Pilosité et influence sociétale
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- sarahlizaBleu⋅e
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Date d'inscription : 27/03/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
15.06.12 15:13
je viens de trouver ça !
http://ddata.over-blog.com/0/05/17/99/FEMME-A-POILS-ESTHETIQUE-QUEER-GERALD-LARRIEU.pdf
http://ddata.over-blog.com/0/05/17/99/FEMME-A-POILS-ESTHETIQUE-QUEER-GERALD-LARRIEU.pdf
Re: Pilosité et influence sociétale
19.06.12 9:03
Merci Sarah, ça parle surtout des femmes à barbe, dommage.
Sinon, pour celleux qui sont à Rennes en août, du 2 au 8, il y a un spectacle de danse du ventre avec Unmata, des Californiennes dont la particularité est que certaines d'entre elles gardent leurs poils aux aisselles. Voici leur site : http://unmata.com
Une vidéo (parmi des dizaines) : https://www.youtube.com/watch?v=-YkIKVSS4z8&feature=related
Plus d'infos sur le festival à Rennes : http://www.tribalumrah.fr/
Sinon, pour celleux qui sont à Rennes en août, du 2 au 8, il y a un spectacle de danse du ventre avec Unmata, des Californiennes dont la particularité est que certaines d'entre elles gardent leurs poils aux aisselles. Voici leur site : http://unmata.com
Une vidéo (parmi des dizaines) : https://www.youtube.com/watch?v=-YkIKVSS4z8&feature=related
Plus d'infos sur le festival à Rennes : http://www.tribalumrah.fr/
Re: Pilosité et influence sociétale
19.06.12 9:21
J'espère pour elles que les poils ne sont pas leur seule particularité !
En tout cas ça a l'air bien, j'essaierai d'y faire un tour (mais c'est pas clair sur le site : quand est-ce qu'elles passent ?).
En tout cas ça a l'air bien, j'essaierai d'y faire un tour (mais c'est pas clair sur le site : quand est-ce qu'elles passent ?).
Re: Pilosité et influence sociétale
19.06.12 9:24
Sur tribalumrah, les dates sont en anglais dans la bannière (du 2 au 8 août).
Non, les poils ne sont pas leur particularité, sauf que 99,99% des danseuses du ventre sont glabres. Donc forcément, cela attire l’attention. La cheffe est Amy Sigil, une lesbienne qui revendique haut et fort ses tatouages, piercings et sa pilosité.
Elle sont déjà venues en France, sur le site français, on peut d'ailleurs voir des vidéos de leurs prestations précédentes.
Sinon, 2 des danseuses n’ont pas de poils, il y a donc diversité et c’est ce qu’il faudrait toujours, au lieu d’avoir du glabre à perte de vue. As-tu regardé une des vidéos ?
Non, les poils ne sont pas leur particularité, sauf que 99,99% des danseuses du ventre sont glabres. Donc forcément, cela attire l’attention. La cheffe est Amy Sigil, une lesbienne qui revendique haut et fort ses tatouages, piercings et sa pilosité.
Elle sont déjà venues en France, sur le site français, on peut d'ailleurs voir des vidéos de leurs prestations précédentes.
Sinon, 2 des danseuses n’ont pas de poils, il y a donc diversité et c’est ce qu’il faudrait toujours, au lieu d’avoir du glabre à perte de vue. As-tu regardé une des vidéos ?
Re: Pilosité et influence sociétale
19.06.12 10:21
Personnellement, les poils (ou non) n'attirent pas mon attention dans le sens où je m'en fous
Du 2 au 8 août, j'ai bien vu, mais c'est un peu vague. Le site est mal fait au niveau des infos pour le festival.
Et sinon, oui, j'ai regardé les vidéos, sinon je n'aurais jamais dit que ça a l'air bien !
Du 2 au 8 août, j'ai bien vu, mais c'est un peu vague. Le site est mal fait au niveau des infos pour le festival.
Et sinon, oui, j'ai regardé les vidéos, sinon je n'aurais jamais dit que ça a l'air bien !
Re: Pilosité et influence sociétale
19.06.12 13:36
Poussin Machin a écrit:Personnellement, les poils (ou non) n'attirent pas mon attention dans le sens où je m'en fous
Ce que tu dis est intéressant car je comptais poster qqch et ça tombe pile avec ce que tu dis.
Le choix d'Amy Sigil (la cheffe de la troupe) et d'une autre danseuse de garder leurs poils provoque bien sûr plein de commentaires, certains positifs, d'autres négatifs
Voir ici où j'ai compilé des dizaines de comms
http://ecologielibidinale.les-forums.com/topic/219/unmata-danse-tribale-par-des-femmes-naturelles/
Mais si j'en parle, c'est parce que plusieurs commentaires sont troublants, pour dire le moins. Des personnes ayant assisté à leur spectacle se disent distraites (dans le sens : attention détournée) par la PF des danseuses !
Voici qq comms en anglais :
- distracted watching the underarm hair GROSS! may be common in some countries but I founded very distracting
- Love the dancing, but was a little distracted by armpit hair.....no offense
-As a watcher, my eye goes straight to arm pit hair. It makes me start thinking about things other than dancing. I find it very distracting. I've been conditioned to think that not shaving means unclean, or lazy, or poor, or dirty hippy, or any other number of stupid stereotypes that may or may not apply to the person.
- It is a distraction, and I believe most audiences expect clean-shaven dancers.
C'est la partie que j'ai graissée qui m'interpelle. Car Amy a des tatouages, des piercings, toutes des choses peu habituelles mais curieusement, qui n'inspirent aucun commentaire.
Voici une interprétation : il y a des tas de choses qui se passent au niveau de notre inconscient quand on regarde un spectacle. Or, les fameux poils rappellent la puberté, la sexualité, d'un point de vue symbolique évidemment. Il y a donc qqch qui se passe chez certaines personnes qui les poussent à regarder ces poils qu'on ne voit jamais d'habitude. Ils sont ici exhibés et sans doute moitis par l'effort, des poils humides, ça ne vous rappelle rien ? Qu'en pensez-vous ?
Je ressens cette « fixation » comme le fameux « cachez ce sein que je ne saurais voir ». On ne veut pas le voir mais en fait, quand, il est là, on ne regarde que lui. Pour moi, c’est du puritanisme déguisé, non assumé, qui se manifeste par ces commentaires négatifs.
Du 2 au 8 août, j'ai bien vu, mais c'est un peu vague. Le site est mal fait au niveau des infos pour le festival.
Je suppose que les infos seront plus précises, au fur et à mesure que la date approchera.
edit : sur la page suivante, on trouve qq infos mais il n'y a pas de mention d'Unmata, peut-être n'ont-elles pas encore fixé la date de leur passage ?
http://www.tribalumrah.fr/SemaineUmrah.html
- arashi—
- Messages : 288
Date d'inscription : 28/04/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
19.06.12 13:41
Des piercings, tatouages, on en voit souvent, des poils féminins, jamais ou presque.
Re: Pilosité et influence sociétale
19.06.12 14:02
arashi a écrit:Des piercings, tatouages, on en voit souvent, des poils féminins, jamais ou presque.
Pas dans ma région ni dans mon univers. Ce que je voulais dire, c'est que même si tatouages et piercings me sont totalement étrangers, je ne juge absolument pas les gens qui en ont et ça n'attire pas du tout mon regard, au point de ne même plus voir ce pour quoi je suis là. C'est ça qui m'a interpellé : les poils, toutes les femmes en ont, pour quelle raison ces gens fixent les poils alors qu'ils disent justement ne pas aimer ça, trouver ça moche (je n'ai mis qu'une partie des commentaires négatifs, voir le sujet sur le forum de MIEL avec un tombereau d'horreurs misogynes sur ces malheureux poils).
Moi, quand qqch me dérange, je ne regarde pas la zone concernée. Donc ce rejet doublé d'une fascination me paraît très intéressant.
Pour rester dans les poils/cheveux, une candidate de The Voice avait le crâne rasé (Dominique Magloire). Or, la symbolique du crâne rasé est très forte car elle indique soit la maladie, soit la femme punie pour « collaboration horizontale ». Mais absolument PERSONNE n’a commenté son choix de se raser le crâne ! On écoutait sa voix qui était superbe, au demeurant. Si par contre, elle avait montré des poils aux aisselles (aussi rare que des crânes chauves chez les femmes), je n’ose même pas imaginer ce qu’on aurait entendu.
Voici D Magloire
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 13:04
Bonjour Pierregr,Pierregr a écrit:Cela fait plus de 10 ans maintenant que je collecte des infos sur la PF (pilosité féminine) et l’injonction épilatoire. J’en ai d’ailleurs fait un site avec 30 chapitres (voir bouton ci-dessous).
j'ai survolé tantôt une partie de votre pdf à ce sujet. Un document sympa, mais ce ne sont pas vraiment des infos objectivées ni passées sous un filtrage critique, car malheureusement bourrées et entachées de niaiseries et contrevérités flagrantes. C'est dommage car elles sautent aux yeux comme une verrue sur la fesse, et amoindrissent la portée du tout qui par ailleurs est parfois intéressant.
Ces contrevérités ne sont pas nécessairement de votre plume, mais vous les recopiez et les citez tout de même de tiers, les insérant dans votre "thèse" avec bien peu d'esprit critique. Navré pour ma franchise. Je ne dis pas que ce que vous proposez est bidon, mais si cela fait 10 ans que vous collectez des infos, il serait grand temps de faire un lifting à vos pages, en vérifiant la validité des informations...
Un exemple en vrac ? En voici un , extrait de votre PDF sur les poils :
Le plus curieux est que cette toison pubienne qui lui fait si horreur, car elle évoque l'animal, n'existe chez aucune espèce animale. Personne ne semble jusqu'à maintenant avoir fait la remarque que les animaux ont des poils partout, sauf justement là où en a l'homme. Les poils humains ne sont donc pas des vestiges de la toison animale, mais des productions plus récentes. Les animaux ont des poils sur la tête, sur le dos, le long de la colonne vertébrale, sur les pattes parfois. Mais jamais ils n'ont de poils au pubis, au périnée, aux aisselles ou sur les seins, même pas une seule espèce de singes, qui sont pourtant les plus proches de l'homme.
C'est ainsi de votre propre page que vous tiriez ces "scoops sur la répartition de la pilosité" dont on a discuté sur le topic "Tout nu", qui m'ont mis en alerte et que j'ai réfutés. Ces affirmations erronées ne sont donc pas de la plume de Pascal Picq, paléoanthropologue, mais de celle de Marc-Alain Descamps, philosophe, psychologue et psychanalyste.. Philosophe et psychanalyste donc, et dans ce seul paragraphe il propose un concentré de 3 conneries / cm2.
On repère de suite le verbiage du philosophe par rapport au paléo, ne serait-ce que par l'utilisation du concept "animalité" (versus "humainité" p.e.). Concept qu'aucun paléo moderne et sérieux n'utiliserait de nos jours sous peine de ridiculisation publique.
Et pour quelle raison le monde n'a-t-il pas remarqué son observation sur la pilosité des poils humains/animaux, se demande Marc-Alain Descamps ?
Ben parce qu'elle est fausse, tout simplement.
Mais peu importe, je ne vous en veux absolument pas pour pareille peccadille dans l'autre topic, pas du tout. Néanmoins si vous désirez une discussion objectivée avec des tiers, il serait plus judicieux d'éviter les discours de dogmaticien ("machin a dit cela, donc c'est vrai donc j'y croaaa") et de passer en mode "factuel et objectivation: on" . La pilosité vaut bien cela, elle nous concerne tous, et mérite un peu de rigueur scientifique, même si son traitement n'est pas seulement bio/anthropo-logique.
A+ et sans rancune.
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 13:49
Eux.. je n'ai pas encore eu le temps de parcourir en détail les travaux de Pierregr, donc je ne me prononcerai pas le-dessus, mais dire qu'ils sont pleins d'erreur aussi visibles qu'une "verrue sur les fesses" et ne donner pour seul exemple une erreur sur l'attribution d'une citation, je ne trouve pas ça très rigoureux, ni honnête intellectuellement... Et puis je ne comprend pas une telle attaque sur ce forum dont le sujet n'est pas "discussion sur les recherches de Pierregr"...
Bref, j'ai du mal à m'intéresser à la pertinence de ces remarques étant donné le ton sur lequel elles sont faites...
Bref, j'ai du mal à m'intéresser à la pertinence de ces remarques étant donné le ton sur lequel elles sont faites...
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 14:30
@Andres Langostino, vous avez raison, la remarque de Marc-Alain Descamps est inexacte car il dit que pas une espèce de singe n'a de poils à ces endroits.
Mais j'ai déjà vu des photos de simiens qui ont peu (ou pas) de poils aux aisselles et au pubis.
En voici deux, on voit nettement que les poils ne poussent pas dans les aisselles mais que les poils autour recouvrent un peu l'endroit.
http://www.blog-singe.com/wp-content/uploads/2009/08/singe.jpg
http://www.photos-animaux.com/589709.html
Et comme vous le disiez, la zone pubienne turgescente chez certains singes est glabre.
Ce que Pascal Picq veut dire, c'est que l'aspect utilitaire n'est jamais invoqué par celleux qui disent que nous avons des poils comme les singes. Nos poils ont des fonctions très différentes et ceux des aisselles servent à évacuer la sueur pour réduire la température corporelle. Ce mécanisme est différent chez les autres mammifères. Nos poils ne sont donc pas un résidu animal.
edit : je poste un extrait de mon site, la totalité de l'extrait de M-A D, afin de rééquilibrer ce qui a été dit ci-dessus
Mais j'ai déjà vu des photos de simiens qui ont peu (ou pas) de poils aux aisselles et au pubis.
En voici deux, on voit nettement que les poils ne poussent pas dans les aisselles mais que les poils autour recouvrent un peu l'endroit.
http://www.blog-singe.com/wp-content/uploads/2009/08/singe.jpg
http://www.photos-animaux.com/589709.html
Et comme vous le disiez, la zone pubienne turgescente chez certains singes est glabre.
Ce que Pascal Picq veut dire, c'est que l'aspect utilitaire n'est jamais invoqué par celleux qui disent que nous avons des poils comme les singes. Nos poils ont des fonctions très différentes et ceux des aisselles servent à évacuer la sueur pour réduire la température corporelle. Ce mécanisme est différent chez les autres mammifères. Nos poils ne sont donc pas un résidu animal.
edit : je poste un extrait de mon site, la totalité de l'extrait de M-A D, afin de rééquilibrer ce qui a été dit ci-dessus
En 1986, Marc-Alain Descamps parlait dans son livre "L'invention du corps" du rejet de "l'animalité" comme une des causes de l'épilation.
Par opposition à l'animal. Malgré ce qu'en dit Desmond Morris, I'homme n'est pas du tout un singe nu ; il a des poils partout, sauf sur la paume des mains et la plante des pieds. Mais il cherche à effacer l'ignominie de son passé animal, et encore plus la femme. Il est notable qu'à l'instar des animaux, on puisse utiliser le terme de mâle pour l'homme (ce qui le flatte), mais pas de femelle pour la femme (ce qui la blesse mortellement). Les poils qui évoquent le plus l'animal sont ceux du pubis, puisqu'on parle de toison pubienne. Et il faut bien noter que cela a été gommé durant toute notre civilisation. Depuis les Grecs, les hommes ont toujours aimé représenter le corps de la femme en peinture ou en sculpture, mais jamais ils ne l'ont représenté telle qu'elle est en vérité avec sa toison pubienne. Il y a eu une censure universelle et unanime. Et l'humanité s'est donc inventé un modèle idéal de la femme, complètement irréel. Le plus curieux est que cette toison pubienne qui lui fait si horreur, car elle évoque l'animal, n'existe chez aucune espèce animale. Personne ne semble jusqu'à maintenant avoir fait la remarque que les animaux ont des poils partout, sauf justement là où en a l'homme. Les poils humains ne sont donc pas des vestiges de la toison animale, mais des productions plus récentes. Les animaux ont des poils sur la tête, sur le dos, le long de la colonne vertébrale, sur les pattes parfois. Mais jamais ils n'ont de poils au pubis, au périnée, aux aisselles ou sur les seins, même pas une seule espèce de singes, qui sont pourtant les plus proches de l'homme. Au contraire des animaux, les poils humains semblent n'avoir aucun rôle protecteur. Ils apparaissent dans les creux et les zones de transpiration, et semblent avoir pour seul rôle de retenir et d'amplifier les odeurs sexuelles. De même, on tient les poils pour frustes, sauvages, négligés, mais curieusement, c'est l'homme blanc qui est poilu comme un singe (à l'inverse plus exactement), pas l'homme noir ou jaune qui est presque entièrement glabre. Et précisément tous les Blancs, même les Aborigènes australiens ou les Ainous des îles japonaises. Personne ne peut dire encore pourquoi.
- arashi—
- Messages : 288
Date d'inscription : 28/04/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 15:45
Je sais pas si cette vidéo (reportage 100% mag) a déjà été postée
http://www.m6bonus.fr/videos-_missions-4/videos-100_mag-2260/emission_du_29_08_2011/video-femmes_natures_elles_disent_non_a_l_epilation_-85892.html#listcomment
(d'ailleurs post d'un journaliste de M6 qui recherchait des poilues http://femmes-naturelles.forumchti.com/t43-urgent-reportage-m6 )
Tout à la fin on entend que 17% des femmes ne s'épilent pas, ça me paraît beaucoup par rapport à ce que je vois dans la rue.
http://www.m6bonus.fr/videos-_missions-4/videos-100_mag-2260/emission_du_29_08_2011/video-femmes_natures_elles_disent_non_a_l_epilation_-85892.html#listcomment
(d'ailleurs post d'un journaliste de M6 qui recherchait des poilues http://femmes-naturelles.forumchti.com/t43-urgent-reportage-m6 )
Tout à la fin on entend que 17% des femmes ne s'épilent pas, ça me paraît beaucoup par rapport à ce que je vois dans la rue.
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 18:38
@Trompes de Fallope,
Vous voudriez une critique exhaustive du document de Pierregr ? Navré, mais je dois aussi nourrir mes poissons rouges, faire le ménage, tout ça. Il y aurait trop de boulot entre le très discutable et les franches contrevérités, et puis je suis bénévole moi aussi. Et comme vous dites, ce forum n'est pas dédié à la critique exhaustive de son texte. Aussi, veuillez me pardonner de rester malhonnête en me limitant à quelques points seulement, et d'avoir osé émettre mon opinion sur le travail d'un intervenant régulier. Ce que je puis justifier par quelques remarques supplémentaires. En attendant, lisez le document et vous vous ferez votre propre opinion...
___________
Je ne fais pas d'attaque personnelle contre vous, Pierregr, je n'ai strictement rien contre vous (que je ne connais de rien) et n'ai aucune inimité. Au contraire je vous trouve plutôt sympa et avenant. Un bon bougre.
Mais pour accéder à qui de droit n'ayant pas lu votre texte et me traitant déjà de malhonnête, qui semble réclamer un peu plus, je veux bien relever encore 2 ou 3 trucs dérangeants, à titre d'exemple car ça foisonne :
Ce que Pascal veut dire... déjà il est inconvenant de le justifier par les sornettes qu'écrit Marc-Alain Descamps dans son bouquin, que vous recopiez encore juste au-dessus. Et si je puis me permettre: si vraiment Pascal Picq dit textuellement que "nos poils ne sont pas un résidu animal" (ou par une formule similaire) , croyez-moi sur parole que ce ne sont pas des propos de Pascal Picq, mais de quelqu'un qui a usurpé son identité.
Car en tant qu'évolutionniste, Pascal Picq connaît très bien les mécanismes évolutifs et sait pertinemment qu'un même organe ou tissu homologues (entre lignées assez étroitement apparentées), peut changer de fonction (ou de fonctions plurielles) au cours du temps mais reste un organe homologue, même si très modifié ! Les poils de l'humain ne viennent pas du néant, même si leur répartition a divergé et leur structure s'est modifiée. Pascal Picq n'aurait jamais proposé que ces "tissus pileux ne sont pas un résidu animal" !!
Cette idée et formule quasiment mystique , "ne sont pas un résidu animal", qui n'a aucun sens phylogénique, n'est certainement pas une proposition ni idée venant d'un scientifique de la carrure de Pascal Picq.
A peine plus bas, vous parlez du rôle des phéromones relatifs à l'attirance sexuelle chez l'humain, comme si c'était une réalité observée et scientifiquement vérifiée chez l'humain, or ce n'est pas le cas. Si la synchronisation des menstrues semble bien être une observation qui date, (mais qui ne semble même pas avoir pu être reproduite formellement en conditions cliniques !!!) ce n'est pas le cas pour les supposées corrélations entre odorat et comportements sexuels - qui n'est corroborée par aucune étude cliniquement contrôlée.
Si je fais erreur, veillez m'indiquer les réf. de la publication scientifique en question. Je la lirai attentivement.
Un peu plus bas encore, autre citation avec des contrevérités et toujours avec ces mêmes formulations métaphysiques, mais citation venant d'une autre source :
Car l'énoncé "n'est sélectionné que ce qui remplit une fonction" est une contrevérité évolutive : Il existe divers mécanismes bien connu permettant à un caractère de passer outre le filtrage de la pression sélective, même s'il ne semble pas avoir de fonction, même s'il est sélectivement neutre voire même un peu handicapant.
Trouver une fonction aux divers objets biologiques n'est plus une nécessité de la ToE pour justifier la présence et/ou fixation d'un caractère dans une population. Quand on en trouve une - ou plusieurs qui nous semblent flagrantes, tant mieux ! Mais elles ne sont pas indispensables. C'est peut-être une nécessité pour votre thèse "pro-poils", mais pas pour la Théorie de l’Évolution. Or vous vous référez à elle dans ce paragraphe, le justifiez par elle...
Votre moustache masculine a quelle fonction adaptative ? Allons. Ce sera du niveau sous-Desmond Morris si vous m'avancez une explication formelle.
C'est une lubie des sociobiologistes ultradarwniens que de tenter de justifier chaque cm3 d 'organisme par des fonctions adaptatives. La ToE moderne a bien évolué.
La suite est tout aussi rocambolesque (= peu justifiée par des éléments factuels et vérifiables) :
Voilà Pierre, je m'en voudrais d'abuser de l'espace html ou de monopoliser, mais pour conclure: même si je suis solidaire en phase avec l'idée de formatage anti-poils (mais en fin de compte chacun fait comme il préfère, c'est tout ce que je nous souhaite) ce qui me dérange est que votre démarche est visiblement de piocher à gauche à droite ce qui vous paraît corroborer votre a priori "naturaliste / pro-poils", sans vraiment filtrer les éléments et les sources parfois pour le moins peu sérieuses. C'est trop visible et c'est dommage: cette démarche inversée se voit d'autant plus que votre texte est bien peu académiquement justifié. Sans contre-parties critiques.
A+
Vous voudriez une critique exhaustive du document de Pierregr ? Navré, mais je dois aussi nourrir mes poissons rouges, faire le ménage, tout ça. Il y aurait trop de boulot entre le très discutable et les franches contrevérités, et puis je suis bénévole moi aussi. Et comme vous dites, ce forum n'est pas dédié à la critique exhaustive de son texte. Aussi, veuillez me pardonner de rester malhonnête en me limitant à quelques points seulement, et d'avoir osé émettre mon opinion sur le travail d'un intervenant régulier. Ce que je puis justifier par quelques remarques supplémentaires. En attendant, lisez le document et vous vous ferez votre propre opinion...
___________
Je ne fais pas d'attaque personnelle contre vous, Pierregr, je n'ai strictement rien contre vous (que je ne connais de rien) et n'ai aucune inimité. Au contraire je vous trouve plutôt sympa et avenant. Un bon bougre.
Mais pour accéder à qui de droit n'ayant pas lu votre texte et me traitant déjà de malhonnête, qui semble réclamer un peu plus, je veux bien relever encore 2 ou 3 trucs dérangeants, à titre d'exemple car ça foisonne :
Sources de ce que j'ai souligné svp ?Ce que Pascal Picq veut dire, c'est que l'aspect utilitaire n'est jamais invoqué par celleux qui disent que nous avons des poils comme les singes. Nos poils ont des fonctions très différentes et ceux des aisselles servent à évacuer la sueur pour réduire la température corporelle. Ce mécanisme est différent chez les autres mammifères. Nos poils ne sont donc pas un résidu animal.
Ce que Pascal veut dire... déjà il est inconvenant de le justifier par les sornettes qu'écrit Marc-Alain Descamps dans son bouquin, que vous recopiez encore juste au-dessus. Et si je puis me permettre: si vraiment Pascal Picq dit textuellement que "nos poils ne sont pas un résidu animal" (ou par une formule similaire) , croyez-moi sur parole que ce ne sont pas des propos de Pascal Picq, mais de quelqu'un qui a usurpé son identité.
Car en tant qu'évolutionniste, Pascal Picq connaît très bien les mécanismes évolutifs et sait pertinemment qu'un même organe ou tissu homologues (entre lignées assez étroitement apparentées), peut changer de fonction (ou de fonctions plurielles) au cours du temps mais reste un organe homologue, même si très modifié ! Les poils de l'humain ne viennent pas du néant, même si leur répartition a divergé et leur structure s'est modifiée. Pascal Picq n'aurait jamais proposé que ces "tissus pileux ne sont pas un résidu animal" !!
Cette idée et formule quasiment mystique , "ne sont pas un résidu animal", qui n'a aucun sens phylogénique, n'est certainement pas une proposition ni idée venant d'un scientifique de la carrure de Pascal Picq.
A peine plus bas, vous parlez du rôle des phéromones relatifs à l'attirance sexuelle chez l'humain, comme si c'était une réalité observée et scientifiquement vérifiée chez l'humain, or ce n'est pas le cas. Si la synchronisation des menstrues semble bien être une observation qui date, (mais qui ne semble même pas avoir pu être reproduite formellement en conditions cliniques !!!) ce n'est pas le cas pour les supposées corrélations entre odorat et comportements sexuels - qui n'est corroborée par aucune étude cliniquement contrôlée.
Si je fais erreur, veillez m'indiquer les réf. de la publication scientifique en question. Je la lirai attentivement.
Un peu plus bas encore, autre citation avec des contrevérités et toujours avec ces mêmes formulations métaphysiques, mais citation venant d'une autre source :
Ce qui est souligné est triplement... bah, disons très maladroit pour parler gentiment... Vérifiez vos sources !Extrait du site Ecologielibidinale : Les êtres humains ont des poils sur toute la surface du corps sauf sur la paume des mains et sous la plante des pieds. Leurs poils sont développés à des endroits où les singes n'ont guère de poils (zone génitale) ! La pilosité humaine est donc spécifique, elle n'est pas un résidu. Au contraire elle a été sélectionnée par l'évolution. Or n'est sélectionné que ce qui rempli une fonction.
Car l'énoncé "n'est sélectionné que ce qui remplit une fonction" est une contrevérité évolutive : Il existe divers mécanismes bien connu permettant à un caractère de passer outre le filtrage de la pression sélective, même s'il ne semble pas avoir de fonction, même s'il est sélectivement neutre voire même un peu handicapant.
Trouver une fonction aux divers objets biologiques n'est plus une nécessité de la ToE pour justifier la présence et/ou fixation d'un caractère dans une population. Quand on en trouve une - ou plusieurs qui nous semblent flagrantes, tant mieux ! Mais elles ne sont pas indispensables. C'est peut-être une nécessité pour votre thèse "pro-poils", mais pas pour la Théorie de l’Évolution. Or vous vous référez à elle dans ce paragraphe, le justifiez par elle...
Votre moustache masculine a quelle fonction adaptative ? Allons. Ce sera du niveau sous-Desmond Morris si vous m'avancez une explication formelle.
C'est une lubie des sociobiologistes ultradarwniens que de tenter de justifier chaque cm3 d 'organisme par des fonctions adaptatives. La ToE moderne a bien évolué.
La suite est tout aussi rocambolesque (= peu justifiée par des éléments factuels et vérifiables) :
Le parfum comme fluide est relié à la sensualité et à la sexualité féminine libérée, au pouvoir du corps comme réceptacle précieux de fluides et sécrétions vitales. C'est au XVIIIe siècle que le seuil de tolérance olfactive s'abaisse avec l'émergence des parfums et l'éveil d'une conscience hygiéniste instaurant un nouveau rapport aux odeurs. À cette même époque, les psychiatres avertissent les notables contre le coup de foudre olfactif les poussant à se rapprocher de jeunes femmes de couche sociale inférieure. "L'atmosphère de la femme devient l'élément trouble de son sex-appeal. Susciter le désir sans trahir la pudeur, tel est le nouveau rôle dévolu à l'olfaction dans le jeu amoureux." (4) Si actuellement tout semble être mis en œuvre afin de désodoriser le corps, cela commence par la guerre contre les poils et l'engouement massif pour l'épilation intégrale. Or la pilosité joue un rôle primordial dans l'instauration d'une relation sexuelle, il exacerbe la libido. Le pouvoir érotique des poils serait lié non seulement à la vue mais aussi à l'odeur. En effet, ils conservent les odeurs corporelles résultant des sécrétions des glandes apocrines. La libido ou le désir sexuel chez la femme adulte dépendant plus certainement des androgènes (responsables du développement pileux) que des oestrogènes. Androgènes, poils et désir restant inextricablement connectés. Remplacer les effluves charnelles par des parfums synthétiques s'avèrerait donc néfaste pour la libido. Contre toute attente, elles ne sont pas vectrices de désagrément mais bien de plaisir.
Voilà Pierre, je m'en voudrais d'abuser de l'espace html ou de monopoliser, mais pour conclure: même si je suis solidaire en phase avec l'idée de formatage anti-poils (mais en fin de compte chacun fait comme il préfère, c'est tout ce que je nous souhaite) ce qui me dérange est que votre démarche est visiblement de piocher à gauche à droite ce qui vous paraît corroborer votre a priori "naturaliste / pro-poils", sans vraiment filtrer les éléments et les sources parfois pour le moins peu sérieuses. C'est trop visible et c'est dommage: cette démarche inversée se voit d'autant plus que votre texte est bien peu académiquement justifié. Sans contre-parties critiques.
A+
- arashi—
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Date d'inscription : 28/04/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 19:33
Et voilà, on y arrive… P*$% de b;?$* de m*!;:
http://www.viedemerde.fr/sexe/6989257
http://www.viedemerde.fr/sexe/6989257
Mais le premier commentaire est excellentAujourd'hui, première fois avec mon nouveau copain. Au moment de passer à l'acte, il me demande si j'ai une maladie parce que "dans les films pornos, les filles n'ont pas de poils". VDM
Je sais pas si j'ai un souci car dans les films porno ils font 40cm de plus que moi...
- NouilleBleu⋅e
- Messages : 15
Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 20:25
arashi a écrit:Et voilà, on y arrive… P*$% de b;?$* de m*!;:
http://www.viedemerde.fr/sexe/6989257
Aujourd'hui, première fois avec mon nouveau copain. Au moment de passer à l'acte, il me demande si j'ai une maladie parce que "dans les films pornos, les filles n'ont pas de poils". VDM
Malheureusement ce n'est pas la première VDM de ce type.
Et ce n'est qu'une goutte d'eau dans un océan de réalité.
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 21:11
Andres Langostino a écrit:Ce mécanisme est différent chez les autres mammifères. Nos poils ne sont donc pas un résidu animal.
Sources de ce que j'ai souligné svp ?
Sur la page wiki consacrée à la transpiration animale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Transpiration_animale
je trouve ceci
Tous les primates ont de nombreuses glandes apocrines dans la peau velue, mais selon W. Montagna, seuls l'Homme, le chimpanzé et le gorille disposent d'un organe axillaire au niveau de l'aisselle (notamment responsable de la touffe de poils que l'évolution a conservé chez l'Homme, comme sur le pubis).
En parlant d'autres mammifères, je parlais des chiens qui évacuent la transpiration en haletant. Les poils des singes ne servent pas à évacuer la transpiration, si je comprends bien. C'est ce que j'ai voulu dire.
Pour le reste, je ne désire pas polémiquer. Je ne suis pas un scientifique et il y a forcément des inexactitudes dans ce qu'on trouve sur mon site, du moins si on part du principe qu'il faut une "preuve" scientifique, comme pour les phéromones.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 21:20
sans vouloir en rajouter, si tu te réfères pour ton argumentation à la science (ce que tu fais), c'est dommage de ne pas être précis/pointilleux sur la question, surtout en mouchant les gens qui en parlent alors qu'ils n'y connaissent rien. Enfin je trouve quoi...
Quelles sont les limites selon toi entre polémique et discussion?
Quelles sont les limites selon toi entre polémique et discussion?
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 23:14
Merci Cleindo.
En effet, je ne cherche pas du tout la discutaille stérile ni la polémique avec Pierregr. Intervenant charmant qui me paraît plutôt réceptif aux remarques critiques, et c'est tout à son honneur.
Tout est parti sur l'autre topic "Tout nu", suite à quelques énoncés surréalistes de sa part qui m'avaient fait sursauter - je ne lui avais rétorqué qu'un seul (*). De fil en aiguille, je suis tombé sur son document linké et ensuite je suis venu sur ce topic réservé aux poils pour lui faire part de mon impression générale, et pourquoi pas poursuivre la discussion sur quelques détails. Certainement pas pour polémiquer.
Ca me fait bizarre d'avoir dû me justifier à ce sujet envers une intervenante (pas envers vous) qui ne comprenait pas "mes attaques"... qui ne sont que remarques un peu développées. J'espère qu'elle a mieux compris qu'il n'y a aucune mauvaise intention dans ma discussion avec Pierregr.
(*) Pour encore justifier que certains énoncés me font sursauter, je n'y peux rien. Pierregr, sur l'autre topic :
Toujours sans vouloir polémiquer, mais où avez-vous donc lu cela ? Quelle espèce de super citadin a-t-il pu écrire un truc pareil ? N'a-t-il jamais vu de chèvre ni de vache de sa vie ?
Bref.
___________
En effet, je ne cherche pas du tout la discutaille stérile ni la polémique avec Pierregr. Intervenant charmant qui me paraît plutôt réceptif aux remarques critiques, et c'est tout à son honneur.
Tout est parti sur l'autre topic "Tout nu", suite à quelques énoncés surréalistes de sa part qui m'avaient fait sursauter - je ne lui avais rétorqué qu'un seul (*). De fil en aiguille, je suis tombé sur son document linké et ensuite je suis venu sur ce topic réservé aux poils pour lui faire part de mon impression générale, et pourquoi pas poursuivre la discussion sur quelques détails. Certainement pas pour polémiquer.
Ca me fait bizarre d'avoir dû me justifier à ce sujet envers une intervenante (pas envers vous) qui ne comprenait pas "mes attaques"... qui ne sont que remarques un peu développées. J'espère qu'elle a mieux compris qu'il n'y a aucune mauvaise intention dans ma discussion avec Pierregr.
(*) Pour encore justifier que certains énoncés me font sursauter, je n'y peux rien. Pierregr, sur l'autre topic :
Jamais proéminentes ? Spécificité humaine ?Pierregr a écrit:"D'autre part, sur les seins, j'ai lu aussi que les mamelles des mammifères n'étaient jamais proéminentes, c'est encore une spécificité humaine, qui serait apparue à cause de la bipédie."
Toujours sans vouloir polémiquer, mais où avez-vous donc lu cela ? Quelle espèce de super citadin a-t-il pu écrire un truc pareil ? N'a-t-il jamais vu de chèvre ni de vache de sa vie ?
Bref.
___________
Sommes-nous d'accord que ce paragraphe est très différent des propositions (d'exclusivité humaine) tenues sur votre site (et dans ce forum) ?Pierregr citant Montagna a écrit:Tous les primates ont de nombreuses glandes apocrines dans la peau velue, mais selon W. Montagna, seuls l'Homme, le chimpanzé et le gorille disposent d'un organe axillaire au niveau de l'aisselle (notamment responsable de la touffe de poils que l'évolution a conservé chez l'Homme, comme sur le pubis).
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
20.06.12 23:43
D'un autre coté les vaches ne cessent d'allaiter tout le long de leur vie de vache laitière.... j'avoue que je sais pas ce que ça devient quand elles arrêtent d'être laitière?
après quelques recherches il semble qu'on ne le saura pas vu qu'elles partent à l'abattoir.
après quelques recherches il semble qu'on ne le saura pas vu qu'elles partent à l'abattoir.
- UsagiAncien⋅ne
- Messages : 1964
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
21.06.12 0:10
Pour poursuivre sur ce que dit cleindo, je ne trouve pas les exemple de la vache et la chèvre très pertinents étant donné que ce sont des espèces qui ont été crées par l'humain par sélection génétique pour satisfaire ses plaisirs (et non pas ses besoins).
Sur une bufflonne, les mamelles ne sont pas apparentes:
Sur une bufflonne, les mamelles ne sont pas apparentes:
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
21.06.12 0:11
Peut-être flasques comme une huître vide ?j'avoue que je sais pas ce que ça devient quand elles arrêtent d'être laitière?
Pour Pierregr, il vaudrait mieux éviter d'écrire "jamais" pour les autres mammif. et "exclusivité" pour les humains: Les hommes n'avons généralement pas de mamelles vraiment proéminentes non plus, ce phénomène ne concerne finalement que certaines femelles (et femmes), plus particulièrement les allaitantes de certaines espèces.
Oublions les bovidés et les mâles, autre maman proche cousine :
http://fr.evilox.com/photos/pince-teton-singe_bloblo
Jamais proéminentes ? Ben, Madame Orang les a plus proéminents que ma compagne... D'autres Orangs nettement moins, c'est variable.
__________
Domestiqués ou pas, les bovins restent des mammifères. Mon exemple de pis de vache ne veut que réfuter un énoncé faux de par sa rédaction catégorique. Prenez une éléphante ou une louve, une chienne ou une truie ou laie si vous préférez, Usagi. Et si possible allaitantes. Ou un autre mammifère non domestiqué dont les pis ne soient pas positionnés en arrière de l'abdomen, entre les pattes arrière où ils sont camouflés... mais pourtant parfois saillants (pas autant que nos vaches laitières ou certaines dames, normal, il vaut qu'ils puissent courir dans la nature...).
Jolie chienne bien cambrée.
Bon, au plaisir et j'en reste là. Je suis bien trop bavard.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
21.06.12 0:43
sur une génisse non plus ...Usagi a écrit:Sur une bufflonne, les mamelles ne sont pas apparentes:
- Andres LangostinoBanni·e
- Messages : 44
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
21.06.12 2:55
Encore moins de profil. Ni sur un enfant non plus (et encore moins de dos)...
_____________
Par respect et égards je vous réponds, ensuite je me casse quelques jours:
mais vous parliez plus haut de tous les mammifères.
- Vous me parlez ici de sudation (et de la particularité des canidés d'avoir ce "problème" de quasi absence de glandes sudoripares sur le corps)...
mais vous parliez plus haut de poils pubiens et aux aisselles que n'auraient pas les autres mammifères.
- Vous ajoutez que "Les poils des singes ne servent pas à évacuer la transpiration"...
mais votre texte dit le contraire. Car en effet vous n'avez pas bien compris le texte de wiki que vous recopiez. Un mouton ou un cheval p.e, transpirent par la peau eux aussi, ainsi que les autres primates et une pratiquement tous les mammifères (exceptés éléphants et canidés, peut-être en oublié-je quelques rares autres).
- Votre texte parle aussi de cette particularité des hominidés qui est en simplifiant de "fouetter" par les aisselles (l'organe axillaire), et en effet cela fouette parfois très fort...
mais il s'agit des quelques espèces d'hominiens, dont la nôtre, et aussi un peu l'orang. Et pas seulement de l'homme. Par ailleurs vous n'aviez pas parlé de cette curiosité dans notre discussion précédente.
- Auparavant, vous me proposiez deux photos (dont une de chimp) très discutables, pour me démontrer quoi ? Qu'ils (les mammifères) seraient dégarnis aux aisselles et au pubis..
mais bien d'autres photos de primates (et d'autres mammifères) sur le net démontrent que c'est inexact, comme par ex. celle-ci: http://images.sciencedaily.com/2008/05/080519105054-large.jpg
ou celle-ci : http://photocompetition.hispeed.ch/original/348080/orang_utan_spieltrieb___malaysien/spieltrieb_orang_utan.jpg
ou encore celle-ci: http://expat.cfacile.net/wp-content/uploads/2010/04/orang-outan-en-stretching.jpg
dont les poils aux aisselles, avec racine aux aisselles si vous observez bien, dot la longueur dépasse sans doute les 10 cm.
Si jamais on se met un jour à bavarder sur la structure du poil humain (que vous prétendiez très différente des "animaux"), je m'attends au pire et à de nlles déconvenues car, ne vous en déplaise, la structure du poil humain est très similaire à celle des autres hominiens...
Enfin bon... promis j'en reste là. Aucun souci, j'admets que je suis un peu trop pointilleux et c'est sans doute très chiant pour autrui. Mea maxima culpa et je prends tout sur moi. Concentrez-vous simplement un peu plus sur les documents à votre disposition svp, sélectionnez-les qualitativement aussi, vous gagnerez en rigueur pour vos énoncés.
_____________
Par respect et égards je vous réponds, ensuite je me casse quelques jours:
- Vous me fournissez donc comme réponse que vous pensiez au chien ...pierregr a écrit:Sur la page wiki consacrée à la transpiration animale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Transpiration_animaleAndres Langostino a écrit:Ce mécanisme est différent chez les autres mammifères. Nos poils ne sont donc pas un résidu animal.
Sources de ce que j'ai souligné svp ?
je trouve ceci
Tous les primates ont de nombreuses glandes apocrines dans la peau velue, mais selon W. Montagna, seuls l'Homme, le chimpanzé et le gorille disposent d'un organe axillaire au niveau de l'aisselle (notamment responsable de la touffe de poils que l'évolution a conservé chez l'Homme, comme sur le pubis).
En parlant d'autres mammifères, je parlais des chiens qui évacuent la transpiration en haletant. Les poils des singes ne servent pas à évacuer la transpiration, si je comprends bien. C'est ce que j'ai voulu dire.
Pour le reste, je ne désire pas polémiquer. Je ne suis pas un scientifique et il y a forcément des inexactitudes dans ce qu'on trouve sur mon site, du moins si on part du principe qu'il faut une "preuve" scientifique, comme pour les phéromones.
mais vous parliez plus haut de tous les mammifères.
- Vous me parlez ici de sudation (et de la particularité des canidés d'avoir ce "problème" de quasi absence de glandes sudoripares sur le corps)...
mais vous parliez plus haut de poils pubiens et aux aisselles que n'auraient pas les autres mammifères.
- Vous ajoutez que "Les poils des singes ne servent pas à évacuer la transpiration"...
mais votre texte dit le contraire. Car en effet vous n'avez pas bien compris le texte de wiki que vous recopiez. Un mouton ou un cheval p.e, transpirent par la peau eux aussi, ainsi que les autres primates et une pratiquement tous les mammifères (exceptés éléphants et canidés, peut-être en oublié-je quelques rares autres).
- Votre texte parle aussi de cette particularité des hominidés qui est en simplifiant de "fouetter" par les aisselles (l'organe axillaire), et en effet cela fouette parfois très fort...
mais il s'agit des quelques espèces d'hominiens, dont la nôtre, et aussi un peu l'orang. Et pas seulement de l'homme. Par ailleurs vous n'aviez pas parlé de cette curiosité dans notre discussion précédente.
- Auparavant, vous me proposiez deux photos (dont une de chimp) très discutables, pour me démontrer quoi ? Qu'ils (les mammifères) seraient dégarnis aux aisselles et au pubis..
mais bien d'autres photos de primates (et d'autres mammifères) sur le net démontrent que c'est inexact, comme par ex. celle-ci: http://images.sciencedaily.com/2008/05/080519105054-large.jpg
ou celle-ci : http://photocompetition.hispeed.ch/original/348080/orang_utan_spieltrieb___malaysien/spieltrieb_orang_utan.jpg
ou encore celle-ci: http://expat.cfacile.net/wp-content/uploads/2010/04/orang-outan-en-stretching.jpg
dont les poils aux aisselles, avec racine aux aisselles si vous observez bien, dot la longueur dépasse sans doute les 10 cm.
Si jamais on se met un jour à bavarder sur la structure du poil humain (que vous prétendiez très différente des "animaux"), je m'attends au pire et à de nlles déconvenues car, ne vous en déplaise, la structure du poil humain est très similaire à celle des autres hominiens...
Enfin bon... promis j'en reste là. Aucun souci, j'admets que je suis un peu trop pointilleux et c'est sans doute très chiant pour autrui. Mea maxima culpa et je prends tout sur moi. Concentrez-vous simplement un peu plus sur les documents à votre disposition svp, sélectionnez-les qualitativement aussi, vous gagnerez en rigueur pour vos énoncés.
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 8:33
Mon but a toujours été de casser les clichés et de lutter contre les raisons farfelues invoquées pour s'épiler. Le côté "animal" des poils en fait partie. Certes, d'un point de vue physiologique, on peut dire qu'il y a similitude entre les poils des mammifères mais quand j'entends qqn-e dire "il/elle ressemble à un singe avec ses poils", ça ne correspond pas à une réalité. D'abord, les gens qui disent ça n'évoquent jamais les cheveux, pourtant, s'ils étaient cohérents, ils constateraient que les singes (ou même les vaches) ont des poils sur la tête qui peuvent rappeler les cheveux.
L'excuse ne tient donc pas la route, sans quoi, ils devraient se raser le crâne. Ensuite, les poils humains ont une diversité d'aspect, de forme, de couleur et d'utilité bien plus grande que les autres mammifères. Si l'on observe qq mammifères, on se rend compte d'une certaine homogénéité pileuse (je ne parle pas ici de couleur), c'est tout le contraire chez les humain-e-s. Il semble aussi que chez certains singes (souvent pris comme élément de comparaison), il n'y ait pas de poils aux aisselles, très peu d'espèces de singes ont des glandes sudoripares à cet endroit. De même, il semble que les humain-e-s soient les seuls à avoir des sourcils, qui protègent les yeux de la sueur (mais aussi d'autres choses). Je ne sais pas si d'autres mammifères transpirent au point d'avoir de la sueur qui coule dans leurs yeux.
Je poste ici ce que j'avais dit dans l'autre sujet
Voici ce que dit Pascal Picq dans le docu "Sa majesté le poil" (2011)
" Il y a une croyance bien entretenue qui dit que l'homme est un animal qui a perdu ses poils. Or, pas du tout, nous avons une autre pilosité qui est, il est vrai, assez différente de celles des espèces les plus proches de nous, notamment comme les chimpanzés et les autres singes. "
On peut aussi discuter de la phrase "Nos poils ne sont donc pas un résidu animal."
Pour moi, cela veut dire : les poils que nous avons ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions à une autre période de l'évolution. Autrement dit, ils ne sont pas une part d'animalité. Or, depuis des millénaires, des humain-e-s ont cru qu'en enlevant leur pilosité, ils se débarrassaient de leur côté animal. Pour moi, c'est une aberration.
Pour le reste, je suis toujours ouvert à toute amélioration de mon site car il est important que ce que j'y publie soit le plus "valide" possible. Néanmoins, il y a une façon de dire les choses et la façon dont Andres a exprimé son point de vue m'a semblé assez déplaisante, surtout sur un forum féministe. C'est plus dans la forme donc que sur le fond.
L'excuse ne tient donc pas la route, sans quoi, ils devraient se raser le crâne. Ensuite, les poils humains ont une diversité d'aspect, de forme, de couleur et d'utilité bien plus grande que les autres mammifères. Si l'on observe qq mammifères, on se rend compte d'une certaine homogénéité pileuse (je ne parle pas ici de couleur), c'est tout le contraire chez les humain-e-s. Il semble aussi que chez certains singes (souvent pris comme élément de comparaison), il n'y ait pas de poils aux aisselles, très peu d'espèces de singes ont des glandes sudoripares à cet endroit. De même, il semble que les humain-e-s soient les seuls à avoir des sourcils, qui protègent les yeux de la sueur (mais aussi d'autres choses). Je ne sais pas si d'autres mammifères transpirent au point d'avoir de la sueur qui coule dans leurs yeux.
Je poste ici ce que j'avais dit dans l'autre sujet
Voici ce que dit Pascal Picq dans le docu "Sa majesté le poil" (2011)
" Il y a une croyance bien entretenue qui dit que l'homme est un animal qui a perdu ses poils. Or, pas du tout, nous avons une autre pilosité qui est, il est vrai, assez différente de celles des espèces les plus proches de nous, notamment comme les chimpanzés et les autres singes. "
On peut aussi discuter de la phrase "Nos poils ne sont donc pas un résidu animal."
Pour moi, cela veut dire : les poils que nous avons ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions à une autre période de l'évolution. Autrement dit, ils ne sont pas une part d'animalité. Or, depuis des millénaires, des humain-e-s ont cru qu'en enlevant leur pilosité, ils se débarrassaient de leur côté animal. Pour moi, c'est une aberration.
Pour le reste, je suis toujours ouvert à toute amélioration de mon site car il est important que ce que j'y publie soit le plus "valide" possible. Néanmoins, il y a une façon de dire les choses et la façon dont Andres a exprimé son point de vue m'a semblé assez déplaisante, surtout sur un forum féministe. C'est plus dans la forme donc que sur le fond.
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
22.06.12 9:05
Les vaches "normales" (qu'on laisse avoir leur veau, l'allaiter puis qui ne sont pas traitent) n'ont pas un tel pis. Ce pis a été sélectionné et en plus il est sans cesse sollicité. Idem pour les mamelles de la chienne sur le topic. Je mets ma main au feu qu'elle est allaitante au moment de la photo. Et quand elle ne sera plus allaitante, ses mamelles seront moins visibles.cleindo a écrit:D'un autre coté les vaches ne cessent d'allaiter tout le long de leur vie de vache laitière.... j'avoue que je sais pas ce que ça devient quand elles arrêtent d'être laitière?
après quelques recherches il semble qu'on ne le saura pas vu qu'elles partent à l'abattoir.
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