'autres choses : par exemple, un meilleur entraînement à faire des entretiens potentiellement lié au milieu socio-économique. D'où l'intérêt de constituer des sous-groupes.michekhen a écrit:je ne pensais pas du tout à comparer, de prime abord je pensais que l’étude portait sur un groupe mixte.
Euh, je n'aime pas beaucoup ce genre de formulation. J'entends bien que des chercheuses peuvent avoir des biais idéologiques, mais le but d'une étude de ce genre, c'est de 1) formuler une hypothèse ; 2) établir un protocole pour la vérifier. Donc on cherche à valider ou invalider une hypothèse, mais pas prouver des trucs…michekhen a écrit:Ensuite , faut aussi voir le but de l’étude, ils veulent certainement prouver un truc.
Difficile à dire sans avoir accès à l'article complet (on n'a ici qu'un résumé fait par une journaliste). Mais de ce que je comprends, ça dit qu'une bonne lecture des émotions d'autrui peut augmenter le stress d'une personne dans une situation stressante en soi, en intensité et en extension dans le temps.michekhen a écrit:En fait , ça étudie surtout le lien entre nos émotions et celles qu'on perçoit chez les autres , et comment on gère ce lien, non?
Par contre, je crois que ce que tu dis est valable pour l'étude de l'intelligence émotionnelle en général. Ici, on n'a qu'une seule variante (la réaction au stress).
- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
olala, va falloir que j'apprenne à m'exprimer mieux
Oui vérifier l'hypothèse c'est ce que je résumais pas les mots "prouver un truc". En fait la connotation négative dans le "prouver un truc" faisais référence au fait que si ils ne sont pas indépendants financièrement, souvent ils doivent chercher à vérifier l'hypothèse favorable au client qui paye l'étude.
Absolument , je me suis mal exprimée pour la deuxième phrase aussi, je ne parlais pas de l'article..car je parlais de l'intelligence émotionnelle, dont le sujet d'étude est donc je crois surtout le lien entre nos émotions et celles qu'on perçoit chez les autres , et comment on gère ce lien.
Oui vérifier l'hypothèse c'est ce que je résumais pas les mots "prouver un truc". En fait la connotation négative dans le "prouver un truc" faisais référence au fait que si ils ne sont pas indépendants financièrement, souvent ils doivent chercher à vérifier l'hypothèse favorable au client qui paye l'étude.
Absolument , je me suis mal exprimée pour la deuxième phrase aussi, je ne parlais pas de l'article..car je parlais de l'intelligence émotionnelle, dont le sujet d'étude est donc je crois surtout le lien entre nos émotions et celles qu'on perçoit chez les autres , et comment on gère ce lien.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Honnêtement, je doute que les recherches dans le domaine de la psychologie soient aussi susceptibles de conflit d'intérêt que dans l'agro-alimentaire ou la pharmacologie. ^^michekhen a écrit:Oui vérifier l'hypothèse c'est ce que je résumais pas les mots "prouver un truc". En fait la connotation négative dans le "prouver un truc" faisais référence au fait que si ils ne sont pas indépendants financièrement, souvent ils doivent chercher à vérifier l'hypothèse favorable au client qui paye l'étude.
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Est-ce que quelqu'une a une étude concernant l'intelligence émotionnelle avec un comparatif femmes/hommes ?
Parce qu'en fait c'est surtout ça qui m'intéresse...
Parce qu'en fait c'est surtout ça qui m'intéresse...
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Je m'exprime mal, désolée. ^^ Ce que je voulais dire, ce n'est pas que les études en psychologie n'ont aucun impact économique, mais qu'il me semble difficile de forcer les résultats d'une étude comme dans d'autres domaines. Par exemple, on peut commander une étude pour prouver que la molécule A est plus efficace que la molécule B, même si dans les faits elles sont proches ; ou l'innocuité de l'additif E0000 qui est plus économique que le E9999 couramment utilisé, etc. Ça me semble plus difficile à faire en psycho.Dihya a écrit:@Iridacea: Les études en psycho peuvent avoir des retombées importantes au niveau économique, elles impactent la publicité et la gestion de ressources humaines. Le concept d'intelligence émotionnelle a été beaucoup exploité en management par les DRH, surtout aux états-unis, son utilisation impacte la productivité des salariés, des équipes.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Je n'arrive pas à me faire comprendre, je crois. Je vais le dire autrement : est-ce que tu connais des études de psycho qui ont été commanditées par un organisme quelconque pour démontrer une thèse particulière qui irait dans leur sens ?
- Les femmes et les études supérieures : des chiffres ?
- [Questionnaire] Pratiques sexuelles des femmes ayant des rapport avec d'autres femmes
- [Article] Si les filles abandonnent les études scientifiques, c’est aussi à cause des garçons
- Clash entre femmes trans et des femmes cis se réclamant féministes
- Maîtrise + études féministes
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum