Pilosité et influence sociétale
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- InvitéInvité
C'est désespérant.
01.02.14 21:06
Il m'a fallu 10 ans pour réussir à arrêter complètement de m'épiler et commencer à ne plus avoir peur de me montrer dans des situations de la vie quotidienne. C'est pas des tentatives d'endoctrinement sur les gosses de maternelle qui me feront changer d'avis. Quant aux candidat(e)s de la remarque humiliante, je les enverrai sur les roses
Exemple : Un ami est venu chez nous hier soir, je trainais un vieux short Adadas de mon mec, et je me suis dit qui si ça se voyait, je m'en fichais, j'étais chez moi, c'est un ami de mon copain, qui est sympa avec moi, donc pas de raison que je prenne une remarque sur le vif. Et puis, si ça avait été le cas, on l'aurait "gentiment" prié de se casser.
Bon, ben y a un an j'aurais ptèt prévu de remettre un pantalon à la place du short de slackage total. Vivement l'été prochain tiens.
Exemple : Un ami est venu chez nous hier soir, je trainais un vieux short Adadas de mon mec, et je me suis dit qui si ça se voyait, je m'en fichais, j'étais chez moi, c'est un ami de mon copain, qui est sympa avec moi, donc pas de raison que je prenne une remarque sur le vif. Et puis, si ça avait été le cas, on l'aurait "gentiment" prié de se casser.
Bon, ben y a un an j'aurais ptèt prévu de remettre un pantalon à la place du short de slackage total. Vivement l'été prochain tiens.
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:04
Franchement, je vous envie vraiment d'assumer vos poils, et surtout de vous aimer avec. Ça fait une semaine que j'ai une touffette (ce mot n'existe pas, je sais) sous les bras et, même alors qu'on est en hiver, je me sens mal avec, ça fait des jours que je songe à les enlever (je ne le fais pas car j'ai la flemme).
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:06
Tu te sens mal, ça se manifeste comment ? Tu te sens "sale", "pas féminine" ? Autre chose ?
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:14
Pas féminine, c'est certain. Sale aussi, un peu, maintenant que tu le dis, ce qui est assez hallucinant d'ailleurs car je ne trouve pas les poils sales sur les autres : ni sur les hommes, ni sur les autres femmes. Un pubis ou des aisselles touffues, je ne trouve pas ça sale ou repoussant. Pourtant sur moi, je ne supporte pas. C'est comme s'il y avait un corps étranger sur moi, qu'il fallait éradiquer. L'idée qu'on me voit avec mes poils me complexe. Etrange, hein?
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:17
C'est paradoxal, je trouve. Car tu parles du regard des autres que tu aurais du mal à assumer et en même temps, tu dis que tu ne supportes pas tes poils.
Mais ce que je dis n'est pas un jugement, j'essaie juste de comprendre.
En tout cas, tu es loin d'être la seule à avoir cette perception de rejet d'une partie de ton corps, couplée à une crainte d'être vue avec des poils
Mais ce que je dis n'est pas un jugement, j'essaie juste de comprendre.
En tout cas, tu es loin d'être la seule à avoir cette perception de rejet d'une partie de ton corps, couplée à une crainte d'être vue avec des poils
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:43
Vu que c'est l'idée de moi avec des poils qui me rend mal à l'aise, forcément le regard que les autres peuvent porter sur moi quand je suis poilue me met mal à l'aise aussi. Si je ne supporte pas mes poils, c'est parce que j'ai intégré qu'ils étaient malvenus. C'est comme quand on s'est pas lavé les cheveux et qu'on se sent mal, on a alors l'impression que tout le monde regarde nos racines grasses, vu que nous on est focalisé dessus
Quand je ne suis pas épilée et que je suis avec mon copain, par exemple, je culpabilise et j'ai un peu honte. Alors que lui, mes poils, il s'en fout un peu. Parce que dans ma tête, je ne colle pas au modèle de la femme désirable (alors même que je trouve que des femmes non épilées peuvent être tout à fait désirables) (oui, c'est vraiment paradoxal).
En fait, je crois que je projette sur les autres (comme mon copain) des attentes qu'il n'ont pas nécessairement, et que j'ai peur de leur rejet si je ne colle pas à ces attentes imaginaires (un grand problème chez moi. J'ai peur de ne pas être assez bien.
Quand je ne suis pas épilée et que je suis avec mon copain, par exemple, je culpabilise et j'ai un peu honte. Alors que lui, mes poils, il s'en fout un peu. Parce que dans ma tête, je ne colle pas au modèle de la femme désirable (alors même que je trouve que des femmes non épilées peuvent être tout à fait désirables) (oui, c'est vraiment paradoxal).
En fait, je crois que je projette sur les autres (comme mon copain) des attentes qu'il n'ont pas nécessairement, et que j'ai peur de leur rejet si je ne colle pas à ces attentes imaginaires (un grand problème chez moi. J'ai peur de ne pas être assez bien.
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:46
Je comprends. Merci pour les éclaircissements.
As-tu toujours eu ce rejet, je veux dire, dès l'adolescence ? Ou peut-être même avant d'avoir des poils, ça te traumatisait déjà ?
As-tu toujours eu ce rejet, je veux dire, dès l'adolescence ? Ou peut-être même avant d'avoir des poils, ça te traumatisait déjà ?
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:48
La Chatte a écrit:Franchement, je vous envie vraiment d'assumer vos poils, et surtout de vous aimer avec. Ça fait une semaine que j'ai une touffette (ce mot n'existe pas, je sais) sous les bras et, même alors qu'on est en hiver, je me sens mal avec, ça fait des jours que je songe à les enlever (je ne le fais pas car j'ai la flemme).
Tu sais, j'ai mis quand même 10 ans et je me suis pris des réflexions vraiment blessantes. Mon arrêt définitif c'était pour me réapproprier mon corps, en plus de soulager la peau de mes jambes qui a vraiment morflé (rasoir + eau calcaire). J'en pouvais plus de servir ce cliché complètement con de la fâme douce et imberbe. J'en pouvais plus de me raser même quand je ne voyais personne. L'aliénation allait trop loin pour moi.
Cet été j'ai expérimenté le médecin et la piscine, on ne m'a rien dit. Et on a rien à me dire d'ailleurs. C'est mon corps, des hommes, mes parents et la société ont réussi à bousiller mon intégrité physique pendant quasi 25 ans. Aujourd'hui, ils peuvent aller se faire voir. J'admets que mon copain m'aide vachement car il s'en fout royalement, il m'y a encouragée car il sentait que j'en avais marre de le faire.
Du coup, je comprends parfaitement que cela te gêne, que tu te sentes moins propre et moins féminine avec. Je te dirais bien de ne pas craindre ton corps car tu n'en as qu'un mais j'ai mis des années à l'accepter moi-même ^^.
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pilosité et influence sociétale
01.02.14 23:58
pierregr a écrit:Je comprends. Merci pour les éclaircissements.
As-tu toujours eu ce rejet, je veux dire, dès l'adolescence ? Ou peut-être même avant d'avoir des poils, ça te traumatisait déjà ?
Non, du tout. Je me suis épilée assez tard, d'ailleurs j'ai eu conscience que j'avais un corps (qui pouvait donc être regardé, apprécié, moqué) très tard aussi. La première fois que je me suis épilée, c'était pour faire comme tout le monde je crois, je 'en voyais pas trop l'utilité, je ne me sentais pas mal avec des poils. Mais c'est vrai qu'ensuite, je me suis mis la pression physiquement (obsession de la minceur), peut-être que l'impression d'être jaugée a joué dans mon "basculement psychologique" vers la pilophobie !
Un jour peut être .. Quand je n'aurais plus peur d'être moins aimée avec mes poils (non mais n'importe quoi…).Drärk a écrit: Du coup, je comprends parfaitement que cela te gêne, que tu te sentes moins propre et moins féminine avec. Je te dirais bien de ne pas craindre ton corps car tu n'en as qu'un mais j'ai mis des années à l'accepter moi-même ^^.[/justify]
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 0:14
C'est pas n'importe quoi ce que tu dis... En fait c'est ultra révélateur. Tu es largement capable de t'aimer et d'aimer ton physique, mieux que quiconque si ton entourage décide de te punir en ne t'aimant plus parce que tu vivras ton corps comme tu l'entends. Avec ou sans épilation d'ailleurs.
C'est légitime d'avoir peur du rejet vu qu'on vit en société, dépendants les uns des autres. On est dans un système où le paraître est très important. Dans les groupes/stages d'orientation pro auxquels j'ai assisté, on soulignait l'importance de la présentation pour un entretien, et le maquillage féminin en fait partie.
Tout ça pour nous contrôler et pour faire fructifier le système. Parce que si demain tu t'aimes sans avoir besoin de l'amour d'autrui, tu deviens un électron libre. Et c'est pô bien
C'est légitime d'avoir peur du rejet vu qu'on vit en société, dépendants les uns des autres. On est dans un système où le paraître est très important. Dans les groupes/stages d'orientation pro auxquels j'ai assisté, on soulignait l'importance de la présentation pour un entretien, et le maquillage féminin en fait partie.
Tout ça pour nous contrôler et pour faire fructifier le système. Parce que si demain tu t'aimes sans avoir besoin de l'amour d'autrui, tu deviens un électron libre. Et c'est pô bien
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 0:42
En fait je me suis fait quitter deux fois pour quelqu'un d'autre en l'espace de peu de temps, par deux mecs différents, dans une période très difficile en prime. Avant, les poils je m'en foutais, mais maintenant ça va avec le package "si je ne suis pas désirable, je vais me refaire jeter". Alors que par ailleurs, je n'hésite pas à avoir le cheveux gras et trainer en pyj horrible devant mon mec. Va comprendre…
Pour l'amour de soi, c'est tout à fait ça : quand les gens sentent que tu n'es plus influencé par leurs regards et que tu vis pour toi-même et par toi-même, ils deviennent très vite accusateurs. C'est mal vu de penser qu'on ne doit rien aux autres et qu'on peut être quelque chose sans eux.
"Non les braves gens n'aiment pas que …"
PS : j'ai dit "n'importe quoi" car je trouve que c'est n'importe quoi de ne pas réussir à s'aimer avec ses poils, en fait. Pas le contraire.
Pour l'amour de soi, c'est tout à fait ça : quand les gens sentent que tu n'es plus influencé par leurs regards et que tu vis pour toi-même et par toi-même, ils deviennent très vite accusateurs. C'est mal vu de penser qu'on ne doit rien aux autres et qu'on peut être quelque chose sans eux.
"Non les braves gens n'aiment pas que …"
PS : j'ai dit "n'importe quoi" car je trouve que c'est n'importe quoi de ne pas réussir à s'aimer avec ses poils, en fait. Pas le contraire.
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 0:55
J'ai résolu la question du "plaire" très vite avec mon mec. Surtout quand je me suis rendue compte qu'il se fichait que je ne m'épile pas.
Si je suis moi-même (avec des tentatives, des changements d'avis évidemment), il ne peut pas y avoir de problème de routine avec le temps qui passe. Comme le pyj dégueu des jours de flemme, les cheveux gras, les repousses de poils, l'abandon de s'apprêter pour plaire à l'autre.
C'est bien mignon de s'apprêter pour un rancard, mais ça fait publicité mensongère, je trouve cela hypocrite, décevant et chiant. Je suis une grosse flemmarde, faut pas l'oublier
Vouloir s'habiller un peu différemment, user de maquillage ok, mais si c'est pour éviter d'être rejeté, c'est dommage. Et pourtant, je l'ai fait un bail...
J'avais compris ton "n'importe quoi"
Si je suis moi-même (avec des tentatives, des changements d'avis évidemment), il ne peut pas y avoir de problème de routine avec le temps qui passe. Comme le pyj dégueu des jours de flemme, les cheveux gras, les repousses de poils, l'abandon de s'apprêter pour plaire à l'autre.
C'est bien mignon de s'apprêter pour un rancard, mais ça fait publicité mensongère, je trouve cela hypocrite, décevant et chiant. Je suis une grosse flemmarde, faut pas l'oublier
Vouloir s'habiller un peu différemment, user de maquillage ok, mais si c'est pour éviter d'être rejeté, c'est dommage. Et pourtant, je l'ai fait un bail...
J'avais compris ton "n'importe quoi"
- Antithesis—
- Messages : 281
Date d'inscription : 29/11/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 0:55
Mouais....Perso, je suis un mec et je me rase sous les bras....
Rien a voir avec l' influence sociétale, mais plus avec l' influence olfactive.
quand je transpire ça shlingue, et j 'aime pas shlinguer. Le poil, ca retient les bactéries, alors,voila, je rase, quand j 'en ai trop.
Après chacun fait ce qu'il veut. C'est pas quelques poils qui vont me choquer, juste que, je mettrai pas mon nez dedans.......
Rien a voir avec l' influence sociétale, mais plus avec l' influence olfactive.
quand je transpire ça shlingue, et j 'aime pas shlinguer. Le poil, ca retient les bactéries, alors,voila, je rase, quand j 'en ai trop.
Après chacun fait ce qu'il veut. C'est pas quelques poils qui vont me choquer, juste que, je mettrai pas mon nez dedans.......
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 1:07
Bah, je transpire, c'est humain, je me lave et puis ça va mieux.
Quand je m'épilais les aisselles et que j'utilisais des déo bien industriels, je transpirais aussi et si j'avais passé une journée forte en émotions et en travail physique, ça sentait pas la rose, mais ça puait un mélange douteux de sueur et de parfum de synthèse (beurk).
Le pire, c'est après les cours de sport, à l'école, quand on avait pas de temps prévu pour se doucher, tout le monde se douchait les bras au déo et allait au cours suivant. Et ça se croyait "propre" en plus.
Les poils ont un rôle autre que celui de retenir la sueur qui sort du corps. Mais je ne vais pas faire un cours sur la fonction des poils et de pourquoi ils sont importants.
Parce que l'argument fumiste de l'hygiène ressort toujours. Un peu comme pour le dentifrice, tout le monde doit bien se douter que c'est une saloperie sans nom mais on est persuadé et on a la trouille de puer de la tronche avec (alors qu'à la base, c'est un coup de pub la pâte dentaire...).
Quand je m'épilais les aisselles et que j'utilisais des déo bien industriels, je transpirais aussi et si j'avais passé une journée forte en émotions et en travail physique, ça sentait pas la rose, mais ça puait un mélange douteux de sueur et de parfum de synthèse (beurk).
Le pire, c'est après les cours de sport, à l'école, quand on avait pas de temps prévu pour se doucher, tout le monde se douchait les bras au déo et allait au cours suivant. Et ça se croyait "propre" en plus.
Les poils ont un rôle autre que celui de retenir la sueur qui sort du corps. Mais je ne vais pas faire un cours sur la fonction des poils et de pourquoi ils sont importants.
Parce que l'argument fumiste de l'hygiène ressort toujours. Un peu comme pour le dentifrice, tout le monde doit bien se douter que c'est une saloperie sans nom mais on est persuadé et on a la trouille de puer de la tronche avec (alors qu'à la base, c'est un coup de pub la pâte dentaire...).
- Antithesis—
- Messages : 281
Date d'inscription : 29/11/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 1:18
On a aussi pas forcément la même composition chimique....Tu réalises pas le nombre de toxines que j' évacue....
Quand je te dis que JE shlingue, c'est pas un argument, c'est un fait!
J'ai pas d'odorat, en plus,mais quand moi j' le sens, c'est que c'est du lourd. Sans parler des auréoles sur les fringues......
Je pense que j' suis une exception mais dans mon cas, c'est juste pas possible....
Quand je te dis que JE shlingue, c'est pas un argument, c'est un fait!
J'ai pas d'odorat, en plus,mais quand moi j' le sens, c'est que c'est du lourd. Sans parler des auréoles sur les fringues......
Je pense que j' suis une exception mais dans mon cas, c'est juste pas possible....
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
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Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 1:23
- HS:
- Ah oui, c'est pas bon le dentifrice ? je ne m'étais jamais posée la question (pourtant j'ai laissé tomber la plupart des cosmétiques industriels, comme quoi). La seule fois que j'ai essayé de me brosser les dents avec une pâte maison, faite à base d'argile, j'ai eu tellement mal aux gencives que j'ai dû reprendre mon bon vieux Elm*x. Sinon, l'huile essentielle de tea tree sur la brosse à dents, c'est juste génial.
Antithesis : Moi je n'aime pas du tout les aisselles masculines rasées, ça me fait tout drôle (et je ne trouve pas ça excitant, mais ça n'engage que moi) (et puis chacun fait ce qu'il veut de ses aisselles). A part ça, je n'ai pas l'impression que l'on pue davantage sans poils qu'avec. J'ai bien compris que TOI, tu pue particulièrement , mais pourquoi tu puerais moins sans poils? La sueur évacuée ne s'en va pas des aisselles toute seule, même quand elles sont épilées? Ça m'échappe.
- Antithesis—
- Messages : 281
Date d'inscription : 29/11/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 1:33
Ouais, j'imagine que ça peut déplaire, mais, bon, mets toi à ma place entre:
"il me plaît pas parce qu'il correspond pas a mes critères de masculinité"
Et :
"il me plaît pas parce qu'il pue le fenneck"
Ben, je préfère le premier cas de figure, ma p'tite virilité peut y survivre
C'est pas du tout logique je sais bien! D'ailleurs, la première fois que je l' ai fait, je me suis dit que c'était bizarre, mais les faits sont la.quand je rase, j'ai pas d'auréole,et je transpire pratiquement pas. alors que sinon, c'est systématique .
J'en viens a me dire que c'est tout simplement psychologique....Typiquement, je transpire nerveusement...
Et quand je suis nerveux, et que je réalise que je transpire, alors, c'est foutu.....j'peux littéralement me liquéfier. Cercle vicieux quoi.
"il me plaît pas parce qu'il correspond pas a mes critères de masculinité"
Et :
"il me plaît pas parce qu'il pue le fenneck"
Ben, je préfère le premier cas de figure, ma p'tite virilité peut y survivre
C'est pas du tout logique je sais bien! D'ailleurs, la première fois que je l' ai fait, je me suis dit que c'était bizarre, mais les faits sont la.quand je rase, j'ai pas d'auréole,et je transpire pratiquement pas. alors que sinon, c'est systématique .
J'en viens a me dire que c'est tout simplement psychologique....Typiquement, je transpire nerveusement...
Et quand je suis nerveux, et que je réalise que je transpire, alors, c'est foutu.....j'peux littéralement me liquéfier. Cercle vicieux quoi.
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 1:40
- Suite du HS:
- J'ai testé à l'argile blanche mais c'est trop agressif pour moi. On accuse le bicarbonate pourtant il serait moins agressif que l'argile. J'ai fait le test à l'eau tiède et avec un brossage minutieux, j'en suis satisfaite. Certains font un bain d'huile et il paraît que c'est génial pour emprisonner les bactéries et pour l'éclat des dents, mais je n'ai jamais testé. Pour le dentifrice, il suffit de "traduire" les composants sur le net pour se rendre compte qu'on a pas besoin de tout ça pour des dents saines ^^ Je ne parviens pas à retrouver les sources qui en parlent mais dans les années 20 ou 30, on vantait le dentifrice pour améliorer l'haleine en faisant croire aux gens qu'ils puaient littéralement et surtout aux femmes qu'elles risquaient de rester sans mari à cause de ça...
Je transpire beaucoup, un coup d'émotion, passer d'une pièce à l'autre, monter un escalier, entrer dans une pièce chauffée en hiver, et c'est fini ! Même avec un déo, même sans poils. Les auréoles sur les vêtements, je m'en contrefiche, je suis un être humain, pas une éponge qui retient tout fluide corporel suspect.
La nourriture peut influencer fortement sur les odeurs corporelles. Les personnes entamant une diète pour se détoxiner peuvent également sentir très fort/mauvais car le corps évacue à mort. Fin là je m'éloigne du sujet.
- Antithesis—
- Messages : 281
Date d'inscription : 29/11/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 1:48
Oui, j 'suis d'accord avec toi on est pas des éponges, c'est un peu dommage de nier notre humanité comme ça...D'ailleurs, l 'odeur dérange quand même plus les autres que moi-même ahahah...
Mais bon, tant qu'on vit pas en communautés de bikers qui s'entretuent sur l' autoroute pour le dernier bidon d'essence....Les conventions sociales sont toujours en vigueur. Alors j' obtempère
Mais bon, tant qu'on vit pas en communautés de bikers qui s'entretuent sur l' autoroute pour le dernier bidon d'essence....Les conventions sociales sont toujours en vigueur. Alors j' obtempère
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 10:07
Pour la gestion des odeurs, il y a plusieurs solutions
La pierre d'alun (mais qui ne fonctionne pas avec tout le monde, moi, elle me fait transpirer bcp moins mais surtout, plus aucune odeur)
Explications et solutions écologiques chez Raffa Grand Ménage et Ophélie Antigone
http://raffa.grandmenage.info/post/2005/06/21/Transpirez..._Respirez...
http://antigonexxi.com/2012/05/03/un-deo-naturel-en-5-minutes-chrono-pari-tenu/
Sinon, je lis ceci sur le blog d'Ophélie, encore une situation paradoxale (craindre de montrer sa pilosité à des connaissances mais aller à la pisicne en ayant tous ses poils)
http://antigonexxi.com/2012/07/04/jamais-sans-mon-poil/#comment-15898
La pierre d'alun (mais qui ne fonctionne pas avec tout le monde, moi, elle me fait transpirer bcp moins mais surtout, plus aucune odeur)
Explications et solutions écologiques chez Raffa Grand Ménage et Ophélie Antigone
http://raffa.grandmenage.info/post/2005/06/21/Transpirez..._Respirez...
http://antigonexxi.com/2012/05/03/un-deo-naturel-en-5-minutes-chrono-pari-tenu/
Sinon, je lis ceci sur le blog d'Ophélie, encore une situation paradoxale (craindre de montrer sa pilosité à des connaissances mais aller à la pisicne en ayant tous ses poils)
Pour le maillot, jamais! D’ailleurs la première fois que j’en ai entendu parler, j’avais 25 ans, sur un forum de grossesse. Je pensais que ça ne se faisait que dans les pays du Maghreb! J’ai 40 ans, donc ça devait commencer à être à la mode quand j’avais 20 ans, mais je n’étais pas au courant, j’avais d’autres priorités que mon apparence et ma sexualité à l’époque. Puis quand j’ai eu un copain, ça ne l’a pas choqué que je sois poilue…
Pour les aisselles et les jambes, je le fais en été, quand je mets des débardeurs, car je n’aime pas trop les poils sous les bras, et qu’au boulot, bien, j’ai chaud, et ce serait mal vu de laisser voir ces poils…
Pour les jambes, j’aime bien être jambes nues l’été (jupe, bermuda), et là je m’épile les jambes. Mais quand j’ai un collant, ou un pantalon, ça ne se voit pas, alors pourquoi s’embêter?
Ce qui fait qu’en hiver, je les ai tous, même à la piscine. Et franchement, j’ai pas l’impression que ça choque. En fait je m’en moque complètement. Mais bon, je n’ai pas un maillot brésilien non plus…
http://antigonexxi.com/2012/07/04/jamais-sans-mon-poil/#comment-15898
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 13:04
Nurja a écrit:Le discours est le même, qu'il s'agisse des poils des femmes ou des cheveux des Africains sub-sahariens.
(http://lmsi.net/Sois-blanche-et-tais-toi)Ce renversement du naturel fait passer les personnes qui ne choisissent pas de lisser leurs cheveux au mieux pour des artistes inspirés ou des militants, au pire pour des personnes sans éducation ou des pauvres. La société, dont le regard s’est habitué à ces pratiques, attenaisément toutes les femmes qui ont les cheveux naturellement crépus qu’elles les portent lisses, et celles qui ne font pas « l’effort » de se conformer à cette injonction sociale sont perçues comme « négligées ». Une femme portant des cheveux naturels sera ainsi considérée comme une originale, une « rebelle » ou une femme prenant peu soin d’elle. Stigmatisation garantie.
Ou dans une moindre mesure moi qui porte mes cheveux naturels, j'ai vraiment l'impression d'être un monstre de foire. Le nombre de gens qui se permettent de toucher mes cheveux, c'est hallucinant. Parfois j'ai le droit à des réflexions (de la part de mes amies noires souvent) du genre ''c'est quand que tu te coiffe ?'' ou ''tu démele pas tes cheveux ou quoi ?'' ...bah non ils sont comme ça c'est tout pfff
On peut aussi faire un parallèle là dessus avec les poils. Ainsi ce sont bien mes amies qui sont elle noires aussi, et qui ont donc le même type de cheveux qui se permettent ce type de railleries. Elles ont complètement intégré l'injonction au lisse. Par contre je ne reçois pratiquement jamais de réflexion de la part des blancs.
De la même manière, quand je mets des jupes et que tout le monde peut voir mes jambes non épilées, bah ça se voit que j'ai un peu de poils et que les mecs s'en tapent, je reçois beaucoup de commentaires de la part des meufs. Hm et mes aisselles poilues (d'ailleurs je suis bizarre mais j'aime bien voir mes aisselles avec un peu de poils xD), pareil quand je dis que je m'epile rarement le maillot d'ailleurs, là j'ai le droit à des gros yeux ou des railleries
C'est dingue comment on peut être à ce point aliénée quand même...
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 14:40
Kiskeya a écrit:Ou dans une moindre mesure moi qui porte mes cheveux naturels, j'ai vraiment l'impression d'être un monstre de foire. Le nombre de gens qui se permettent de toucher mes cheveux, c'est hallucinant. Parfois j'ai le droit à des réflexions (de la part de mes amies noires souvent) du genre ''c'est quand que tu te coiffe ?'' ou ''tu démele pas tes cheveux ou quoi ?'' ...bah non ils sont comme ça c'est tout pfff
On peut aussi faire un parallèle là dessus avec les poils. Ainsi ce sont bien mes amies qui sont elle noires aussi, et qui ont donc le même type de cheveux qui se permettent ce type de railleries. Elles ont complètement intégré l'injonction au lisse. Par contre je ne reçois pratiquement jamais de réflexion de la part des blancs.
De la même manière, quand je mets des jupes et que tout le monde peut voir mes jambes non épilées, bah ça se voit que j'ai un peu de poils et que les mecs s'en tapent, je reçois beaucoup de commentaires de la part des meufs. Hm et mes aisselles poilues (d'ailleurs je suis bizarre mais j'aime bien voir mes aisselles avec un peu de poils xD), pareil quand je dis que je m'epile rarement le maillot d'ailleurs, là j'ai le droit à des gros yeux ou des railleries
C'est dingue comment on peut être à ce point aliénée quand même...
A une époque j'ai cherché sur le net une méthode non agressive pour lisser les cheveux (pour une amie qui a les cheveux très bouclés et pas du tout sages ^^) et j'ai remarqué que le meilleur moyen de trouver une solution était encore de lancer une recherche pour le lissage non chimique des cheveux "crépus". Je dis crépu parce que j'ignore si un autre terme s'emploie (et je que je suis une grosse brêle en culture africaine et afro-), n'hésite pas à me corriger. D'un coup j'ai trouvé des tuto plus facilement.
J'ai donc trouvé une méthode de lissage naturel et quotidien (j'ai passé le mot à la copine blanche et bouclée) et je me suis dit que c'était dommage de vouloir être lisse de cheveux (comme des asiat' veulent faire opérer leurs paupières par exemple) pour une histoire de cheveux pas "dans la norme". C'est à devenir marteau les représentation normatives punaises
Hors-sujet cheveux masculins : vous imaginez pas le nombre de fois où des gens ont dit à mon copain (et à mon ex) "Ben alors, c'est quand tu te coupe les cheveux ?... Nan mais je déconneuh !!!!!!" Mon copain m'a raconté comment des coiffeuses regardaient parfois sa chevelure avec des ciseaux à la place des yeux quand il accompagnait sa mère qui prenait rdv.
Remarquez que le jour où j'ai testé de me couper les cheveux ultra courts, une femme m'a arrêtée dans la rue pour me demander pourquoi j'avais fait ça et si c'était pour ressembler à un garçon
- La ChatteAncien⋅ne
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Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 14:46
Drärk a écrit:
Hors-sujet cheveux masculins : vous imaginez pas le nombre de fois où des gens ont dit à mon copain (et à mon ex) "Ben alors, c'est quand tu te coupe les cheveux ?... Nan mais je déconneuh !!!!!!" Mon copain m'a raconté comment des coiffeuses regardaient parfois sa chevelure avec des ciseaux à la place des yeux quand il accompagnait sa mère qui prenait rdv.
Remarquez que le jour où j'ai testé de me couper les cheveux ultra courts, une femme m'a arrêtée dans la rue pour me demander pourquoi j'avais fait ça et si c'était pour ressembler à un garçon [/justify]
Les cheveux longs, chez les hommes, déclenchent la même réaction que le poils chez les femmes : "Beuuuuh ça fait grade".
Concernant la dame qui t'a arrêtée dans la rue, on se demande bien pourquoi elle s'est permise (permis? Je ne sais jamais !) de se mêler de tes affaires.
Quand j'étais au lycée, une fille avec des cheveux très longs est arrivée un jour avec la boule à zéro. Elle était magnifique, on aurait dit Natahlie Portman dans "V comme Vendetta"
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 14:56
Je voulais savoir ce que ça faisait d'avoir les courts ultra courts au moins une fois dans ma vie et j'ai dû insister auprès de la coiffeuse pour que ce soit court. Je n'ai pas de photo juste après il me semble sauf sur ma carte étudiante (que j'ai rendu) où je posais sans lunettes, sans maquillage, et habillée sport, ça faisait très garçon. Elle a peut-être cru que j'étais un jeune homme ?
Les cheveux longs et les dreads font sale, alors que cela demande justement de l'entretien et que c'est juste magnifique quand c'est fait avec soin.
Et j'ai adoré Portman dans V pour Vendetta justement ^^
Les cheveux longs et les dreads font sale, alors que cela demande justement de l'entretien et que c'est juste magnifique quand c'est fait avec soin.
Et j'ai adoré Portman dans V pour Vendetta justement ^^
- Antithesis—
- Messages : 281
Date d'inscription : 29/11/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
02.02.14 15:00
Ahahah, les dreads c'est toujours la casse, ça me fait avoir l' air d'un lion je kiffe....Mais c'est dur à porter.
J'ai jamais été rasta, je suis pas religieux, dans mon idée la dread je l' assimile plus à la dread métalleuse, j'en avais à l 'époque ou j'écoutai korn en boucle....
J'me souviens, une fois, j'suis allé au macdo, avec mes longues dreads, et y' a un renoi qui m 'a invectivé dans la rue, parce que j' portais des dreads et que j' participait à l 'enrichissement de "Babylone".....
J'ai pas trop su quoi dire.......
"devil's horns, motherfucker?"
J'ai jamais été rasta, je suis pas religieux, dans mon idée la dread je l' assimile plus à la dread métalleuse, j'en avais à l 'époque ou j'écoutai korn en boucle....
J'me souviens, une fois, j'suis allé au macdo, avec mes longues dreads, et y' a un renoi qui m 'a invectivé dans la rue, parce que j' portais des dreads et que j' participait à l 'enrichissement de "Babylone".....
J'ai pas trop su quoi dire.......
"devil's horns, motherfucker?"
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