Pilosité et influence sociétale
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- CyliaAncien⋅ne
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Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
08.06.13 13:20
Je sais pas mais en tout cas, j'ai un peu le même pb que Nurja décrit, quand les médecins et autres voient mes poils, même si le comportement est pas si dramatique que ça, ils agissent de façon bizarre comme s'ils savaient pas trop comment se comporter (genre mal à l'aise)
Mais si ça se trouve, je vois le mal partout, donc bon. (hier pour l’anecdote, la voisine des parents de mon copain m'a regardée bizarrement-les sourcils en - comme on voyait mes mollets...)
Mais si ça se trouve, je vois le mal partout, donc bon. (hier pour l’anecdote, la voisine des parents de mon copain m'a regardée bizarrement-les sourcils en - comme on voyait mes mollets...)
Re: Pilosité et influence sociétale
08.06.13 13:25
Moi j'ai pas trop l'impression d'une réaction des médecins/infirmières… enfin ça veut pas dire qu'ils réagissent pas mais si oui je le vois pas…
Enfin faut dire que mes poils aux jambes ne se voient pas, par contre aux aisselles oui…
Enfin faut dire que mes poils aux jambes ne se voient pas, par contre aux aisselles oui…
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
08.06.13 13:28
Peut-être oui c'est moi qui vois rien... Faut dire que ça me paraît tellement dingue dans le genre "aller droit à l'inessentiel"!
(quand j'aurai plus que ça comme souci avec la société, les femmes qui gardent leur poil aux pattes... )
(Et surtout dans un hôpital, ils ne voient jamais rien de plus traumatisant? )
(quand j'aurai plus que ça comme souci avec la société, les femmes qui gardent leur poil aux pattes... )
(Et surtout dans un hôpital, ils ne voient jamais rien de plus traumatisant? )
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
08.06.13 15:41
Usagi a écrit:Petit HS, mais tu as pu manger vgl correctement à l'hôpital Nurja ?
- C'est une vraie question? Je réponds ici...:
- Dans l'hôpital où j'étais, le menu "végétarien" comportait du poisson et était surtout destiné à des personnes ne voulant pas manger de la viande tous les jours et/ou ne voulant pas manger de la viande pas halal (et pas kasher, mais une proportion infime de patients dans le second cas). Bref, c'était un jour poisson et l'autre oeuf... J'ai réussi assez bien à leur faire comprendre que je ne mangeais aucun produit d'origine animale. Mais il a fallu que, deux jours de suite, je trouve un morceau de poisson dans mon assiette (après une semaine d'hospitalisation) pour que la diététicienne vienne me trouver. Impossible d'espérer des lentilles (elle est pour, mais à la cuisine, ils ne sont pas d'accord), par contre, ok pour faire en sorte que je n'ai que des aliments que je suis ok pour manger. Suite à sa visite, j'ai eu droit à des puddings de soja. Et surtout à des quantités plus correctes.
Pendant une semaine, mon repas de midi, c'était 4-5 pommes de terre, deux cuillères à soupe de légumes nature et un bol de bouillon (eau salée) + un fruit ou une "compotine". Le soir, c'était des crudités, du pain, de la confiture....
Après son passage, j'ai eu droit à deux bols de soupe, 4-5 pommes de terre, une double portion de légumes à midi et le soir, ajout de soupe.
Cela dit, je pense que deux fois, il y avait de la crème (ou du lait) dans la soupe et une fois j'ai eu des poireaux sauce blanche. J'ai mangé quand même. Trop faim. Et consciente que besoin de manger pour me soigner (je suis passée pas très loin de la mort, sans en être consciente à ce moment-là).
Heureusement que des amis m'ont apporté de quoi compléter mon régime alimentaire (des noix et des légumineuses en bocaux, de la soupe de lentilles et de petits pois).
Je compte écrire un courrier à ce propos (surtout qu'ils ont une "enquête de satisfaction"). Cela dit, le plus grave, pour moi, c'est qu'à plusieurs reprises, les infirmier.e.s ne m'aient pas apportés la bonne quantité d'antibiotique et que j'ai dû le leur faire remarquer....
Je pense aussi écrire à EVA, une association végétarienne belge qui essaie de sensibiliser les chefs de restaurant et les responsables de restauration collective en leur disant qu'il y a un GROS boulot à faire du côté des hôpitaux.
Sinon, je sais que les gélules que je prends pour le moment contiennent de la gélatine. Ça ne me plaît pas (elles ont probablement aussi été testées sur des animaux ), mais je ne vois pas comment faire autrement que de les prendre.
Je parle de la réaction d'une infirmière sur la trentaine que je dois avoir croisée (+ les médecins, les brancardiers, les personnes aux radios et autres examens, les personnes qui faisaient les prises de sang, les personnes faisant le ménage... bref, au total une cinquantaine de personnes) (j'ai d'abord été hospitalisée dans un "mauvais service" (sans doute faute de place) et j'ai été impressionnée de constater le roulement dans le personnel. Son changement de comportement, d'attitude face à moi a peut-être été causé par autre chose, je n'en sais rien. Je constate jusque que c'est lié temporellement avec le fait qu'elle ait vu mes mollets.sardine a écrit:Nurja je ne me suis jamais rasé les aisselles ni les mollets, et quand je dis jamais, c'est jamais! En te lisant je me dis que si ça se trouve j'ai laissé derrière moi des hordes d'infirmières traumatisées et je ne m'en suis jamais rendu compte?
Sinon, je me suis promenée "partout" les mollets à l'air. J'ai juste été mal à l'aise quand une collègue (jeune prof de religion islamique) m'a rendu visite. Je ne sais pas pourquoi. Pas de malaise même quand visite de mes soeurs (qui n'approuvent pas du tout) ou d'un collègue (prof de religion protestante). La différence entre les deux collègues est que j'en connais plus un que l'autre. Et peut-être, paradoxalement, que je me sens plus dans la nécessité d'être "féminine" (je sais, ça ne veut rien dire) avec ma collègue femme.
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
09.06.13 6:34
Tiens, je dois avouer au'a l'inverse, apres mon rasage integral, a l'exception faite du visage, j'assume pas trop dans mon nouvel environnement professionnel : demenageur.
Deja que les australiens ont tendance a etre plus machos qu'en France, si en plus on ajoute le cote viriliste de la profession... Ben c'est pas gagne d'office.
Bon, d'autant que je viens d'arriver et que je ne connais pas trop l'ambiance... Peut-etre que si j'avais ete la depuis quelques semaines, j'aurais juste pense "fuck off", au pire ca les fera juste un peu marrer, et je supporterais bien.
Pourtant, par ailleurs, il est plus facile qu'en France disons... d'avoir des cheveux longs, la barbe, des tatouages ou un look un peu "hors-norme" pour avoir acces a un emploi.
Deja que les australiens ont tendance a etre plus machos qu'en France, si en plus on ajoute le cote viriliste de la profession... Ben c'est pas gagne d'office.
Bon, d'autant que je viens d'arriver et que je ne connais pas trop l'ambiance... Peut-etre que si j'avais ete la depuis quelques semaines, j'aurais juste pense "fuck off", au pire ca les fera juste un peu marrer, et je supporterais bien.
Pourtant, par ailleurs, il est plus facile qu'en France disons... d'avoir des cheveux longs, la barbe, des tatouages ou un look un peu "hors-norme" pour avoir acces a un emploi.
- colcatAncien⋅ne
- Messages : 892
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
09.06.13 8:25
Au début ça m'est arrivé d'être mal à l'aise de me montrer aux médecins tout poils dehors. Maintenant je m'en fous et je me dis vraiment qu'ils doivent en voir des vertes et des pas mûres, c'est pas quelques poils pubiens ou aux pattes qui vont leur faire peur! Et pour le coup je crois vraiment que ceux que j'ai vu, ils s'en foutent.
Re: Pilosité et influence sociétale
09.06.13 11:06
C'est marrant mais quand je m'épilais, si j'allais voir le médecin et que je devais enlever le bas, je me disais "holala j'espère que je suis bien épilée".
Alors que maintenant, j'y pense pas, mais pas genre "je m'en fous", j'y pense pas DU TOUT. (et d'ailleurs à mon avis un gynéco qui voit des minous toute la journée il s'amuse pas à compter les poils).
Alors que maintenant, j'y pense pas, mais pas genre "je m'en fous", j'y pense pas DU TOUT. (et d'ailleurs à mon avis un gynéco qui voit des minous toute la journée il s'amuse pas à compter les poils).
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
09.06.13 11:14
Je m'en fous aussi. Je me dis qu'ils doivent déjà être contents que je sois propre (ce qui n'est pas le cas de tous leurs patients).colcat a écrit:Au début ça m'est arrivé d'être mal à l'aise de me montrer aux médecins tout poils dehors. Maintenant je m'en fous et je me dis vraiment qu'ils doivent en voir des vertes et des pas mûres, c'est pas quelques poils pubiens ou aux pattes qui vont leur faire peur! Et pour le coup je crois vraiment que ceux que j'ai vu, ils s'en foutent.
Sinon, à l'hôpital, je me suis fait la réflexion que l'avantage de mon choix de rester nature est que je n'avais aucun stress concernant la repousse, pas de stress de ne pas "être nette". Bref, comme l'elfe, je trouve cela moins stressant au final.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
09.06.13 14:49
ça me fait penser...
Je ne sais pas si ça a été traité dans ce topic mais qu'en est-il pour les trans qui se font hospitaliser? Je me doute que déjà à la base une trans qui va à l'hôpital ne doit pas rigoler tous les jours avec le personnel soignant et les autres patient(e)s, mais peut-elle continuer le traitement hormonal, etc?
J'avais vu un film qui traitait (entre autres) du problème de l'arrêt forcé du traitement hormonal pour une trans.
Tiresia, de
Un film très perturbant par ailleurs et dont je ne savais trop que penser... Si quelqu'un l'a déjà vu et peut me donner son avis?
La bande annonce:
https://www.dailymotion.com/video/xpx4ll_tiresia-bande-annonce-vf_shortfilms#.UbR5evWTebY
Je ne sais pas si ça a été traité dans ce topic mais qu'en est-il pour les trans qui se font hospitaliser? Je me doute que déjà à la base une trans qui va à l'hôpital ne doit pas rigoler tous les jours avec le personnel soignant et les autres patient(e)s, mais peut-elle continuer le traitement hormonal, etc?
J'avais vu un film qui traitait (entre autres) du problème de l'arrêt forcé du traitement hormonal pour une trans.
Tiresia, de
Un film très perturbant par ailleurs et dont je ne savais trop que penser... Si quelqu'un l'a déjà vu et peut me donner son avis?
Tiresia, transsexuelle brésilienne d'une grande beauté, vit clandestinement avec son frère dans la périphérie parisienne. Terranova, un esthète à la pensée poétique, l'assimile à la rose parfaite et la séquestre pour qu'elle soit sienne.
Peu à peu, privée d'hormones, Tiresia va devant ses yeux se transformer : la barbe qui pousse, la voix qui change... Dégoûté de ce qu'est devenue sa Tiresia, Terranova va l'aveugler et la jeter à l'orée d'une banlieue voisine...
La bande annonce:
https://www.dailymotion.com/video/xpx4ll_tiresia-bande-annonce-vf_shortfilms#.UbR5evWTebY
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 14:33
Concernant la réaction du corps médical, on en avait parlé ici : https://feminisme.1fr1.net/t51p240-pilosite-et-influence-societale#8372
il y a un extrait d'une émission radio avec des témoignages de femmes ayant subi des remarques déplacées sur leur pilosité de la part du personnel médical.
Mais ce qui les dérange vraiment semble-t-il, c'est bcp plus le manque d'hygiène de certaines personnes que des poils mais malgré tout, cela devient tellement rare, une femme gardant ses poils que cela provoque parfois des regards d'étonnement.
@Sardine, je ne peux rien te dire concernant les personnes trans qui sont hospitalisées, je n'ai pas encore eu de témoignage à ce propos.
@L'elfe, sur le forum abo, une des membresses est gynécologue en province. Elle disait que depuis 2-3 ans, la plupart de ses patientes se rasent le pubis et les rares qui ne le font pas s'en excusent ! C'est donc un phénomène assez récent, la généralisation du pubis rasé (j'ignore si c'est complètement ou partiellement).
Sinon, campagne sexiste de Veet
mais les commentaires sont féministiquement géniaux. Il ne faut pas de compte FB pour les lire
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=584664281565416&set=a.145528245479024.18535.124713844227131&type=1&theater
il y a un extrait d'une émission radio avec des témoignages de femmes ayant subi des remarques déplacées sur leur pilosité de la part du personnel médical.
Mais ce qui les dérange vraiment semble-t-il, c'est bcp plus le manque d'hygiène de certaines personnes que des poils mais malgré tout, cela devient tellement rare, une femme gardant ses poils que cela provoque parfois des regards d'étonnement.
@Sardine, je ne peux rien te dire concernant les personnes trans qui sont hospitalisées, je n'ai pas encore eu de témoignage à ce propos.
@L'elfe, sur le forum abo, une des membresses est gynécologue en province. Elle disait que depuis 2-3 ans, la plupart de ses patientes se rasent le pubis et les rares qui ne le font pas s'en excusent ! C'est donc un phénomène assez récent, la généralisation du pubis rasé (j'ignore si c'est complètement ou partiellement).
Sinon, campagne sexiste de Veet
mais les commentaires sont féministiquement géniaux. Il ne faut pas de compte FB pour les lire
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=584664281565416&set=a.145528245479024.18535.124713844227131&type=1&theater
- CyliaAncien⋅ne
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Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 14:41
J'aime bien celui-ci :
Ce qui me tue en fait, c'est que parfois vraiment, on sait qu'il y a pleins de produits d'épilation, de rasages... Mais on dirait en même temps que les gens "croient" que les poils n'existaient pas à la base oO comme dans les pubs, en fait, on voit une femme s'épiler les jambes déjà lisses!
edit : j'ai pas encore tout lu, mais d'habitude il faut chercher les "bons" commentaires, là c'est l'inverse, comme tu dis, pierregr, ils sont féministiquement géniaux!
C'est clair que c'est pas le meilleur moyen pour refourguer ses produits... Ou pas. Le bodyshaming, ça marche plutôt bien, pour faire complexer et donc acheter, après tout.Veet, you want to sell to women? How about not insulting them for who they are. You really should not have done that...
Ce qui me tue en fait, c'est que parfois vraiment, on sait qu'il y a pleins de produits d'épilation, de rasages... Mais on dirait en même temps que les gens "croient" que les poils n'existaient pas à la base oO comme dans les pubs, en fait, on voit une femme s'épiler les jambes déjà lisses!
edit : j'ai pas encore tout lu, mais d'habitude il faut chercher les "bons" commentaires, là c'est l'inverse, comme tu dis, pierregr, ils sont féministiquement géniaux!
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 14:54
Oui, c'est ce que j'ai pu observer dans les centaines de pubs que j'ai vues concernant des produits dépilatoires. Mais en général, la femme est seule dans la pub, donc on peut imaginer qu'elle est en train de terminer le rasage (même si c'est absurde de raser une jambe/aisselle déjà glabre). Or ici, la pub place la femme comme objet sous le regard d'hommes et pour qu'ils soient dégoûtés, il faut bien qu'elle ait des poils visibles.
Je n'ai pas vraiment de souvenir d'avoir vu des poils sur le corps d'une femme dans une pub pour ce genre de produits et on remarquera qu'ici, il s'agit d'un dessin et non pas d'une personne. Donc, toujours pas de femmes "réelles" avec des poils.
Je n'ai pas vraiment de souvenir d'avoir vu des poils sur le corps d'une femme dans une pub pour ce genre de produits et on remarquera qu'ici, il s'agit d'un dessin et non pas d'une personne. Donc, toujours pas de femmes "réelles" avec des poils.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 15:06
Le slogan de la pub est vraiment écoeurant en tout cas...
Mais c'est vrai, j'avais pas spécialement percuté, mais encore une fois c'est même pas une vrai femme avec des poils qu'on voit, mais un dessin. Faut que ce soit suffisamment percutant, mais en contrepartie en ne mettant pas une vrai personne avec des poils, ça fait un peu "on continu de cacher la vérité" (les femmes ont des poils)
Après c'est vrai qu'on peut imaginer qu'elle vient de terminer le rasage, avec un grand sourire aux lèvres au passage pour bien montrer comment c'est cool, mais je crois avoir le souvenir d'avoir déjà vu des pubs où on voit carrément la femme passer le rasoir ou l'espèce de "tondeuse" sur sa jambe déjà lisse
J'y pense en écrivant ça, mais dans les pubs de rasoirs pour hommes, je crois pas qu'ils se rasent vraiment tant la barbe que ça, mais on voit clairement le "système" du super rasoir triple efficacité où on nous montre explicitement comment ça coupe mieux les poils que le rasoir du concurrent.
Mais c'est vrai, j'avais pas spécialement percuté, mais encore une fois c'est même pas une vrai femme avec des poils qu'on voit, mais un dessin. Faut que ce soit suffisamment percutant, mais en contrepartie en ne mettant pas une vrai personne avec des poils, ça fait un peu "on continu de cacher la vérité" (les femmes ont des poils)
Après c'est vrai qu'on peut imaginer qu'elle vient de terminer le rasage, avec un grand sourire aux lèvres au passage pour bien montrer comment c'est cool, mais je crois avoir le souvenir d'avoir déjà vu des pubs où on voit carrément la femme passer le rasoir ou l'espèce de "tondeuse" sur sa jambe déjà lisse
J'y pense en écrivant ça, mais dans les pubs de rasoirs pour hommes, je crois pas qu'ils se rasent vraiment tant la barbe que ça, mais on voit clairement le "système" du super rasoir triple efficacité où on nous montre explicitement comment ça coupe mieux les poils que le rasoir du concurrent.
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 15:19
Oui voilà, pour les hommes, les poils sont visibles, ils ont au moins qq mm.
Sinon, je viens de tomber sur une pub pour une boisson énergisante suédoise, la femme a des poils aux aisselles !
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=362791400487522&set=a.362790997154229.1073741826.103478189752179&type=1&ref=nf
Une autre pub de la même firme, pas de poils mais éminemment féministe
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=362791913820804&set=pb.103478189752179.-2207520000.1370869950.&type=3&src=https%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash4%2F901043_362791913820804_1586392669_o.jpg&smallsrc=https%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash3%2F166237_362791913820804_1586392669_n.jpg&size=1200%2C800
Tout est visible sans compte FB
Sinon, je viens de tomber sur une pub pour une boisson énergisante suédoise, la femme a des poils aux aisselles !
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=362791400487522&set=a.362790997154229.1073741826.103478189752179&type=1&ref=nf
Une autre pub de la même firme, pas de poils mais éminemment féministe
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=362791913820804&set=pb.103478189752179.-2207520000.1370869950.&type=3&src=https%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash4%2F901043_362791913820804_1586392669_o.jpg&smallsrc=https%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash3%2F166237_362791913820804_1586392669_n.jpg&size=1200%2C800
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- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 16:29
Féministe oui et non. OK, les actions sont inversées, mais les costumes...
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 16:35
Il aurait fallu inverser aussi les costumes
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 19:50
Merci pour l'info , je ferai exclusivement mousser mes aisselles dorénavant, en espérant que ça soit ça !je me suis rendu compte qu'il s'agissait de savon que je n'arrivais pas à bien rincer.
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 22:04
Depuis quelques temps j'ai lu pas mal sur ce sujet (blogs féministes, site de pierregr...) et tout ce que j'ai lu a beaucoup de sens, je trouve.
Ce qui est dingue c'est que ça ne m'avait même jamais traversé l'esprit avant.
Moi qui suis assez fournie niveau pilosité, j'ai toujours vécu ça comme une malédiction. Je ne suis jamais sentie assez bien rasée/épilée, assez présentable etc. Heureusement que j'ai un caractère qui fait que je me dis que je vais pas me laisser pourrir la vie par des complexes et me cacher au lieu de profiter de la vie... Mais c'est vrai que c'est quand même franchement pénible et difficile à vivre, surtout quand on est une jeune fille.
Maintenant je m'en fous un peu, je relativise. De toutes façons pour pas avoir trop mal je dois passer par le rasoir. Le rasoir si tu le passes tous les jours t'as des ptites lésions et des ptits boutons donc c'est pas mieux du tout !!
Quelle bêtise tout ça !
Malgré tout, je ne vois pas arrêter de m'épiler, je n'en ai pas le courage. Et puis je dois admettre que j'ai du trop bien intégrer la norme sociale à ce sujet, et je me trouverai moins féminine et présentable si je laissais tout.
Par contre le pubis je veille seulement à ce que ça déborde pas on va dire (surtout que comme j'en ai sur l'ensemble de mes jambes donc les cuisses aussi, faut que je passe le rasoir avant de mettre un maillot de bain ca c'est sur). A part ça c'est au naturel, sans doute parce que j'ai 30 ans donc moins de pression qu'une fille qui se construit son image dans les années 2010. Egalement parce que j'aurais bien la flemme de réduire un ptit peu et le résultat serait jamais top comme je le disais. Mais je me suis quand même demandé si mon conjoint ne préfèrerait pas moins de poil (merci l'éducation par le porno), il m'a dit qu'il avait été un peu surpris au début, mais qu'en fait il s'en fout.
Les bras aussi enfin les avant-bras, j'ai des poils mais ça m'a toujours semblé naturel, je ne me rappelle même pas ne pas en avoir. Ca fait partie de moi donc ca restera aussi.
J'avais une ligne de duvet sur le ventre aussi, et je l'aimais bien c'était visible mais pas trop prononcé. Ca faisait partie de ma personnalité. Aucun souci à me mettre en maillot deux pieces comme ça.
Quand je suis tombée enceinte malheureusement c'est devenu des vrais poils bruns, et un jour la gyneco de remplacement qui m'a fait mon écho m'a demandé si j'avais pas de problèmes hormonaux (devant mon copain)... j'ai trouvé ça humiliant (même si je comprends que ca partait sans doute d'une bonne intention) et j'ai rasé pour la fin de ma grossesse.
Maintenant je voudrais juste que ca redevienne du duvet.
Pour les aisselles je me souviens que ma mère les rase depuis peu de temps et encore pas tout le temps (pas fait ce week end de pic-nique par ex). Je trouvais ca abusé même si elle me disait qu'à son époque aucune femme ne se rasait. maintenant j'ai un peu honte d'avoir osé la juger alors qu'elle ne faisait rien de mal et que c'est moi qui n'avait pas réfléchi une seconde.
Désolée de la tartine. C'était mon humble témoignage.
Ce qui est dingue c'est que ça ne m'avait même jamais traversé l'esprit avant.
Moi qui suis assez fournie niveau pilosité, j'ai toujours vécu ça comme une malédiction. Je ne suis jamais sentie assez bien rasée/épilée, assez présentable etc. Heureusement que j'ai un caractère qui fait que je me dis que je vais pas me laisser pourrir la vie par des complexes et me cacher au lieu de profiter de la vie... Mais c'est vrai que c'est quand même franchement pénible et difficile à vivre, surtout quand on est une jeune fille.
Maintenant je m'en fous un peu, je relativise. De toutes façons pour pas avoir trop mal je dois passer par le rasoir. Le rasoir si tu le passes tous les jours t'as des ptites lésions et des ptits boutons donc c'est pas mieux du tout !!
Quelle bêtise tout ça !
Malgré tout, je ne vois pas arrêter de m'épiler, je n'en ai pas le courage. Et puis je dois admettre que j'ai du trop bien intégrer la norme sociale à ce sujet, et je me trouverai moins féminine et présentable si je laissais tout.
Par contre le pubis je veille seulement à ce que ça déborde pas on va dire (surtout que comme j'en ai sur l'ensemble de mes jambes donc les cuisses aussi, faut que je passe le rasoir avant de mettre un maillot de bain ca c'est sur). A part ça c'est au naturel, sans doute parce que j'ai 30 ans donc moins de pression qu'une fille qui se construit son image dans les années 2010. Egalement parce que j'aurais bien la flemme de réduire un ptit peu et le résultat serait jamais top comme je le disais. Mais je me suis quand même demandé si mon conjoint ne préfèrerait pas moins de poil (merci l'éducation par le porno), il m'a dit qu'il avait été un peu surpris au début, mais qu'en fait il s'en fout.
Les bras aussi enfin les avant-bras, j'ai des poils mais ça m'a toujours semblé naturel, je ne me rappelle même pas ne pas en avoir. Ca fait partie de moi donc ca restera aussi.
J'avais une ligne de duvet sur le ventre aussi, et je l'aimais bien c'était visible mais pas trop prononcé. Ca faisait partie de ma personnalité. Aucun souci à me mettre en maillot deux pieces comme ça.
Quand je suis tombée enceinte malheureusement c'est devenu des vrais poils bruns, et un jour la gyneco de remplacement qui m'a fait mon écho m'a demandé si j'avais pas de problèmes hormonaux (devant mon copain)... j'ai trouvé ça humiliant (même si je comprends que ca partait sans doute d'une bonne intention) et j'ai rasé pour la fin de ma grossesse.
Maintenant je voudrais juste que ca redevienne du duvet.
Pour les aisselles je me souviens que ma mère les rase depuis peu de temps et encore pas tout le temps (pas fait ce week end de pic-nique par ex). Je trouvais ca abusé même si elle me disait qu'à son époque aucune femme ne se rasait. maintenant j'ai un peu honte d'avoir osé la juger alors qu'elle ne faisait rien de mal et que c'est moi qui n'avait pas réfléchi une seconde.
Désolée de la tartine. C'était mon humble témoignage.
Re: Pilosité et influence sociétale
10.06.13 22:59
Merci pour ton témoignage Irja. Le principal n'est pas de garder/enlever ses poils mais d'être conscient-e de la norme. Et d'avoir un autre regard sur son corps : on peut préférer sans poils mais pourquoi devrait-on rejeter une partie de son corps ?
Je suppose que je suis de la même génération que ta maman, je ne sais pas dans quel pays elle a vécu mais dans les années 80 en été, la plupart des femmes se rasaient aisselles et jambes en France/Belgique/Espagne, si on omet les communautés hippies/marginales. Mais en hiver, les femmes gardaient généralement leur pilosité, ce qui ne dérangeait pas grand monde, visiblement.
Pour les poils du ventre (treasure trail), si tu les laisses pousser plusieurs semaines/mois, je pense qu'ils redeviendront un duvet, peut-être pas exactement comme à l'origine.
Sur le blog d'Antigone, il y a qq chouettes témoignages de femmes qui ont arrêté l'épilation après des années de galère et qui se sentent soulagées, j'aime bien celui-ci
Je suppose que je suis de la même génération que ta maman, je ne sais pas dans quel pays elle a vécu mais dans les années 80 en été, la plupart des femmes se rasaient aisselles et jambes en France/Belgique/Espagne, si on omet les communautés hippies/marginales. Mais en hiver, les femmes gardaient généralement leur pilosité, ce qui ne dérangeait pas grand monde, visiblement.
Pour les poils du ventre (treasure trail), si tu les laisses pousser plusieurs semaines/mois, je pense qu'ils redeviendront un duvet, peut-être pas exactement comme à l'origine.
Sur le blog d'Antigone, il y a qq chouettes témoignages de femmes qui ont arrêté l'épilation après des années de galère et qui se sentent soulagées, j'aime bien celui-ci
Ca peut sembler peu important de parler de poils mais je crois que c’est un sujet qui en fait porte sur une question de fond : La croyance que nous ne sommes pas suffisant pour être aimé tel que nous sommes…La croyance que nous devons enlever, modifier ou ajouter des choses à nous-même si nous souhaitons être digne d’amour pour nos semblables. Et le corps physique n’est que la pointe de l’iceberg…
J’ai suivi les standards de beauté durant des années jusqu’à un jour où j’ai réalisé que tous ces efforts dévoilaient une peur et une angoisse immenses de ne pas être acceptée si j’osais être qui je suis, entière, naturelle, vraie, au dehors comme au dedans…
Et j’ai tenté le coup, malgré ma propre répulsion des poils, mon manque de confiance sans mon maquillage, je me suis dit que si je voulais me libérer de mes chaînes, je devais vivre le sevrage de mes conditionnements et assumer l’inconfort d’être moi-même le temps que je m’habitue à mes nouvelles croyances qui incluaient l’amour de soi, l’acceptation, l’intégrité et la dignité.
- Spoiler:
Et j’ai fait ce voyage incroyable à Hawaii, dans une petite communauté reculée où toutes les femmes étaient magnifiques dans leur diversité naturelle…et poilue! Vivre dans cet environnement durant 6 mois m’a permis d’accepter qui j’étais et d’assumer définitivement mon corps. Plus besoin de me préoccuper du regard des autres, je me sentais complètement libre, belle, moi-même!! Une sensation euphorique que de ne plus sentir cette pression sociale qui souhaite nous déformer pour entrer dans un moule déshumanisé!! J’ai alors découvert que la beauté n’avait rien avoir avec les standards qu’on lui associe mais bien avec cette énergie lumineuse et attirante qui se dégage des êtres qui se sentent en parfaite harmonie avec eux-mêmes.
J’ai rencontrer également des hommes qui n’en avaient absolument rien à faire que les jambes de leurs amies soient poilues ou non, ce qui les intéressait, c’était le vrai partage, simple et nourrissant. Ca m’a donné encore plus de confiance.
À mon retour, j’ai compris que je devais continuer à assumer mes poils, même si cela signifiait de vivre le regard réprobateur des gens et parfois vivre le malaise d’être qui je suis sans me cacher.
J’ai lu déjà que l’être humain trouve beau ce qu’il a l’habitude de voir. Alors, plus on verra de femmes vivre leur féminité sans honte, plus on s’habituera à la vue des poils et plus on changera les croyances et les conditionnements afin de redonner aux hommes et aux femmes leur humanité. Parce que se sentir belle, c’est avant tout se sentir complète, digne d’amour inconditionnel, libre, ouverte, confiante, en sécurité et en paix avec notre Vraie Nature…
Pour toutes les femmes et tous les hommes de ce monde, je nous souhaite à tous de célébrer la Vie dans la Beauté qui n’enlève ni ne rajoute à ce qui est déjà parfait!!
http://antigonexxi.com/2012/07/04/jamais-sans-mon-poil
Re: Pilosité et influence sociétale
11.06.13 8:46
J'ai un rapport que je pense plutôt sain avec mon corps. Ca s'en trouve renforcé avec cette "découverte" que le poil n'est pas un défaut.
Ma mère est de 56 pour info et elle a toujours vécu en France.
Par contre on a pas du tout la même pilosité donc je me suis trouvée un peu seule au début de l'adolescence quand mes poils sont apparus. Elle est de type Europe de l'Est on va dire, et moi j'ai pris le physique méditerranéen de mon papa. Et je suis bien heureuse comme ça.
Ma fille va être comme moi, elle a une sacrée tignasse bouclée depuis sa naissance. je ferai de mon mieux pour qu'elle vive bien son physique (quel qu'il soit du reste).
J'avais lu l'article d'Antigone et les témoignages sont très intéressants en effet.
Ma mère est de 56 pour info et elle a toujours vécu en France.
Par contre on a pas du tout la même pilosité donc je me suis trouvée un peu seule au début de l'adolescence quand mes poils sont apparus. Elle est de type Europe de l'Est on va dire, et moi j'ai pris le physique méditerranéen de mon papa. Et je suis bien heureuse comme ça.
Ma fille va être comme moi, elle a une sacrée tignasse bouclée depuis sa naissance. je ferai de mon mieux pour qu'elle vive bien son physique (quel qu'il soit du reste).
J'avais lu l'article d'Antigone et les témoignages sont très intéressants en effet.
Re: Pilosité et influence sociétale
11.06.13 8:54
Ok merci pour le feedback. Ta maman est bien de la même génération, je suis né au début des années 60. Pour le côté méditerranéen, cela n’implique pas automatiquement bcp de poils ou des poils très visibles, j’ai déjà vu des femmes issues de ces pays qui avaient peu de poils, ça dépend vraiment des antécédents familiaux, entre autres.
Sinon, pour être sûr de bien comprendre ta démarche, tu rases jambes/aisselles toute l’année ? Ce n'est pas très clair à la lecture de ton témoignage.
Sinon, pour être sûr de bien comprendre ta démarche, tu rases jambes/aisselles toute l’année ? Ce n'est pas très clair à la lecture de ton témoignage.
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
11.06.13 12:25
Chez moi ça n'a pas fonctionné comme ça : mes poils des jambes ont repoussé noirs et "durs" quand j'étais en primaire et encore plus noirs et plus durs quand j'étais adoPour les poils du ventre (treasure trail), si tu les laisses pousser plusieurs semaines/mois, je pense qu'ils redeviendront un duvet, peut-être pas exactement comme à l'origine.
- MyLife:
- en primaire, je n'avais pas eu droit à la pression pro-épilation, mais ma mère m'avait en revanche dit :"surtout ne te coupe pas les poils des jambes, sinon ils repousseront très noirs et épais". Le soir même, je les décimais au ciseaux, pour voir :p
Du coup, je me demande s'il y a des différences de repousse, de fonctionnement, en fonction de la localisation des poils et duvets.
Re: Pilosité et influence sociétale
11.06.13 12:55
Je me trompe peut-être mais c'est l'idée la plus répandue sur le sujet. Après bien sûr, la réalité est plus nuancée. Enfin peu importe en fin de compte.pierregr a écrit:Ok merci pour le feedback. Ta maman est bien de la même génération, je suis né au début des années 60. Pour le côté méditerranéen, cela n’implique pas automatiquement bcp de poils ou des poils très visibles, j’ai déjà vu des femmes issues de ces pays qui avaient peu de poils, ça dépend vraiment des antécédents familiaux, entre autres.
Oui, jambes/aisselles environ 1 fois / semaine (un peu quand j'y pense). Donc le résultat est bien pendant... 1 jour ! ...Plus souvent lors des beaux jours où les tenues sont plus légères...
Sinon, pour être sûr de bien comprendre ta démarche, tu rases jambes/aisselles toute l’année ? Ce n'est pas très clair à la lecture de ton témoignage.
J'ai la même impression qu'Arrakis, même quand je laisse tranquille longtemps, ça met une éternité à s'affiner un tout petit peu donc s'il faut y passer des années, c'est pas évident du tout.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
11.06.13 14:03
irja j'ai un peu la même "nature" que toi (très poilue surtout le pubis, pas trop sous les aisselles...) et bof ça ne m'a jamais posé problème pour plaire aux mecs. Il est vrai que je choisissais le genre de mecs que ça ne dérange pas voire à qui ça plait (j'ai toujours pensé que "rester nature" physiquement allait de pair avec "rester nature" psychologiquement - = spontanéité).
Pour les inconnu(e)s où la question de choix mutuel est HS évidemment c'est différent, donc je ne mets pas de débardeur l'été. Mes poils dépassent des slips de bain (sur les côtés, pas au dessus) mais ça je ne sais pas pourquoi je m'en fiche: sur la plage je trouve ça normal d'être "nature", ça va ensemble...
J'ai jamais fait de naturisme mais je suppose que les naturistes sont plus cools avec la question des poils?
Pour les inconnu(e)s où la question de choix mutuel est HS évidemment c'est différent, donc je ne mets pas de débardeur l'été. Mes poils dépassent des slips de bain (sur les côtés, pas au dessus) mais ça je ne sais pas pourquoi je m'en fiche: sur la plage je trouve ça normal d'être "nature", ça va ensemble...
J'ai jamais fait de naturisme mais je suppose que les naturistes sont plus cools avec la question des poils?
Re: Pilosité et influence sociétale
11.06.13 14:09
@Irja, merci pour le témoignage. Je posais la question pour l'hiver car c'est souvent une période où l'on ne dévoile pas bras et jambes (à moins de faire un sport, d'aller à la piscine, etc.)
@Sardine, les naturistes ? 95% sont smoothies (intégralement rasé-e-s), tendance relativement récente (10 dernières années).
J’ai une amie qui fait du naturisme avec sa mère, elles gardent toutes les 2 leur pilosité complète mais elles étaient quasi les seules dans un camp naturiste de Vendée l’été passé et certaines personnes se permettent des remarques sexistes, voir transphobes (t’es un homme).
Je consacre un chapitre aux naturistes sur mon site.
Pour la repousse, un gars a écrit un article sur doctissimo, je ne sais pas si tout est exact mais il dit des choses intéressantes
http://forum.doctissimo.fr/forme-beaute/epilation-poils/rasage-repousse-tuons-sujet_164771_1.htm
@Sardine, les naturistes ? 95% sont smoothies (intégralement rasé-e-s), tendance relativement récente (10 dernières années).
J’ai une amie qui fait du naturisme avec sa mère, elles gardent toutes les 2 leur pilosité complète mais elles étaient quasi les seules dans un camp naturiste de Vendée l’été passé et certaines personnes se permettent des remarques sexistes, voir transphobes (t’es un homme).
Je consacre un chapitre aux naturistes sur mon site.
Pour la repousse, un gars a écrit un article sur doctissimo, je ne sais pas si tout est exact mais il dit des choses intéressantes
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