Féminisme et violences
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- FahnBleu⋅e
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Date d'inscription : 28/11/2013
Féminisme et violences
13.02.14 23:04
Bonsoir!
Je ne suis pas très présente sur ce forum, mais je ressens le besoin de parler de mon vécu, qui je pense est en train de me pourrir la vie...
J'ai quitté très récemment mon compagnon, après huit ans, dont presque quatre de vie commune.
J'avais quinze ans au début de notre relation, il en avait dix-huit.
Les débuts ont été assez cahotiques, si bien que j'ai fini par le quitter au bout de trois ans.
Nous nous sommes remis ensemble rapidement, pour du "mieux". C'est en tout cas ce que je pensais.
Je me suis éloignée de mes amis, j'ai arrêté mes études. "Pas pour lui". C'est ce que je me disais. Il était très jaloux, possessif, et ne supportait pas que je sois loin de lui. Il ne pouvait pas concevoir que je puisse être amie avec d'autres hommes sans arrières-pensées.
J'ai arrêté mes études parce qu'il était en galère financière, on avait un chien, et je voulais qu'il ne manque de rien. C'était il y a un peu plus de trois ans. J'ai trouvé un boulot, lui a perdu le sien. Je payais tout, "parce que c'était normal, il avait payé tout jusqu'à ce que j'arrête la fac".
On a déménagé, adopté d'autres animaux, et je ne me posais pas la question de savoir si j'étais heureuse ou non. C'était ma vie, point.
Je n'ai pas vu que je changeais. J'ai grossi, beaucoup. J'ai arrêté de prendre soin de moi. Je ne parlais plus à mes amis. J'allais travailler, je rentrais à la maison. Alors qu'il était à la maison toute la journée, je devais m'occuper de tout : le ménage, les repas, les animaux. Je ne trouvais pas ça normal, je ne manquais pas de le lui faire remarquer.
Mon compte en banque se vidait, alors que je veillais à ne pas dépenser trop. Il se servait, s'achetait de tout, et j'ai arrêté de compter le nombre de fois où on s'est retrouvés sans argent pour payer le loyer, les factures, ou même de quoi manger.
Je changeais mon code secret, mais il parvenait toujours à l'obtenir. "De l'essence pour aller se présenter pour un boulot", "urgence vétérinaire", "m'acheter un cadeau".
Mon sourire disparaissait de jour en jour, je ne me demandais même plus si j'étais encore heureuse. C'était ma vie, je l'avais choisie, et on était liés.
Liés par un crédit que j'ai fait pour rembourser une partie de ses dettes. Pour ne pas qu'on se retrouve dans une maison vide de meubles.
Liés par des animaux qu'on avait adoptés ensemble.
Liés par plus grand chose d'autre, finalement.
En octobre dernier, je ne suis plus arrivée à me lever pour aller travailler. Je n'avais plus la force de faire semblant. J'ai été arrêtée deux mois. Deux mois à la maison, avec lui, qui ne travaillait toujours pas. Il ne cherchait pas, j'avais un salaire, à quoi bon?
Deux mois à entendre que je n'étais "bonne à rien", que je restais à la maison "pour glander". Deux mois pendant lesquels j'ai beaucoup réfléchi. A mon boulot, à ma vie, à moi. A ma personne que j'avais tellement mise de côté ces dernières années que je ne me connaissais plus. J'ai pleuré en me rendant compte que je n'étais plus moi. Que j'étais à l'opposé de ce que j'avais toujours voulu être. J'ai repris le travail en décembre. C'est aussi à ce moment précis que j'ai décidé de ne plus adresser la parole à mon compagnon. Et c'est tout début janvier que je l'ai quitté. Il a menacé de se suicider, s'est excusé "s'il avait fait quelque chose qui avait pu me blesser", a tenté par tous les moyens de me récupérer.
Il est devenu vegan. Un "vegan de merde", comme je le suis. Il s'est mis au ménage et à la recherche d'un emploi.
Et moi, comme une imbécile, j'ai accepté qu'il reste à la maison le temps de trouver un logement. Parce que malgré ce que j'avais vécu avec lui, je ne pouvais pas me résoudre à le laisser à la rue sans rien.
J'ai accepté sans broncher les menaces, les insultes, les mensonges, encore.
Jusqu'à ce que je lui demande de partir. Il a pris quelques affaires et est retourné chez ses parents. C'était il y a trois semaines.
Ses affaires l'attendent encore dans mon garage. J'ai appris, par la suite, énormément de choses qui m'ont confortée dans mon choix.
Aujourd'hui, je rentre chez moi sans avoir peur. Sans avoir peur d'avoir l'air trop souriante, ou qu'il soit de mauvaise humeur, ou que le dîner ne soit pas prêt assez rapidement.
Quand je pars travailler, je suis heureuse. Heureuse de savoir que mes collègues seront là, de savoir que je vais gagner un salaire pour l'utiliser comme je l'entends.
Lorsque je suis à la maison, je peux cuisiner ce dont j'ai envie. Je peux aussi écouter la musique que j'aime sans qu'on se moque de mes goûts. Je peux regarder une émission de télévision sans qu'on me reproche de ne pas avoir assez nettoyé ou d'avoir laissé traîner de la vaisselle sale.
Je peux mettre les vêtements qui me plaisent, et je n'ai plus à justifier toutes mes actions.
J'ai perdu 40kg cette dernière année, c'était forcément parce que j'avais rencontré quelqu'un d'autre. Mon nouveau piercing? Pour cet autre aussi. Tout comme mes colorations.
Aucune fois, il ne lui est venu à l'idée que je pouvais faire des choses pour moi. Pas une seule fois il ne s'est dit que je pourrais avoir envie de ME plaire.
J'ai repris contact avec mes amis, je sors, je vois du monde, je prends du temps pour moi, je me fais plaisir.
Aujourd'hui, notre histoire est enfin terminée, et le plus dur n'est pas de me dire que j'ai perdu huit ans de ma vie, mais de réaliser à quel point j'ai pu être bête. Moi, tellement "féministe" et pour l'égalité des sexes, contre les violences, je me suis laissée faire sans rien dire. J'ai lâchement abandonné la personne que j'étais.
(Désolée pour le pavé... Il fallait que ça sorte, je n'ai pas encore osé en parler à mon entourage, je pense qu'il faut, en priorité, que je me reconstruise, avant tout).
Je ne suis pas très présente sur ce forum, mais je ressens le besoin de parler de mon vécu, qui je pense est en train de me pourrir la vie...
J'ai quitté très récemment mon compagnon, après huit ans, dont presque quatre de vie commune.
J'avais quinze ans au début de notre relation, il en avait dix-huit.
Les débuts ont été assez cahotiques, si bien que j'ai fini par le quitter au bout de trois ans.
Nous nous sommes remis ensemble rapidement, pour du "mieux". C'est en tout cas ce que je pensais.
Je me suis éloignée de mes amis, j'ai arrêté mes études. "Pas pour lui". C'est ce que je me disais. Il était très jaloux, possessif, et ne supportait pas que je sois loin de lui. Il ne pouvait pas concevoir que je puisse être amie avec d'autres hommes sans arrières-pensées.
J'ai arrêté mes études parce qu'il était en galère financière, on avait un chien, et je voulais qu'il ne manque de rien. C'était il y a un peu plus de trois ans. J'ai trouvé un boulot, lui a perdu le sien. Je payais tout, "parce que c'était normal, il avait payé tout jusqu'à ce que j'arrête la fac".
On a déménagé, adopté d'autres animaux, et je ne me posais pas la question de savoir si j'étais heureuse ou non. C'était ma vie, point.
Je n'ai pas vu que je changeais. J'ai grossi, beaucoup. J'ai arrêté de prendre soin de moi. Je ne parlais plus à mes amis. J'allais travailler, je rentrais à la maison. Alors qu'il était à la maison toute la journée, je devais m'occuper de tout : le ménage, les repas, les animaux. Je ne trouvais pas ça normal, je ne manquais pas de le lui faire remarquer.
Mon compte en banque se vidait, alors que je veillais à ne pas dépenser trop. Il se servait, s'achetait de tout, et j'ai arrêté de compter le nombre de fois où on s'est retrouvés sans argent pour payer le loyer, les factures, ou même de quoi manger.
Je changeais mon code secret, mais il parvenait toujours à l'obtenir. "De l'essence pour aller se présenter pour un boulot", "urgence vétérinaire", "m'acheter un cadeau".
Mon sourire disparaissait de jour en jour, je ne me demandais même plus si j'étais encore heureuse. C'était ma vie, je l'avais choisie, et on était liés.
Liés par un crédit que j'ai fait pour rembourser une partie de ses dettes. Pour ne pas qu'on se retrouve dans une maison vide de meubles.
Liés par des animaux qu'on avait adoptés ensemble.
Liés par plus grand chose d'autre, finalement.
En octobre dernier, je ne suis plus arrivée à me lever pour aller travailler. Je n'avais plus la force de faire semblant. J'ai été arrêtée deux mois. Deux mois à la maison, avec lui, qui ne travaillait toujours pas. Il ne cherchait pas, j'avais un salaire, à quoi bon?
Deux mois à entendre que je n'étais "bonne à rien", que je restais à la maison "pour glander". Deux mois pendant lesquels j'ai beaucoup réfléchi. A mon boulot, à ma vie, à moi. A ma personne que j'avais tellement mise de côté ces dernières années que je ne me connaissais plus. J'ai pleuré en me rendant compte que je n'étais plus moi. Que j'étais à l'opposé de ce que j'avais toujours voulu être. J'ai repris le travail en décembre. C'est aussi à ce moment précis que j'ai décidé de ne plus adresser la parole à mon compagnon. Et c'est tout début janvier que je l'ai quitté. Il a menacé de se suicider, s'est excusé "s'il avait fait quelque chose qui avait pu me blesser", a tenté par tous les moyens de me récupérer.
Il est devenu vegan. Un "vegan de merde", comme je le suis. Il s'est mis au ménage et à la recherche d'un emploi.
Et moi, comme une imbécile, j'ai accepté qu'il reste à la maison le temps de trouver un logement. Parce que malgré ce que j'avais vécu avec lui, je ne pouvais pas me résoudre à le laisser à la rue sans rien.
J'ai accepté sans broncher les menaces, les insultes, les mensonges, encore.
Jusqu'à ce que je lui demande de partir. Il a pris quelques affaires et est retourné chez ses parents. C'était il y a trois semaines.
Ses affaires l'attendent encore dans mon garage. J'ai appris, par la suite, énormément de choses qui m'ont confortée dans mon choix.
Aujourd'hui, je rentre chez moi sans avoir peur. Sans avoir peur d'avoir l'air trop souriante, ou qu'il soit de mauvaise humeur, ou que le dîner ne soit pas prêt assez rapidement.
Quand je pars travailler, je suis heureuse. Heureuse de savoir que mes collègues seront là, de savoir que je vais gagner un salaire pour l'utiliser comme je l'entends.
Lorsque je suis à la maison, je peux cuisiner ce dont j'ai envie. Je peux aussi écouter la musique que j'aime sans qu'on se moque de mes goûts. Je peux regarder une émission de télévision sans qu'on me reproche de ne pas avoir assez nettoyé ou d'avoir laissé traîner de la vaisselle sale.
Je peux mettre les vêtements qui me plaisent, et je n'ai plus à justifier toutes mes actions.
J'ai perdu 40kg cette dernière année, c'était forcément parce que j'avais rencontré quelqu'un d'autre. Mon nouveau piercing? Pour cet autre aussi. Tout comme mes colorations.
Aucune fois, il ne lui est venu à l'idée que je pouvais faire des choses pour moi. Pas une seule fois il ne s'est dit que je pourrais avoir envie de ME plaire.
J'ai repris contact avec mes amis, je sors, je vois du monde, je prends du temps pour moi, je me fais plaisir.
Aujourd'hui, notre histoire est enfin terminée, et le plus dur n'est pas de me dire que j'ai perdu huit ans de ma vie, mais de réaliser à quel point j'ai pu être bête. Moi, tellement "féministe" et pour l'égalité des sexes, contre les violences, je me suis laissée faire sans rien dire. J'ai lâchement abandonné la personne que j'étais.
(Désolée pour le pavé... Il fallait que ça sorte, je n'ai pas encore osé en parler à mon entourage, je pense qu'il faut, en priorité, que je me reconstruise, avant tout).
- InvitéInvité
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:16
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais vraiment, tu n'as pas à t'en vouloir Fahn ! Tu étais amoureuse de lui, tu as cru qu'il changerait, ça me semble juste normal en fait. Et tu n'es pas lâche : tu as réussi à te sortir de cette emprise, il faut de la force pour ça.
Je te souhaite d'avoir une merveilleuse vie et bon courage dans ton processus de reconstruction
Je te souhaite d'avoir une merveilleuse vie et bon courage dans ton processus de reconstruction
- InvitéInvité
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:19
Cette histoire me rappelle quelqu'un…
En tout cas, je suis vraiment heureuse pour toi que tu te sois sortie des griffes de ce type.
Je n'avais absolument pas vu les hide. Désolée.
Vraiment, je suis ravie pour toi !
Et j'adhère à ce que dit Loupita.
- CirdecBleu⋅e
- Messages : 92
Date d'inscription : 04/02/2014
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:35
Big up pour toi Fahn, être capable d'en parler c'est important
- InvitéInvité
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:38
Fahn, et bravo d'avoir réussi à t'en sortir, ça doit être difficile...
- LaineAncien⋅ne
- Messages : 271
Date d'inscription : 28/01/2013
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:42
Ce genre de relation c'est souvent comme le coup de la grenouille qu'on met dans l'eau froide et qu'on fait chauffer lentement. Elle ne se rend pas compte qu'elle est en train de bouillir vivante, alors qu'elle aurait sauté hors de la casserole si on l'avait jeté dans l'eau bouillante directement. Et non, ce n'était pas ta faute. Au moins tu as réalisé ta situation alors que tu es encore jeune.
Et tes proches? Ta famille? Est-ce que certains ont vu qu'il y avait un problème? Je sais que tu as dis que tu t'étais éloigné de tes amis mais est-ce que certains ont protesté ou t'ont dit quelque chose au sujet de ton copain avant que tu cesses de les voir?
Remarque, celle-là n'est pas mal non plus :
En tout cas, bravo d'avoir réussi à sortir de cette relation. Ton pavé n'est pas si long (on a toujours cette impression mais ça prend beaucoup plus longtemps à écrire qu'à lire) et le forum est fait, entre autre, pour ça.
Et tes proches? Ta famille? Est-ce que certains ont vu qu'il y avait un problème? Je sais que tu as dis que tu t'étais éloigné de tes amis mais est-ce que certains ont protesté ou t'ont dit quelque chose au sujet de ton copain avant que tu cesses de les voir?
Il t'achetait des cadeaux avec ton propre argent? Dans le genre mauvaise foi il se pose là celui-là!Fahn a écrit:"m'acheter un cadeau"
Remarque, celle-là n'est pas mal non plus :
Fahn a écrit:
Deux mois à entendre que je n'étais "bonne à rien", que je restais à la maison "pour glander".
Tu t'intéressais déjà au féminisme avant de rompre? Peut-être que ça a aidé mais qu'il a fallu le temps que ça fasse son chemin, non?Fahn a écrit:Moi, tellement "féministe" et pour l'égalité des sexes, contre les violences, je me suis laissée faire sans rien dire.
En tout cas, bravo d'avoir réussi à sortir de cette relation. Ton pavé n'est pas si long (on a toujours cette impression mais ça prend beaucoup plus longtemps à écrire qu'à lire) et le forum est fait, entre autre, pour ça.
- FahnBleu⋅e
- Messages : 35
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:47
Laine a écrit:Ce genre de relation c'est souvent comme le coup de la grenouille qu'on met dans l'eau froide et qu'on fait chauffer lentement. Elle ne se rend pas compte qu'elle est en train de bouillir vivante, alors qu'elle aurait sauté hors de la casserole si on l'avait jeté dans l'eau bouillante directement. Et non, ce n'était pas ta faute. Au moins tu as réalisé ta situation alors que tu es encore jeune.
Et tes proches? Ta famille? Est-ce que certains ont vu qu'il y avait un problème? Je sais que tu as dis que tu t'étais éloigné de tes amis mais est-ce que certains ont protesté ou t'ont dit quelque chose au sujet de ton copain avant que tu cesses de les voir?Il t'achetait des cadeaux avec ton propre argent? Dans le genre mauvaise foi il se pose là celui-là!Fahn a écrit:"m'acheter un cadeau"
Remarque, celle-là n'est pas mal non plus :Fahn a écrit:
Deux mois à entendre que je n'étais "bonne à rien", que je restais à la maison "pour glander".Tu t'intéressais déjà au féminisme avant de rompre? Peut-être que ça a aidé mais qu'il a fallu le temps que ça fasse son chemin, non?Fahn a écrit:Moi, tellement "féministe" et pour l'égalité des sexes, contre les violences, je me suis laissée faire sans rien dire.
En tout cas, bravo d'avoir réussi à sortir de cette relation. Ton pavé n'est pas si long (on a toujours cette impression mais ça prend beaucoup plus longtemps à écrire qu'à lire) et le forum est fait, entre autre, pour ça.
Mes amis me faisaient remarquer que cette relation n'était pas saine, mais je ne les écoutais pas. Je pensais être vraiment heureuse, au final je me rends compte que je ne l'étais pas, en tout cas ces deux dernières années.
Mes parents ont tenté de me faire ouvrir les yeux (sans savoir tout ce qu'il se passait), j'ai préféré ne pas les écouter non plus...
Pour les cadeaux, oui, mais c'est le genre de mec à ne pas se poser la question du ridicule (et moi non plus, finalement...).
Pour le féminisme, j'ai surtout commencé à m'y intéresser en même temps que le droit des animaux, donc il y a trois ans environ.
- FahnBleu⋅e
- Messages : 35
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:48
Et merci à vous, ça m'a pris un bout de temps pour écrire tout ça, mais ça fait du bien de s'en décharger, en fait.
- Claire G.Ancien⋅ne
- Messages : 1070
Date d'inscription : 20/10/2013
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:50
ce genre de personnage a tout du vampire émotionnel et c'est flippant de se dire qu'il y a des êtres humains pareils.
j'ai été un petit peu devancée
- onceAncien⋅ne
- Messages : 1036
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Féminisme et violences
13.02.14 23:51
Fahn, ton témoignage est bouleversant, merci de nous l'avoir partagé.
Je plussoie ce qu'on dit les autres, surtout Loupita Lebowski :
Je te souhaite tout le bonheur du monde possible pour ta nouvelle vie.
Je plussoie ce qu'on dit les autres, surtout Loupita Lebowski :
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais vraiment, tu n'as pas à t'en vouloir Fahn ! Tu étais amoureuse de lui, tu as cru qu'il changerait, ça me semble juste normal en fait. Et tu n'es pas lâche : tu as réussi à te sortir de cette emprise, il faut de la force pour ça.
Je te souhaite tout le bonheur du monde possible pour ta nouvelle vie.
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Féminisme et violences
14.02.14 0:01
Fahn, je suis super touchée par ton témoignage, te t'envoie plein de
J'ai eu une relation avec quelqu'un qui m'a complètement bouffée (sauf qu'il était violent physiquement, en prime), je m'étais éteinte, ce n'était pas très long (un an) mais j'en garde encore les séquelles, et j'ai mis un temps fou à m'extirper de cet enfer. Je suis très heureuse pour toi que tu t'en sois sortie. Ce qui compte maintenant, c'est le reste de ta vie et tout ce qui va t'arriver de bien !
EDIT : Je n'avais pas vu le passage caché
J'ai eu une relation avec quelqu'un qui m'a complètement bouffée (sauf qu'il était violent physiquement, en prime), je m'étais éteinte, ce n'était pas très long (un an) mais j'en garde encore les séquelles, et j'ai mis un temps fou à m'extirper de cet enfer. Je suis très heureuse pour toi que tu t'en sois sortie. Ce qui compte maintenant, c'est le reste de ta vie et tout ce qui va t'arriver de bien !
EDIT : Je n'avais pas vu le passage caché
Re: Féminisme et violences
14.02.14 0:11
Je te souhaite également beaucoup de courage Fahn, même si j'ai l'impression que le plus dur est déjà fait.
Et je redis ce que les autres t'ont déjà dit : ne culpabilise pas. Quand on est dans ce genre de relation, on est tellement "dedans" qu'on ne peut pas s'en rendre compte je pense.
Et je redis ce que les autres t'ont déjà dit : ne culpabilise pas. Quand on est dans ce genre de relation, on est tellement "dedans" qu'on ne peut pas s'en rendre compte je pense.
- CarolAncien⋅ne
- Messages : 684
Date d'inscription : 31/07/2013
Re: Féminisme et violences
14.02.14 0:50
Il a du te falloir beaucoup de courage pour sortir de cette relation toxique.
Il n'est pas toujours facile de faire le lien entre notre savoir théorique et ce que nous vivons, tu n'as pas à culpabiliser, le problème c'est son comportement pas le tien.
Je te souhaite plein de bonheur dans ta nouvelle vie
Il n'est pas toujours facile de faire le lien entre notre savoir théorique et ce que nous vivons, tu n'as pas à culpabiliser, le problème c'est son comportement pas le tien.
Je te souhaite plein de bonheur dans ta nouvelle vie
- FahnBleu⋅e
- Messages : 35
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Féminisme et violences
14.02.14 0:51
Merci à vous tou(te)s
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Féminisme et violences
14.02.14 1:12
@Frahn :
Re: Féminisme et violences
14.02.14 9:47
As-tu pensé à porter plainte ? Cela pourrait au moins lui faire comprendre qu'il a eu un comportement qui mérite la prison.
- FahnBleu⋅e
- Messages : 35
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Féminisme et violences
14.02.14 10:04
Drärk a écrit:Coucou Fahn. On appelle ton ex un "pervers narcissique", j'ai cru comprendre que cette expression était assez récente et parfois peu comprise. Un manipulateur en puissance. J'ai connu un peu pareil, je t'envoie plein de aussi !
Ne culpabilise pas d'avoir été emprisonnée dans sa toile et ne culpabilise pas de n'avoir pas su t'en aller plus tôt. Ce sont les dernières poches de venin qu'il laisse en toi, il en est conscient et ça lui plaira de le réactiver selon son bon vouloir et de préférence quand tu ne t'y attendras pas ou plus.
Si ça se trouve, ce que je viens de te dire l'a déjà été en "hide" mais plus de compassion n'est jamais de trop.
Tu as l'air d'avoir retrouvé tes amies, et au travail on dirait que ça se passe bien. Tu es donc entourée.
Je voulais aussi te dire qu'en parler est important et que tu as bien fait de venir de confier ici.
pierregr a écrit:As-tu pensé à porter plainte ? Cela pourrait au moins lui faire comprendre qu'il a eu un comportement qui mérite la prison.
Voir mon hide ci-dessus...
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Féminisme et violences
14.02.14 13:04
Je te souhaite du bonheur bien loin de lui!
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