Re: contraception masculine

15.09.16 0:27

Merci de l'info. J'ai regardé l'article, puis le lien à l'association. Des centaines d'hommes se sont intéressés à la Contraception masculine jusque 1990 et il y a un regain en 2012-2013. Et il y a des photos plus explicites : il faut des bandes élastiques sous l'orifice et de part et d'autre. Et il faut un deuxième slip pour couvrir ce qui passe par l'orifice. Je suis moins concerné (vasectomie depuis longtemps) mais je trouve important de soutenir une expérience concluante et trop peu connue -- donc qui ne peut s'élargir que par l'expérimentation. Je me dis : à l'époque, si je l'avais su, j'aurais essayé cela plutôt que la vasectomie (qui était considérée comme irréversible - on dit autrement aujourd'hui). C'est donc une vraie alternative.

15.09.16 16:01

Je suis pas fort en transfert d'images.
Voici le lien à la présentation de l'étude par son auteur, et dans le coin à droite, il y a un menu avec "la CMT en photos, puis il faut cliquer sur les photos.
C'est (Attention, photos de phallus)http://www.contraceptionmasculine.fr/415524440

04.10.16 0:13

Un nouvel article assez complet sur le RCT ici sur le site de Jef Klak :http://jefklak.org/?p=2880

04.10.16 1:42

Contente de voir qu'une discussion existe sur ce sujet, dès que j'aurais un moment je remonterais le fil car il se trouve que j'en ai tout récemment parlé avec un mec, et nous nous demandions si oui ou non il existe une pilule masculine: il me semblait que oui mais qu'elle était très peu diffusée et qu'en tous cas les recherches n'étaient pas du tout encouragées dans cette voie...

Le sujet a du être abordé sur le fil j'imagine ?

(auquel cas désolée mais je viens enfin de récupérer ma connexion et je suis en pleine dernière ligne droite car j'accouche mercredi donc pas super dispo ^^).

31.10.16 16:53

Voici un excellent article, qui synthétise l'histoire de la contraception masculine et fait le point les techniques étudiées ainsi que leur acceptabilité. Très utile pour saisir ses enjeux et les limites qu'elle trouve actuellement.

04.11.16 10:31

Un article qui explique pourquoi on a arrêté le développement d'une pilule contraceptive masculine après les essais cliniques, pour cause d'effets secondaires trop importants.

04.11.16 11:08

Sauf que les chiffres qu'il cite en comparaison en prenant les effets secondaires de la pilule féminine (yaz) ne sont pas corrects (ou alors, yaz est vachement moins nocive que les autres).

Et je trouve assez répugnant qu'on dise que c'est normal que la pilule féminine puisse être moins sûre que la pilule masculine vu que la grossesse cause des risques aux femmes et pas aux hommes.

Forcément, l’évaluation ne sera pas la même pour une contraception masculine puisque l’utilisateur n’encoure pas les risques physiologique d’une grossesse.

Sauf que si on prend la pilule, c'est qu'on ne veut pas de grossesse (et pas des risques qui vont avec). Et qu'on pourrait se dire "c'est celui qui est demandeur du PIV qui doit assumer les risques.

Les nombreux appels demandant aux hommes d’accepter les effets indésirables de cette contraception masculine au nom de l’égalité hommes-femmes sont assez inquiétants.

On demande bien aux femmes d'accepter les effets indésirables de leur pilule et en se taisant.

Un médicament doit avoir une balance bénéfice-risque positive pour obtenir une AMM.

C'est logique, mais cela devrait être en tenant compte des bénéfices risques pour les deux partenaires (et pas juste pour la personne qui avale le cachet).

04.11.16 11:32

Nurja a écrit:Sauf que si on prend la pilule, c'est qu'on ne veut pas de grossesse (et pas des risques qui vont avec). Et qu'on pourrait se dire "c'est celui qui est demandeur du PIV qui doit assumer les risques.

Nurja a écrit:C'est logique, mais cela devrait être en tenant compte des bénéfices risques pour les deux partenaires (et pas juste pour la personne qui avale le cachet).

Sauf qu'il est très dur de mesurer dans le cadre d'une étude sur la contraception masculine l'impact de cette dernière sur la partenaire (c'est notamment expliqué dans l'article que je mets en lien dans mon avant-dernier message). Les hommes sujets de l'étude peuvent ne pas avoir de partenaire ; ou encore si celle-ci tombe enceinte, rien ne permet de dire si c'est le sujet le géniteur, ou une autre personne. Et il est toujours difficile (voire impossible) d'évaluer si la prise de contraception féminine aurait été plus nocive à cette partenaire que la prise d'une contraception masculine par le sujet.

Nurja a écrit:Et je trouve assez répugnant qu'on dise que c'est normal que la pilule féminine puisse être moins sûre que la pilule masculine vu que la grossesse cause des risques aux femmes et pas aux hommes.

Idem, on est obligé de voir le bénéfice individuel de la contraception, parce qu'il est dur de mesurer le bénéfice collectif. D'ailleurs, je ne suis pas sûre qu'il dise que c'est normal que la pilule féminine soit moins sûre…

J'entends tes arguments. Mais je pense qu'il faut différencier lutte pour que la contraception féminine soit plus sûre et que les gynécos prennent au sérieux les femmes qui témoignent d'effets secondaires lourds, et développement d'une contraception masculine sûre.

04.11.16 11:54

Iridacea a écrit:
je ne suis pas sûre qu'il dise que c'est normal que la pilule féminine soit moins sûre…

Ils disent qu'ils comparent les risques avec la situation sans qui peut être une situation de grossesse dans lequel un certain nombre de risques (les caillots notamment) sont plus importants donc que c'est logique que les risques acceptables soient différents.

Iridacea a écrit:[justify je pense qu'il faut différencier lutte pour que la contraception féminine soit plus sûre et que les gynécos prennent au sérieux les femmes qui témoignent d'effets secondaires lourds, et développement d'une contraception masculine sûre.[/justify]

100% d'accord avec toi
(et 100% pour que le PIV ne soit plus vu comme le passage obligé pour une sexualité complète/adulte...

04.11.16 12:28

Nurja a écrit:

Iridacea a écrit: je ne suis pas sûre qu'il dise que c'est normal que la pilule féminine soit moins sûre…

Ils disent qu'ils comparent les risques avec la situation sans qui peut être une situation de grossesse dans lequel un certain nombre de risques (les caillots notamment) sont plus importants donc que c'est logique que les risques acceptables soient différents.

Bah comme je le disais, c'est très difficile d'évaluer les bénéfices-risques d'un médicament sur une personne qui ne prend pas le traitement… Ou alors, bonjour les groupes de contrôle à taille démentielle. De ce point de vue là, cette phrase de l'article ne me choque pas.

Réflexion sur les bénéfices-risques de la contraception masculine sur les partenaires féminines:

Nurja a écrit:(et 100% pour que le PIV ne soit plus vu comme le passage obligé pour une sexualité complète/adulte...

Aussi oui. Mais c'est encore un troisième axe d'action, l'éducation à une sexualité moins ou plus centrée sur les pratiques potentiellement fécondantes.

contraception masculine