la féminité
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- AdlineBleu⋅e
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Date d'inscription : 16/04/2012
Re: la féminité
17.04.12 23:04
oui
Mais il est vrai que sur ce point, l'égalité n'est pas encore là. Mais elle avance.
Mais il est vrai que sur ce point, l'égalité n'est pas encore là. Mais elle avance.
Re: la féminité
18.04.12 8:15
Adline a écrit:oui
Mais il est vrai que sur ce point, l'égalité n'est pas encore là. Mais elle avance.
Tu parles de quelle égalité ? Celle pour des hommes de se retrouver à 4 pattes chez l'esthéticien-ne à se faire arracher les poils du SIF (sillon inter-fessier) ? Perso, je ne voyais pas l'égalité de cette façon.
Je voyais plutôt qu'on accepte que les humain-e-s puissent garder leur pilosité ou l'enlever sans que ça ne provoque de réactions. Or, pour les hommes, c'est largement accepté qu'ils s'enlèvent les poils (et c'est tant mieux). Pour les femmes, c'est très mal vu puisque certaines se font insulter.
De plus, bon nb d'hommes s'épilent pour de mauvaises raisons : l'hygiène. Récemment, Alain Bernard répondait à une question
Que penses-tu de l’épilation masculine ?
(rires) Il y a quelque chose de sain dans le rasage ou l’épilation, c’est lié à l’hygiène et à la propreté.
La suite ici : http://www.sportetstyle.fr/tendances/forme/alain-bernard-face-au-miroir.html
Je ressens cette phrase comme une insulte : elle induit que je suis sale, que je manque d'hygiène parce que moi, je garde mes poils ! Il dit ça de façon très calme mais c'est d'une violence extrême.
Tu es trop jeune pour avoir connu ça mais il y a encore 15 ans, les femmes s'enlevaient les poils parce que ça faisait " masculin ". Vu que les hommes se les enlèvent aussi, l'argument ne tient plus, les rugbymen sur le calendrier des dieux du stade ne ressemblent pas vraiment à des femmes, on ne les qualifie pas de "féminins". Il a donc fallu trouver une autre excuse bidon et qu'est-ce que l'industrie cosmétique a sorti de son chapeau ? L'hygiène ! Cela concerne évidemment les femmes et les hommes, banco pour cette industrie très polluante qui se fait des co..es en or sur le dos des humain-e-s.
La bonne question est donc " pourquoi ce double standard " ? Pourquoi tolère-t-on que les hommes fassent ce qu'ils veulent de leurs poils (sur la tête et sur le corps) mais que les femmes n'aint pas le droit de garder ceux du corps (à l'exception des sourcils et des avant-bras, des poils non-liés à la puberté) ?
Si une femme s'enlève les poils par détestation de son corps, cela signifie qu'elle a intériorisé la norme du glabre qui est une injonction millénaire disant que les femmes doivent être glabres car elles sont des êtres inférieurs et doivent ressembler à des fillettes prépubères.
On peut préférer sans poils pour des raisons esthétiques. Reste à voir si ce "goût" n'est pas induit par la prolifération d'images de corps glabres (et donc uniformes, ternes et qui se ressemblent) partout dans les médias, pubs, films, magazines. Même les mannequins hommes n'ont plus de poils sur le torse/les aisselles, ça fait "sale".
Mais la plupart des autres raisons invoquées pour s'enlever les poils sont fallacieuses et/ou induites par les médias.
Il était question plus haut de « prendre soin de soi ». Depuis quand se faire du mal signifie prendre soin de soi, quand on sait que l’épilation à la cire est très douloureuse ? En fait, c’est l’industrie cosmétique qui a introduit cette notion de soin concernant l’épilation. Autant se peigner, se couper les ongles, se mettre du vernis, du rouge à lèvres sont des pratiques non douloureuses, autant s’enlever les poils n’a que des inconvénients. Combien de femmes ne souffrent pas de poils incarnés, de rougeurs, de démangeaisons et de mycoses quand il s’agit de poils pubiens qui sont une barrière contre des germes, les gynécos pourront le confirmer. Donc, pour moi, prendre soin de son corps, c’est surtout le laisser tranquille en ce qui concerne les poils.
Si tu as un peu de temps, jette un oeil à mon site, je pense que c'est une vision des poils que tu ne connais pas.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: la féminité
26.04.12 16:59
Ca fait plusieurs jours que je tournicotte ma pensée dans ma ptite tête, je suis pas certaine de réussir à l'exposer clairement, faudra pas m'en vouloir.
Comme je l'ai dit plus haut et au sujet de la virilité aussi, j'en ai une vision tantrique, de complémentarité. Me demandez pas ce que ça recouvre, c'est impossible en deux phrases, j'ai essayé plus haut et j'y arrive pas .
Néanmoins, il en ressort pour moi (je dis bien pour MOI, pas comme une vérité absolue) que la féminité n'existe (en dehors de grandes lignes anatomiques) que par rapport à la virilité, et inversement: la virilité n'existe que par rapport à la féminité. Elles ne s'opposent pas, elles se complètent. Pour moi c'est très sexué aussi, ça n'a aucun sens en dehors de la sexualité.
Un versant va répondre à l'autre versant, et plus la différence entre les deux sera grand, plus "l'écho" , la résonnance en quelque sorte, sera puissant
Cela ne tient pas, je préfère le dire de suite, à un truc de bas du front genre dominé=pénétré.
C'est l'écart entre moi et l'autre qui va accentuer ma féminité, et ce quelque soit cet écart.
j'aime par exemple des partenaires féminines qui ne me ressemblent pas : ou blonde, ou très fine, ou grande, qu'importe, mais qui se différencie de moi. Une grande blonde fine incarnera ainsi la complémentarité à ma féminité, et même si c'est bizarre à lire, elle incarnera alors la virilité.
De même avec un homme, qu'il soit le plus "éloigné" de moi renforce ma féminité, l'exalte si je peux dire. C'est aussi sans doute pour ça aussi que j'aime le sm: l'écart se creuse nettement, comme deux aimants: l'un ne sert à rien sans l'autre mais s'ils sont pareils, ça marche pas.... (ou comme la perception du chaud et du froid )
Dans cette optique et en sm, quelque soit ma "position" mentale (sadique ou masochiste)je me sens féminine, et je sens l'autre me compléter, donc être viril, quand bien même aurait il le nez par terre ou que je le pénètre.
Pourquoi tout ce laïus? D'abord paskon parle de la féminité sur ce topic , et parce que je crois que pour moi c'est aussi une des raisons pour lesquelles (en plus du coté pratique) je me préfère sans poils. Les hommes ont des poils, les femmes aussi certes, aussi nombreux selon pierre ok, mais visuellement moins épais moins longs et moins "présents". Alors je me préfère différente à ce niveau là aussi.
Voila voila....
Comme je l'ai dit plus haut et au sujet de la virilité aussi, j'en ai une vision tantrique, de complémentarité. Me demandez pas ce que ça recouvre, c'est impossible en deux phrases, j'ai essayé plus haut et j'y arrive pas .
Néanmoins, il en ressort pour moi (je dis bien pour MOI, pas comme une vérité absolue) que la féminité n'existe (en dehors de grandes lignes anatomiques) que par rapport à la virilité, et inversement: la virilité n'existe que par rapport à la féminité. Elles ne s'opposent pas, elles se complètent. Pour moi c'est très sexué aussi, ça n'a aucun sens en dehors de la sexualité.
Un versant va répondre à l'autre versant, et plus la différence entre les deux sera grand, plus "l'écho" , la résonnance en quelque sorte, sera puissant
Cela ne tient pas, je préfère le dire de suite, à un truc de bas du front genre dominé=pénétré.
C'est l'écart entre moi et l'autre qui va accentuer ma féminité, et ce quelque soit cet écart.
j'aime par exemple des partenaires féminines qui ne me ressemblent pas : ou blonde, ou très fine, ou grande, qu'importe, mais qui se différencie de moi. Une grande blonde fine incarnera ainsi la complémentarité à ma féminité, et même si c'est bizarre à lire, elle incarnera alors la virilité.
De même avec un homme, qu'il soit le plus "éloigné" de moi renforce ma féminité, l'exalte si je peux dire. C'est aussi sans doute pour ça aussi que j'aime le sm: l'écart se creuse nettement, comme deux aimants: l'un ne sert à rien sans l'autre mais s'ils sont pareils, ça marche pas.... (ou comme la perception du chaud et du froid )
Dans cette optique et en sm, quelque soit ma "position" mentale (sadique ou masochiste)je me sens féminine, et je sens l'autre me compléter, donc être viril, quand bien même aurait il le nez par terre ou que je le pénètre.
Pourquoi tout ce laïus? D'abord paskon parle de la féminité sur ce topic , et parce que je crois que pour moi c'est aussi une des raisons pour lesquelles (en plus du coté pratique) je me préfère sans poils. Les hommes ont des poils, les femmes aussi certes, aussi nombreux selon pierre ok, mais visuellement moins épais moins longs et moins "présents". Alors je me préfère différente à ce niveau là aussi.
Voila voila....
- PitouBleu⋅e
- Messages : 85
Date d'inscription : 03/03/2012
Re: la féminité
26.04.12 19:31
cleindo a écrit:Les hommes ont des poils, les femmes aussi certes, aussi nombreux selon pierre ok, mais visuellement moins épais moins longs et moins "présents". Alors je me préfère différente à ce niveau là aussi.
C'est faux !!!
Les poils des aisselles et du pubis sont exactement et je suppose que ce sont ceux-ci que tu rases ? Autrement dit ce sont les poils moins voyants (barbe, bras) que tu gardes.
- InvitéInvité
Re: la féminité
26.04.12 19:44
Bah dans l'optique de se différencier, c'est en effet logique de ne garder que les poils les moins visibles, non ?
(Bon, après, ressentir ou pas le besoin de se différencier à ce niveau, c'est une autre question.)
(Bon, après, ressentir ou pas le besoin de se différencier à ce niveau, c'est une autre question.)
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: la féminité
26.04.12 21:22
(j'ai eu un chat qui s'appelait pitou -une sale bête d'ailleurs )Pitou a écrit:C'est faux !!!
Les poils des aisselles et du pubis sont exactement et je suppose que ce sont ceux-ci que tu rases ? Autrement dit ce sont les poils moins voyants (barbe, bras) que tu gardes.
J'ai rien compris à ta phrase, scuse.
ET de toutes manières, je n'enlève pas mes poils que pour cette raison, et j'enlève pas non plus que ceux là . Qu'ils soient pareils ou pas, je m'en fiche, mais je pense que la différence qui se crée m'excite. Dans cet esprit, si les hommes (mon homme particulièrement) n'avaient pas de poils, ou très fins, je garderais les miens du coup.
Je comprends pas votre distingo visible/non visible je crois....
(nb: puisque je parle de sexualité, je peux t'assurer qu'on se regarde de très près, et qu'on est en général tout nus, donc on se voit en entier...enfin je parle pour mon chéri et moi hein, je sais pas comment vous faites )
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
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Re: la féminité
26.04.12 21:34
Bah écoute, nous on éteint la lumière et on reste habillés...
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: la féminité
26.04.12 22:05
j'en étais sure *o
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: la féminité
26.04.12 22:13
Tu as vraiment l'esprit et le regard pénétrant, toi, hein...
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: la féminité
26.04.12 22:22
si y avait que l'esprit et le regard ....
- InvitéInvité
Re: la féminité
26.04.12 23:22
Ouais, et puis comme ça ça évite de devoir choisir sa position pour cacher ses imperfections physiques, pour celles qui ont pas encore lu le dossier du magasine dont on parlait dans l'autre fil. (Je dis bien celles et pas celleux, parce qu'on sait bien qu'un homme n'a pas besoin d'être bien physiquement, ce qui excite Lafâme c'est d'être désirée.)Lucha a écrit:Bah écoute, nous on éteint la lumière et on reste habillés...
- Insulaire—
- Messages : 166
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: la féminité
29.04.12 20:01
Kalista a écrit:Non, je ne me sens pas femme du tout. Je ne me sens pas appartenir à une moitié de l'humanité, je ne me sens pas différente intrinsèquement des hommes qui me ressemblent le plus.cleindo a écrit:Les femmes: est ce que vous vous sentez femmes, en dehors du fait d'avoir des lolos et une chatte? ou si y avait pas ça vous n'en auriez aucune perception?
C'est peut-être parce que je n'ai pas un rapport très intense avec mon corps. Je n'ai rien trouvé d'extraordinaire dans le fait d'être enceinte, par exemple, à part que ça m'a fait un peu rigoler, des fois, et vraiment chier, souvent. Je ne m'éclate pas particulièrement avec mes nichons, ils me gênent plus qu'autre chose. Je me fous un peu du regard des autres du moment qu'il n'est pas dégoûté (philosophiquement, je devrais m'en foutre totalement, mais j'arrive pas à faire complètement abstraction). Quant à la sexualité, au fait d'avoir un clito et pas un pénis, vu que je n'ai pas essayé le pénis, je ne saurais dire.
J'avais écrit il y a peu un texte tentant d'expliquer à un homme ce que c'était qu'une femme : http://journalennoiretblanc.blogspot.fr/2012/03/le-mystere-feminin.html
En gros, pour moi, ce qui différencie un homme et un femme, c'est le corps, les expériences spécifiques que nous font vivre ce corps, et l'environnement. Sur le dernier point, on est toutes d'accord, je crois. Sur le premier, comme on a le même cerveau et que les hormones jouent peu, ça a peu d'importance. Reste le second, qui varie de personne en personne. En tout cas, en ce qui me concerne, il n'y a rien à signaler.
Je me sens moi, et je me sens très bien comme ça.
Tu ne te sens pas femme dans le sens ou tu fait partie d'une classe historiquement dominée?
Je trouve ça paradoxale de ne pas se sentir femme et etre feministe!
Re: la féminité
30.04.12 9:29
Je ne me sens pas femme au sens social du terme. Je ne suis pas douce, pas patiente, pas gentille, je ne cherche pas à plaire physiquement... J'aime bien picoler des bières en me grattant l'entrejambe devant un match de catch, par contre.Insulaire a écrit:Tu ne te sens pas femme dans le sens ou tu fait partie d'une classe historiquement dominée?
Pourquoi ?Insulaire a écrit:Je trouve ça paradoxale de ne pas se sentir femme et etre feministe!
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: la féminité
30.04.12 9:59
Insulaire parlait clairement de classe sociale, de statut social, pas de comportements individuels/adéquations aux comportements dits "féminins".
Ne pas avoir les mêmes chances d'embauche qu'un homme à "dossier égal", se faire emmerder quand on ne s'épile pas, pouvoir mettre des jupes...
Bref, être femme c'est être perçue a priori d'une certaine manière, indépendemment de son "être effectif", et avoir un statut social particulier (ça vaut aussi pour être homme, blanc, noir, arabe, prolo, etc..)
Ceci dit, on ne ressent pas en permanence son statut social, parce que ce serait invivable, parce que le fait que ce soit un "marqueur" arbitraire n'encourage pas à se l'approprier... Je peux me sentir fille de prolos/employée peu considérée et pas très bien payée/femme, dans les circonstances où je suis renvoyée à ce statut d'une quelconque manière (remarque, comportement, questionnement, souvenir, texte sur "les femmes", "le peuple" ou que sais je...). Mais je ne le porte pas "en moi" en permanence (ou pas consciemment), et je n'emploiera probablement pas l'expression "me sentir femme" pour définir ça - me sentir assignée, opprimée (et être en rogne à cause de ça), plutôt.
Ne pas avoir les mêmes chances d'embauche qu'un homme à "dossier égal", se faire emmerder quand on ne s'épile pas, pouvoir mettre des jupes...
Bref, être femme c'est être perçue a priori d'une certaine manière, indépendemment de son "être effectif", et avoir un statut social particulier (ça vaut aussi pour être homme, blanc, noir, arabe, prolo, etc..)
Ceci dit, on ne ressent pas en permanence son statut social, parce que ce serait invivable, parce que le fait que ce soit un "marqueur" arbitraire n'encourage pas à se l'approprier... Je peux me sentir fille de prolos/employée peu considérée et pas très bien payée/femme, dans les circonstances où je suis renvoyée à ce statut d'une quelconque manière (remarque, comportement, questionnement, souvenir, texte sur "les femmes", "le peuple" ou que sais je...). Mais je ne le porte pas "en moi" en permanence (ou pas consciemment), et je n'emploiera probablement pas l'expression "me sentir femme" pour définir ça - me sentir assignée, opprimée (et être en rogne à cause de ça), plutôt.
Re: la féminité
30.04.12 18:15
Je ne crois pas que le sujet du topic soit posé dans l'optique de classe...
Dans ce sens, oui, j'ai bien conscience de faire partie d'une catégorie opprimée. Cela me fait d'autant plus mal que je ne colle pas aux stéréotypes qu'on utilise pour justifier cette oppression.
Recolle ça à ton vocabulaire spécifique comme tu voudras...
Dans ce sens, oui, j'ai bien conscience de faire partie d'une catégorie opprimée. Cela me fait d'autant plus mal que je ne colle pas aux stéréotypes qu'on utilise pour justifier cette oppression.
Recolle ça à ton vocabulaire spécifique comme tu voudras...
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: la féminité
01.05.12 0:57
Certes, mais au vu de l'expression d'Insulaire j'ai l'impression que se sentir femme = "conscience de classe", d'où mon embrayage sur le sentiment/non sentiment de ce statut, mon ressenti itou ça ; pour ce qui est de "se sentir femme", je laisse Insulaire développer, vu que ça ne fait pas partie de mon vocabulaire spécifique justement ^^
- Insulaire—
- Messages : 166
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: la féminité
01.05.12 15:20
Arrakis a écrit:Insulaire parlait clairement de classe sociale, de statut social, pas de comportements individuels/adéquations aux comportements dits "féminins".
Ne pas avoir les mêmes chances d'embauche qu'un homme à "dossier égal", se faire emmerder quand on ne s'épile pas, pouvoir mettre des jupes...
Bref, être femme c'est être perçue a priori d'une certaine manière, indépendemment de son "être effectif", et avoir un statut social particulier (ça vaut aussi pour être homme, blanc, noir, arabe, prolo, etc..)
Ceci dit, on ne ressent pas en permanence son statut social, parce que ce serait invivable, parce que le fait que ce soit un "marqueur" arbitraire n'encourage pas à se l'approprier... Je peux me sentir fille de prolos/employée peu considérée et pas très bien payée/femme, dans les circonstances où je suis renvoyée à ce statut d'une quelconque manière (remarque, comportement, questionnement, souvenir, texte sur "les femmes", "le peuple" ou que sais je...). Mais je ne le porte pas "en moi" en permanence (ou pas consciemment), et je n'emploiera probablement pas l'expression "me sentir femme" pour définir ça - me sentir assignée, opprimée (et être en rogne à cause de ça), plutôt.
C'est ce que je voulais dire, je pense que la féminité dans son rapport a l'identité peut inclure multiples facettes comme celle de classe sociale si ce n'est pas trop audacieux de parler de classe
Pour répondre a Kallista, j'ai moi même des caractéristiques typiquement féminines, douceur, etc mais je ne crois pas que c'est parce que je suis une femme
Je ne sais pas quel a pu être l'impact de l’éducation, je pense que ça joue quand meme dans mon cas
Re: la féminité
03.05.12 9:30
J'ai des caractéristiques typiquement féminines, d'autres typiquement masculines. Dans les deux cas, des fois ça vient clairement de l'éducation, d'autres fois de mon caractère (inné ? construit ? arf... ça fait mal à la tête...). L'histoire personnelle joue aussi, je pense. C'est à chacun de faire son introspection pour savoir d'où viennent ces caractéristiques. Au final, on est ce qu'on est, on fait avec ! Tout ce que je demande est de ne pas imposer un modèle aux autres.Insulaire a écrit:Pour répondre a Kallista, j'ai moi même des caractéristiques typiquement féminines, douceur, etc mais je ne crois pas que c'est parce que je suis une femme
Je ne sais pas quel a pu être l'impact de l’éducation, je pense que ça joue quand meme dans mon cas
Aujourd'hui, je me sens bien plus masculine que féminine, au niveau des caractéristiques psychologiques. J'ai pourtant un corps de femme et je fais partie de la classe féminine (j'ai bon ? ). Cette "masculinité" est à la fois issu de mon éducation (je voulais être comme Papa !), de mon caractère, et de mon désir de m'évader du rôle social des femmes : je ne veux pas être une "Maman avant tout", ni une salope, ni un objet de décoration au bureau, ni être policée, silencieuse en réunion, ni être une poupée maquillée en jupe et en talons (trois choses que je déteste profondément)... Alors je force un peu le trait (et je m'éclate vraiment comme ça).
C'est comme ça que je suis bien. Je peux être très virulente pour défendre ma liberté d'adopter le comportement dans lequel je me sens bien. Ca ne veut pas dire pour autant que je méprise les comportements féminins. Ils ne me vont pas, c'est tout. Et je ne peux que respecter une femme qui adopte un comportement féminin non pas parce qu'elle y est obligée, mais parce qu'elle le désire. Liberté !
- sweetyyBleu⋅e
- Messages : 50
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: la féminité
06.06.12 21:40
je pense que l on est femme quand au plus profond de soi on se sent femme dans son etre dans son soi profond
j ai recue un papier de mes psy qui dit ceci et sa résume bien je trouve :
" le patient a la conviction intime constante et irréversible d appartenir au sexe opposé a son acte de naissance
on dit ca pour une trans mais ca vaut pour une femme bio je trouve
j ai recue un papier de mes psy qui dit ceci et sa résume bien je trouve :
" le patient a la conviction intime constante et irréversible d appartenir au sexe opposé a son acte de naissance
on dit ca pour une trans mais ca vaut pour une femme bio je trouve
Re: la féminité
07.06.12 10:33
Ben moi je ne sais pas... j'aime le genre féminin, mais si demain des roubignoles me poussaient ainsi que de la barbe je serai très contente ! Une fois on m'a fait la réflexion que j'étais "bien une fille", parce que j'aime les robes et les produits de beauté (mea culpa ), mais la réflexion est stupide car elle n'est que superficielle.
Re: la féminité
07.06.12 15:18
sweetyy a écrit:je pense que l on est femme quand au plus profond de soi on se sent femme dans son etre dans son soi profond
j ai recue un papier de mes psy qui dit ceci et sa résume bien je trouve :
" le patient a la conviction intime constante et irréversible d appartenir au sexe opposé a son acte de naissance
on dit ca pour une trans mais ca vaut pour une femme bio je trouve
je ne sais pas, je pense que c'est quelque chose qui peut se vivre de façon vraiment très variable. Plusieures l'ont dit avant, mais il peut y avoir certains aspects par lesquels on se sent "féminine" au sens où la société dit ce qui est féminin et ce qui ne l'est pas, et d'autres pas. En ce qui me concerne, je me sens "féminine" mais j'ai l'impression de vraiment me rendre compte de ce que ça peut avoir de socialement déterminé. je vis plus cela comme un rôle qui m'a été assigné, et que pour ma part je n'ai pas mal vécu et donc dont je ne sens pas forcément le besoin de sortir. Mais je peux voir que certains aspects sont contraignants et essayer de les déconstruire.
Je pense justement qu'une telle conviction est beaucoup plus forte comme on ne correspond pas à ce qui est attendu de nous, et qu'il faut affirmer quelque chose qui nous est dénié.
Re: la féminité
23.07.13 22:39
Les vraies raisons des tests de féminité subis par les sportives
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