L'éducation féministe dans le combat de l'abolition de la prostitution
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- (K)eur—
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Date d'inscription : 30/04/2016
Merci pour cette réponse précise. Ma question concernait l'arabe littéraire justement, mais je ne me doutais pas un instant que le mot n'existait pas dans le dialecte marocain.
Cette absence est très intéressante et révélatrice ! Qu'il faille donc utiliser le mot en français explique certainement que le concept ne soit reconnu que par les populations les plus instruites et les jeunes !
Cette absence est très intéressante et révélatrice ! Qu'il faille donc utiliser le mot en français explique certainement que le concept ne soit reconnu que par les populations les plus instruites et les jeunes !
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Mouais. Je constate que finalement, tu te poses en "experte" de la prostitution alors que tu ne fais qu'exposer une idéologie. Tou-te-s les prostitué-e-s que je connais ont subi des violences sexuelles, moi y compris.
Dire que l'immense majorité des prostituées ont subi des violences sexuelles, ce n'est évidemment pas dire que "toute femme battue/violée dans son enfance est vouée à devenir prostituée". Mais nier cette énorme corrélation témoigne d'une méconnaissance du versant psychologique du sujet (et tant pis si je suis Freud pour "oser" dire une telle chose, ça va, je supporte largement "l'insulte").
D'ailleurs on peut retourner l'argument. Si ce n'était qu'une question de précarité, toutes les personnes précaires se prostitueraient. C'est sans doute une des activités marginale qui ont le "meilleur" rapport investissement financier / récolte d'argent. Pour vendre des drogues par exemple, il faut commencer par investir, avoir un réseau... Nul besoin de ça dans la prostitution. Et les sommes récoltées, si elles ne sont pas faramineuses, sont quand même souvent plus élevées qu'en faisant la manche, par exemple (à moins d'être comme moi, de souffrir atrocement lors des pénétrations et de ne pas pouvoir faire plus d'une passe tous les deux jours...). Alors pourquoi diable toutes les personnes pauvres ou précaires ne finissent pas prostituées ?
(D'aucuns diraient que c'est parce que seules certaines personnes manquent d'honneur et de dignité, mais bon, j'ose penser qu'on est ici loin de ce genre de schémas de pensées.)
La réponse se trouve dans le psychisme des personnes prostituées. Oui, pour louer tout son corps, sa sexualité, son intimité, il faut avoir l'habitude (j'avais écrit "l'hébétude" !) de l'effraction corporelle et psychique, justement la même effraction qui a lieu dans l'inceste, le viol, la pédocriminalité. Nier cela, c'est un pur déni de ce lien qui à moi, me parait évident parce qu'inscrit jusqu'au plus profond de ma chair (je le savais avant même de me vendre. La découverte des chiffres - qui dans certaines études frôlent le 100% - ne m'a absolument pas étonnée, ça ne faisait que confirmer mon intuition).
Quant à l'argument suivant :
Pour ce qui est du "reste des 80%" (je dirais plutôt le reste des 95%), il y a, d'une part, le cas de l'incestuel, qui cause les mêmes dégâts psychiques et actionne les mêmes mécanismes que l'inceste, mais est beaucoup plus difficile à cerner, parce qu'il ne s'agit pas d'actes mais d'un climat. Il m'a fallu plus de trois ans de thérapie pour réaliser que j'avais grandi dans un tel climat. Il me parait donc évident que nombre de prostituées qui disent (en toute bonne foi) ne pas avoir subi de violences sexuelles, ont en réalité baigné dans un climat incestuel. Tout comme il me parait évident que l'amnésie traumatique touche une certaine part de ces personnes, comme elle touche toutes les victimes. Il reste sans doute un infime pourcentage de prostitué-e-s qui, effectivement, n'ont pas subi de violences sexuelles, d'aucune sorte. Parce que les psychismes, les histoires, les vécus, les trajets sont complexes. Il peut s'agir d'un rapport particulier au corps, de violences physiques ou psychologiques (par exemple un-e parent-e qui répète à sa fille qu'elle n'est "qu'une putain", effet pygmalion garanti), etc. Mais il me semble évident que nier la dimension psychologique, c'est passer à côté de beaucoup de choses.
D'ailleurs, du coup, je ne vois pas ce que tu veux dire par "vulnérabilité psychologique" qui, en plus de la vulnérabilité financière, pousserait quand même d'après toi les femmes à se prostituer (?) D'où leur viendrait-elle, cette vulnérabilité, si elle ne peut pas venir de traumatismes ? On est nées avec ? Il nous manque une case, un bout de cerveau ? En quoi prétendre que les femmes qui se prostituent sont psychologiquement vulnérables ferait moins porter la responsabilité de leur prostitution sur elles-mêmes que de dire qu'elles sont majoritairement vulnérables psychologiquement parce qu'ayant subi des violences sexuelles ?
Ça me semble d'ailleurs un peu étrange d'associer "victime de violences sexuelles" avec "pas normale".
Il me semble qu'en sociologie et psychologie, il n'y pas besoin d'obtenir un total 100% pour constater et prendre en compte une fréquente corrélation entre deux faits. Sinon à ce compte-là on peut nier absolument toutes les découvertes mises en évidence dans ces deux champs scientifiques...
Bref, ta démarche ne me semble justement pas scientifique du tout mais totalement idéologique. J'aimerais en savoir plus parce que j'avoue que pour le moment, je suis plus que perplexe.
Dire que l'immense majorité des prostituées ont subi des violences sexuelles, ce n'est évidemment pas dire que "toute femme battue/violée dans son enfance est vouée à devenir prostituée". Mais nier cette énorme corrélation témoigne d'une méconnaissance du versant psychologique du sujet (et tant pis si je suis Freud pour "oser" dire une telle chose, ça va, je supporte largement "l'insulte").
D'ailleurs on peut retourner l'argument. Si ce n'était qu'une question de précarité, toutes les personnes précaires se prostitueraient. C'est sans doute une des activités marginale qui ont le "meilleur" rapport investissement financier / récolte d'argent. Pour vendre des drogues par exemple, il faut commencer par investir, avoir un réseau... Nul besoin de ça dans la prostitution. Et les sommes récoltées, si elles ne sont pas faramineuses, sont quand même souvent plus élevées qu'en faisant la manche, par exemple (à moins d'être comme moi, de souffrir atrocement lors des pénétrations et de ne pas pouvoir faire plus d'une passe tous les deux jours...). Alors pourquoi diable toutes les personnes pauvres ou précaires ne finissent pas prostituées ?
(D'aucuns diraient que c'est parce que seules certaines personnes manquent d'honneur et de dignité, mais bon, j'ose penser qu'on est ici loin de ce genre de schémas de pensées.)
La réponse se trouve dans le psychisme des personnes prostituées. Oui, pour louer tout son corps, sa sexualité, son intimité, il faut avoir l'habitude (j'avais écrit "l'hébétude" !) de l'effraction corporelle et psychique, justement la même effraction qui a lieu dans l'inceste, le viol, la pédocriminalité. Nier cela, c'est un pur déni de ce lien qui à moi, me parait évident parce qu'inscrit jusqu'au plus profond de ma chair (je le savais avant même de me vendre. La découverte des chiffres - qui dans certaines études frôlent le 100% - ne m'a absolument pas étonnée, ça ne faisait que confirmer mon intuition).
Quant à l'argument suivant :
Outre qu'il remette une fois de plus en cause la parole des premières concernées (on commence à avoir l'habitude, tant côté STRASS que chez certain-e-s abolitionnistes...), il me semble que d'une part, ces enquêtes étaient anonymes, et surtout, que d'autre part, il est bien plus courant de taire le fait qu'on a subi le viol ou l'inceste , que de prétendre l'avoir subi alors que ce n'est pas le cas. Prétendre que les femmes qui disent avoir subi des violences sexuelles mentent, c'est tout sauf féministe, c'est dans la ligne directe de la culture du viol. Que ces femmes ne soient "que" des prostituées n'y change rien.IF-revelista a écrit:D'ailleurs, penses-tu vraiment qu'une prostituée interviewée dira incontestablement la vérité sous la pression de son interlocuteur? On a honte d'être prostituée, on peut recourir aux mensonges pour se justifier, de crainte d'être jugée ou plaidée coupable.
Pour ce qui est du "reste des 80%" (je dirais plutôt le reste des 95%), il y a, d'une part, le cas de l'incestuel, qui cause les mêmes dégâts psychiques et actionne les mêmes mécanismes que l'inceste, mais est beaucoup plus difficile à cerner, parce qu'il ne s'agit pas d'actes mais d'un climat. Il m'a fallu plus de trois ans de thérapie pour réaliser que j'avais grandi dans un tel climat. Il me parait donc évident que nombre de prostituées qui disent (en toute bonne foi) ne pas avoir subi de violences sexuelles, ont en réalité baigné dans un climat incestuel. Tout comme il me parait évident que l'amnésie traumatique touche une certaine part de ces personnes, comme elle touche toutes les victimes. Il reste sans doute un infime pourcentage de prostitué-e-s qui, effectivement, n'ont pas subi de violences sexuelles, d'aucune sorte. Parce que les psychismes, les histoires, les vécus, les trajets sont complexes. Il peut s'agir d'un rapport particulier au corps, de violences physiques ou psychologiques (par exemple un-e parent-e qui répète à sa fille qu'elle n'est "qu'une putain", effet pygmalion garanti), etc. Mais il me semble évident que nier la dimension psychologique, c'est passer à côté de beaucoup de choses.
D'ailleurs, du coup, je ne vois pas ce que tu veux dire par "vulnérabilité psychologique" qui, en plus de la vulnérabilité financière, pousserait quand même d'après toi les femmes à se prostituer (?) D'où leur viendrait-elle, cette vulnérabilité, si elle ne peut pas venir de traumatismes ? On est nées avec ? Il nous manque une case, un bout de cerveau ? En quoi prétendre que les femmes qui se prostituent sont psychologiquement vulnérables ferait moins porter la responsabilité de leur prostitution sur elles-mêmes que de dire qu'elles sont majoritairement vulnérables psychologiquement parce qu'ayant subi des violences sexuelles ?
Il me semble à moi évident que les violences sexuelles commises sur les femmes, les enfants et les ados sont de la faute au système patriarcal, et non aux victimes de ces violences. Lutter contre la pédocriminalité, l'inceste et le viol fera incontestablement chuter le nombre de prostituées (de même évidemment que lutter contre les inégalités économiques et la précarité, je ne nie pas cet élément, qui est évident aussi). Dire que les violences sexuelles, surtout non ou mal prises en charge, sont en grande partie responsables de la mauvaise situation sociale, sanitaire et économique des victimes de ces violences, dont certaines vont même jusqu'à se prostituer, ce n'est pas déresponsabiliser la société, mais au contraire, alarmer sur le fait que ces violences ont des conséquences sérieuses et graves. Ce qui me semble dangereux, c'est de le nier.IF-revelista a écrit:Il faut se méfier des sondages en masse qu’on diffuse pour dépister les gens et leur faire croire que la prostituée se prostitue parce qu’ELLE n’est pas normale, et non parce que c’est de la faute du système patriarcal.
Ça me semble d'ailleurs un peu étrange d'associer "victime de violences sexuelles" avec "pas normale".
Je ne vois pas trop en quoi nier quelque chose qui a été régulièrement mis et remis en évidence, tant au niveau statistique qu'au niveau de l'analyse psychologique, est une démarche scientifique (bien que le déni scientifique est une chose à laquelle je me suis souvent heurtée, mais jamais dans ce domaine-là).IF-revelista a écrit:Je ne dis pas qu’il n’existe pas de prostituées qui ont vécu un traumatisme dans l’enfance, mais comme étant scientifique dans ma démarche, je dénie cet élément dans l’explication du sujet et refuse de le prendre pour une généralité.
Il me semble qu'en sociologie et psychologie, il n'y pas besoin d'obtenir un total 100% pour constater et prendre en compte une fréquente corrélation entre deux faits. Sinon à ce compte-là on peut nier absolument toutes les découvertes mises en évidence dans ces deux champs scientifiques...
Bref, ta démarche ne me semble justement pas scientifique du tout mais totalement idéologique. J'aimerais en savoir plus parce que j'avoue que pour le moment, je suis plus que perplexe.
- shunAncien⋅ne
- Messages : 637
Date d'inscription : 10/04/2015
J'ai lu les échanges précédents, et je suis assez sceptique aussi. J'ai l'impression que tu ne connais pas vraiment ton sujet ...
Il y a aussi énormément de formes de prostitutions différentes, qui font toutes du dégât. Que ce soit la prostitution type escorting, la prostitution de rue, la prostitution en maison close, la prostitution occasionnelle, la prostitution en bar etc ...
Pourtant toutes les prostitutions ont un point commun : l'entrée en prostitution se fait " grâce " à une vulnérabilité psychologique, une estime de soi proche du zéro absolu, et très souvent un passé de violence subie extrêmement important (qui est la cause de cette estime de soi quasiment inexistante). Les violences sexuelles subies préalablement à l'entrée en prostitution font le lit de troubles psychologiques graves, souvent non soignés, et on ne peut pas nier non plus le lien qu'il y a entre la prostitution et la pédophilie (sinon il n'y aurait pas d'enfants prostitués en fait ... d'ailleurs, l'age d'entrée en prostitution montre quand même que c'est rarement à un age avancé qu'on entre ne prostitution, c'est très souvent avant l'age adulte, ou juste jeune adulte). C'est assez évident.
Une personne dont le consentement a été violé très tôt sera incapable de mettre les barrières nécessaires à sa propre protection par la suite, dire non devient impossible. D'ailleurs ce type de personnes, fragilisées par des passés trop violents sont bien les premières cibles des prostitueurs (que ce soient des clients, ou des maquereaux).
Plus une personne présente de fragilités psychologiques, plus elle a de risque de rentrer en prostitution, et on sait que les violences sexuelles, d'autant plus si elles ont été commise tôt dans la vie de la victime, sont des sources majeures de fragilités et d'instabilités psychologiques chroniques, qui provoquent des re-traumatisations. Quoi de plus simple pour un prédateur que de choisir ce type de victimes ? Les prédateurs ne s'attaquent que rarement aux personnes fortes, ils préfèrent choisir des victimes affaiblies, dont ils sont surs qu'elles ne parleront pas, et qu'ils pourront manipuler et violer en toute impunité.
Pourtant, la loi indique clairement que " profiter d'un état psychologique affaibli est une circonstance aggravante lors d'un viol ". Pourquoi la loi indiquerait des circonstances aggravantes concernant l'état psychologique des victimes, si effectivement les agresseurs ne s'en servaient pas pour " définir leurs cibles " ?
CQFD.
Je pense que tu devrais te pencher sur le fait que je suis la 2ème ancienne prostituée à te répondre sur le sujet. Et que prendre en compte ce que disent les personnes concernées est essentiel dans la lutte contre la prostitution. Se prostituer n'est JAMAIS un choix (quoi que puisse en dire le STRASS), c'est toujours la conséquence d'un vécu, très souvent multi-traumatique.
Je remarque juste une chose au passage qui n'a rien à voir avec ton livre. On justifie souvent (ou on explique souvent) que les violeurs / pédophiles etc ... ont été victimes de ces mêmes violences dans leur enfance. C'est souvent vrai. Les femmes victimes de ces mêmes violences ne deviennes pas des violeuses ou des pédophiles, elles. Elles deviennent souvent des prostituées et/ou des victimes de violences à répétition. Je pense qu'il y a là quelque chose à creuser. (Évidemment je ne dis pas que TOUS les hommes qui ont subi des violences sexuelles deviennent des violeurs, certains vivent une vie " normale " d'autres encore, se tournent également vers la prostitution, de mêmes toutes les femmes victimes de violence ne deviennent pas prostituées, il est intéressant de faire le parallèle entre la prise en charge des violences vécues, et justement, le devenir des personnes traumatisées ...)
Il y a aussi énormément de formes de prostitutions différentes, qui font toutes du dégât. Que ce soit la prostitution type escorting, la prostitution de rue, la prostitution en maison close, la prostitution occasionnelle, la prostitution en bar etc ...
Pourtant toutes les prostitutions ont un point commun : l'entrée en prostitution se fait " grâce " à une vulnérabilité psychologique, une estime de soi proche du zéro absolu, et très souvent un passé de violence subie extrêmement important (qui est la cause de cette estime de soi quasiment inexistante). Les violences sexuelles subies préalablement à l'entrée en prostitution font le lit de troubles psychologiques graves, souvent non soignés, et on ne peut pas nier non plus le lien qu'il y a entre la prostitution et la pédophilie (sinon il n'y aurait pas d'enfants prostitués en fait ... d'ailleurs, l'age d'entrée en prostitution montre quand même que c'est rarement à un age avancé qu'on entre ne prostitution, c'est très souvent avant l'age adulte, ou juste jeune adulte). C'est assez évident.
Une personne dont le consentement a été violé très tôt sera incapable de mettre les barrières nécessaires à sa propre protection par la suite, dire non devient impossible. D'ailleurs ce type de personnes, fragilisées par des passés trop violents sont bien les premières cibles des prostitueurs (que ce soient des clients, ou des maquereaux).
Plus une personne présente de fragilités psychologiques, plus elle a de risque de rentrer en prostitution, et on sait que les violences sexuelles, d'autant plus si elles ont été commise tôt dans la vie de la victime, sont des sources majeures de fragilités et d'instabilités psychologiques chroniques, qui provoquent des re-traumatisations. Quoi de plus simple pour un prédateur que de choisir ce type de victimes ? Les prédateurs ne s'attaquent que rarement aux personnes fortes, ils préfèrent choisir des victimes affaiblies, dont ils sont surs qu'elles ne parleront pas, et qu'ils pourront manipuler et violer en toute impunité.
Pourtant, la loi indique clairement que " profiter d'un état psychologique affaibli est une circonstance aggravante lors d'un viol ". Pourquoi la loi indiquerait des circonstances aggravantes concernant l'état psychologique des victimes, si effectivement les agresseurs ne s'en servaient pas pour " définir leurs cibles " ?
CQFD.
Je pense que tu devrais te pencher sur le fait que je suis la 2ème ancienne prostituée à te répondre sur le sujet. Et que prendre en compte ce que disent les personnes concernées est essentiel dans la lutte contre la prostitution. Se prostituer n'est JAMAIS un choix (quoi que puisse en dire le STRASS), c'est toujours la conséquence d'un vécu, très souvent multi-traumatique.
Je remarque juste une chose au passage qui n'a rien à voir avec ton livre. On justifie souvent (ou on explique souvent) que les violeurs / pédophiles etc ... ont été victimes de ces mêmes violences dans leur enfance. C'est souvent vrai. Les femmes victimes de ces mêmes violences ne deviennes pas des violeuses ou des pédophiles, elles. Elles deviennent souvent des prostituées et/ou des victimes de violences à répétition. Je pense qu'il y a là quelque chose à creuser. (Évidemment je ne dis pas que TOUS les hommes qui ont subi des violences sexuelles deviennent des violeurs, certains vivent une vie " normale " d'autres encore, se tournent également vers la prostitution, de mêmes toutes les femmes victimes de violence ne deviennent pas prostituées, il est intéressant de faire le parallèle entre la prise en charge des violences vécues, et justement, le devenir des personnes traumatisées ...)
- IF-revelistaBleu⋅e
- Messages : 22
Date d'inscription : 10/05/2016
Alors tout d’abord je tiens à rectifier : je n’ai jamais dis ni pensé que les viols ne sont pas une affaire à prendre au sérieux. D’ailleurs, si vous lisiez mon bouquin, vous verrez comment je qualifie la prostitution comme étant un viol en elle-même, et les clients comme étant des VIOLEURS sous-jacents.
@Araignée Je comprends ta position et ta réaction vis-à-vis de mon point de vue puisque tu es concernée, mais je ne pense pas que tu aies compris l’intégralité de mon idée. Je n’ai pas écris le livre sur un coup de tête, et je ne suis pas une psychothérapeute, je ne sais pas tout, on est d’accord. Toutefois j’ai fréquenté beaucoup de femmes prostituées avant même de commencer à écrire, et même si mon échantillonnage ne peut pas représenter l’ensemble des prostituées du monde, je peux d’ores et déjà te dire que certaines m’ont confirmées qu’elles n’aimaient pas être interviewées (même lorsque l’enquête est anonyme, c’est évident) et qu’elles pouvaient effectivement avancer n’importe quoi par peur d’être jugée, et pour ne pas se responsabiliser. (Je ne responsabilise pas la femme non plus, mais la société.) Je ne démens pas toutes les femmes qui ont effectivement été violées, je les soutiens au contraire, mais j’adopte une approche PRAGMATIQUE en décortiquant le fléau dans sa globalité, et non idéologique comme tu dis. Et je le rappelle je ne trouve pas la corrélation "violàl'enfance"-prostitution seule comme étant représentative dans un tel fléau plus que complexe à interpréter.
@shun @Araignée Mon idée ne fait pas de moi une antiféministe, c’est tout à fait le contraire. Si vous faisiez une petite recherche sur la pédophilie, la criminalité, l’inceste et d’autres fléaux aussi dangereux l’un que l’autre, vous retrouverez partout cette cause passe partout du « viol à l’enfance » avec laquelle on a prit tendance à justifier tous les troubles sociaux-psychologiques à l’âge adulte. Je suis d'accord que lorsque le viol est là, il peut agir sur la pensée de la femme et la pousser à se vendre et relativement à "REsubir" des violences, mais sincèrement, le fait-on par plaisir, par besoin naturel ou par besoin financier? La réponse à cette question est révélatrice. Je ne crois pas qu'on puisse se prostituer par plaisir, notre mécanisme est bien plus intelligent que de nous renvoyer à ce qui nous a traumatisé. Je n'ai pas vécu le viol en tant que tel dans mon enfance mais j'essaye de regarder les choses d'un point de vue logique, pour comprendre justement.
Est-ce que tous les enfants qui se sont fait violés par leurs parents sont voués à devenir incestueux ? Je ne crois pas. Ce n’est pas que c’est sans impact, bien-sûr que ça l’est, mais pourquoi se coller une étiquette de prostituée potentielle alors que la corrélation n’a jamais été prouvé scientifiquement (hormis les statistiques dont on nous parle et auxquelles je n'aime pas me référer) ? Est-ce vraiment une conséquence incontournable ? Toutes les femmes qui ont été violées ne se prostituent pas toutes, pourquoi à votre avis? Est-ce parce qu'elles ont reçu une aide pour surmonter le traumatisme? J'en connais qui n'ont jamais suivi de thérapies et qui ne se sont jamais tournées à la prostitution.
Oui je cite encore une fois Freud car il explique tout par le sexe, étant lui même un grand macho. Il veut nous faire croire qu’on est régies par des pulsions « naturelles » pour nous asservir aux hommes. C’est traumatisant de se faire violer lorsqu’on est gamine, je comprends et encore une fois je ne dégrave pas ça, ma meilleure amie l'a vécu, et je sais à quel point ça peut être difficile à surmonter (si on arrive à le surmonter déjà), mais je pense qu' on a envie croire que c'est parce qu'on a subie un viol qu'on se prostitue. On a envie de se justifier à soi d'avoir entrepris un tel choix. Or, je ne pense pas que ce soit totalement vrai.
A mon sens, la vulnérabilité psychologique peut exister pour plusieurs raisons, et pas forcément suite à un viol. Pour moi, l'intensité de la blessure n'est pas toujours corrélée au degré de gravité de l'accident.
Oui, il faut en parler, et lutter contre la pédophilie et le viol en général, y compris les milliers de viols qu’on subie lorsqu’on se prostitue sans s’en rendre compte. Mais à mon sens il ne faut pas tout lier à la prostitution. Après, ce n'est qu'un avis. Je ne détiens pas toute la vérité.
Dernier point important: l'éducation comme une clé pour traiter le fléau à long terme. Une fillette qui reçoit une éducation féministe à l'école (et à la maison) et qui se fait violer à l'âge de 10 ans par exemple, ne deviendra pas pour autant une prostituée, parce qu'elle a reçu un apprentissage FÉMINISTE, (elle se sent libre en mesure de détenir son corps, connaît ses droits et sa position en tant que militante dès son jeune âge, et luttera contre la violence en refusant de se vendre justement).
Dans le même sens, un garçon ayant reçu une éducation égalitaire à son tour n'harcèlera pas, n’agressera pas, ne violera pas et ne sera pas client.
@Araignée Je comprends ta position et ta réaction vis-à-vis de mon point de vue puisque tu es concernée, mais je ne pense pas que tu aies compris l’intégralité de mon idée. Je n’ai pas écris le livre sur un coup de tête, et je ne suis pas une psychothérapeute, je ne sais pas tout, on est d’accord. Toutefois j’ai fréquenté beaucoup de femmes prostituées avant même de commencer à écrire, et même si mon échantillonnage ne peut pas représenter l’ensemble des prostituées du monde, je peux d’ores et déjà te dire que certaines m’ont confirmées qu’elles n’aimaient pas être interviewées (même lorsque l’enquête est anonyme, c’est évident) et qu’elles pouvaient effectivement avancer n’importe quoi par peur d’être jugée, et pour ne pas se responsabiliser. (Je ne responsabilise pas la femme non plus, mais la société.) Je ne démens pas toutes les femmes qui ont effectivement été violées, je les soutiens au contraire, mais j’adopte une approche PRAGMATIQUE en décortiquant le fléau dans sa globalité, et non idéologique comme tu dis. Et je le rappelle je ne trouve pas la corrélation "violàl'enfance"-prostitution seule comme étant représentative dans un tel fléau plus que complexe à interpréter.
@shun @Araignée Mon idée ne fait pas de moi une antiféministe, c’est tout à fait le contraire. Si vous faisiez une petite recherche sur la pédophilie, la criminalité, l’inceste et d’autres fléaux aussi dangereux l’un que l’autre, vous retrouverez partout cette cause passe partout du « viol à l’enfance » avec laquelle on a prit tendance à justifier tous les troubles sociaux-psychologiques à l’âge adulte. Je suis d'accord que lorsque le viol est là, il peut agir sur la pensée de la femme et la pousser à se vendre et relativement à "REsubir" des violences, mais sincèrement, le fait-on par plaisir, par besoin naturel ou par besoin financier? La réponse à cette question est révélatrice. Je ne crois pas qu'on puisse se prostituer par plaisir, notre mécanisme est bien plus intelligent que de nous renvoyer à ce qui nous a traumatisé. Je n'ai pas vécu le viol en tant que tel dans mon enfance mais j'essaye de regarder les choses d'un point de vue logique, pour comprendre justement.
Est-ce que tous les enfants qui se sont fait violés par leurs parents sont voués à devenir incestueux ? Je ne crois pas. Ce n’est pas que c’est sans impact, bien-sûr que ça l’est, mais pourquoi se coller une étiquette de prostituée potentielle alors que la corrélation n’a jamais été prouvé scientifiquement (hormis les statistiques dont on nous parle et auxquelles je n'aime pas me référer) ? Est-ce vraiment une conséquence incontournable ? Toutes les femmes qui ont été violées ne se prostituent pas toutes, pourquoi à votre avis? Est-ce parce qu'elles ont reçu une aide pour surmonter le traumatisme? J'en connais qui n'ont jamais suivi de thérapies et qui ne se sont jamais tournées à la prostitution.
Oui je cite encore une fois Freud car il explique tout par le sexe, étant lui même un grand macho. Il veut nous faire croire qu’on est régies par des pulsions « naturelles » pour nous asservir aux hommes. C’est traumatisant de se faire violer lorsqu’on est gamine, je comprends et encore une fois je ne dégrave pas ça, ma meilleure amie l'a vécu, et je sais à quel point ça peut être difficile à surmonter (si on arrive à le surmonter déjà), mais je pense qu' on a envie croire que c'est parce qu'on a subie un viol qu'on se prostitue. On a envie de se justifier à soi d'avoir entrepris un tel choix. Or, je ne pense pas que ce soit totalement vrai.
A mon sens, la vulnérabilité psychologique peut exister pour plusieurs raisons, et pas forcément suite à un viol. Pour moi, l'intensité de la blessure n'est pas toujours corrélée au degré de gravité de l'accident.
Oui, il faut en parler, et lutter contre la pédophilie et le viol en général, y compris les milliers de viols qu’on subie lorsqu’on se prostitue sans s’en rendre compte. Mais à mon sens il ne faut pas tout lier à la prostitution. Après, ce n'est qu'un avis. Je ne détiens pas toute la vérité.
Dernier point important: l'éducation comme une clé pour traiter le fléau à long terme. Une fillette qui reçoit une éducation féministe à l'école (et à la maison) et qui se fait violer à l'âge de 10 ans par exemple, ne deviendra pas pour autant une prostituée, parce qu'elle a reçu un apprentissage FÉMINISTE, (elle se sent libre en mesure de détenir son corps, connaît ses droits et sa position en tant que militante dès son jeune âge, et luttera contre la violence en refusant de se vendre justement).
Dans le même sens, un garçon ayant reçu une éducation égalitaire à son tour n'harcèlera pas, n’agressera pas, ne violera pas et ne sera pas client.
- shunAncien⋅ne
- Messages : 637
Date d'inscription : 10/04/2015
Au secours !
Ce que tu dis est d'une violence sans nom. Qui es-tu pour parler de la sorte ?
Tu n'as visiblement pas vécu ni la pédophilie, ni l'inceste, ni la prostitution. Et le fait que tu connaisses des personnes qui l'ont vécu ne fait pas de toi une experte de ces situations.
Je ne souhaite absolument pas aborder les " motivations " si on peut donner ce terme abscons aux raisons qui nous ont fait entrer en prostitution, avec toi.
Je n'ai jamais dit que tu étais anti-féministe, mais ton féminisme est aux antipodes du mien je crois, et là franchement ce que tu écris est pour moi, juste insupportable.
Tu n'as aucune idée des mécanismes qui sous-tendent l'entrée en prostitution. En plus tu déformes les propos que nous tenons. Tu as ta thèse et tu veux la valider par tous les moyens, quitte à nier l'existence des prostituées qui ne correspondent pas à la pseudo-réalité que tu souhaites démontrer.
Pour ma part c'est noway. Je refuse de dialoguer plus avant avec toi. Pour ma propre protection. Et sache que pour ma part (d'autres ont des points de vue différents sur cette question) Freud c'est un connard misogyne que je ne peux pas blairer, et son analyse à la con je ne veux plus en entendre parler (sauf de la part d'Araignée qui maitrise très bien son sujet et sait tout à fait faire la part des choses, et donc apporte un point de vue éclairant et constructif). Je ne veux pas d'une appropriation approximative de concepts psychiatriques que tu ne maitrises visiblement pas. C'est DANGEREUX.
Tu fais un amalgame extrêmement nocif entre de la psychologie, de la psychiatrie, et la prostitution, pour finalement en tirer une thèse économique (je reconnais relativement bien l'approche financière du problème, je suis moi-même directrice financière et juridique d'une commune, comme quoi tu vois la pute que je suis a su avancer, et se sortir les doigts du cul, et dépasser son passé traumatique nombriliste de merde pour comprendre les mécanismes qui lui maintenaient la tête sous l'eau). Donc ne viens pas nous donner des leçons sur nos propres motivations, et nos soit-disant illusions.
On en a suffisamment chié pour en sortir, et si on en est sortie justement, c'est parce qu'on a accepté d'attaquer nos propres croyances, et c'est certainement pas pour se taper celle d'une nana qui n'y connait que dalle.
Je vais m'arrêter là, parce que sinon je vais passer hors charte.
Ce que tu dis est d'une violence sans nom. Qui es-tu pour parler de la sorte ?
Tu n'as visiblement pas vécu ni la pédophilie, ni l'inceste, ni la prostitution. Et le fait que tu connaisses des personnes qui l'ont vécu ne fait pas de toi une experte de ces situations.
Je ne souhaite absolument pas aborder les " motivations " si on peut donner ce terme abscons aux raisons qui nous ont fait entrer en prostitution, avec toi.
Je n'ai jamais dit que tu étais anti-féministe, mais ton féminisme est aux antipodes du mien je crois, et là franchement ce que tu écris est pour moi, juste insupportable.
Tu n'as aucune idée des mécanismes qui sous-tendent l'entrée en prostitution. En plus tu déformes les propos que nous tenons. Tu as ta thèse et tu veux la valider par tous les moyens, quitte à nier l'existence des prostituées qui ne correspondent pas à la pseudo-réalité que tu souhaites démontrer.
Pour ma part c'est noway. Je refuse de dialoguer plus avant avec toi. Pour ma propre protection. Et sache que pour ma part (d'autres ont des points de vue différents sur cette question) Freud c'est un connard misogyne que je ne peux pas blairer, et son analyse à la con je ne veux plus en entendre parler (sauf de la part d'Araignée qui maitrise très bien son sujet et sait tout à fait faire la part des choses, et donc apporte un point de vue éclairant et constructif). Je ne veux pas d'une appropriation approximative de concepts psychiatriques que tu ne maitrises visiblement pas. C'est DANGEREUX.
Tu fais un amalgame extrêmement nocif entre de la psychologie, de la psychiatrie, et la prostitution, pour finalement en tirer une thèse économique (je reconnais relativement bien l'approche financière du problème, je suis moi-même directrice financière et juridique d'une commune, comme quoi tu vois la pute que je suis a su avancer, et se sortir les doigts du cul, et dépasser son passé traumatique nombriliste de merde pour comprendre les mécanismes qui lui maintenaient la tête sous l'eau). Donc ne viens pas nous donner des leçons sur nos propres motivations, et nos soit-disant illusions.
On en a suffisamment chié pour en sortir, et si on en est sortie justement, c'est parce qu'on a accepté d'attaquer nos propres croyances, et c'est certainement pas pour se taper celle d'une nana qui n'y connait que dalle.
Je vais m'arrêter là, parce que sinon je vais passer hors charte.
- IF-revelistaBleu⋅e
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Date d'inscription : 10/05/2016
@Shun Je pense que tu as pris mes mots pour une attaque personnelle. Or, je ne fais que m'expliquer sans pointer quiconque du doigt. Si tu trouves que ce que j'avance est "violent", c'est parce que tu prends le sujet sur le plan personnel, chose que je comprends et que je n'ai pas non plus envie de discuter.
Trois petits points juste pour répondre à ton message:
1) Je déteste autant que toi Freud, c'est pour cette raison que je parle de sa théorie, parce qu'elle m'enrage justement et qu'elle prône d'une façon ou d'une autre la corrélation viol-prostitution.
2) Je n'ai jamais demandé à ce que tu me déballes les motivations qui t'ont poussées à te prostituer, et je ne t'ai jamais jugée ni toi qui autrui, (si tu me connaissais dans la vraie vie, tu saurais à quel point je ne suis pas du genre.) Et si tu as réussi, c'est excellent, je n'ai jamais remis en question tes croyances ou je ne sais quoi, j'admire plus que tu ne le penses les femmes qui vivent la conversion féministe après la prostitution, et je les qualifie d’Héroïnes dans mon écrit.
3) Je ne me prends pas pour une experte, j'avance une thèse que j'argumente de mon propre point de vue et de mes propres recherches. Si j'avais longuement vécu la prostitution, j'aurais sans doute parlé autrement. Néanmoins, je n'aurais pas forcément raison ou tord. On n'a pas toujours besoin de vivre la chose pour en parler.
Je parle en tant que ce que je suis, et je crois en la logique de mes idées. Tu as le droit de ne pas y adhérer et de voir les choses sous ton propre angle, par ta propre expérience, mais tu es toutefois mal placée pour dire si "je suis ou pas une nana qui n'y connait que dalle". Je trouve ça petit que tu m'attaques de la sorte.
Bref, ce que je pense est clair dans les lignes de mon livre, et pour le comprendre, il faut lire le texte intégral qui comprends la fiction de la jeune escorte sur laquelle est dupliquée la thèse avancée.
Je m'arrête aussi.
Peace.
Trois petits points juste pour répondre à ton message:
1) Je déteste autant que toi Freud, c'est pour cette raison que je parle de sa théorie, parce qu'elle m'enrage justement et qu'elle prône d'une façon ou d'une autre la corrélation viol-prostitution.
2) Je n'ai jamais demandé à ce que tu me déballes les motivations qui t'ont poussées à te prostituer, et je ne t'ai jamais jugée ni toi qui autrui, (si tu me connaissais dans la vraie vie, tu saurais à quel point je ne suis pas du genre.) Et si tu as réussi, c'est excellent, je n'ai jamais remis en question tes croyances ou je ne sais quoi, j'admire plus que tu ne le penses les femmes qui vivent la conversion féministe après la prostitution, et je les qualifie d’Héroïnes dans mon écrit.
3) Je ne me prends pas pour une experte, j'avance une thèse que j'argumente de mon propre point de vue et de mes propres recherches. Si j'avais longuement vécu la prostitution, j'aurais sans doute parlé autrement. Néanmoins, je n'aurais pas forcément raison ou tord. On n'a pas toujours besoin de vivre la chose pour en parler.
Je parle en tant que ce que je suis, et je crois en la logique de mes idées. Tu as le droit de ne pas y adhérer et de voir les choses sous ton propre angle, par ta propre expérience, mais tu es toutefois mal placée pour dire si "je suis ou pas une nana qui n'y connait que dalle". Je trouve ça petit que tu m'attaques de la sorte.
Bref, ce que je pense est clair dans les lignes de mon livre, et pour le comprendre, il faut lire le texte intégral qui comprends la fiction de la jeune escorte sur laquelle est dupliquée la thèse avancée.
Je m'arrête aussi.
Peace.
- Zuul—
- Messages : 233
Date d'inscription : 08/05/2015
On ne SE FAIT pas violer. C'est une forme grammatical qui sous entend que la victime est actrice de l'agression, qu'elle est active. Il vaut mieux dire qu'on SUBIT un viol, ou qu'on "a été violé·e", mais on ne se fait jamais un viol comme on se fait une coupe de cheveux. Tu utilise cette expression plusieurs fois et c'est très désagréable à lire pour une survivante du viol et de l'inceste car par ton choix grammatical tu sous entend que les victimes sont en demande de viol. C'est expliqué sur ce lien : http://resilience-autofiction.over-blog.fr/article-3-se-faire-violer-au-profit-d-etre-violee-par-victor-simon-58361861.htmlEst-ce que tous les enfants qui se sont fait violés par leurs parents sont voués à devenir incestueux ?
Essaye de te renseigné sur l'inceste et les violences sexuels subit dans l'enfance, tu semble vraiment ne rien connaitre de ce sujet et tu dit des choses blessante pour les victimes. Il y a de la documentation sur le forum et tu as grand besoin de t'informer sur ce sujet. Et pour ta question, si tu avais lu le message de shun auquel tu répond, tu n'aurais pas posé cette question puisqu'elle y a déjà répondu.
- IF-revelistaBleu⋅e
- Messages : 22
Date d'inscription : 10/05/2016
@Zuul Je sous entends que la victime est en demande de viol en utilisant le mot "se faire violer"? Tu es sérieuse de dire ça ?
Je ne suis pas une littéraire pour info, bien que j'adore l'écriture et la littérature de façon générale, je suis une financière qui reproduit ce qu'elle pense de façon simpliste et explicite. Je noterais dans mon choix grammatical cette expression, mais ce serait idiot de surligner un "mauvais choix grammatical" et d'en déduire les pensées de celui qui l'utilise, surtout dans une telle discussion.
L'enjeu de mon livre n'est pas de traiter les troubles psychiques de toutes les femmes qui ont recours à la prostitution, mais d'analyser le fléau de façon macro-économique et proposer des solutions pratiques pouvant être concrétisées sur le plan institutionnel.
Je présente l'éducation comme étant le seul moyen pouvant surpasser tout traumatisme ou situation difficile rencontrée par la personne, réformant le comportement masculin en parallèle, de sorte à ce que le respect soit un principe de base chez l'homme. Je crois profondément que le dénouement de la problématique se cache là, et que c'est sur ce point qu'il faut travailler pour avancer. Voilà.
Je ne suis pas une littéraire pour info, bien que j'adore l'écriture et la littérature de façon générale, je suis une financière qui reproduit ce qu'elle pense de façon simpliste et explicite. Je noterais dans mon choix grammatical cette expression, mais ce serait idiot de surligner un "mauvais choix grammatical" et d'en déduire les pensées de celui qui l'utilise, surtout dans une telle discussion.
L'enjeu de mon livre n'est pas de traiter les troubles psychiques de toutes les femmes qui ont recours à la prostitution, mais d'analyser le fléau de façon macro-économique et proposer des solutions pratiques pouvant être concrétisées sur le plan institutionnel.
Je présente l'éducation comme étant le seul moyen pouvant surpasser tout traumatisme ou situation difficile rencontrée par la personne, réformant le comportement masculin en parallèle, de sorte à ce que le respect soit un principe de base chez l'homme. Je crois profondément que le dénouement de la problématique se cache là, et que c'est sur ce point qu'il faut travailler pour avancer. Voilà.
- AdministratriceAdmin
- Messages : 499
Date d'inscription : 07/06/2013
Fil verrouillé suite à un rapport reçu. L'équipe de modération étudie actuellement la situation.
- AdministratriceAdmin
- Messages : 499
Date d'inscription : 07/06/2013
@IF-revelista,
Au cours de ce fil, tu as adopté ce qui nous semble être un discours condescendant, qui te place en personne qui sait face aux autres membres et empêche tout débat. En cela, tu contreviens à ce point de la charte :
Nous rappelons que toutes les idées et tous les positionnements féministes sont acceptés sur ce forum, à condition d'accepter qu'ils puissent être remis en cause de façon argumentée par les autres membres.
Le fil est à présent ouvert de nouveau.
L'équipe de modération.
Au cours de ce fil, tu as adopté ce qui nous semble être un discours condescendant, qui te place en personne qui sait face aux autres membres et empêche tout débat. En cela, tu contreviens à ce point de la charte :
Nous te donnons donc un avertissement (rappel : 3 avertissements = ban) et te demandons de veiller à la façon dont tu exprimes tes idées par la suite.La charte a écrit: 5.1 Les règles de courtoisie
- Les discussions doivent être aussi courtoises que possible.
- Préférez un mode de communication pacifique à un ton cassant ou méprisant.
- Quand vous exprimez une opinion, évitez d'être péremptoire et donnez des arguments.
Nous rappelons que toutes les idées et tous les positionnements féministes sont acceptés sur ce forum, à condition d'accepter qu'ils puissent être remis en cause de façon argumentée par les autres membres.
Le fil est à présent ouvert de nouveau.
L'équipe de modération.
- Zuul—
- Messages : 233
Date d'inscription : 08/05/2015
@Zuul Je sous entends que la victime est en demande de viol en utilisant le mot "se faire violer"? Tu es sérieuse de dire ça ?
Je ne suis pas une littéraire pour info, bien que j'adore l'écriture et la littérature de façon générale, je suis une financière qui reproduit ce qu'elle pense de façon simpliste et explicite. Je noterais dans mon choix grammatical cette expression, mais ce serait idiot de surligner un "mauvais choix grammatical" et d'en déduire les pensées de celui qui l'utilise, surtout dans une telle discussion.
Je n'ai rien déduit du tout. Je te signale simplement que la formule que tu utilise est blessante et je t'ai mis un lien pour t'expliquer pourquoi.
Tu dit que tu crois en l'éducation, si c'est le cas, le choix du vocabulaire employé fait partie des bases de l'éducation. Utiliser des formules qui blessent les victimes ou les personnes concernées c'est tout de même bien de l'évité.
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Utiliser la voie passive: "Une femme s'est faite violer" au lieu d'utiliser la voie active: "Un homme a violé une femme" invisibilise l'action du coupable et met l'accent non seulement sur le fait qu'il est arrivé quelque chose à cette femme mais également sur le fait que c'est à cette femme que quelque chose est arrivé (ce qui sont deux choses clairement distinctes).
De la même façon qu'on dirait et percevrait "Une femme s'est fait mal", comme si elle s'était fait mal toute seule or une femme ne se "fait pas violer" toute seule: le concept même du viol implique l'action volontaire d'un agresseur.
Cette phrase "Une femme s'est fait violer" surresponsabilise la victime en la mettant seule en lumière et favorise donc la mise en doute de son viol, de la véracité de ses propos, de sa crédibilité et donc au final de son statut de victime: le résultat est qu'on remet en question la victime sur ses accusations avant même de condamner le coupable, qui lui est largement déresponsabilisé du fait de son absence du champ de l'action, ce qui est moralement insupportable et éthiquement inacceptable.
La répétition de cette phrase (dans la voie passive donc), largement répandue dans les médias génériques, imprime très nettement cette vision dans l'inconscient collectif.
La façon de dire les choses oriente donc massivement la perception et la compréhension qu'en a le public, et au final on parle beaucoup plus des "victimes de viol" que des "coupables de viol", qui du coup disparaissent comme par enchantement du phénomène dont ils sont pourtant la cause, et disparaissent donc en conséquence du champ de l'inconscient collectif.
Ceci favorise la culpabilisation de la victime, puisqu'elle est présentée comme (unique) responsable.
De la même façon qu'on dirait et percevrait "Une femme s'est fait mal", comme si elle s'était fait mal toute seule or une femme ne se "fait pas violer" toute seule: le concept même du viol implique l'action volontaire d'un agresseur.
Cette phrase "Une femme s'est fait violer" surresponsabilise la victime en la mettant seule en lumière et favorise donc la mise en doute de son viol, de la véracité de ses propos, de sa crédibilité et donc au final de son statut de victime: le résultat est qu'on remet en question la victime sur ses accusations avant même de condamner le coupable, qui lui est largement déresponsabilisé du fait de son absence du champ de l'action, ce qui est moralement insupportable et éthiquement inacceptable.
La répétition de cette phrase (dans la voie passive donc), largement répandue dans les médias génériques, imprime très nettement cette vision dans l'inconscient collectif.
La façon de dire les choses oriente donc massivement la perception et la compréhension qu'en a le public, et au final on parle beaucoup plus des "victimes de viol" que des "coupables de viol", qui du coup disparaissent comme par enchantement du phénomène dont ils sont pourtant la cause, et disparaissent donc en conséquence du champ de l'inconscient collectif.
Ceci favorise la culpabilisation de la victime, puisqu'elle est présentée comme (unique) responsable.
- InvitéInvité
[grammar nazi on] voie passive = une femme a été violée. On invisibilise l'agresseur.Aëlloon a écrit:Utiliser la voie passive: "Une femme s'est faite violer" au lieu d'utiliser la voie active: "Un homme a violé une femme" invisibilise l'action du coupable et met l'accent non seulement sur le fait qu'il est arrivé quelque chose à cette femme mais également sur le fait que c'est à cette femme que quelque chose est arrivé (ce qui sont deux choses clairement distinctes).
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Merci pour ce point grammar nazi (mouhaha ) qui en dit long sur les schémas que nous avons intégré: ne pas faire attention à ce choix de verbe me semble terriblement révélateur du fait qu'on est jamais assez vigilant-e-s dans nos choix de mots...
(terrifiant qu'un truc aussi évident ait pu m'échapper...)
J'ai repris la phrase telle quelle, mais au passage je me rends compte à quel point j'ai pu l'entendre et la dire sans jamais entendre de remise en question à ce sujet...
(bon ensuite j'ose espérer quand même que je n'ai pas à vous prouver que je suis bien d'accord avec le fait qu'on ne choisit jamais de subir un viol ^^)
Edit: Cela dit la phrase "Une femme a été violée" me pose le même problème éthique exposé dans mon post précédent (du coup c'est plutôt un point vocable nazi, non ? - #vocable nazi inside moi aussi ^^).
(terrifiant qu'un truc aussi évident ait pu m'échapper...)
J'ai repris la phrase telle quelle, mais au passage je me rends compte à quel point j'ai pu l'entendre et la dire sans jamais entendre de remise en question à ce sujet...
(bon ensuite j'ose espérer quand même que je n'ai pas à vous prouver que je suis bien d'accord avec le fait qu'on ne choisit jamais de subir un viol ^^)
Edit: Cela dit la phrase "Une femme a été violée" me pose le même problème éthique exposé dans mon post précédent (du coup c'est plutôt un point vocable nazi, non ? - #vocable nazi inside moi aussi ^^).
- InvitéInvité
C'est évident pour moi.Aëlloon a écrit:(bon ensuite j'ose espérer quand même que je n'ai pas à vous prouver que je suis bien d'accord avec le fait qu'on ne choisit jamais de subir un viol ^^)
Effectivement, la voie passive fait disparaitre l'agresseur alors que celui-ci est la cause de l'agression donc c'est problématiqueAëlloon a écrit:Edit: Cela dit la phrase "Une femme a été violée" me pose le même problème éthique exposé dans mon post précédent (du coup c'est plutôt un point vocable nazi, non ? - #vocable nazi inside moi aussi ^^).
- OmniiaAncien⋅ne
- Messages : 2909
Date d'inscription : 20/10/2012
Bonjour et bienvenue,
C'est pareil en ce qui concerne les problèmes économiques, dire que c'est un facteur de vulnérabilité important dans l'entrée et le maintien dans la prostitution ne veut pas dire que toutes les femmes en difficultés économiques se prostituent.
Les causes de la prostitution sont multiples (mauvaises rencontres / manipulation d'un tiers, vécu de violences, difficultés financières, etc.) et je vois difficilement sur quoi on peut se fonder pour considérer que les facteurs économiques sont les seuls ou les plus pertinents à prendre en compte.
Je conseille cet article d'Antisexisme qui répertorie plein d'études sur les liens entre vécu de violences et entrée dans la prostitution : https://antisexisme.net/2015/02/27/dissociation/#prostitution
Il me semble que les résultats d'études scientifiques sur le sujet ne sont pas à interpréter de cette manière. Constater que les violences subies (notamment sexuelles) durant l'enfance sont sur-représentées chez les personnes prostituées en comparaison aux personnes non prostituées ne veut ni dire que toutes les personnes prostituées ont subi des violences durant l'enfance, ni que toutes les personnes qui ont subi des violences durant l'enfance vont être prostituées à l'âge adulte. Ça veut juste dire que les violences dans l'enfance, et les traumas associés, sont des facteurs potentiels importants de vulnérabilité.IF-revelista a écrit:En plus, sincèrement, est ce que toute femme battue/violée dans l'enfance est vouée à devenir prostituée? Qu'en est-il du reste des 80% estimées, ne comptent-elle pas? Pour les chiffres actuels, je ne m'y référé même pas car je sais qu'ils ne peuvent pas refléter la réalité. Ce ne serait pas logique. Même sur le plan psychologique, il n'y a je crois que Freud qui confirmerait le fait que la femme violentée dans l'enfance soit plus apte à se prostituer que les autres femmes relativement "non violentée".
C'est pareil en ce qui concerne les problèmes économiques, dire que c'est un facteur de vulnérabilité important dans l'entrée et le maintien dans la prostitution ne veut pas dire que toutes les femmes en difficultés économiques se prostituent.
Les causes de la prostitution sont multiples (mauvaises rencontres / manipulation d'un tiers, vécu de violences, difficultés financières, etc.) et je vois difficilement sur quoi on peut se fonder pour considérer que les facteurs économiques sont les seuls ou les plus pertinents à prendre en compte.
Je conseille cet article d'Antisexisme qui répertorie plein d'études sur les liens entre vécu de violences et entrée dans la prostitution : https://antisexisme.net/2015/02/27/dissociation/#prostitution
Bonjour IF revelista,
Je réagis seulement sur le point que je connais
Le trauma correspond à une réalité médicale et psychologique. L'environnement ne fait pas tout. Ce n'est pas le féminisme qui soignerait les personnes que j'ai connu. Attention à ne pas tout confondre pour faire rentrer des idées simples dans des réalités complexes.
Je réagis seulement sur le point que je connais
IF-revelista a écrit:Je présente l'éducation comme étant le seul moyen pouvant surpasser tout traumatisme ou situation difficile rencontrée par la personne
Le trauma correspond à une réalité médicale et psychologique. L'environnement ne fait pas tout. Ce n'est pas le féminisme qui soignerait les personnes que j'ai connu. Attention à ne pas tout confondre pour faire rentrer des idées simples dans des réalités complexes.
- IF-revelistaBleu⋅e
- Messages : 22
Date d'inscription : 10/05/2016
@Omniia Les causes sont en effet multiples et peuvent différer d'une personne à l'autre. Il y a (même si c'est bien rare) des femmes qui se prostituent alors qu'elles sont relativement aisées financièrement parlant, on ne peut pas le dénier. Je n'ai d'ailleurs jamais considéré les facteurs économiques comme étant à eux seuls les éléments les plus pertinents à prendre en considération. Tout ce que j'affirme est que la vulnérabilité est toujours présente lors de l'entrée dans la prostitution, et ce de n'importe quel type. Je laisse de côté toute autre généralisation.
Il est bien vrai que les violences sexuelles favorisent la tolérance et l'acceptation d'identification en tant que "prostituée", la formation de cette identité dérangeante et absurde de s'objectiver entre autres. Toutefois, je pense qu'il faut savoir traiter la prostitution de façon précise, en la cadrant dans un temps et contexte donnés.
Dans le cas de mon livre, je traite la prostitution à l'heure actuelle, me référant à sa vulgarisation lors de ces dernières années. Je prends le fléau dans sa globalité à l'instant "t", visionnant de près son expansion dans le monde, aujourd'hui que toutes les couches sociales sont devenues concernées et impliquées dans le débat.
S’intéresser uniquement aux causes de la prostitution limiterait à mon sens la recherche, surtout lorsqu'on souhaite proposer des solutions faisables et adéquates au contexte actuel pour y mettre fin.
@Baba Yaga L'éducation féministe que je propose serait de nature préventive (à l'ECOLE, je l'ai bien noté auparavant). Elle permettrait justement l'abstinence d'une entrée éventuelle dans la prostitution, hormis les causes/circonstances pré ou post vécues, s’intéressant également à la gente masculine pour estomper le patriarcat, la violence ainsi que les inégalités sociales, éduquant les garçons sur le respect de la femme dès leur jeune âge en parallèle. Les résultats se feront donc sur le long terme.
Il est bien vrai que les violences sexuelles favorisent la tolérance et l'acceptation d'identification en tant que "prostituée", la formation de cette identité dérangeante et absurde de s'objectiver entre autres. Toutefois, je pense qu'il faut savoir traiter la prostitution de façon précise, en la cadrant dans un temps et contexte donnés.
Dans le cas de mon livre, je traite la prostitution à l'heure actuelle, me référant à sa vulgarisation lors de ces dernières années. Je prends le fléau dans sa globalité à l'instant "t", visionnant de près son expansion dans le monde, aujourd'hui que toutes les couches sociales sont devenues concernées et impliquées dans le débat.
S’intéresser uniquement aux causes de la prostitution limiterait à mon sens la recherche, surtout lorsqu'on souhaite proposer des solutions faisables et adéquates au contexte actuel pour y mettre fin.
@Baba Yaga L'éducation féministe que je propose serait de nature préventive (à l'ECOLE, je l'ai bien noté auparavant). Elle permettrait justement l'abstinence d'une entrée éventuelle dans la prostitution, hormis les causes/circonstances pré ou post vécues, s’intéressant également à la gente masculine pour estomper le patriarcat, la violence ainsi que les inégalités sociales, éduquant les garçons sur le respect de la femme dès leur jeune âge en parallèle. Les résultats se feront donc sur le long terme.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Ce passage m'interroge. Si l'on souhaite s'attaquer à un problème, particulièrement si on souhaite l'éradiquer, il me semble qu'il faut bien s'intéresser aux causes de ce dernier. D'ailleurs, c'est ce que tu fais en postulant que le manque d'éducation féministe est ce qui permet l'entrée en prostitution des unes et la « consommation » de prostitution des autres.IF-revelista a écrit:Dans le cas de mon livre, je traite la prostitution à l'heure actuelle, me référant à sa vulgarisation lors de ces dernières années. Je prends le fléau dans sa globalité à l'instant "t", visionnant de près son expansion dans le monde, aujourd'hui que toutes les couches sociales sont devenues concernées et impliquées dans le débat.
S’intéresser uniquement aux causes de la prostitution limiterait à mon sens la recherche, surtout lorsqu'on souhaite proposer des solutions faisables et adéquates au contexte actuel pour y mettre fin.
On peut évidemment restreindre la portée d'une mesure : ce n'est pas la même chose de limiter la propagation d'IST au sein d'une population à risque que d'éviter que des personnes entrent dans cette population. Mais il faut bien, dans tous les cas, travailler sur les causes pour avoir un impact sur la réalité.
Ici, il me semble que tu considères que l'entrée en prostitution est dissociable des facteurs qui y poussent. J'entends bien qu'il y a des personnes qui se prostituent sans avoir vécu de violences dans l'enfance, ni ne sont en situation de vulnérabilité économique. Le problème, c'est de savoir combien de personnes prostituées correspondent à ce cas de figure ? Parce que si cette mesure ne concerne qu'une population insignifiante statistiquement, son impact, pour l'entrée en prostitution, va être limité. Je reconnais par contre l'intérêt de l'éducation féministe des garçons afin qu'ils ne deviennent pas prostitueurs.IF-revelista a écrit:@Baba Yaga L'éducation féministe que je propose serait de nature préventive (à l'ECOLE, je l'ai bien noté auparavant). Elle permettrait justement l'abstinence d'une entrée éventuelle dans la prostitution, hormis les causes/circonstances pré ou post vécues, s’intéressant également à la gente masculine pour estomper le patriarcat, la violence ainsi que les inégalités sociales, éduquant les garçons sur le respect de la femme dès leur jeune âge en parallèle. Les résultats se feront donc sur le long terme.
Ça me permet de rebondir sur un aspect de ton discours qui m'a gêné au cours de la discussion. Tu rejettes les statistiques qui affirment que 80% des personnes prostituées ont vécu des violences sexuelles, au motif qu'elles sont biaisées et anciennes. Le problème, c'est qu'à aucun moment tu ne cites les études auquel tu te réfères, et les motifs de rejet me semblent légers. J'entends bien qu'une étude peut avoir des limites et des biais, liés à sa méthodologie notamment. Mais pour invalider les résultats de ladite étude, il faut bien pointer les erreurs qui ont été commises et qui amoindrissent ses conclusions.
Or, sans exemple d'études, sans critique de leur méthodologie, il est un peu léger de les rejeter au motif qu'elles sont anciennes. Déjà, c'est un critère relatif ; mais surtout, comme le montre le lien fourni par @Omniia, les conclusions rejetées sont cohérentes avec les études menées à différents endroits et différentes époques sur les personnes prostituées. Invalider ces conclusions, c'est aller à l'encontre d'un consensus scientifique, chose qui doit être faite avec beaucoup de rigueur pour être valable.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Personnellement, plus encore que l'expression "se faire violer" qui est surtout une maladresse, ce qui m'a énormément gênée est le sous-entendu (ou plutôt l'entendu tout court) qui consiste à écrire :
M'entendre dire que j'ai passé deux fois 45 minutes par semaine pendant 5 ans en thérapie mais que tout ce qui en est sorti c'est ce que j'aurais "envie de croire", oui, c'est violent. D'autant plus venant de quelqu'un qui ne connaît visiblement rien aux sujets psy.
Trouver ensuite que les réponses sont "petites" et "agressives", c'est très fort de café...
Lorsque j'avance que IF-revelista ne connaît rien aux sujets psy (d'ailleurs elle le reconnaît elle-même), c'est lorsque je lis des phrases comme :
qui signifie rien de moins que "votre vécu et vos années de thérapie et de mise en lumière de votre vécu ne valent rien, vous vous êtes fourvoyées dans votre vie entière, moi je sais qui vous êtes et ce qu'est votre vie, et je le sais pour vous et à la place de vous."on a envie croire que c'est parce qu'on a subie un viol qu'on se prostitue. On a envie de se justifier à soi d'avoir entrepris un tel choix. Or, je ne pense pas que ce soit totalement vrai.
M'entendre dire que j'ai passé deux fois 45 minutes par semaine pendant 5 ans en thérapie mais que tout ce qui en est sorti c'est ce que j'aurais "envie de croire", oui, c'est violent. D'autant plus venant de quelqu'un qui ne connaît visiblement rien aux sujets psy.
Trouver ensuite que les réponses sont "petites" et "agressives", c'est très fort de café...
Lorsque j'avance que IF-revelista ne connaît rien aux sujets psy (d'ailleurs elle le reconnaît elle-même), c'est lorsque je lis des phrases comme :
Alors que justement, toutes les personnes qui travaillent sérieusement sur les traumatismes savent que nous revenons sans cesse à ce qui nous a traumatisé-e-s (c'est bien là tout notre drame d'ailleurs).notre mécanisme est bien plus intelligent que de nous renvoyer à ce qui nous a traumatisé
- IF-revelistaBleu⋅e
- Messages : 22
Date d'inscription : 10/05/2016
@Iridacea Je n'invalide à aucun moment lesdites statistiques et études faites dans ce cadre, je ne m'y réfère simplement pas, par choix personnel. C'est différent.
Pour rebondir sur l'exemple que tu donnes (propagation de l'IST vs prostitution), avancer une telle comparaison pourrait générer des confusions et conclusions incohérentes. L'IST est une maladie vénérienne qui contamine par "accident" alors que la prostitution est un échange économico-sexuel plus ou moins consenti et préalablement réfléchi, conséquent d'une faille interne (vulnérabilité/expériences passées) et externe (précarité économique/environnement). On autorise l'autre à nous violenter en quelque sorte malgré nous. C'est pour ça qu'on parle de la prostitution comme étant "un viol consenti".
Je ne parle pas ici d'esclavage sexuel, mais de prostitution à titre indépendant, alors oui c'est un choix difficile quoiqu'on le subisse et qu'on n'en est pas responsable dans une certaine mesure. Toutefois, c'est une évidence qu'il ne s'agit pas d'un choix comme les autres mais d'un choix amer presque meurtrier pour la personne.
Une personne qui se suicide le fait par "consentement" bien qu'elle n'y prenne pas de plaisir et qu'elle ait été poussée par x raisons, alors l'exemple de l'IST est à bannir dans cette discussion.
Non je ne dissocie pas l'entrée en prostitution des facteurs qui y poussent. J'estime seulement que grandir dans un état d'esprit féministe poussé empêcherait à 99% les femmes de tomber dans le piège de la prostitution. Grandir dans une famille où la mère est battue par le père et ne recevoir qu'une éducation sexuelle basique à l'école favoriserait l'entrée future dans la prostitution de façon considérable, alors oui je suis désolée mais l'éducation a bel et bien un rôle à jouer là-dedans pour les deux sexes.
J'ai bien dis : "S’intéresser uniquement aux causes de la prostitution limiterait à mon sens la recherche, surtout lorsqu'on souhaite proposer des solutions faisables et adéquates au contexte actuel pour y mettre fin." Je n'ai avancé à aucun moment que les causes ne sont pas à prendre en considération. Pour être honnête, je ne vois même pas l’intérêt de cette remarque puisque j'ai parlé à maintes reprises de la vulnérabilité comme étant fondamentale dans l'entrée dans la prostitution, qui est elle-même une cause, voire LA cause en question.
@Araignée Je ne vais pas avancer de long commentaire car je me suis déjà assez expliquée par rapport à tes critiques assez déplacées. Apparemment ton implication personnelle fait que tu visualises le fléau d'un point de vue très subjectif, refusant ainsi toute idée nouvelle par rapport à la bible de tes croyances. Je respecte ton point de vue, je ne cherche pas à le changer, et je te rappelle encore une dernière fois que je ne travaille pas sur les traumatismes ni sur la psychologie, ce n'est pas le but de mon livre. J'ai écris une NOUVELLE d'essai qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui fait recours à la prostitution et j'analyse ensuite son état d'âme, l'expansion de la prostitution, et les liens avec l'éducation et le féminisme, le tout à titre "PERSONNEL" et en tant qu'écrivaine et non chercheuse. Je n'ai pas avancé une thèse de doctorat ni un travail d'études pour recevoir de tels commentaires, alors j'ai le droit de traiter la prostitution de mon propre point de vue (que d'autres personnes comprennent, partagent et acceptent) tant qu'il s'agit d'une histoire-essai. Décrédibiliser mes idées ne crédibilisent pas pour autant les tiennes, et je te demande de simplement ne pas te placer toi non plus en position de psy sans m'avoir lu et encore moins d'experte en matière de critique littéraire.
Pour rebondir sur l'exemple que tu donnes (propagation de l'IST vs prostitution), avancer une telle comparaison pourrait générer des confusions et conclusions incohérentes. L'IST est une maladie vénérienne qui contamine par "accident" alors que la prostitution est un échange économico-sexuel plus ou moins consenti et préalablement réfléchi, conséquent d'une faille interne (vulnérabilité/expériences passées) et externe (précarité économique/environnement). On autorise l'autre à nous violenter en quelque sorte malgré nous. C'est pour ça qu'on parle de la prostitution comme étant "un viol consenti".
Je ne parle pas ici d'esclavage sexuel, mais de prostitution à titre indépendant, alors oui c'est un choix difficile quoiqu'on le subisse et qu'on n'en est pas responsable dans une certaine mesure. Toutefois, c'est une évidence qu'il ne s'agit pas d'un choix comme les autres mais d'un choix amer presque meurtrier pour la personne.
Une personne qui se suicide le fait par "consentement" bien qu'elle n'y prenne pas de plaisir et qu'elle ait été poussée par x raisons, alors l'exemple de l'IST est à bannir dans cette discussion.
Iridacea a écrit:Ici, il me semble que tu considères que l'entrée en prostitution est dissociable des facteurs qui y poussent. J'entends bien qu'il y a des personnes qui se prostituent sans avoir vécu de violences dans l'enfance, ni ne sont en situation de vulnérabilité économique. Le problème, c'est de savoir combien de personnes prostituées correspondent à ce cas de figure ? Parce que si cette mesure ne concerne qu'une population insignifiante statistiquement, son impact, pour l'entrée en prostitution, va être limité. Je reconnais par contre l'intérêt de l'éducation féministe des garçons afin qu'ils ne deviennent pas prostitueurs.
Non je ne dissocie pas l'entrée en prostitution des facteurs qui y poussent. J'estime seulement que grandir dans un état d'esprit féministe poussé empêcherait à 99% les femmes de tomber dans le piège de la prostitution. Grandir dans une famille où la mère est battue par le père et ne recevoir qu'une éducation sexuelle basique à l'école favoriserait l'entrée future dans la prostitution de façon considérable, alors oui je suis désolée mais l'éducation a bel et bien un rôle à jouer là-dedans pour les deux sexes.
J'ai bien dis : "S’intéresser uniquement aux causes de la prostitution limiterait à mon sens la recherche, surtout lorsqu'on souhaite proposer des solutions faisables et adéquates au contexte actuel pour y mettre fin." Je n'ai avancé à aucun moment que les causes ne sont pas à prendre en considération. Pour être honnête, je ne vois même pas l’intérêt de cette remarque puisque j'ai parlé à maintes reprises de la vulnérabilité comme étant fondamentale dans l'entrée dans la prostitution, qui est elle-même une cause, voire LA cause en question.
@Araignée Je ne vais pas avancer de long commentaire car je me suis déjà assez expliquée par rapport à tes critiques assez déplacées. Apparemment ton implication personnelle fait que tu visualises le fléau d'un point de vue très subjectif, refusant ainsi toute idée nouvelle par rapport à la bible de tes croyances. Je respecte ton point de vue, je ne cherche pas à le changer, et je te rappelle encore une dernière fois que je ne travaille pas sur les traumatismes ni sur la psychologie, ce n'est pas le but de mon livre. J'ai écris une NOUVELLE d'essai qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui fait recours à la prostitution et j'analyse ensuite son état d'âme, l'expansion de la prostitution, et les liens avec l'éducation et le féminisme, le tout à titre "PERSONNEL" et en tant qu'écrivaine et non chercheuse. Je n'ai pas avancé une thèse de doctorat ni un travail d'études pour recevoir de tels commentaires, alors j'ai le droit de traiter la prostitution de mon propre point de vue (que d'autres personnes comprennent, partagent et acceptent) tant qu'il s'agit d'une histoire-essai. Décrédibiliser mes idées ne crédibilisent pas pour autant les tiennes, et je te demande de simplement ne pas te placer toi non plus en position de psy sans m'avoir lu et encore moins d'experte en matière de critique littéraire.
- IridaceaAncien⋅ne
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Ce parti-pris est très gênant, dans la mesure où plus haut tu dis :IF-revelista a écrit:@Iridacea Je n'invalide à aucun moment lesdites statistiques et études faites dans ce cadre, je ne m'y réfère simplement pas, par choix personnel. C'est différent.
Refuser l'état de l'art des publications sur un sujet, au nom de la démarche scientifique, voilà qui me semble singulièrement antinomique.IF-revelistea a écrit:Je ne dis pas qu’il n’existe pas de prostituées qui ont vécu un traumatisme dans l’enfance, mais comme étant scientifique dans ma démarche, je dénie cet élément dans l’explication du sujet et refuse de le prendre pour une généralité.
Sur l'exemple des IST, je fais référence à la propagation des IST au sein de la population à risque des prostituées, en fait. Le fait de vendre une « prestation sexuelle » n'empêche pas la contamination accidentelle. Mon exemple vise surtout à montrer qu'un problème très complexe peut être abordé de différentes manières, avec des focus très différents. On peut chercher à limiter la prise de risque des prostituées en activité n'envisageant pas d'arrêter (IST, prises de produits, vulnérabilité sociale…) ; on peut chercher à limiter l'entrée en prostitution en agissant à un plan structurel. Deux façons d'agir sur des causes de fragilisation à des niveaux complètement différents.
J'ai vraiment du mal à comprendre comment une démarche de modification de la société peut omettre l'analyse des causes avant de proposer des mesures de changement. À moins que ta définition de cause ne soit pas la mienne (action ou évènement qui par une chaîne de conséquences va amener à un état), je ne saisis pas ce passage.IF-revelista a écrit:J'ai bien dis : "S’intéresser uniquement aux causes de la prostitution limiterait à mon sens la recherche, surtout lorsqu'on souhaite proposer des solutions faisables et adéquates au contexte actuel pour y mettre fin." Je n'ai avancé à aucun moment que les causes ne sont pas à prendre en considération. Pour être honnête, je ne vois même pas l’intérêt de cette remarque puisque j'ai parlé à maintes reprises de la vulnérabilité comme étant fondamentale dans l'entrée dans la prostitution, qui est elle-même une cause, voire LA cause en question.
Je trouve que cette affirmation est gratuite et étayée par rien. Quelles études, quelles données te permettent-elles de conclure ceci ? L'éducation féministe dispensée à l'école est sans doute nécessaire, mais est-elle suffisante pour lutter contre la société toute entière ?IF-revelista a écrit:J'estime seulement que grandir dans un état d'esprit féministe poussé empêcherait à 99% les femmes de tomber dans le piège de la prostitution.
Ça me permet de rebondir sur la deuxième chose que je trouve gênante dans ta démarche. J'estime que tu émules Zola et ses Rougon-Macquart : tu as une thèse, tu écris une oeuvre de fiction selon celle-ci, puis tu tires des conclusions de ta nouvelle. En somme, un raisonnement circulaire, d'autant plus gênant que les connaissances issues de la littérature sur le sujet sont évacuées dès le départ, et que sa finalité est bien de proposer des mesures à mettre en place à un plan global.IF-revelista a écrit:J'ai écris une NOUVELLE d'essai qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui fait recours à la prostitution et j'analyse ensuite son état d'âme, l'expansion de la prostitution, et les liens avec l'éducation et le féminisme, le tout à titre "PERSONNEL" et en tant qu'écrivaine et non chercheuse.
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IF-revelista, je ne comprends pas de quelle manière les critiques d'Araignée sont déplacées, par contre je trouve que tes commentaires le sont. La négation que je perçois des vécus traumatiques qui nous concernent ici est pour moi déplacée. Victime d'un double inceste, je me suis prostituée et permet moi de te dire que lire que je m'illusionne sur les raisons de mon entrée en prostitution, c'est déplacé, c'est violent même. Cette façon de renvoyer Araignée sur "son implication personnelle" c'est fort de café, tu fais toi des généralités tirées de tes idées toutes faites sur la prostitution. Les erreurs/approximations/raccourcis dans les raisonnements ne me dérangent pas, c'est cette façon de réagir aux témoignages des passés traumatiques et aux parcours qui me gêne, ainsi que le renversement des responsabilités, comme "les commentaires déplacés".
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