Violence is Violence et les hommes victimes de violence conjugale

s/Weil/Veil/

Je trouve qu'utiliser ManKind est le type de jeu de mots à éviter. Mankind signifie humain en anglais - par ce jeu de mots ils prennent le mot pour humain et en excluent la moitié féminine  

Nurja a écrit:J'ai de sérieux doutes par les 40% d'hommes (et 60% de femmes) victimes de violence domestique.
Autre chose : dans la vraie vie, les gens ne réagissent absolument pas quand une femme est agressée (déjà par un inconnu, encore moins par son ami/conjoint/compagnon...).

Sinon, effectivement, c'est vachement masculiniste.

Citation du National Institute of Justice & Centers for Disease Control & Prevention. Prevalence, Incidence and Consequences of Violence Against Women Survey: "Approximately 1.3 million women and 835,000 men are physically assaulted by an intimate partner annually in the United States."
En francais: "Environ 1,3 millions de femmes et 835 000 hommes sont agressés physiquement par un partenaire intime aux États-Unis chaque année."
Ça fait 39% d'hommes (lien vers l'étude).

C'est la même étude qui a permis d'établir qu'une femme sur 6 est victime de viol ou de tentative de viol, donc pas une étude biaisée. Par contre, c'est les États-Unis, pas britannique. Ils ont peut-être pris l'étude qui les arrangeait le mieux, m'étonnerais pas.

La même étude dit aussi que 39% des femmes victimes d'agression en sont ressorties blessés contre 24.8% pour les victimes masculines (pour répondre à ceux qui parlaient de la différence de degré).

Drärk a écrit:Ou encore une expérience où des civils avaient un rôle de gardien ou de prisonnier, et où les "gardiens" avaient fini par devenir cruels, refusant d'arrêter l'expérience, ils avaient pris goût à ce pouvoir d'aliénation et de soumission (alors que c'était une étude à la base).

Dans le même genre que l'expérience de stanford, il y a l'expérience de Milgram.

Un variante de l'expérience de Milgram a été reproduite en version jeu TV par France 2. Un candidat devait y envoyer des décharges électriques de plus en plus fortes à un autre candidat sous la direction du présentateur télé, jusqu'à des tensions pouvant entrainer la mort. 81% des 80 candidats sont allés au bout, mais ce qui est surtout intéressant, c'est que 100% du public n'est pas intervenu malgré les supplications de l'acteur qui subit les (faux) électrochocs (source).

Le contexte est certes assez différent d'une agression dans la rue, mais on peut quand même observer que l'attitude des spectateurs reflète ce qui peut se passer lors d'une agression dans la rue où personne ne vient intervenir. Évidemment, la victime d'agression ne s'est pas porté volontaire (les candidats ont acceptés de participer initialement) et il n'y a pas de figure d'autorité qui fait pression pour continuer dans la rue.

Yoann, t'aurais peut-être dû partager la phrase qui venait tout juste avant:

Women experience more intimate partner violence than do men: 22.1 percent of surveyed women, compared with 7.4 percent of surveyed men, reported they were physically assaulted by a current or former spouse, cohabiting partner, boyfriend or girlfriend, or date in their lifetime

J'avoue que le paragraphe n'est pas très clair lorsque les deux stats s'enchaînent, mais celle-ci me parait déjà plus correspondre aux chiffres qu'on connait.

Et j'aime bien cette conclusion:

This study's findings on the frequency with which
women are victimized by intimate partners confirms previous reports that violence against women is primarily intimate partner violence. The study makes it clear that violence against women, particularly intimate partner violence, should be classified as a major public health and criminal justice concern in the United States. The large number of rape, physical assault, and stalking victimizations committed against women each year and the early age at which violence starts for many women strongly suggest that violence against women is endemic. Because most victimizations are perpetrated against women by current and former intimates and because women are more likely to be injured if their assailant is a current or former intimate, violence prevention strategies for women that focus on how they can protect themselves from intimate partners are needed. Injury and medical utilization data provide compelling evidence of the physical and social costs associated with violence against women.

(Si besoin je peux traduire )