Relations affectives non-exclusives (polyamour, etc.)
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- colcatAncien⋅ne
- Messages : 892
Date d'inscription : 05/06/2012
l'elfe a écrit:(je précise que je ne vise pas LA monogamie ici, mais un CERTAIN type de monogamie, cela dit ça me parait le modèle courant malheureusement).
Mais si tant de gens sont malheureux en couple monogame c'est pas seulement la faute au modèle du couple exclusif mais de tout ce qui gravite autour : l'injonction à être en couple plutôt que célibataire, la pression qu'on subit à se conformer au modèle social en vigueur, le besoin de se faire valoir en montrant qu'on est apte à ce monde.
J'ai connu ça aussi, et avec mon ex on formait plutôt ce genre de couple, qui est ensemble parce qu'il faut avoir un mec sinon t'es trop plouc et pas baisable (rétrospectivement, c'était le cas je pense tant pour lui que pour moi). Aujourd'hui je suis en couple avec un mec que je n'aurais surement jamais coché dans mon top ten des mecs avec qui il faut s'envoyer en l'air pour avoir l'air trop cool... nos chemins se sont croisés et on s'est dit qu'on avait un bout de route à faire ensemble.
Je suis d'accord avec Sardine : chaque individu doit pouvoir avoir la liberté de vivre sa vie et ses relations comme il l'entend.
C'est vrai qu'il y a à déconstruire autour de la notion de couple, c'est même un sacré boulot ; mais ça ne veut pas dire que le couple exclusif est forcément aliénant et que la réponse universelle est l'amour libre. Et parfois j'ai eu le sentiment que c'était un peu ça la voix des polyamoureux (pas forcément ici sur le forum, comme je l'ai dit j'ai lu aussi des chose sur le sujet ailleurs et avec mon mari puisqu'on s'est questionné sur le sujet). D'où parfois mon sentiment de malaise.
Mais par ailleurs, je trouve formidable que des polyamoureux s'épanouissent dans leurs relations ; et je trouve légitime de s'interroger sur les questions soulevées notamment par Nurja tout à l'heure (sur ce que le sentiment de jalousie soulève en soi par ex), que ce soit dans un contexte de couple ou d'amour libre.
@nurja : c'est fou ce que la pression est forte de "faire comme tout le monde pour pouvoir s'intégrer" ; quelle violence! pourquoi devoir se plier à de telles injonctions absurdes? pourquoi tant de gens ne sont ils pas capables d'aimer les gens tels qu'ils sont?
- InvitéInvité
"pourquoi tant de gens ne sont ils pas capables d'aimer les gens tels qu'ils sont? "
Je suis incapable de répondre à ta question, colcat.
(et je trouve ce fait très triste)
Je suis incapable de répondre à ta question, colcat.
(et je trouve ce fait très triste)
- colcatAncien⋅ne
- Messages : 892
Date d'inscription : 05/06/2012
Je suis d'accord avec toi nurja, moi aussi je trouve ça vraiment triste. Et c'est une question qui me mine depuis longtemps.
colcat a écrit:
C'est vrai qu'il y a à déconstruire autour de la notion de couple, c'est même un sacré boulot ; mais ça ne veut pas dire que le couple exclusif est forcément aliénant et que la réponse universelle est l'amour libre.
j'ai pas dit ça
Cela dit, à cause de tout ce que tu dis justement (obligation à former un couple, etc) la monogamie (enfin, ce type de monogamie: conformation au modèle) devient une aliénation.
Ce qui veut pas dire qu'elle l'est en soi, à la base
- colcatAncien⋅ne
- Messages : 892
Date d'inscription : 05/06/2012
Je ne te prêtais pas ces propos l'elfe. Je ne les prête à personne en particulier, comme je l'ai dit plus haut.
Sur ce que tu dis on est d'accord.
Sur ce que tu dis on est d'accord.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Je crois que n'importe quoi peut devenir une contrainte, tout et son contraire: les relations hétérosexuelles, homosexuelles, le polyamour, la monogamie, avoir des enfants, ne pas en avoir, et même le sport, l'art (si ces activités sont imposées par les parents par exemple)...
(enfin reconnaissons que dans la majorité des cas, l'injonction va plutôt dans le sens de relations hétérosexuelles, de la monogamie, d'avoir des enfants...)
(enfin reconnaissons que dans la majorité des cas, l'injonction va plutôt dans le sens de relations hétérosexuelles, de la monogamie, d'avoir des enfants...)
- FûtdeChêneBleu⋅e
- Messages : 114
Date d'inscription : 26/05/2013
Extrait du lien posté en 1ère page du topic :
La relation, en tant que ressource, est épuisable et finie (ne serait-ce que pour des raisons matérielles de temps). On ne peut mathématiquement pas multiplier les relations sans que cela n’affecte l’accès que d’autres personnes auront aux relations. Et comme pour le capitalisme, les plus riches s’enrichissent toujours, et les plus pauvres s’appauvrissent toujours… Celleux qui ont du capital social et qui baisent auront encore plus de capital social et de baise, et celleux qui n’en ont pas en auront encore moins.
[...]Parce que moi je veux bien ne pas me marier, ne pas être jalouse, ne pas avoir trop d’attentes, etc. mais je n’ai pas les ressources suffisantes pour être apaisée et rassurée au sein de la grande foire relationniste et pour ne pas passer mon temps à flipper de perdre les quelques personnes proches que j’aime (et pourtant, au moins j’ai des genTEs à perdre, ce qui prouve que je ne suis pas au plus bas de l’échelle non plus).
Alors, déjà désolée de revenir à un post qui date de 20 pages, ce topic m'intéresse, mais chaque fois que je veux intervenir, j'essaie de le relire depuis le début et j'abandonne à un moment où un autre. Donc je change de stratégie et je poste au fur et à mesure les choses sur lesquelles j'ai envie de rebondir.
Ce lien explique en gros qu'abolir l'exclusivité renforce la compétition, ce qui octroie à la personne la plus désirable une position privilégiée qui lui permet de dominer ses partenaires, lesquels sont malheureux car leurs attentes ne sont pas comblées.
Bien, je comprends le raisonnement. Je pense toutefois que l'analyse manque de profondeur. Elle s'inquiète uniquement de l'effet numérique, quantitatif, sans prendre en considération les ressorts qualitatifs.
En général, une relation se faisant à deux, je sacrifie souvent pour mon partenaire ma vision de l'amour. En d'autres termes, j'accepte l'exclusivité pour ne pas imposer le polyamour (ce qui me semblerait dominateur, en effet).
Néanmoins, il y a des circonstances qui font que je reviens sur cette propension à la conciliation. Pour faire simple, il s'est présenté jusque là deux cas :
- la personne que j'aime et avec laquelle j'ai envie de vivre ne m'attire pas sexuellement. Le polyamour est alors une façon d'éviter le dilemme : je sacrifie ma sexualité ou je sacrifie mes sentiments ?
Noter que même dans ce cas, j'ai tendance à conclure des relations amoureuses à côté et non des aventures sexuelles. Parce que je suis plus sensuelle que sexuelle et que le sexe avec des inconnus est en général une grosse déception.
- la personne que j'aime ne comble pas mes besoins affectifs. Elle est froide, distante, ne cherche pas à me voir, communique peu, etc. Je me sens délaissée, négligée, je suis malheureuse. Pourtant je n'ai pas envie de mettre un terme à la relation qui m'apporte quand même quelque chose.
De son côté, mon partenaire se sent étouffé par mes attentes.
Dans ce cas, je cherche une autre relation amoureuse dans le but de soulager la première : j'ai moins d'attentes puisqu'ils sont deux à les combler, mon premier partenaire se sent moins étouffé, au final on est tous les deux plus heureux. La difficulté consiste plutôt à trouver une tierce personne du même type que mon premier partenaire, qui n'ait pas envie de me voir tout le temps. Et bah récemment ça n'a pas marché
Là où je veux en venir, c'est que dans un cas, le polyamour évite une domination sexuelle (coucher sans désir avec une personne et renoncer aux sensations sexuelles qu'on aime) et dans l'autre, en soulageant une tension venant d'une asymétrie dans les demandes, évite une domination affective (je me plie en quatre pour tenter d'être agréable à une personne qui de toute façon, même satisfaite, ne me verra pas assez à mon goût).
Le polyamour n'accroît donc pas nécessairement la domination dans les relations, car la personne avec le plus de sex-appeal et d'aisance sociale n'est pas forcément la personne qui a le plus de pouvoir et qui domine (je plais facilement, mais en l'occurrence dans ma relation actuelle je me sens un peu dominée).
Je ne dis pas que le texte ne dit que des âneries, c'est une réflexion intéressante, mais il est superficiel et ne regarde le problème que sous un seul prisme.
En outre, le lien renvoie souvent à des avantages en termes sexuels : "Celleux qui ont du capital social et qui baisent auront encore plus de capital social et de baise"...
Ce second point est plus rapide à contredire : ça me choque terriblement ! Le polyamour m'intéresse au seul niveau relationnel, ce n'est clairement pas pour multiplier les "conquêtes" sexuelles, ce que je trouve pathétiquement consumériste.
Je m'insurge sur le fait qu'on place systématiquement le sexe au cœur d'une relation. Comme expliqué dans les paragraphes précédents, le polyamour peut permettre au contraire de préserver des relations amoureuses sexuellement insatisfaisantes, et de toute façon je ne le perçois que comme la juxtaposition de relations amoureuses sincères, et pas charnelles.
Je n'établis pas une norme, tant mieux si certaines femmes aiment juste pimenter leur vie sexuelle, au contraire, ça cassera les préjugés (je sépare très bien le sexe des sentiments d'ailleurs, je ne me sens pas engagée parce que j'ai couché. En revanche, le sexe froid m'emmerde, donc je ne le pratique pas sans une solide amitié derrière).
Mais je me révolte contre la norme actuelle qui veut que amour = existence d'une sexualité et relation avec une sexualité faible ou inexistante => relation moribonde, malsaine. Non, le sexe n'est pas au cœur des relations humaines. C'est un truc chouette, stimulant, qui donne l'impression d'être en vie et procure non seulement du plaisir, mais beaucoup de joie, mais à choisir entre un monde sans amitié et un monde sans sexe, je n'hésite pas une seconde. Le sexe est quelque chose de génial et de secondaire
- InvitéInvité
Je trouve aussi que le polyamour est une façon de préserver des relations sexuellement insatisfaisantes.
- InvitéInvité
Je remonte ce sujet qui me tient à cœur même si je n'ai pas spécialement de choses à dire pour le moment.
- BreizhmelBleu⋅e
- Messages : 106
Date d'inscription : 30/08/2012
Bonne idée Nurja. Je n'avais pas vu qu'il existait, et je crois que je vais me régaler à lire 20 pages sur le sujet. ^^
- InvitéInvité
Vu le nombre de topics sur le forum, il n'est pas possible de se rendre compte de tous ceux qui sont présents (et quand on fait une recherche, pour peu qu'on ne mette pas "le bon mot", ça ne marche pas.
Bonne lecture.
Bonne lecture.
- InvitéInvité
Un copain m'en avait deja parle, mais je viens de le lire un peu par moi-meme.
trouples.fr
Site au depart suppose parler de tryades amoureuses, mais qui a tourne soralo-matricien.
Je suis toujours triste de voir qu'il y a encore des gens sensibles a ce genre de confusionisme.
trouples.fr
Site au depart suppose parler de tryades amoureuses, mais qui a tourne soralo-matricien.
Je suis toujours triste de voir qu'il y a encore des gens sensibles a ce genre de confusionisme.
- InvitéInvité
J'ai peur d'aller lire du coup. Comment un fonctionnement relationnel, "censé" s'affranchir des normes du couple standard peut-il tourner aussi mal ? Soralo-matricien ? Mais what ? oO
- AnathèmeBleu⋅e
- Messages : 107
Date d'inscription : 02/10/2014
Je pense que c'était quelque chose de présent dès le début.
Si j'ai bien compris, ce site défend l'idée de la famille, mais sous plusieurs formes, mais la famille quand même. La logique qui en suit est d'accuser les féministes de détruire cette structure. De plus, je trouve qu'il y a comme une forte odeur d'essentialisme dans les articles.
Citation prise dans une article :
M'ouais. Le retournement assez commun en ce moment. Le féminisme, c'est être bien-pensant, donc dans la norme. Dès lors, s'y opposer revient à être subversif, je suppose.
En fait, quand on lit des articles plus anciens de ce site, c'est une évolution cohérente.
Si j'ai bien compris, ce site défend l'idée de la famille, mais sous plusieurs formes, mais la famille quand même. La logique qui en suit est d'accuser les féministes de détruire cette structure. De plus, je trouve qu'il y a comme une forte odeur d'essentialisme dans les articles.
Citation prise dans une article :
- Spoiler:
- Pour se connaître, il est nécessaire de s’éprouver. La recherche de connaissance, le goût de l’art et du luxe ou l’effort physique sont les bases de notre apprentissage et en rendant meilleur ceux qui s’y adonnent, cela permet d’exacerber nos différences qui sont la base de nos complémentarités. La vrai activité révolutionnaire pour une femme moderne est d’être belle !
M'ouais. Le retournement assez commun en ce moment. Le féminisme, c'est être bien-pensant, donc dans la norme. Dès lors, s'y opposer revient à être subversif, je suppose.
En fait, quand on lit des articles plus anciens de ce site, c'est une évolution cohérente.
- InvitéInvité
Je ne compte pas aller voir. Ce serait juste me faire mal.
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
H.S. nawak :
(j'aime les termes classieux, je suis même triste de ne plus habiter en Seine-Saint-Denis parce qu'à l'époque où j'y étais, je pouvais me dire "Sancto-dionysienne", c'était beau. Alors que "Val-de-Marnaise", beuah, ça donne pas envie. J'ai une vie trop passionnante, je sais.)
Sinon, je suis assez d'accord avec l'explication de Parleur, même si je connais a priori beaucoup moins que lui le "mouvement" dont on parle.
Et "la vraie révolution pour une femme, c'est d'être belle", sérieusement, même pour un groupuscule "réactionnaire", c'est ... On dirait un slogan de pubs pour cosmétiques...
C'est pour choper un titre classe. Si je connaissais pas Soral et les matriciens, je serais super contente de pouvoir répondre "Soralo-matricienne" quand on me demande "Tu fais quoi dans la vie ?". Le terme sonne assez extra-terrestre / science-fiction, il a de la gueule... Bref, dommage que le contenu soit pourri :pComment un fonctionnement relationnel, "censé" s'affranchir des normes du couple standard peut-il tourner aussi mal ? Soralo-matricien ? Mais what ? oO
(j'aime les termes classieux, je suis même triste de ne plus habiter en Seine-Saint-Denis parce qu'à l'époque où j'y étais, je pouvais me dire "Sancto-dionysienne", c'était beau. Alors que "Val-de-Marnaise", beuah, ça donne pas envie. J'ai une vie trop passionnante, je sais.)
Sinon, je suis assez d'accord avec l'explication de Parleur, même si je connais a priori beaucoup moins que lui le "mouvement" dont on parle.
Et "la vraie révolution pour une femme, c'est d'être belle", sérieusement, même pour un groupuscule "réactionnaire", c'est ... On dirait un slogan de pubs pour cosmétiques...
- VénusAncien⋅ne
- Messages : 693
Date d'inscription : 28/11/2013
- InvitéInvité
Flûte, je suis pas révolutionnaire too bad... Et je couche plus, encore pire. Me reste plus que le féminisme, ce courant has been qui répand la misandrie et le lesbianisme sauvage
Antisexisme : Harem mais pas trop; c'est soralien, plus de deux femmes, ça ferait trop "barbare" Tu as bien résumé, les femmes sont bi parce qu'il leur faut un pénis dans la vie, les hommes ont besoin de deux femmes, ils ont des besoins... Pis je suppose que les deux femmes ne peuvent pas faire quoi que ce soit sans le mâle dominant. Ce serait hilarant si c'était pas aussi puant.
Arrakis : J'suis Sarthoise moi, Saârtouase, quoi de mieux que le pays des rillettes pour une végé ?
Antisexisme : Harem mais pas trop; c'est soralien, plus de deux femmes, ça ferait trop "barbare" Tu as bien résumé, les femmes sont bi parce qu'il leur faut un pénis dans la vie, les hommes ont besoin de deux femmes, ils ont des besoins... Pis je suppose que les deux femmes ne peuvent pas faire quoi que ce soit sans le mâle dominant. Ce serait hilarant si c'était pas aussi puant.
Arrakis : J'suis Sarthoise moi, Saârtouase, quoi de mieux que le pays des rillettes pour une végé ?
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Wow, ça doit être sponsorisé par Eric Zemmour, on dirait le début du Premier Sexe, où Zemmour explique que Lhôme est naturellement polygame et Lafâme naturellement monogame, et que du coup, c'est normal qu'un mec trompe sa meuf, mais pas l'inverse.
(Le syndrome de "je veux niquer où je veux, mais j'ai tellement peur que ma meuf fasse pareil que j'en exclus la possibilité même")
Au delà de la nature évidemment patriarcale des idées de Zemmour et de trouples.fr, j'ai du mal à comprendre comment leur système matrimonial est conceptualisé... Mathématiquement, toutes ces meufs en relation exclusive avec des mecs non exclusifs, ça fait plein de mecs laissés seuls avec leur ingérable testostérone... Et pourtant, Zemmour n'évoque ce problème à aucun moment dans le 1er Sexe.
Mais bon, si on pose la question, je suppose qu'ils répondront des conneries sur la nécessité de la prostitution pour soulager les pôvres Zhômes laissés pour compte...
Bref, je suis perplexe (et pas forcément très constructive, mais je fais ce que je peux).
EDIT : Drärk : quel bonheur doit être le tien ! Faudrait qu'on fonde le pays des rillettes veganes et qu'on s'y fasse naturaliser...
(Le syndrome de "je veux niquer où je veux, mais j'ai tellement peur que ma meuf fasse pareil que j'en exclus la possibilité même")
Au delà de la nature évidemment patriarcale des idées de Zemmour et de trouples.fr, j'ai du mal à comprendre comment leur système matrimonial est conceptualisé... Mathématiquement, toutes ces meufs en relation exclusive avec des mecs non exclusifs, ça fait plein de mecs laissés seuls avec leur ingérable testostérone... Et pourtant, Zemmour n'évoque ce problème à aucun moment dans le 1er Sexe.
Mais bon, si on pose la question, je suppose qu'ils répondront des conneries sur la nécessité de la prostitution pour soulager les pôvres Zhômes laissés pour compte...
Bref, je suis perplexe (et pas forcément très constructive, mais je fais ce que je peux).
EDIT : Drärk : quel bonheur doit être le tien ! Faudrait qu'on fonde le pays des rillettes veganes et qu'on s'y fasse naturaliser...
- VénusAncien⋅ne
- Messages : 693
Date d'inscription : 28/11/2013
- InvitéInvité
Arrakis : C'est tout à fait ça, des rillettes véganes
Tu as très bien résumé le syndrome en effet.
Antisexisme : Autant pour moi, faut dire qu'ils sont pas à un paradoxe près.
Tu as très bien résumé le syndrome en effet.
Antisexisme : Autant pour moi, faut dire qu'ils sont pas à un paradoxe près.
- InvitéInvité
Nan, Zemmour, c'est du sponsoring pour tiedes. Les vrais hommes se font sonsoriser par Leonidas Durandal (ya des videos de lui sur trouples.fr).Arrakis a écrit:Wow, ça doit être sponsorisé par Eric Zemmour
- InvitéInvité
Mais non, c'est parce qu'il y a des sous-hommes qui n'ont donc pas de besoins. Ou des besoins qui ne comptent pas. (mâle alpha, beta, gamma...) berkArrakis a écrit:j'ai du mal à comprendre comment leur système matrimonial est conceptualisé... Mathématiquement, toutes ces meufs en relation exclusive avec des mecs non exclusifs, ça fait plein de mecs laissés seuls avec leur ingérable testostérone... Et pourtant, Zemmour n'évoque ce problème à aucun moment dans le 1er Sexe.
- InvitéInvité
Les autres sont morts en faisant la guerre en tentant de devenir de Vrais Hommes.
Et/ou vont voir une minorite de femmes devenues prostituees pour combler ce "manque".
Et/ou vont voir une minorite de femmes devenues prostituees pour combler ce "manque".
Propos un peu HS
A propos de harem, plusieurs hommes m'ont fait le reproche d'en avoir un.
Cela se passe sur le groupe FB à propos de la norme du glabre. Il y a pratiquement 900 membre-sse-s dont bcp de femmes et parmi elles, une majorité de féministes.
Pour je ne sais quelle raison, ce groupe est vu comme le "mien", alors que je ne l'ai pas créé, je suis juste un des admins parmi des admins femmes. Mais c'est vrai que je poste bcp d'articles car je suis abonné à des groupes anglophones.
Je suis assez bien perçu par les femmes de ce groupe, j'ai parfois droit à des compliments. Ce n'est évidemment pas pour les compliments que je le fais, je note que certains hommes sont jaloux de cette attitude envers moi. Ils s'imaginent peut-être que je rencontre certaines d'entre elles, ce qu'ils aimeraient sans doute faire. Or, je ne connais personne IRL et je ne le souhaite même pas. Cette virtualité me convient très bien.
Tout ça pour dire que le terme de harem est parfois utilisé dans un contexte n'ayant rien à voir avec la réalité. Je dois dire que c'est dérangeant non pas pour moi mais pour ces femmes du groupe car finalement, on les ramène à un statut de femmes-objet. Elles seraient mes "prisonnières" dont je dispose à ma guise. Alors qu'il y a bcp de féministes radicales parmi elles
A propos de harem, plusieurs hommes m'ont fait le reproche d'en avoir un.
Cela se passe sur le groupe FB à propos de la norme du glabre. Il y a pratiquement 900 membre-sse-s dont bcp de femmes et parmi elles, une majorité de féministes.
Pour je ne sais quelle raison, ce groupe est vu comme le "mien", alors que je ne l'ai pas créé, je suis juste un des admins parmi des admins femmes. Mais c'est vrai que je poste bcp d'articles car je suis abonné à des groupes anglophones.
Je suis assez bien perçu par les femmes de ce groupe, j'ai parfois droit à des compliments. Ce n'est évidemment pas pour les compliments que je le fais, je note que certains hommes sont jaloux de cette attitude envers moi. Ils s'imaginent peut-être que je rencontre certaines d'entre elles, ce qu'ils aimeraient sans doute faire. Or, je ne connais personne IRL et je ne le souhaite même pas. Cette virtualité me convient très bien.
Tout ça pour dire que le terme de harem est parfois utilisé dans un contexte n'ayant rien à voir avec la réalité. Je dois dire que c'est dérangeant non pas pour moi mais pour ces femmes du groupe car finalement, on les ramène à un statut de femmes-objet. Elles seraient mes "prisonnières" dont je dispose à ma guise. Alors qu'il y a bcp de féministes radicales parmi elles
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