pilule de 3e génération : attention danger

je savais pas trop comment savoir si ma pilule était dangereuse ou pas

j'ai trouvé ça du coup, pour savoir de quelle génération était telle ou telle pilule : http://www.contraceptions.org/html/tab_pil.htm#une

ouai il manque la 4e. je pense qu'après il faut faire au cas par cas, si la sienne n'est ni dans la 1ere ni dans la 2e

Quand je lis tout cela, je suis TRES contente d'avoir pu convaincre ma gynécologue de me mettre un stérilet au cuivre (non hormonal), il y a presque 5 ans.

Serai-je capable d'être également convaincante pour une ligature des trompes?

Au fait... une collègue et amie a eu un souci médical (artères quasi complètement bouchées. Elle est passée près de la mort. Serait-ce lié? Je n'en sais rien, mais je lui file l'information.

Antisexisme, une partie de la réponse à ta question sur l'autre site:

Et pour répondre à votre question sur la dangerosité des pilules...elles sont toutes dangereuses de ce point de vue. Sans exception.

(contenant du gestodène)

Punaise, Winckler conseille aux filles qui ont de l'acnée ou y sont sensibles/sujettes de prendre des pilules avec de tels progestatifs ! Du coup, pendant 7 ans, j'ai pris Meliane et ses dérivés. Brr ! Heureusement que j'ai arrêté !

Sinon, les deux articles du monde sont très flippants et ça m'interpelle assez, je les trouve pas suffisamment informatifs.

Antisexisme a écrit:"Jamais je demanderais à mon mec de prendre la pilule, je ne lui fais pas confiance !".

Moi je ferai confiance au mien, il aurai trop peur d'avoir un môme.

En tout cas, je suis bien contente de ne pas prendre la pilule. Je ne l'ai prise que deux ans et j'ai arrêté car je l'oubliais tout le temps de toute façon.

Envie de ressortir ce post de 2003 de Martin Winckler : "Diane 35, Holgyème, lumalia, minerva35, evepar : mise en garde importante !" et celui-ci Pilule "Jasmine" : à ne pas utiliser n’importe comment ! des dangers et une promotion tandencieuse

Usagi a écrit:

Antisexisme a écrit:"Jamais je demanderais à mon mec de prendre la pilule, je ne lui fais pas confiance !".

Moi je ferai confiance au mien, il aurai trop peur d'avoir un môme.

Idem pour moi. ^^

J'avais pris une pilule générique (l'avantage c'est qu'elle ne me coutait vraiment rien) pendant 3 mois. C'était mon premier essai et elle m'avait mise tellement en vrac que je me suis jurée que les hormones, plus jamais ça!
Mais c'est tellement difficile de trouver un médecin (gynéco ou généraliste) qui ne va pas prescrire automatiquement la pilule...

"faire confiance à son mec" c'est valable pour celles qui n'ont qu'un seul mec, pas pour celles qui sont du genre à jeter leur slip par dessus les moulins...
Si je ne me trompe, les médicaments en général quand ils sont efficaces présentent tous des effets secondaires plus ou moins nocifs?
quel est le taux de fiabilité des autres moyens contraceptifs (sans parler du préservatif qui présente d'autres avantages...)?

sardine a écrit:"faire confiance à son mec" c'est valable pour celles qui n'ont qu'un seul mec, pas pour celles qui sont du genre à jeter leur slip par dessus les moulins...

Oui enfin, si on utilise pas de préservatif, c'est qu'on se connait un petit peu quand même ...

Pour l’efficacité des différents contraceptif on utilise l'indice de Pearl qui correspond au nombre de grossesses observé pour 100 femmes utilisant le contraceptif pendant un an. On distingue l'indice de Pearl en utilisation correct et en emploie typique (qui comprend donc les oublis de pilules, les craquages de capotes ...).

Méthode Échec avec utilisation correcte Échec en emploi typique
Aucune méthode 85 % 85 %
Pilule 0,3% 8%
DIU au cuivre 0,6% 0,8%
DIU hormonal 0,1% 0,1%
Préservatif masculin 2% 15%
Coït interrompu 4% 27%
Préservatif féminin 5% 21%
Anneau vaginal 0,3% 8%
timbre contraceptif 0,3% 8%
Diaphragme 6% 16%
Cape cervicale 9% / 26% (nullipare / ayant un enfant) 16% / 32% (nullipare / ayant un enfant)
Éponge 9% / 26% (nullipare / ayant un enfant) 16% / 32% (nullipare / ayant un enfant)
Spermicides 18% 29%
Progestatifs injectables 0,3% 3%
Stérilisation masculine (vasectomie) 0,1% 0,15%
Stérilisation féminine (ligature des trompes) 0,5% 0,5%
Méthode du calendrier 9% 25%
Méthode des températures jusqu'à 25%
Méthode symptothermique 2% 25%

concernant les préservatifs (protection contre les MST plus contraception, donc...) je connais des filles qui se fient aux "certificats de bonne santé", ce qui ne signifie pas forcément qu'elles connaissent super bien le mec... et d'autres qui font les deux, pilule plus capote, craignant que la capote ne craque.
par ailleurs même un mec en qui on a "moralement" confiance, on peut se sentir plus rassurée de prendre soi même la pilule, parce qu'un oubli est toujours possible mais que si cet oubli vient de l'homme on peut lui en vouloir énormément, sachant que c'est quand même notre corps qui sera concerné au finish...

les méthodes les plus fiables (stérilet, etc.) sont-elles toutes bien tolérées? n'y a t il vraiment aucun effet secondaire?

les méthodes les plus fiables (stérilet, etc.) sont-elles toutes bien tolérées? n'y a t il vraiment aucun effet secondaire?

Chaque méthode contraceptive a ses avantages et ses inconvénients. Toutes les méthodes ont un coût. Et chaque méthode correspond plus à telle ou telle personne à un moment donné dans sa vie.

Personnellement, je me passe de contraception longue durée en ce moment, le coût pourrait être que je sois plus inquiète à chaque pénétration vaginale avec préservatif (et un pénis) mais vu que j'ai très peu ce type de rapport en ce moment, ça me convient parfaitement.

Nurja a écrit:Au fait... une collègue et amie a eu un souci médical (artères quasi complètement bouchées. Elle est passée près de la mort. Serait-ce lié? Je n'en sais rien, mais je lui file l'information.

La pilule de ma soeur lui a filé du cholestérol.

Et ma pilule est à la drospirénone (jasminelle, puis générique drospibel, belanette)... Avant de me la prescrire (il y a trois ou quatre ans, je suis donc apparemment hors de danger, ouf!) la gynéco m'a demandé s'il y avait des antécédents de phlébite dans ma famille, m'a fait faire une prise de sang sans m'expliquer pourquoi, je sais juste qu'on fait une prise de sang quand on prend la pilule, et m'a également demandé mes raisons.

Et si j'ai voulu prendre la pilule c'est parce que je morflais trop (je parle de mes règles), c'était de pire en pire à chaque fois, d'horribles crampes, pas de petites courbatures, j'étais recroquevillée à attendre que ça passe. En plus à chaque fois je me tapais un bouton sur le menton, et je pleurais comme une madeleine + flux vraiment très abondant. Niveau poids j'ai dû prendre un ou deux kg, mais pas forcément à cause de la pilule. J'ai arrêté de la prendre un moment mais tout est revenu (douleur, bouton, larmes, chutes du niagara...) donc je l'ai reprise.

Je n'en veux pas à la gyneco, je vais très bien donc elle a sûrement bien fait son boulot, mais j'aurais aimé être informée des risques.

Epinie a écrit:La pilule de ma soeur lui a filé du cholestérol.

En fait, c'est normal qu'une pilule augmente le cholesterol : pour transporter des hormones, il en faut. Après, boucher les artères...
Winckler en parle ici : Cholestérol : comment terroriser les utilisatrices de pilule...
Si tu prends Jasminelle ou dérivés, je te conseille d'en reparler à ta gynéco et de changer de pilule (et d'emprunter à la bibliothèque "Contraception : mode d'emploi" pour t'aider à comprendre les différences entre pilules, si t'as envie d'en savoir plus sur la question contraception).

Sinon, il y a d'autres méthodes que la pilule pour avoir des règles moins douloureuses et moins abondantes, non ? (après, je sais que ces méthodes sont plus ou moins efficaces : une copine a le problème et la pilule a changé sa vie, les autres traitements ne marchant pas très bien).

A dux huit ans quand je suis allée consulter pour me faire prescrire la pilule, le toubib, après m'avoir limite insultée sur ma légèreté de moeurs, m'a dit "vous êtes au courant que la pilule donne le cancer"? (c'était dans les années 80). Il m'a conseillé la méthode Ogino (je lui ai dit que je pouvais la remercier vu que je lui devais la vie).
J'ai appris par la suite que ce toubib était un anti IVG militant...
Après quelques essais malheureux, J'ai adopté la pilule diane 35, plus de vingt ans, avant d'arrêter toute pilule sur le conseil de divers médecins (je fumais à l'époque). Pourtant je n'avais aucun symptôme (je suppose que comme pour tout médicament ça dépend des utilisateurs-utilisatrices?)
Enfin je veux dire aucun symptôme négatif: la pilule m'avait fait grossir les seins, disparaître l'acné...
Il paraît que les mêmes soupçons d'effets secondaires, et même encore plus nocifs, existent au sujet des traitements hormonaux de la ménopause? Pourtant il y a des femmes qui préfèrent prendre ce risque en toute connaissance de cause, plutôt que de subir certains symptômes?

la pilule diane 35

Ce n'est pas une pilule: avant tout, c'est un traitement anti-acnée, prescrit à tord comme un contraceptif (mais il n'est pas super efficace comparé à d'autres "vraies" pilules). Dans sa notice, ce n'est pas son rôle d'être un contraceptif, cf. http://www.eurekasante.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-ddiane01-DIANE-35.html

Concernant les traitements hormonaux de la ménopause, peut-être regarder de ce côté : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_272308/les-traitements-hormonaux-substitutifs-de-la-menopause (il y a des recommandations pour les femmes)
et lire par ici un billet de Winckler : http://blogue.passeportsante.net/martinwinckler/2010/11/hormonotherapie_a_la_menopause_dangereuse_ou_non.html

Les médicaments ne sont jamais vraiment anodins quand ils sont efficaces, il y a toujours des effets secondaires. Les risques que nous font encourir les médicaments doivent seulement être plus faibles que les risques encourus sans !

Dans ce cas on peut supposer que la dermato était juste complètement nulle...
En revanche il y a des cas où ça semble prémédité, les gynécos qui tentent de décourager une contraception efficace (conseiller la méthode Ogino!
Un autre cas arrivé à une copine, où la gynéco s'est avérée être une militante pro life (on l'a reconnue sur des photos de manifs...):
D'abord un préservatif qui craque... la copine ne voulant vraiment pas d'enfants file voir sa gynéco et lui réclame une RU. Puis la gynéco, sans même l'examiner, décrète que la RU a "forcément fonctionné". Le temps passe... et les règles ne revenant pas ma copine retourne voir sa gynéco qui assure que c'est normal, un des effets secondaires de la RU, comme ces nausées et cette sensation de "gonflement"...
Bref vous vous en doutez, la RU n'avait pas fonctionné du tout, ce qui arrive de toute façon dans un petit pourcentage de cas. Et quand elle s'en est rendu compte il était trop tard pour un avortement en France...
Cette "légèreté" de la gynéco aurait déjà été scandaleuse, mais en apprenant que c'était une anti IVG on s'est posé la question; n'aurait-elle pas donné une pastille Valda au lieu d'un RU? que ce soit le cas ou non (impossible à prouver...) il faut avouer que ce doit être bien tentant pour des anti IVG (dont certains considèrent qu'à un jour, il s'agit déjà d'un "meurtre"...) d'avoir recours à n'importe quel stratagème pour empêcher la contraception et les avortements?

Comment peut-on être gynéco et anti-ivg?

Comment peut-on être gynéco et anti-ivg?

Et bien, je ne sais pas mais il y en a pas mal parmi eux ! J'en connais plusieurs.
D'autre part, à un de mes premiers rendez-vous avec une gynéco qui m'avait fait la morale et qui m'avait prise pour une débile inconsciente (il n'y avait vraiment pas de quoi), je m'étais dit qu'elle était plus misogynécologue que gynécologue.

misogynécologue que gynécologue

pas mal

et le fait d'etre contre l'avortement n'est pas incompatible avec la charte des médecins : par rapport au respect du patient, à ses volontés ou convictions ?

Pour me faire l'avocate des diables je dirais que non, ce n'est pas forcément incompatible: quand il avait été question d'étendre à plusieurs semaines la possibilité d'avorter, des médecins avaient demandé à pouvoir opposer une "clause de conscience", arguant qu'ils étaient devenus médecins pour sauver des vies et non en supprimer. Je suis militante pro choix mais je trouve cet argument recevable: pourquoi un médecin devrait-il se laisser imposer par l'Etat un acte qui le dérange dans ses sentiments et ses convictions personnelles?
... d'autant que dans ce cas il aurait fallu "tuer" un foetus et non un embryon...
Le problème c'est que même pour les médecins qui sont prêts à aider les femmes souhaitant avorter (même très précocement) c'est la croix et la bannière.
En revanche je trouve intolérable qu'une gynéco impose à une femme qui ne veut pas d'enfant d'en avoir.
Il y a eu un scandale similaire il y a quelques années: une femme avait fait une stimulation ovarienne qui avait trop bien réussi (quatre bébés si ma mémoire est bonne), le toubib - anti IVG - lui avait fait croire qu'elle n'avait pas le choix, elle les gardait tous ou aucun, ce qui était faux mais elle s'en était rendu compte trop tard.

Elfvy a écrit:Comment peut-on être gynéco et anti-ivg?

Ces gynécos ont choisi cette spécialité pour mettre des bébés au monde. Ils sont misogynes dans le sens où ils considèrent les femmes comme des machines à bébé et ils admirent tellement ce processus qu'ils ne comprennent pas qu'on puisse ne pas s'y soumettre de bon cœur.
C'est pas antinomique.
Mais ça reste des gros blaireaux.

aaah! je me sens bête j'avais pas vu ça comme ça
pour moi une gynéco n'a rien à voir avec les bébés; ou si mais juste parce que ça vient de nous, de notre corps féminin, et que ce sont censé être ceux qui s'y connaissent le mieux (en corps féminin).

Je peux faire une réflexion un peu HS ? En fait ça me fait penser à cette série américaine qui raconte la vie d'une famille protestante (devinez^^) dont le fils veut devenir gynécologue parce qu'il "aime les femmes". Et j'imagine son point de vue sur l'avortement...

Mais non t'es pas bête !
J'ai rencontré une fille qui tenait ce discours : elle disait connaître des gynécos qui faisaient ce métier pour mettre des bébés au monde, pas pour les "tuer". C'est ça qui m'a fait réaliser quelle pouvait être la motivation de ces gynécos.
J'ai aussi été suivie par une gynéco qui tapissait son cabinet de photos de bébés de ses patientes, m'examinait sans faire gaffe à ne pas me faire mal et en m'engueulant quand j'étais pas assez détendue, et qui m'a sorti que les examens de dépistage de la trisomie du foetus n'étaient pas fiables (donc pas besoin de les faire, et pas besoin d'avorter si bébé trisomique !). Celle-là, clairement, elle veut qu'on ponde, et elle n'a absolument rien à foutre de notre confort, de nos désirs...

Epinie a écrit: je sais juste qu'on fait une prise de sang quand on prend la pilule, et m'a également demandé mes raisons.

Quand j'ai pris la pilule (contre l'acnée et comme contraceptif), la gynécologue ne m'a pas fait de prise de sang.
J'ai arrêté en me disant que toutes ces hormones ne devaient pas être très bonnes.
Mais bon, c'est sûr qu'un stérilet au cuivre, c'est les chutes du Niagara pendant qqs jours tous les mois. (au fait, c'est quoi la mauvaise utilisation d'un stérilet???)

édit: je m'auto-réponds.

Un stérilet au cuivre fonctionne parce qu'il cause une inflammation qui empêche un éventuel oeuf de nidifier. Oublier que si on prend des anti-inflammatoires, la contraception est out, c'est ça "mal utiliser un stérilet". (étonnant que les chiffres, si ma mémoire est bonne, soient les mêmes)

Nurja a écrit:édit: je m'auto-réponds.

Je t'en prise converse avec toi-même