Pilosité et influence sociétale
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52 participants
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 13:45
@ Pierregr
la franchise avec courtoisie et respect, mais sans états d'âme ni redondances, ça vous branche ou pas ?
Mais pour ce faire vous vous servez de sophismes basés sur le vocabulaire, en guise d'arguments. En plus vous insérez d'autres clichés. Le résultat à mes yeux n'est pas bien convaincant.
Autant ces idiots traitant les gens poilus de singes, semblent ignorer ou avoir honte du fait que nous sommes des primates avec notre héritage physiologique primate ; autant vous-même semblez vous aussi vous défier de notre « primatitude » et/ou "animalité"... C'est assez étrange. Car il n'y a pas de honte à être des primates parmi les autres, avec nos caractères et modifications faisant nos caractéristiques, comme d'autres primates ont leurs propres modifications les caractérisant. Quel est le problème ?
Pourquoi vous servir de fallacieuses non explications où quelques posts plus haut vous disiez que "les cheveux sont des poils", et ci-dessus que "les poils des vaches et singes (sic) peuvent rappeler les cheveux" ?
Monsieur Pierre, jamais dans votre site, pas une seule fois, vous n'expliquez la simple règle de 3 suivante : nos cheveux ne sont que des poils dont la vitesse de croissance/longévité supérieures donne leur longueur supérieure à la pilosité du reste de corps. Pas une seule fois. Bizarre omission dans un document sur la pilosité.
En revanche, vous tentez par tous les moyens de faire un distinguo métaphysique, artificiel, sans aucun élément physiologique entre notre chevelure et celle d'autres primates. Je trouve cela absurde.
Cette règle de 3 est principalement ce qui fait leur aspect appelé « chevelure » ou « barbe » ou « moustaches »... ou « crinière ».
Non, partout dans vos réponses vous tentez de jouer sur les mots, vous tentez d'insérer une distance artificielle, quasi religieuse, entre l'Homo sapiens versus « les singes » ou versus « les mammifères ».
C'est rocambolesque. Autant pour nos "bras" ou jambes humains opposés aux "pattes" de singe, que pour nos « cheveux » opposés aux "poils sur le crâne" des singes : ce sont des conventions de vocabulaire anthropocentrées, frisant parfois le spécisme bon teint, issues de clichés et vieux concepts ou fiertés, caduques, de notre histoire pleine de dogmes et de fierté ma placée. Et ces procédés sont ici (je ne parle pas du reste de votre site) vos seuls "arguments", hormis quelques citations de tiers que vous ne semblez pas bien comprendre.
Si un bras humain a bien d'autres fonctions chez nous que les "pattes avant" d'une souris ou des autres primates, il restent tous des bras, ou des pattes avant, ou des membres antérieurs, je vous laisse le choix du vocabulaire. Car ils sont fondamentalement similaires, homologues, tous différents dans le détail interespèces, mais tous avec un patrimoine commun et des similitudes bien plus amples que leurs divergences (au pro rata de notre parenté). Pareil pour la pilosité et pareil moyennement pour quasiment toute notre organisation biologique de primate.
Les fonctions de votre moustache ou de mon absence de moustache, c'est un point très secondaire, car ce n'est pas la fonction qui crée l'organe, mais ce dernier qui parfois (lui/se) trouve des fonctions. La/les fonctions de la présence [ou absence] de vos menton ou lobes d'oreilles, cela ne concerne ni la physiologie ni l'anatomie...
Jouer sur les différences de vocabulaire interespèces en guise d'arguments, c'est... comment dire... très maladroit et a peu de pouvoir de conviction face au factuel objectivé.
Car ne vous en déplaise, cet Orang mâle a bien une chevelure, et une barbe, et une moustache, Monsieur Pierre, très similaires aux nôtres et à certaines coupes modernes :
Et celui-ci, d'une espèce moins étroitement apparentée : http://www.les-vegetaliseurs.com/media/cliches_natures/20100806_115052.jpg
Ou celui-ci : http://a10.idata.over-blog.com/600x450/2/84/43/77/Animaux/singeschev5.jpg
Ou encore: http://24.img.v4.skyrock.net/24b/candy199/pics/2609518370_small_1.jpg
Et ce primate-ci, de l'espèce Homo sapiens, a lui aussi une chevelure très similaire et homologue à celles qui précèdent :
Il n'y a aucune insulte de ma part envers les primates du dessus, de diverses espèces, ni envers celui du dessous, de notre espèce, en les juxtaposant. Rien de malsain à bien intégrer que leurs chevelures sont homologues mais variables et divergentes, aux fonctions (ou non fonctions) variables elles aussi.
Mais bien plus étroitement apparentées entre elles qu'avec celle de certaines vaches... Sinon c'est toute la théorie de l'évolution que vous défiez. Vos divers distinguos basés sur la comparaison "Homme versus animaux" qui est fondamentalement un biais de logique, ne donnent rarement rien de très convaincant ni objectif. C'est un vrai plombage.
Vous le noteriez avec moins de sévérité si vous vous rendiez dans un Club réservé aux roux amateurs de scotch.
Et ?
A ceci ? =
Bonjour Pierre,Pour le reste, je suis toujours ouvert à toute amélioration de mon site car il est important que ce que j'y publie soit le plus "valide" possible. Néanmoins, il y a une façon de dire les choses et la façon dont Andres a exprimé son point de vue m'a semblé assez déplaisante, surtout sur un forum féministe. C'est plus dans la forme donc que sur le fond.
la franchise avec courtoisie et respect, mais sans états d'âme ni redondances, ça vous branche ou pas ?
C'est une noble cause, Pierre ! Elle vous regarde et je ne m'en mêle point,Mon but a toujours été de casser les clichés et de lutter contre les raisons farfelues invoquées pour s'épiler. Le côté "animal" des poils en fait partie. Certes, d'un point de vue physiologique, on peut dire qu'il y a similitude entre les poils des mammifères mais quand j'entends qqn-e dire "il/elle ressemble à un singe avec ses poils", ça ne correspond pas à une réalité. D'abord, les gens qui disent ça n'évoquent jamais les cheveux, pourtant, s'ils étaient cohérents, ils constateraient que les singes (ou même les vaches) ont des poils sur la tête qui peuvent rappeler les cheveux.
Mais pour ce faire vous vous servez de sophismes basés sur le vocabulaire, en guise d'arguments. En plus vous insérez d'autres clichés. Le résultat à mes yeux n'est pas bien convaincant.
Autant ces idiots traitant les gens poilus de singes, semblent ignorer ou avoir honte du fait que nous sommes des primates avec notre héritage physiologique primate ; autant vous-même semblez vous aussi vous défier de notre « primatitude » et/ou "animalité"... C'est assez étrange. Car il n'y a pas de honte à être des primates parmi les autres, avec nos caractères et modifications faisant nos caractéristiques, comme d'autres primates ont leurs propres modifications les caractérisant. Quel est le problème ?
Pourquoi vous servir de fallacieuses non explications où quelques posts plus haut vous disiez que "les cheveux sont des poils", et ci-dessus que "les poils des vaches et singes (sic) peuvent rappeler les cheveux" ?
Monsieur Pierre, jamais dans votre site, pas une seule fois, vous n'expliquez la simple règle de 3 suivante : nos cheveux ne sont que des poils dont la vitesse de croissance/longévité supérieures donne leur longueur supérieure à la pilosité du reste de corps. Pas une seule fois. Bizarre omission dans un document sur la pilosité.
En revanche, vous tentez par tous les moyens de faire un distinguo métaphysique, artificiel, sans aucun élément physiologique entre notre chevelure et celle d'autres primates. Je trouve cela absurde.
Cette règle de 3 est principalement ce qui fait leur aspect appelé « chevelure » ou « barbe » ou « moustaches »... ou « crinière ».
Non, partout dans vos réponses vous tentez de jouer sur les mots, vous tentez d'insérer une distance artificielle, quasi religieuse, entre l'Homo sapiens versus « les singes » ou versus « les mammifères ».
C'est rocambolesque. Autant pour nos "bras" ou jambes humains opposés aux "pattes" de singe, que pour nos « cheveux » opposés aux "poils sur le crâne" des singes : ce sont des conventions de vocabulaire anthropocentrées, frisant parfois le spécisme bon teint, issues de clichés et vieux concepts ou fiertés, caduques, de notre histoire pleine de dogmes et de fierté ma placée. Et ces procédés sont ici (je ne parle pas du reste de votre site) vos seuls "arguments", hormis quelques citations de tiers que vous ne semblez pas bien comprendre.
Si un bras humain a bien d'autres fonctions chez nous que les "pattes avant" d'une souris ou des autres primates, il restent tous des bras, ou des pattes avant, ou des membres antérieurs, je vous laisse le choix du vocabulaire. Car ils sont fondamentalement similaires, homologues, tous différents dans le détail interespèces, mais tous avec un patrimoine commun et des similitudes bien plus amples que leurs divergences (au pro rata de notre parenté). Pareil pour la pilosité et pareil moyennement pour quasiment toute notre organisation biologique de primate.
Les fonctions de votre moustache ou de mon absence de moustache, c'est un point très secondaire, car ce n'est pas la fonction qui crée l'organe, mais ce dernier qui parfois (lui/se) trouve des fonctions. La/les fonctions de la présence [ou absence] de vos menton ou lobes d'oreilles, cela ne concerne ni la physiologie ni l'anatomie...
Jouer sur les différences de vocabulaire interespèces en guise d'arguments, c'est... comment dire... très maladroit et a peu de pouvoir de conviction face au factuel objectivé.
Car ne vous en déplaise, cet Orang mâle a bien une chevelure, et une barbe, et une moustache, Monsieur Pierre, très similaires aux nôtres et à certaines coupes modernes :
Et celui-ci, d'une espèce moins étroitement apparentée : http://www.les-vegetaliseurs.com/media/cliches_natures/20100806_115052.jpg
Ou celui-ci : http://a10.idata.over-blog.com/600x450/2/84/43/77/Animaux/singeschev5.jpg
Ou encore: http://24.img.v4.skyrock.net/24b/candy199/pics/2609518370_small_1.jpg
Et ce primate-ci, de l'espèce Homo sapiens, a lui aussi une chevelure très similaire et homologue à celles qui précèdent :
Il n'y a aucune insulte de ma part envers les primates du dessus, de diverses espèces, ni envers celui du dessous, de notre espèce, en les juxtaposant. Rien de malsain à bien intégrer que leurs chevelures sont homologues mais variables et divergentes, aux fonctions (ou non fonctions) variables elles aussi.
Mais bien plus étroitement apparentées entre elles qu'avec celle de certaines vaches... Sinon c'est toute la théorie de l'évolution que vous défiez. Vos divers distinguos basés sur la comparaison "Homme versus animaux" qui est fondamentalement un biais de logique, ne donnent rarement rien de très convaincant ni objectif. C'est un vrai plombage.
Je n'ai rien compris à cette proposition / conclusion, désolé.L'excuse ne tient donc pas la route, sans quoi, ils devraient se raser le crâne.
Oui, c'est le polymorphisme de notre espèce que vous notez là. D'autant plus facilement que c'est la vôtre.Ensuite, les poils humains ont une diversité d'aspect, de forme, de couleur et d'utilité bien plus grande que les autres mammifères. Si l'on observe qq mammifères, on se rend compte d'une certaine homogénéité pileuse (je ne parle pas ici de couleur), c'est tout le contraire chez les humain-e-s.
Vous le noteriez avec moins de sévérité si vous vous rendiez dans un Club réservé aux roux amateurs de scotch.
Et ?
Et toutes ces apparentes modifications dérivées, d'ancêtres communs et d'organes homologues, c'est pour arriver à quoi.
Il semble aussi que chez certains singes (souvent pris comme élément de comparaison), il n'y ait pas de poils aux aisselles, très peu d'espèces de singes ont des glandes sudoripares à cet endroit. De même, il semble que les humain-e-s soient les seuls à avoir des sourcils, qui protègent les yeux de la sueur (mais aussi d'autres choses). Je ne sais pas si d'autres mammifères transpirent au point d'avoir de la sueur qui coule dans leurs yeux.
A ceci ? =
Oui, mais c'est aussi aberrant que de se laisser pousser les poils en pensant qu'on s'enlèverait ainsi une part d'"animalité"... Pour moi, les 2 sont des absurdités.Pour moi, cela veut dire : les poils que nous avons ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions à une autre période de l'évolution. Autrement dit, ils ne sont pas une part d'animalité. Or, depuis des millénaires, des humain-e-s ont cru qu'en enlevant leur pilosité, ils se débarrassaient de leur côté animal. Pour moi, c'est une aberration.
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 14:17
Monsieur Pierre, jamais dans votre site, pas une seule fois, vous n'expliquez que nos cheveux ne sont que des poils dont la vitesse de croissance/longévité donne leur longueur.
Vous n'avez pas bien lu/cherché.
Au moins à deux endroits, je parle du fait que les cheveux sont des poils et je parle même du fait que dans plusieurs langues anglo-saxonnes, le mot est le même, il n'y a pas ce distinguo comme en français.
A d'autres endroits de mon site, je parle des cheveux pour justement distinguer la différence de traitement entre eux et les poils du corps.
Je n'ai rien compris à cette proposition / conclusion, désolé.
C'est pourtant simple. Des gens disent "je m'enlève les poils parce qu'avec des poils, je suis proche de l'animal". Mais ils ne parlent que des poils du corps (pubis, aisselles, jambes, etc.). Or, s'ils allaient au bout de leur raisonnement, étant donné que bcp d'animaux ont des poils sur la tête, ces gens devraient aussi s'enlever les cheveux. Leur discours est donc incohérent. La raison est liée pour moi à la sexualité : les cheveux sont présents dès la naissance, les poils qu'on veut à tout prix enlever (sur le corps des femmes, en particulier) sont ceux liés à la puberté, donc à la maturité sexuelle.
Oui, mais c'est aussi aberrant que de se laisser pousser les poils en pensant qu'on s'enlèverait ainsi une part d'"animalité"... Pour moi, les 2 sont des absurdités.
Mais je ne me laisse pas pousser les poils ! Ils sont là et je les accepte. Reste les poils qui poussent sans arrêt.
Je me coupe les cheveux car ils n'arrêtent pas de pousser, sans quoi, je n'y toucherais pas. Pareil pour la barbe que je raccourcis ou coupe pour les mêmes raisons. Mais je n'ai jamais touché à mes autres poils qui font partie de moi et je ne prétends pas qu'en les gardant, je m'éloigne des animaux. Ce qui me distingue des animaux, c'est bien autre chose que des poils. Ce sont certaines personnes qui s'enlèvent les poils qui parlent d'animalité. Je ne renie rien de mes origines animales mais je ne me définis pas en tant que "proche ou éloigné de l'animal". Je ne suis pas dans une dualité où je devrais absolument prouver que je suis un non-animal d'une façon ou d'une autre.
Je rappelle que cet argument d'animalité date de l'Antiquité, époque où l'on ne connaissait rien du tout à la physiologie humaine. Mais pour les " puissants ", il s'agissait de se démarquer de la plèbe (qu'on assimilait parfois à des animaux) et donc, en enlevant ses poils, on devenait " humain ", alors que les autres restaient des animaux. Et aujourd'hui, 2 mille ans après, des gens continuent à dire qu'il faut se détacher de cette animalité en enlevant ses poils. C'est cela que je dénonce.
J’ai l’impression à certains moments que nous ne parlons pas de la même chose, ce qui provoque sans doute ce quiproquo et cette incompréhension mutuelle.
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 14:34
Ne me faites pas ça, Pierre, par charité civique...Vous n'avez pas bien lu/cherché.
Au moins à deux endroits, je parle du fait que les cheveux sont des poils et je parle même du fait que dans plusieurs langues anglo-saxonnes, le mot est le même, il n'y a pas ce distinguo comme en français.
A d'autres endroits de mon site, je parle des cheveux pour justement distinguer la différence de traitement entre eux et les poils du corps.
Ce que je vous "reprochais" est la proposition complète, en gras : "ne sont que des poils dont la vitesse de croissance/longévité supérieures donne leur longueur supérieure à la pilosité du reste de corps".
Cela ne se trouve nulle part dans votre site (mais je peux me tromper).
Sinon, je trouve un peu bizarre la manière dont vous vous y prenez pour "combattre" les clichés chez autrui. Car un "pro-épilation", quelle que sot la raison pour laquelle il s'épile, peut facilement vous rétorquer que les singes ne s'épilent pas, et que pour lui c'est une manière de ses distinguer de sa "primatutide". Et puis les autres primates ont une apparence moyennement bien plus poilue que les Homo sapiens.
Bon, moi je trouve débiles toutes ces différentes réflexions et justifications pour rester poilu ou pas poilu. Mais ce raisonnement ci-dessus n'est pas plus absurde que bien d'autres promouvant l'inverse...
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 14:39
Oui mais en quoi cela change qqch à ce que j’explique ? Je sais bien que les cheveux et la barbe n’arrêtent pas de pousser et j’en parle sur mon site. C’est une des clés de ma théorie pour expliquer la différence de traitement. Les poils de la moustache par exemple gênent quand on mange, si on ne les raccourcit/coupe pas.
Les autres poils du corps ne posent pas ce problème, ils arrêtent de pousser, une fois leur longueur maximale atteinte. Si on les enlève, c’est pour d’autres raisons (esthétiques/confort/conformisme, etc.)
Les autres poils du corps ne posent pas ce problème, ils arrêtent de pousser, une fois leur longueur maximale atteinte. Si on les enlève, c’est pour d’autres raisons (esthétiques/confort/conformisme, etc.)
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 14:50
Ah Ok. En effet, pour être vraiment ultra cohérents ils devraient aussi s'arracher tous les organes à la petite cuillère...C'est pourtant simple. Des gens disent "je m'enlève les poils parce qu'avec des poils, je suis proche de l'animal". Mais ils ne parlent que des poils du corps (pubis, aisselles, jambes, etc.). Or, s'ils allaient au bout de leur raisonnement, étant donné que bcp d'animaux ont des poils sur la tête, ces gens devraient aussi s'enlever les cheveux. Leur discours est donc incohérent.
Et c'était donc pour ça que vous tentez de faire passer le message que, je vous cite, "les poils ne sont pas une part d'animalité".. ? Et bien je ne trouve pas cette partie de votre démarche moins incohérente que la leur...
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 15:06
Je vais le formuler autrement : garder mes poils ne m'éloigne ni ne me rapproche de l'animal. Ils font partie, comme le reste de mon corps, d'un héritage ancien. Les enlever ne va donc pas m'éloigner de l'animal.
Pour le dire encore autrement, je n'ai pas de raison objective qui me fait garder mes poils. Ils font simplement partie de moi. Par contre, certaines personnes motivent l'enlèvement de leurs poils selon une prétendue animalité, ils se sentiraient plus humains sans poils. Moi, je ne me sens rien du tout avec mes poils. Je ne suis donc pas dans un schéma inverse par rapport à eux, je démontre simplement que c'est illogique d'évoquer l'animalité pour enlever les poils.
Pour le dire encore autrement, je n'ai pas de raison objective qui me fait garder mes poils. Ils font simplement partie de moi. Par contre, certaines personnes motivent l'enlèvement de leurs poils selon une prétendue animalité, ils se sentiraient plus humains sans poils. Moi, je ne me sens rien du tout avec mes poils. Je ne suis donc pas dans un schéma inverse par rapport à eux, je démontre simplement que c'est illogique d'évoquer l'animalité pour enlever les poils.
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 15:11
Je suis tout à fait en phase avec vous sur la bêtise de supprimer ses poils en invoquant des raisons fallacieuses (et l'inverse aussi).
Mais alors, puisque vous invoquez l'incohérence chez autrui (les épilés surtout), je comprends encore moins le pourquoi de votre "thèse" que "les cheveux, poils pubiens et/ou des aisselles, seraient une spécificité humaine" et "pas un résidu animal"... puisque vous semblez maintenant admettre que ce n'est pas le cas, et que ni un argument ni un autre ne sont des justifications valables pour une cause ou une autre.
Mais alors, puisque vous invoquez l'incohérence chez autrui (les épilés surtout), je comprends encore moins le pourquoi de votre "thèse" que "les cheveux, poils pubiens et/ou des aisselles, seraient une spécificité humaine" et "pas un résidu animal"... puisque vous semblez maintenant admettre que ce n'est pas le cas, et que ni un argument ni un autre ne sont des justifications valables pour une cause ou une autre.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 16:00
d'un autre côté, si je dis à mes enfants "tu manges comme un cochon" ou "on dirait une poule qui a trouvé un couteau", il ne viendrait à l'esprit de personne de me faire remarquer qu'ils n'ont pas de point commun avec les gallinacées ni avec aucun porcin... Il faut prendre en compte le coté métaphorique de la chose parfois.... Si je dis "t'es une tête de bite", je n'ai pas fait une étude comparative sur la forme de son cou vs des testicules, ni de son front vs gland. See what I mean?pierregr a écrit:mais quand j'entends qqn-e dire "il/elle ressemble à un singe avec ses poils", ça ne correspond pas à une réalité
je suppose qu'on parle des singes parce que c'est ce qui coté tenue/stature nous ressemble le plus.pierregr a écrit:Il semble aussi que chez certains singes (souvent pris comme élément de comparaison)
il faudrait comparer avec d'autres mammifères bipèdes ayant le même positionnement yeux/crane, c'est pas gagné...Je ne sais pas si d'autres mammifères transpirent au point d'avoir de la sueur qui coule dans leurs yeux.
Je crois donc que tu perds ton temps et ton énergie à argumenter de manière rationnelle sur le diamètre et le nombre de follicules pileux chez l'un et l'autre, on s'en branle (ceci aussi est une métaphore, je ne me masturbe pas avec des follicules pileux ) . L'impression générale est forcément chargée d'affects, de culture , d'habitudes etc. De la même manière qu'une maison est super bazar te semblera plus facilement sale alors que c'est sans rapport, qu'un gros cube te semblera plus lourd qu'un petit, qu'une petite voiture basse te semblera plus rapide qu'un van même si tu sais pas quel moteur il y a dedans, bref, l'exactitude scientifique n'y changera pas grand chose.
Il me semble peut être plus probant/efficace de souligner à quel point cette différentiation est souvent lié au religieux etc et surtout que chacun devrait bien faire comme il veut avec ses poils tout comme avec son cul d'ailleurs -ce qui est visiblement encore moins évident et pourtant ça gêne moins...
Ceci dit, les huaoranis s'épilent totalement le corps (hommes et femmes), pourtant ils ne sont ni influencés par l'église, ni pas l'industrie cosméto, et la domination masculine euhhh bof bof.
Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 9:03
d'un autre côté, si je dis à mes enfants "tu manges comme un cochon" ou "on dirait une poule qui a trouvé un couteau", il ne viendrait à l'esprit de personne de me faire remarquer qu'ils n'ont pas de point commun avec les gallinacées ni avec aucun porcin... Il faut prendre en compte le coté métaphorique de la chose parfois.... Si je dis "t'es une tête de bite", je n'ai pas fait une étude comparative sur la forme de son cou vs des testicules, ni de son front vs gland. See what I mean?
Comme je l'ai rappelé, la motivation d'enlèvement des poils pour cause d'animalité est très ancienne et est basée sur des méconnaissances de l'utilité des poils, de la physiologie du corps. Donc, je trouve que ta comparaison n'est pas adéquate : dire à qqn " tu manges comme un cochon " n'est pas une justification d'une pratique personnelle mais un jugement d'une attitude d'autrui.
Moi je lutte contre toutes les inepties sexistes et s'enlever les poils pour être moins animal en est une, comme dire "les femmes sont moins ceci ou plus cela que les hommes". Que ces gens assument ne pas aimer les poils et je n'y verrai aucun souci mais qu'ils arrêtent de débiter des motifs ancestraux pour s'enlever les poils du corps tout en chérissant leurs poils sur la tête.
Nos bras, nos jambes, nos yeux, notre nez, nos orteils font de nous aussi des animaux. Jamais entendu qqn dire "je me coupe les orteils parce que les singes en ont". Ok, ce serait irréversible. Pareil pour les ongles, tous les mammifères en ont, je pense. Pour autant les ongles, on les coupe/raccourcit pour pas qu'ils gênent mais on ne les arrache pas, que je sache. Mais tous ces bouts de corps ne sont liés pas à la puberté, contrairement à ces fameux poils qu'on veut absolument voir disparaître du corps des femmes.
Ceci dit, les huaoranis s'épilent totalement le corps (hommes et femmes), pourtant ils ne sont ni influencés par l'église, ni pas l'industrie cosméto, et la domination masculine euhhh bof bof.
Je parle principalement de la situation des pays occidentaux, je ne le rappelle pas à chaque fois, c'est aussi ce que je connais le mieux.
J'ai déjà vu bcp de tribus d'Amérique du Sud et effectivement, ils ont souvent le corps glabre mais je pense qu'à la base, ils ont déjà moins de poils que les Caucasiens.
Je ne sais pas pour les huaoranis mais je sais que certaines tribus invoquent justement l'animalité des poils pour justifier leur enlèvement ! On en revient donc à ce que je disais plus haut, ce sont des croyances et de la méconnaissance qui poussent les gens à agir en toute bonne foi.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 10:39
Je redis: quand on dit "ca fait animal", c'est une expression. comme "manger comme un goret", et nul ne pense qu'il va devenir minéral ou végétal en s'enlevant ces foutus poils. L'opposition serait pê plus entre animal sauvage et animal domestique? un truc comme ça: le coté touffu sauvage ou rangé, circonscrit, un peu comme la végétation qui reste de la végétation, mais soit forêt vierge soit jardin à la française.
Je le redis donc: on s'en branle que les poils soient naturels, que les orang outans aient du poil sous les bras oui ou non, tu peux t'époumonner la dessus, ça ne changera rien au ressenti de la bestialité (plus que de l'animalité), chabal/di caprio, voila, ils ont surement le même nombre de poils en moyenne, l'effet rend pas pareil, c'est subjectif, et c'est comme ça quand même. Gainsbourg "faisait" négligé alors qu'il était un dandy magnifique à sa façon, tout pareil. Je ne crois donc pas que ce soit en apportant des arguments objectifs que tu lutteras efficacement contre un truc subjectif.
Maintenant, perso je m'en fiche hein, tu occupes ton temps comme tu veux
pas directement sur le sujet et de loin mais intéressant quand même : http://www.erudit.org/culture/cj1001905/cj1004512/2558ac.pdf
Par ailleurs c'est intéressant de voir le rapport aujourd'hui gominé/barbe de 3 jours. (j'y reviendrai)
Je le redis donc: on s'en branle que les poils soient naturels, que les orang outans aient du poil sous les bras oui ou non, tu peux t'époumonner la dessus, ça ne changera rien au ressenti de la bestialité (plus que de l'animalité), chabal/di caprio, voila, ils ont surement le même nombre de poils en moyenne, l'effet rend pas pareil, c'est subjectif, et c'est comme ça quand même. Gainsbourg "faisait" négligé alors qu'il était un dandy magnifique à sa façon, tout pareil. Je ne crois donc pas que ce soit en apportant des arguments objectifs que tu lutteras efficacement contre un truc subjectif.
Maintenant, perso je m'en fiche hein, tu occupes ton temps comme tu veux
pas directement sur le sujet et de loin mais intéressant quand même : http://www.erudit.org/culture/cj1001905/cj1004512/2558ac.pdf
Par ailleurs c'est intéressant de voir le rapport aujourd'hui gominé/barbe de 3 jours. (j'y reviendrai)
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 12:20
Et rebelote.pierregr a écrit:Comme je l'ai rappelé, la motivation d'enlèvement des poils pour cause d'animalité est très ancienne et est basée sur des méconnaissances de l'utilité des poils, de la physiologie du corps. Moi je lutte contre toutes les inepties sexistes et s'enlever les poils pour être moins animal en est une, comme dire "les femmes sont moins ceci ou plus cela que les hommes". Que ces gens assument ne pas aimer les poils et je n'y verrai aucun souci mais qu'ils arrêtent de débiter des motifs ancestraux pour s'enlever les poils du corps tout en chérissant leurs poils sur la tête.
Ben c'est bizarre ce que vous dites, car je ne pense pas que pris texto "s'enlever les poils pour être moins animal", aussi fallacieux ou bête que cela puisse sembler, soit un raisonnement sexiste. Et on a vu au cours de cette discussion que les poils sont tous un héritage ancestral (animal/mammifère/placentaire/primate/hominidé, comme vous voulez). En plus vous avez démontré ne pas connaître grand chose de bien précis à la pilosité des mammifères en général, des primates en particulier. De plus, les variables humaines vont d'extrêmement dégarni à assez poilu mais poils courts sur le corps, et rarement n'atteignent la moyenne pondérée en longueur et densité des autres primates. De surcroît, excepté peut-être sur le crâne, les courts poils recouvrant notre corps ne semblent pas avoir d'efficacité protectrice ni isolante, ni évacuatrice, ni quoi que ce soit de fonctionnellement évident pour les plus poilus versus les glabres : les personnes très poilues ne manifestent pas moins de gêne lors de fortes chaleurs ni de facilités relativement aux glabres pour leur sudation corporelle/évacuation de chaleur. Par ailleurs, "vos" propositions hormonales liées aux aisselles ou au pubis n'ont de pouvoir de conviction qu'envers "les convaincus du phéromone chez l'humain"... Que ne corrobore pas la littérature scientifique. Et puis aussi vos assertions concernant la prétendue fonction sensuelle du contact avec le duvet humain, ne convainquent pas une seconde par manque d'éléments explicitement vérifiables.
Du coup, hein... la poutre c'est chez les autres, toujours chez les autres.
Il me reste plus qu'à vous demander - même si moi aussi j'aime bien les poils pubiens (en voilà une de fonction = j'aime bien les regarder ) - quelle est donc la ou les utilités vérifiables et universelles, non subjectives, non personnelles ni culturellement relatives, du poil sur le corps humain, sur les aisselles et le pubis ?... Par rapport à un glabre ?
Question subalterne: je sais bien que votre but est de combattre "les dogmes" (à force de répétition c'est entré dans ma caboche, hein) mais enfin je ne comprends toujours pas quel est le dogme de trouver qu'une personne poilue "fait plus animal/sauvage" qu'une glabre chez les gens du XXIe s comme du passé ? Hein !?
Moi aussi je trouve un air plutôt sauvage à un pubis en broussaille.
Et alors, j'aime bien ! Ce n'est certainement pas une transmission culturelle héréditaire venant de l'époque pré-hellénique qui a forgé mon attirance vers les pubis en broussaille, navré. Ni envers les glabres non plus... car j'aime bien aussi. Tout dépend du contexte et du sujet.
C'est bizarre, mais en fouillant sur Google images, on a la sensation que les Orangs-outans font exprès de montrer les poils de leurs aisselles pour embêter.
Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 14:30
Cleindo a écrit:
L'opposition serait pê plus entre animal sauvage et animal domestique? un truc comme ça: le coté touffu sauvage ou rangé, circonscrit, un peu comme la végétation qui reste de la végétation, mais soit forêt vierge soit jardin à la française.
Pour la part animale ou bestiale, difficile de savoir ce que pensent vraiment les gens. Voici qq comms trouvés au hasard de mes recherches ces dernières années.
- Spoiler:
- Donc, moi, qui me rasais sous les aiselles depuis l'âge de 13 ans, car je trouve des poils dégoutants et animales
- Il a rien de plus beau ,de plus sensuel et de plus doux qu'une vulve sans poils .On n'est pas des animaux et c'est plus hygiénique ,je le fais moi aussi et le contact avec une vulve rasée est exceptionnelle
- L'homme essaie sans cesse de ne plus être l'animale qu'il fut jadis, c'est tout...
- Un retour à la nature, à l'animalité ? Pas vraiment. La femme n'est pas encore prête à renouer avec ses racines animales.
- Il y avait une fille qui était sûrement d'origine espagnole ou du moins méditerranéenne, très belle, et elle était pas du tout épilée sous les bras... la touffe, quoi ! mais elle dansait vraiment hyper bien et j'avoue qu'à un moment je me suis surprise à trouver ça extrêmement sensuel
Un côté brut, animal et sexuel qui s'accord bien avec l'esprit du flamenco...
- il y a un côté animal et non aseptisé, genre bouteille de parfum toute lisse...moi j'aime le côté sauvage dans la baise alors les poils vont avec
- Qu’en est-il aujourd’hui, à l’heure où quelques stars revendiquent haut (les bras levés) et fort le droit au retour d’une certaine animalité.
- Et les poils , sans en être accro..sont lié à notre animalité!
- Je n'irais pas jusqu'aux tendances pédophiles pour ceux qui préfèrent les sexes épilés ; à mon avis ça reflète plutôt paradoxalement un refus de l'animalité, alors que la sexualité est pourtant quelque chose d'un peu animal.
- Sinon, pour revenir au sujet de base..sur cette question de la pilosité, j y vois plus la question de la vision que nous avons aujourdhui de notre part d animalite qu un lien avec l enfance..
En effet, aujourdhui nous avons tendance a gommer tout ce qui nous rappelle notre condition animale.. les odeurs, les poils sont des choses bannites..
- "Les femme sont moins animales que les hommes, c'est pour cela qu'elles s'épilent
- Moi je suis antie poils inveteree.....car le feme moderne n'est pas (plus ) une guenon....
- Raser son pubis, c'est une façon de la rhabiller de lui ôter son animalité, Le poil rasé, c'est une autre forme de nudité chaste.
Concernant le lien que tu donnes, c'est intéressant mais bon Aristote pensait que les femmes étaient une monstruosité, cela le discrédite complètement.
Andres Langostino a écrit:Ben c'est bizarre ce que vous dites, car je ne pense pas que pris texto "s'enlever les poils pour être moins animal", aussi fallacieux ou bête que cela puisse sembler, soit un raisonnement sexiste
Dans le cas de l'animalité, le sexisme n'est en effet pas l'élément principal, quoique bcp de gens l'invoquant disent que les femmes n'ont pas à avoir un côté animal. Voir mes exemples en spoiler ci-dessus
Pour l'utilité des poils aux aisselles, je vous renvoie au chapitre 2 de mon site où c'est bien expliqué.
Pour le pubis chez les femmes, il sert de barrière contre des germes et autres microbes, ce sont des gynécologues qui l'affirment. Mais toutes les femmes qui se rasent le pubis n'ont pas d'office des mycoses, cela dépend aussi du type de peau, etc.
Plus généralement, tous les poils sont reliés à un muscle érecteur qui fait se redresser les poils. Ce qui veut dire qu'il y a une transmission de sensation, le poil est "attaché" à l'intérieur du corps. D'ailleurs, bcp de personnes disent aimer la perception du vent dans les poils du corps, les jambes en particulier. Le toucher d'une zone poilue peut être très agréable également (quand on a laissé pousser les poils à leur longueur maxi évidemment, je parle pas de repousse). La peau n'est pas plus douce sans poils (autre argument fallacieux et très éphémère), la perception est simplement différente.
Bien sûr qu'on peut vivre très bien sans poils sur le corps et même sur la tête, ils n'ont aucun côté indispensable. Ce que je veux mettre en lumière, c'est encore une fois la contradiction entre la prétendue inutilité des poils du corps que certain-e-s utilisent comme justification alors que ces mêmes personnes encensent leur chevelure. Je pousserais la comparaison à l'extrême : suite à l'évolution, le petit doigt de pied des humain-e-s s'atrophie et disparaîtra un jour. En gros, il ne sert plus à rien (contrairement aux autres doigts de pied). Pour autant, faut-il l'amputer sous prétexte d'inutilité ?
je ne comprends toujours pas quel est le dogme de trouver qu'une personne poilue "fait plus animal/sauvage" qu'une glabre chez les gens du XXIe s comme du passé ? Hein !?
Où ai-je parlé de dogme ? Je lutte contre TOUS les clichés utilisés pour justifier l'enlèvement des poils. Parmi ces clichés, il y a le fait qu'avec des poils (sur le corps, pas sur la tête), on est animal. Il n'y a rien de dogmatique. Quand j'ai une barbe de 5 jours ou quand je suis rasé de près, je ne suis pas plus ou moins animal dans un cas ou dans l'autre.
- Andres LangostinoBanni·e
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Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 15:26
Se raser les aisselles <=> amputation d'un orteil ?Bien sûr qu'on peut vivre très bien sans poils sur le corps et même sur la tête, ils n'ont aucun côté indispensable. Ce que je veux mettre en lumière, c'est encore une fois la contradiction entre la prétendue inutilité des poils du corps que certain-e-s utilisent comme justification alors que ces mêmes personnes encensent leur chevelure. Je pousserais la comparaison à l'extrême : suite à l'évolution, le petit doigt de pied des humain-e-s s'atrophie et disparaîtra un jour. En gros, il ne sert plus à rien (contrairement aux autres doigts de pied). Pour autant, faut-il l'amputer sous prétexte d'inutilité ?
Euh... en avez-vous d'autres du même genre ?
(c'est pour ma CSCGP : collection de sophismes collector gros comme une pastèque).
Bon, je vais tenter de rester sérieux.
Mouais, bof. Des gens qui disent "avec le poil on est animal", je doute qu'ils lisent autre chose que l'annuaire téléphonique. Je crains que votre argumentation ne leur passe par dessus les épaules, malgré toute votre bnne volonté.Parmi ces clichés, il y a le fait qu'avec des poils (sur le corps, pas sur la tête), on est animal.
Bon, ben en fait vous m'expédiez vers votre texte mais me gratifiez tout de même d'une partie de ces "arguments naturalistes" qui, in fine, sont un ressassé de ceci: "Les poils c'est naturel, donc c'est forcément utile" . Leur puissance de conviction ne me semble pas foudroyante de nos jours. D'autant moins si votre exposé reste entaché de simplifications, d'arguments d'autorité et parfois de mauvaises explications. Par ex:
Ben justement, c'est assez mal expliqué.Contrôler la sudation. Contrairement à une idée simpliste, quand il fait extrêmement chaud, on est plus à l’aise en tee-shirt que complètement à poil. Pourquoi ? Parce que le tissu va absorber la sueur et la conserver ralentissant ainsi le phénomène de déshydratation du corps. Le poils jouent exactement le même rôle !
Si un vêtement comme le t-shirt aide la thermorégulation, c'est car il aide à l'évaporation de la sueur par un processus disons, en simplifiant, de "transfert d'énergie/chaleur" via l'évaporation d'eau dans l'air... et non pas de "conservation de sueur". Mais peu importent les détails thermodynamiques ou que sais-je, le problème est que votre texte est partout aussi maladroit
Et si j'étais un pro-poil mesquin, mais pas tant que cela, j'ajouterais que si la différence entre rasés et non rasés était vraiment significative du oint de vue thermorégulation chez l'humain moderne, on est étonnés que les variables humaines aient conservé si peu de pilosité chez les gens, encore moins chez les enfants, et que les populations basanées des tropiques/équateur, qui ont pourtant subi les adaptations à l'ensoleillement, n'aient pas aussi la pilosité la plus fournie parmi les humains. Car les gradients populationnels ne corroborent pas vos dires, c'est bien plutôt le contraire que l'on constate: les subsahariens p.e. ne sont pas [moyennement] particulièrement poilus sur le corps. Pas plus que les "asiats"des zones chaudes... ou même froides. Disons en moyenne, parmi la palette de variables.
Je pense sincèrement que les pro-poils peuvent eux aussi inventer ou trouver des arguments pas moins valables que les vôtres. Ou disons contredire ou réfuter vos propositions, que ni les variables humaines ne corroborent pas vraiment ni, encore moins l'homo sapiens vestimentae avec tout son attirail d'artifices et usages sociaux et technologiques.
Idem pour tout le reste, que je ne veux pas développer point par point (car je veux vous foutre la paix et ne veux pas me substituer à un fan de l'épilation que je ne suis pas) : vos arguments naturalistes pro-poil sont aussi discutables et à peine plus significatifs que l'importance de la présence ou absence de favoris, de lobes d'oreilles, de menton, etc.
Pourquoi ne pas avoir aussi proposé l'alternative explicative dans votre texte, à savoir que la présence de poils [sur le corps surtout] n'est peut-être rien d'autre que ce qui reste de notre ancienne (plausible) plus forte pilosité ancestrale, dont les fonctions sensorielles, protectrices, etc. sont nettement moins significatives et déterminantes que d'antan, voire devenues quasiment insignifiantes face au spectre de la diversité humaine moderne et de ses variables, à l'impact fonctionnel inquantifiable, en dessous du brouhaha statistique ; encore plus accentué par les artifices sociaux, personnels, esthétiques, vestimentaires qui relèguent les arguments "naturalistes" à un rang anecdotique ?
- cleindoAncien⋅ne
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Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 15:34
ce que je dis (et redis et reredis), c'est que tu ne prends pas en compte l'aspect subjectif de la chose, or c'est la seule qui entre en ligne de compte.
Quand on dit "moins animal", tu sais bien qu'on pense "moins bestial", parce que moins animal qu'animal c'est quoi sinon? ectoplasmique? gazeux? minéral?
IL N'EMPECHE que :
fait plus penser à:
que celui là:
Plus civilisé, plus propre plus entretenu etc, MEME si c'est complètement subjectif et irraisonné. Donc argumenter sur l'objectif n'a aucun poids, c'est ce que je veux juste dire.
avec un minimum de bonne foi (en acceptant la part subjective donc)
tu regardes ces deux là, y en a un qui fait "propre sur lui", et l'autre négligé. Alors que G était maniaque sur sa tenue et n'était en rien un cracra.
Par contre, je suis étonnée: en cherchant des photos d'acteurs, j'ai eu un mal de chien à en trouver un qui n'arbore pas une pseudo barbe folle de 3 jours justement.
Quand on dit "moins animal", tu sais bien qu'on pense "moins bestial", parce que moins animal qu'animal c'est quoi sinon? ectoplasmique? gazeux? minéral?
scientifiquement tu peux faire tout ce que tu veux tu seras toujours un animal, même épilé jusqu'au dernier poil de cul à la lumière pulsée.Quand j'ai une barbe de 5 jours ou quand je suis rasé de près, je ne suis pas plus ou moins animal dans un cas ou dans l'autre.
IL N'EMPECHE que :
fait plus penser à:
que celui là:
Plus civilisé, plus propre plus entretenu etc, MEME si c'est complètement subjectif et irraisonné. Donc argumenter sur l'objectif n'a aucun poids, c'est ce que je veux juste dire.
avec un minimum de bonne foi (en acceptant la part subjective donc)
tu regardes ces deux là, y en a un qui fait "propre sur lui", et l'autre négligé. Alors que G était maniaque sur sa tenue et n'était en rien un cracra.
Par contre, je suis étonnée: en cherchant des photos d'acteurs, j'ai eu un mal de chien à en trouver un qui n'arbore pas une pseudo barbe folle de 3 jours justement.
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 16:04
Tapez Yul Brynner ou Grace Jones sur Queen Google, vous tomberez sur des dégarnis.Par contre, je suis étonnée: en cherchant des photos d'acteurs, j'ai eu un mal de chien à en trouver un qui n'arbore pas une pseudo barbe folle de 3 jours justement
(pas taper trop fort quand même, hein, ils n'ont plus de protection capillaire)
- cleindoAncien⋅ne
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Re: Pilosité et influence sociétale
26.06.12 16:11
si je peux me permettre, yul brynner est mort comme du saucisson sec , je cherchais donc dans les vivants/médiatisés maintenant.
- UsagiAncien⋅ne
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Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
29.06.12 14:05
Hier je suis allée au marché tout poils dehors. Je n'ai reçu aucune remarque négative et j'ai vu une seule femme regarder mes jambes bizarrement. Bon, j'ai pas trop fait attention au regard des gens aussi donc peut-être que j'en ai loupé.
- arashi—
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Re: Pilosité et influence sociétale
29.06.12 14:10
Idem, en ville, j'ai accompagné ma mère en tshirt et bermuda, j'ai pas vu/entendu de remarque ni regard insistant.
Re: Pilosité et influence sociétale
29.06.12 21:06
La semaine dernière je suis allée à la piscine. Je ne m'étais rasée que la chatte - enfin "élagué" serait plus approprié que "rasé". Aucun commentaires, aucun regards perçus.
Et sinon... Bah rien
Et sinon... Bah rien
- Fricasse—
- Messages : 219
Date d'inscription : 29/03/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
30.06.12 0:06
Question poils j'ai l'impression que c'est surtout dans les medias qu'ils sont proscrit finalement... Genre dans les films, pub, affiches, etc...
Mais dans la vie de tout les jours, il est assez rare de se recevoir des réflexions désagréable! Je pense que ca doit etre aussi courant que quand on a du surpoids ou qu'on s'habille mal.
Apres c'est une impression que j'ai vis a vis des expériences racontées!
Je garde aussi mes poils mais je ne met jamais de jupe ni robe, donc pour les jambes ca change rien et je met pas non plus de debardeur.. de plus je suis blonde tres clair donc bon... Je crois que ca passe mieux chez les blondes.
Mais dans la vie de tout les jours, il est assez rare de se recevoir des réflexions désagréable! Je pense que ca doit etre aussi courant que quand on a du surpoids ou qu'on s'habille mal.
Apres c'est une impression que j'ai vis a vis des expériences racontées!
Je garde aussi mes poils mais je ne met jamais de jupe ni robe, donc pour les jambes ca change rien et je met pas non plus de debardeur.. de plus je suis blonde tres clair donc bon... Je crois que ca passe mieux chez les blondes.
Re: Pilosité et influence sociétale
30.06.12 8:46
@Fricasse, tu as raison, ça dépend fort de la couleur et quantité de poils. Sur le forum de MIEL, Catherine racontait qu’il était impossible pour elle d’aller en short au marché (à La Rochelle) car tout le monde se moquait d’elle, on peut voir ici une photo de ses jambes
http://www.ecologielibidinale.org/images/ese/anonyme11a2.jpg
Au magasin, un vendeur l'appelait "monsieur" après avoir vu ses jambes !
Sinon, tu ne vas jamais à la piscine ou à la plage ?
http://www.ecologielibidinale.org/images/ese/anonyme11a2.jpg
Au magasin, un vendeur l'appelait "monsieur" après avoir vu ses jambes !
Sinon, tu ne vas jamais à la piscine ou à la plage ?
- colcatAncien⋅ne
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Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
30.06.12 9:51
Je suis allée à la plage tous poils dehors! A la plage je trouve ça plus facile qu'en ville ou à la piscine. La plage me semble encore un espace de liberté, moins soumis aux normes et moins aseptisé. En tout cas c'est ma perception. J'ai eu l'impression qu'on me regardait bizarrement parfois, mais je m'en foutais. Des dames "âgées" font bien de monokini, pourquoi moi je ne pourrais pas montrer mes poils si elles elles montrent leurs seins, hein? non mais. Comparaison qui vous paraîtra peut être étrange mais sur le moment ça m'a aidé!!
Pierre je ne peux pas voir la photo, le lien me dit "403 forbidden"
Pourtant je suis curieuse de voir, je considère que j'ai "beaucoup" de poils sur les jambes et j'aurais aimé avoir un point de comparaison (est-ce stupide?!!)
Pierre je ne peux pas voir la photo, le lien me dit "403 forbidden"
Pourtant je suis curieuse de voir, je considère que j'ai "beaucoup" de poils sur les jambes et j'aurais aimé avoir un point de comparaison (est-ce stupide?!!)
- Fricasse—
- Messages : 219
Date d'inscription : 29/03/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
30.06.12 14:41
pierregr a écrit:@Fricasse, tu as raison, ça dépend fort de la couleur et quantité de poils. Sur le forum de MIEL, Catherine racontait qu’il était impossible pour elle d’aller en short au marché (à La Rochelle) car tout le monde se moquait d’elle, on peut voir ici une photo de ses jambes
http://www.ecologielibidinale.org/images/ese/anonyme11a2.jpg
Au magasin, un vendeur l'appelait "monsieur" après avoir vu ses jambes !
Sinon, tu ne vas jamais à la piscine ou à la plage ?
Non, c'est pas du tout mon truc! En fait au final je ne suis pratiquement jamais confronté aux regard des autres vis a vis de mes poils car je suis deja naturellement très pudique!
Re: Pilosité et influence sociétale
30.06.12 15:16
colcat a écrit:Je suis allée à la plage tous poils dehors! A la plage je trouve ça plus facile qu'en ville ou à la piscine. La plage me semble encore un espace de liberté, moins soumis aux normes et moins aseptisé. En tout cas c'est ma perception. J'ai eu l'impression qu'on me regardait bizarrement parfois, mais je m'en foutais. Des dames "âgées" font bien de monokini, pourquoi moi je ne pourrais pas montrer mes poils si elles elles montrent leurs seins, hein? non mais. Comparaison qui vous paraîtra peut être étrange mais sur le moment ça m'a aidé!!
Tu as été récemment à la plage ?
On se rassure comme on peut, tu es de toute façon totalement légitime à aller avec tes poils où tu veux, tu n'as pas parlé des piercings et tatouages qui pourraient choquer certaines personnes et qui ne sont pas stigmatisés à la plage ou ailleurs.
L’inconvénient de la plage, c’est qu’on reste parfois 2h sans bouger et donc, les gens autour ont tout le loisir de t’observer. Ce qui peut alors provoquer des ricanements. La piscine n’a pas cet inconvénient, on est soit dans l’eau, soit on sort mais on ne reste pas 15 mn planté à côté du bassin, à moins qu’il y ait évidemment un endroit pour s’allonger, si c’est une piscine extérieure.
Pierre je ne peux pas voir la photo, le lien me dit "403 forbidden"
Pourtant je suis curieuse de voir, je considère que j'ai "beaucoup" de poils sur les jambes et j'aurais aimé avoir un point de comparaison (est-ce stupide?!!)
C'est tout le site qui est inaccessible mais ça marchait ce matin. Cliquer sur la miniature pour avoir la taille normale
@Fricasse, merci pour les précisions.
- UsagiAncien⋅ne
- Messages : 1964
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
30.06.12 17:03
pierregr a écrit:
J'ai à peu près pareil qu'elle sur les gambettes.
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