Un avis sur une situation vécue
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cleindo
Christophe_D
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- Christophe_DBleu⋅e
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Date d'inscription : 25/04/2012
Un avis sur une situation vécue
13.09.12 16:49
Je sais combien il est délicat de demander des lumières sur des cas expliqués en quelques lignes sur internet. Mais la situation en question étant ce qu'elle est, je me dis n'avoir rien à perdre à tenter de l'exposer - peut-être y aura-t-il der bons conseils qui surgiront.
L'histoire concerne un couple de mes amis, dans la quarantaine. Lui, profession libérale, gros revenus avoués. Elle, cadre, bon salaire. Trois enfants adolescents, un pavillon sur lequel il reste encore quelques crédits. Et tous les comptes en banque, absolument tous, en compte commun (ils sont mariés sous le régime de la communauté des biens). Entre eux, des rapports pas vraiment tendres, même s'il ne l'a jamais frappée. Mais en tout cas, plus d'amour depuis bien longtemps.
Début mai, Lui, qui avait finement installé un système d'espionnage sur son téléphone à Elle, découvre qu'elle a une liaison (avec un proche ami commun). Il la rejoint dehors au lavomatic, exige les clés de la maison, lui dit de ne plus y remettre les pieds. Rentre chez lui (chez eux), détruit son ordinateur de boulot à elle, urine sur ses vêtements et tente de les brûler avant de les mettre à la décharge, en promettant mille morts à celle qui l'a trahie ainsi qu'à "l'amant". Et entreprend séance tenante de vider tous les comptes en banque jusqu'au dernier sou.
Elle se retrouve donc dehors sans un sou, sollicitant des amis pour un hébergement d'urgence en dépannage, sans ses enfants restés avec Lui (pas le choix), déposant quelques mains courantes chez des flics pas vraiment coopératifs pour attester qu'elle est menacée et mise hors du domicile commun. Et finit par trouver une avocate conseillée par une association féministe (je ne sais plus laquelle).
Depuis, la situation semble devoir se normaliser un peu. Elle finit par dégoter un HLM (au mois d'aout) et récupère les enfants - qui dans l'affaire, ont tous résolument pris son parti contre un père qui ne s'est jamais occupé d'eux. Financièrement, c'est ric rac, mais ça tient, et l'avocate lui dit d'avoir confiance, que vu les circonstances, Lui sera bien obligé de partager le produit de la vente de la maison et de rendre la moitié du fric dont il l'a dépouillé. Lui, armé d'un avocat des meilleurs arrondissements de Paris, affirme qu'il n'a plus un sou, mais accepte d'aller vers une conciliation.
Ce matin, au tribunal, changement de musique. Son avocat à Lui annonce qu'il fait volte-face et refuse la conciliation. Il remet une lettre de Lui racontant toute l'affaire comme s'il avait été un mari aimant et exemplaire honteusement trompé par une femme qui a volontairement quitté le domicile familial et envers qui il n'a commis aucune faute. Il nie les menaces, nie les destructions, et l'accuse elle d'avoir dilapidé son fric à lui alors qu'ils vivaient ensemble. Et réclame, entre autres choses, qu'elle paye la moitié des crédits sur la baraque depuis qu'elle en est partie... c'est-à-dire depuis qu'il l'a mise dehors.
Et là, l'avocate ne se défend pas, continue à dire que tout va bien, qu'il ne faut pas s'inquiéter, etc. Sauf que faute de conciliation, tout ça va être plus long que prévu...
Ce qui est complètement dingue dans cette histoire, c'est que les choses sont tout de même assez facilement vérifiables. Elle a des sms et des mails de lui l'insultant de manière répétée et la menaçant - mais il paraît que ce n'est pas recevable. Elle a les témoignages de ses enfants, et de la copine de l'aîné - mais il paraît que ce n'est pas recevable. Les mains courantes, il paraît que ce n'est pas recevable. Il y a aussi, et surtout, les comptes en banque, dont il serait très facile de vérifier qui les a utilisés, quand, et pour retirer quelle somme. Mais personne n'a l'air d'y penser, et sa version à lui semble devoir passer comme une lettre à la poste.
Alors, tout en sachant qu'on est dans un pays où l’oppression des femmes a de beaux restes, je me dis tout de même qu'on n'est pas tout à fait en Arabie Saoudite, et qu'il y a quand même quelque chose qui cloche. Et que par exemple, une avocate qui prend 1200 euros la séance (non, ce n'est pas une faute de frappe) pourrait démontrer son utilité de manière un peu plus évidente...
Qu'en pensez-vous ? Ma principale idée serait que mon amie aille prendre un second conseil auprès d'un second avocat. Est-ce une bonne idée ? Quelqu'un a-t-il des adresses à recommander ? Il manque certainement plein de détails importants dans le récit que je viens de faire, mais je crois avoir dit l'essentiel.
Merci d'avance pour toutes les lumières que vous pourrez m'apporter.
L'histoire concerne un couple de mes amis, dans la quarantaine. Lui, profession libérale, gros revenus avoués. Elle, cadre, bon salaire. Trois enfants adolescents, un pavillon sur lequel il reste encore quelques crédits. Et tous les comptes en banque, absolument tous, en compte commun (ils sont mariés sous le régime de la communauté des biens). Entre eux, des rapports pas vraiment tendres, même s'il ne l'a jamais frappée. Mais en tout cas, plus d'amour depuis bien longtemps.
Début mai, Lui, qui avait finement installé un système d'espionnage sur son téléphone à Elle, découvre qu'elle a une liaison (avec un proche ami commun). Il la rejoint dehors au lavomatic, exige les clés de la maison, lui dit de ne plus y remettre les pieds. Rentre chez lui (chez eux), détruit son ordinateur de boulot à elle, urine sur ses vêtements et tente de les brûler avant de les mettre à la décharge, en promettant mille morts à celle qui l'a trahie ainsi qu'à "l'amant". Et entreprend séance tenante de vider tous les comptes en banque jusqu'au dernier sou.
Elle se retrouve donc dehors sans un sou, sollicitant des amis pour un hébergement d'urgence en dépannage, sans ses enfants restés avec Lui (pas le choix), déposant quelques mains courantes chez des flics pas vraiment coopératifs pour attester qu'elle est menacée et mise hors du domicile commun. Et finit par trouver une avocate conseillée par une association féministe (je ne sais plus laquelle).
Depuis, la situation semble devoir se normaliser un peu. Elle finit par dégoter un HLM (au mois d'aout) et récupère les enfants - qui dans l'affaire, ont tous résolument pris son parti contre un père qui ne s'est jamais occupé d'eux. Financièrement, c'est ric rac, mais ça tient, et l'avocate lui dit d'avoir confiance, que vu les circonstances, Lui sera bien obligé de partager le produit de la vente de la maison et de rendre la moitié du fric dont il l'a dépouillé. Lui, armé d'un avocat des meilleurs arrondissements de Paris, affirme qu'il n'a plus un sou, mais accepte d'aller vers une conciliation.
Ce matin, au tribunal, changement de musique. Son avocat à Lui annonce qu'il fait volte-face et refuse la conciliation. Il remet une lettre de Lui racontant toute l'affaire comme s'il avait été un mari aimant et exemplaire honteusement trompé par une femme qui a volontairement quitté le domicile familial et envers qui il n'a commis aucune faute. Il nie les menaces, nie les destructions, et l'accuse elle d'avoir dilapidé son fric à lui alors qu'ils vivaient ensemble. Et réclame, entre autres choses, qu'elle paye la moitié des crédits sur la baraque depuis qu'elle en est partie... c'est-à-dire depuis qu'il l'a mise dehors.
Et là, l'avocate ne se défend pas, continue à dire que tout va bien, qu'il ne faut pas s'inquiéter, etc. Sauf que faute de conciliation, tout ça va être plus long que prévu...
Ce qui est complètement dingue dans cette histoire, c'est que les choses sont tout de même assez facilement vérifiables. Elle a des sms et des mails de lui l'insultant de manière répétée et la menaçant - mais il paraît que ce n'est pas recevable. Elle a les témoignages de ses enfants, et de la copine de l'aîné - mais il paraît que ce n'est pas recevable. Les mains courantes, il paraît que ce n'est pas recevable. Il y a aussi, et surtout, les comptes en banque, dont il serait très facile de vérifier qui les a utilisés, quand, et pour retirer quelle somme. Mais personne n'a l'air d'y penser, et sa version à lui semble devoir passer comme une lettre à la poste.
Alors, tout en sachant qu'on est dans un pays où l’oppression des femmes a de beaux restes, je me dis tout de même qu'on n'est pas tout à fait en Arabie Saoudite, et qu'il y a quand même quelque chose qui cloche. Et que par exemple, une avocate qui prend 1200 euros la séance (non, ce n'est pas une faute de frappe) pourrait démontrer son utilité de manière un peu plus évidente...
Qu'en pensez-vous ? Ma principale idée serait que mon amie aille prendre un second conseil auprès d'un second avocat. Est-ce une bonne idée ? Quelqu'un a-t-il des adresses à recommander ? Il manque certainement plein de détails importants dans le récit que je viens de faire, mais je crois avoir dit l'essentiel.
Merci d'avance pour toutes les lumières que vous pourrez m'apporter.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
13.09.12 17:57
C'est en effet délicat, et en effet, je suis pas sure qu'il existe une solution, en tous cas aucune solution miracle.
Hélas tout ce que tu me dis ne m'étonne guère.
Oui, une main courante, contrairement à ce qu'on pense n'a aucune valeur (un ami bien placé m'expliquait récemment que ce système a été mis en place tout simplement pour que les "plaignants" ressortent vaguement satisfaits et surtout ne squatte pas le commissariat, bref, ça n'a aucune valeur légale)
Si aujourd'hui, je n'ai (plus) aucune confiance dans le système juridique, c'est que j'ai vu (parmi mes deux proches) des trucs juste incroyables (des perte en appels parce que la juge a interverti le nom de monsieur et celui de madame, purement ==> cassation pour rectifier donc niet vu le prix) ou encore des calculs de pension ahurissants (genre la taxe d'habitation annuelle est comptée en mensuelle, la virgule du loyer qui bouge d'un rang et on passe de 70€ réellement payés à 700€ ce qui dans le calcul de la pension change tout, des notes de portable de 300€ mises dans le calcul des frais toujours pour calculer la pension) , le tout mis sous le nez du juge qui ne regarde même pas le dossier, des avocats qui sont en depression ==> ne passent pas les dossiers a un remplacant, la date du jugement passe sans qu'il n'ai rien fait, injoignable ==> procès perdu, un notaire reconnu comme ayant produit (de lui même) des faux, ayant touché des dessous de table (avérés) et qui se fait juste suspendre 15 jours (et en aout en plus), des avocats qui disent "mais oui tout va bien! ne vous inquiétez pas!" et ne viennent même pas le jour du procès paskils ont oublié, tout simplement, bref.... ma première réaction est de dire: ce n'est pas parce que tu es dans ton droit que tu vas gagner.
C'est moche mais c'est comme ça. Et les avocats ..... pfff laisse tomber, les bons (ou au moins vaguement consciencieux sans parler de ténor) sont rarissimes.
Concrètement: elle doit toujours avoir accès au compte puisqu'ils ne sont pas désolidarisé alors cet argent où est il allé? et d'ailleurs, , s'il l'a rangé ailleurs, c'est que cet ailleurs devait exister avant, tu vides pas un compte avec un porte monnaie , alors où et comment. Ils ne sont pas divorcés donc impots communs: voir avec eux ses déclarations.
Ne pas hésiter à 1/ menacer de controle fiscal (ils adorent ce genre de situations...) 2/ mettre à exécution car eux savent vérifier s'il est sans le sou ou pas.
Je crois qu'elle a le droit de voir le juge même en dehors des audiences, je sais plus .
Le fait d'avoir des lettres comme quoi il était aimant et gentil, ça vaut pas tripette. Et puis j'imagine qu'elle peut faire attester l'inverse aussi de toutes manières.
Qu'elle réunisse absolument tous les petits détails., voir avec les profs et CPE s'ils sont encore en age d'en avoir, qui etait en contact.
Globalement, tu es en moins bonne posture quand tu es "suiveur", c'est à dire quand c'est l'autre qui demande ci ou ça et que toi tu ne fais qu'accepter . Ne pas penser que si elle ne fait pas trop de vague, est conciliante etc ça va adoucir la situation, c'est tout l'inverse: l'autre voit que tu es "faible" et t'écrase encore plus la gueule.
Quoiqu'il en soit en effet la maison sera partagée, mais je suppose que ce ne sont pas les seuls enjeux. Qu'elle se concentre sur ce à quoi elle tient, et qu'elle liste ce sur quoi elle est prete a faire une croix, histoire de pas perdre d'énergie a se battre pour ca.
Pour le crédit immobilier, en effet, elle doit continuer à le payer, qu'elle y vive ou pas. Par contre , ce qu'elle aura payé sera compter dans le partage.
Espérant que ça ai au moins un peu aidé.....
Hélas tout ce que tu me dis ne m'étonne guère.
Oui, une main courante, contrairement à ce qu'on pense n'a aucune valeur (un ami bien placé m'expliquait récemment que ce système a été mis en place tout simplement pour que les "plaignants" ressortent vaguement satisfaits et surtout ne squatte pas le commissariat, bref, ça n'a aucune valeur légale)
Si aujourd'hui, je n'ai (plus) aucune confiance dans le système juridique, c'est que j'ai vu (parmi mes deux proches) des trucs juste incroyables (des perte en appels parce que la juge a interverti le nom de monsieur et celui de madame, purement ==> cassation pour rectifier donc niet vu le prix) ou encore des calculs de pension ahurissants (genre la taxe d'habitation annuelle est comptée en mensuelle, la virgule du loyer qui bouge d'un rang et on passe de 70€ réellement payés à 700€ ce qui dans le calcul de la pension change tout, des notes de portable de 300€ mises dans le calcul des frais toujours pour calculer la pension) , le tout mis sous le nez du juge qui ne regarde même pas le dossier, des avocats qui sont en depression ==> ne passent pas les dossiers a un remplacant, la date du jugement passe sans qu'il n'ai rien fait, injoignable ==> procès perdu, un notaire reconnu comme ayant produit (de lui même) des faux, ayant touché des dessous de table (avérés) et qui se fait juste suspendre 15 jours (et en aout en plus), des avocats qui disent "mais oui tout va bien! ne vous inquiétez pas!" et ne viennent même pas le jour du procès paskils ont oublié, tout simplement, bref.... ma première réaction est de dire: ce n'est pas parce que tu es dans ton droit que tu vas gagner.
C'est moche mais c'est comme ça. Et les avocats ..... pfff laisse tomber, les bons (ou au moins vaguement consciencieux sans parler de ténor) sont rarissimes.
Concrètement: elle doit toujours avoir accès au compte puisqu'ils ne sont pas désolidarisé alors cet argent où est il allé? et d'ailleurs, , s'il l'a rangé ailleurs, c'est que cet ailleurs devait exister avant, tu vides pas un compte avec un porte monnaie , alors où et comment. Ils ne sont pas divorcés donc impots communs: voir avec eux ses déclarations.
Ne pas hésiter à 1/ menacer de controle fiscal (ils adorent ce genre de situations...) 2/ mettre à exécution car eux savent vérifier s'il est sans le sou ou pas.
Je crois qu'elle a le droit de voir le juge même en dehors des audiences, je sais plus .
Le fait d'avoir des lettres comme quoi il était aimant et gentil, ça vaut pas tripette. Et puis j'imagine qu'elle peut faire attester l'inverse aussi de toutes manières.
Qu'elle réunisse absolument tous les petits détails., voir avec les profs et CPE s'ils sont encore en age d'en avoir, qui etait en contact.
Globalement, tu es en moins bonne posture quand tu es "suiveur", c'est à dire quand c'est l'autre qui demande ci ou ça et que toi tu ne fais qu'accepter . Ne pas penser que si elle ne fait pas trop de vague, est conciliante etc ça va adoucir la situation, c'est tout l'inverse: l'autre voit que tu es "faible" et t'écrase encore plus la gueule.
Quoiqu'il en soit en effet la maison sera partagée, mais je suppose que ce ne sont pas les seuls enjeux. Qu'elle se concentre sur ce à quoi elle tient, et qu'elle liste ce sur quoi elle est prete a faire une croix, histoire de pas perdre d'énergie a se battre pour ca.
Pour le crédit immobilier, en effet, elle doit continuer à le payer, qu'elle y vive ou pas. Par contre , ce qu'elle aura payé sera compter dans le partage.
Espérant que ça ai au moins un peu aidé.....
- MrFeministeBleu⋅e
- Messages : 14
Date d'inscription : 28/08/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
13.09.12 20:17
"Ce qui est complètement dingue dans cette histoire, c'est que les choses sont tout de même assez facilement vérifiables. Elle a des sms et des mails de lui l'insultant de manière répétée et la menaçant - mais il paraît que ce n'est pas recevable. Elle a les témoignages de ses enfants, et de la copine de l'aîné - mais il paraît que ce n'est pas recevable. Les mains courantes, il paraît que ce n'est pas recevable. Il y a aussi, et surtout, les comptes en banque, dont il serait très facile de vérifier qui les a utilisés, quand, et pour retirer quelle somme. Mais personne n'a l'air d'y penser, et sa version à lui semble devoir passer comme une lettre à la poste. "
Tu oublies son adultère à elle... qui est une faute civil (faut pas l'oublier hein :http://www.easydroit.fr/divorce/le-choix-du-divorce/le-divorce-pour-faute/l-adultere.htm)
Ça peut faire basculer un dossier, c'est néanmoins au juge d'en apprécier le degré de gravité, les circonstances etc.
S'il était violent etc, il faut bien qu'elle garde absolument tout comme la dit cleindo.
Après oui, si ton avocat est bidon/s'en fou tu vas pas très loin: le dossier sera classé en moins de deux avec partage de la maison.
Tu oublies son adultère à elle... qui est une faute civil (faut pas l'oublier hein :http://www.easydroit.fr/divorce/le-choix-du-divorce/le-divorce-pour-faute/l-adultere.htm)
Ça peut faire basculer un dossier, c'est néanmoins au juge d'en apprécier le degré de gravité, les circonstances etc.
S'il était violent etc, il faut bien qu'elle garde absolument tout comme la dit cleindo.
Après oui, si ton avocat est bidon/s'en fou tu vas pas très loin: le dossier sera classé en moins de deux avec partage de la maison.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
14.09.12 0:21
Je crois que prioritairement, la question que doit se poser ton amie est la suivante: quel est l'enjeu pour elle?
En effet, le divorce pour faute n'est absolument pas une garantie de s'en sortir pour le plaignant la bouche en coeur même si la faute est prouvée, et il doit le savoir. La motivation est bien plus souvent celle de faire trainer le plus possible en coutant le plus cher possible, bref, de faire chier l'autre au max.
Quelques articles intéressants sur le sujet :
(désolée pour l'origine du lien, osef il faut surtout lire le contenu)
http://www.avocat-pik.com/divorce-reforme/divorce-pour-faute.html
Bon donc partant du principe qu'il ne veut pas de conciliation, d'arrangement bref de consentement mutuel, il faut d'abord qu'elle décide elle ce qui est prioritaire pour elle (ex obtenir une reconnaissance de son attitude passée/avoir la paix sans trop perdre de plumes/quelle part de plumes elle est prête à laisser pour avoir la paix/ne pas perdre un centime, etc etc)
Je crois que souvent les gens qui divorcent "mal", c'est en bonne partie parce qu'ils posent des actes pour de mauvaises raisons ou en tous cas pas pour les raisons invoquées. Ex: je lacherai pas un sou parce que j'estime en avoir assez bavé avec lui ça vaut bien ça", ok c'est compréhensible mais sans rapport: on lache pas un sou parce qu'on veut prouver à l'autre qu'on se laisse pas faire et qu'on aura le dernier mot et qu'on veut être reconnu dans son passé douloureux. Or, se battre pendant 5 ans et dépenser 5000€ de frais pour savoir qui obtiendra le plat en terre cuite de mamie germaine qui vaut 10€ aux puces, est ce que ca vaut bien le coup? Est ce que ça a une vraie importance ou est ce un prétexte? Parce que si on veut être reconnu dans ses blessures passées, alors c'est pas ça qu'il faut faire, c'est attaquer pour faute à son tour par ex.
Bref, autant de questions de fond à se poser avant....
En effet, le divorce pour faute n'est absolument pas une garantie de s'en sortir pour le plaignant la bouche en coeur même si la faute est prouvée, et il doit le savoir. La motivation est bien plus souvent celle de faire trainer le plus possible en coutant le plus cher possible, bref, de faire chier l'autre au max.
Quelques articles intéressants sur le sujet :
(désolée pour l'origine du lien, osef il faut surtout lire le contenu)
http://www.avocat-pik.com/divorce-reforme/divorce-pour-faute.html
Bon donc partant du principe qu'il ne veut pas de conciliation, d'arrangement bref de consentement mutuel, il faut d'abord qu'elle décide elle ce qui est prioritaire pour elle (ex obtenir une reconnaissance de son attitude passée/avoir la paix sans trop perdre de plumes/quelle part de plumes elle est prête à laisser pour avoir la paix/ne pas perdre un centime, etc etc)
Je crois que souvent les gens qui divorcent "mal", c'est en bonne partie parce qu'ils posent des actes pour de mauvaises raisons ou en tous cas pas pour les raisons invoquées. Ex: je lacherai pas un sou parce que j'estime en avoir assez bavé avec lui ça vaut bien ça", ok c'est compréhensible mais sans rapport: on lache pas un sou parce qu'on veut prouver à l'autre qu'on se laisse pas faire et qu'on aura le dernier mot et qu'on veut être reconnu dans son passé douloureux. Or, se battre pendant 5 ans et dépenser 5000€ de frais pour savoir qui obtiendra le plat en terre cuite de mamie germaine qui vaut 10€ aux puces, est ce que ca vaut bien le coup? Est ce que ça a une vraie importance ou est ce un prétexte? Parce que si on veut être reconnu dans ses blessures passées, alors c'est pas ça qu'il faut faire, c'est attaquer pour faute à son tour par ex.
Bref, autant de questions de fond à se poser avant....
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
14.09.12 7:09
Qu'elle divorce ou non, il reste possible de porter plainte pour l'espionnage de son téléphone, les menaces et le vidage de comptes...
Si le divorce n'est pas l'essentiel pour elle, il faut quand même mener à bien les démarches pour la séparation de corps ; sinon, la communauté de corps étant obligatoire dans le mariage "sans cette option", son mari risque de pouvoir lui reprocher un abandon de domicile. Je ne sais pas comment ça se passe dans des circonstances pareilles, ceci dit. Je ne sais pas non plus si la séparation de corps est beaucoup moins compliquée que le divorce, du point de vue administratif.
Si le divorce n'est pas l'essentiel pour elle, il faut quand même mener à bien les démarches pour la séparation de corps ; sinon, la communauté de corps étant obligatoire dans le mariage "sans cette option", son mari risque de pouvoir lui reprocher un abandon de domicile. Je ne sais pas comment ça se passe dans des circonstances pareilles, ceci dit. Je ne sais pas non plus si la séparation de corps est beaucoup moins compliquée que le divorce, du point de vue administratif.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Un avis sur une situation vécue
14.09.12 10:08
MrFeministe a écrit:
Tu oublies son adultère à elle... qui est une faute civil (faut pas l'oublier hein :http://www.easydroit.fr/divorce/le-choix-du-divorce/le-divorce-pour-faute/l-adultere.htm)
Oui, mais le moyen obtenu pour "prouver" cet adultère est déloyal :
http://www.easydroit.fr/divorce/le-choix-du-divorce/le-divorce-pour-faute/preuve-de-la-faute.htm
S'il n'a rien d'autre que des conversations obtenues en espionnant un GSM qui n'est pas le sien (c'est un délit), il n'a pas de preuve recevable en justice.
- Christophe_DBleu⋅e
- Messages : 26
Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
14.09.12 20:24
Tout d'bord, un très grand merci à vous qui avez pris la peine de me répondre. Il y a pas mal de choses qui m'inquiètent un peu dans ce que vous dites, mais quelques autres, aussi, qui sont plutôt rassurantes.
En gros, Elle veut aller au divorce, le plus vite possible. Ca n'est pas un sujet en discussion. Le point-clé, c'est que comme l'a écrit très justement Cleindo, il prend un malin plaisir à la faire chier, et que pour le moment, elle surnage difficilement sur le plan financier, ayant les enfants, un loyer pas si modeste, les frais liés à son déménagement, l'avocat, etc.
Lui multiplie les attaques et les combines pour ne pas qu'elle touche la moitié de ce qu'ils possédaient en commun - comme le futur produit de la vente de la baraque, qui du coup est bloqué depuis qu'il a refusé la procédure à l'amiable. Elle ne se voit pas trop endurer ça encore des mois, si ce n'est des années, surtout qu'il est foutu de ne pas payer la pension - il a planqué son fric et ne cesse de chouiner qu'il n'a plus un sou. Il y a un précédent, ou il avait déjà dilapidé un matelas de fric que ses parents à elle lui avaient donné, et que Monsieur s'était approprié sans vergogne. Par contre, aujourd'hui il l'accuse Elle d'avoir profité d'un don de fric de sa mère à lui (alors que le don en question a été remboursé) et lui réclame la somme.
Bref, ça pue, c'est usant, et elle a l'impression d'être prise dans un étau dont elle ne se sortira jamais.
En gros, Elle veut aller au divorce, le plus vite possible. Ca n'est pas un sujet en discussion. Le point-clé, c'est que comme l'a écrit très justement Cleindo, il prend un malin plaisir à la faire chier, et que pour le moment, elle surnage difficilement sur le plan financier, ayant les enfants, un loyer pas si modeste, les frais liés à son déménagement, l'avocat, etc.
Lui multiplie les attaques et les combines pour ne pas qu'elle touche la moitié de ce qu'ils possédaient en commun - comme le futur produit de la vente de la baraque, qui du coup est bloqué depuis qu'il a refusé la procédure à l'amiable. Elle ne se voit pas trop endurer ça encore des mois, si ce n'est des années, surtout qu'il est foutu de ne pas payer la pension - il a planqué son fric et ne cesse de chouiner qu'il n'a plus un sou. Il y a un précédent, ou il avait déjà dilapidé un matelas de fric que ses parents à elle lui avaient donné, et que Monsieur s'était approprié sans vergogne. Par contre, aujourd'hui il l'accuse Elle d'avoir profité d'un don de fric de sa mère à lui (alors que le don en question a été remboursé) et lui réclame la somme.
Bref, ça pue, c'est usant, et elle a l'impression d'être prise dans un étau dont elle ne se sortira jamais.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Un avis sur une situation vécue
14.09.12 20:31
D'après ce que tu dis, faut qu'elle cherche de la solidarité du côté de ses parents, en leur expliquant la situation. Et en espérant qu'ils la soutiendront
- Christophe_DBleu⋅e
- Messages : 26
Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
14.09.12 20:37
Je crois que pour l'instant, ses parents, c'est un peu : "depuis le temps qu'on te dit que c'est un connard, c'est bien fait". Elle n'est globalement pas tellement du genre à appeler au secours. Et lui avait fait tout ce qu'il fallait pour la couper de sa famille...
- PitouBleu⋅e
- Messages : 85
Date d'inscription : 03/03/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
14.09.12 21:32
La situation est compliquée pour elle mais je pense que sur le long terme même si c'est elle qui a "fauté" elle devrait pouvoir s'en sortir, je connais un très bon avocat pour ça il s'agit de Maitre Jérôme Boursican, il est peut-être un peu cher car il a été médiatisé mais redoutable pour l'avoir vu à l'oeuvre.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
15.09.12 18:27
donc il faut qu'elle se concentre sur "divorçons le plus vite possible".De toutes manières, même s'il est condamné à payer une pension, s'il est débrouillard ça sera peanuts s'il peut prouver qu'il a des faibles revenus, et d'autres part s'il ne la paie pas, les moyens pour le forcer sont limités et peu efficaces.
Je suppose qu'il s'attend à ce qu'elle ne lâche rien coté fric, pas tant pour ne pas lui donner que pour pouvoir se bagarrer sur ce terrain pendant des années. ET oui, ça peut se compter en année....
==> qu'elle liste son intéret et son désintérêt réel à accepter ses propositions à lui.
Je suppose qu'il s'attend à ce qu'elle ne lâche rien coté fric, pas tant pour ne pas lui donner que pour pouvoir se bagarrer sur ce terrain pendant des années. ET oui, ça peut se compter en année....
==> qu'elle liste son intéret et son désintérêt réel à accepter ses propositions à lui.
- PitouBleu⋅e
- Messages : 85
Date d'inscription : 03/03/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
15.09.12 21:56
Il faut admettre qu'en terme de divorce les femmes sont justement avantagées devant la justice en général, surtout dans le cas de violence. Le gars a peut-être des circonstences atténuantes pour son comportement (et encore si elle l'a trompé il y a surement une raison) mais il va vite être rattrapé par la réalité.
Qu'elle prenne un bon avocat, tout de suite, le plus vite possible, lui n'a pas tardé.
Qu'elle prenne un bon avocat, tout de suite, le plus vite possible, lui n'a pas tardé.
- Christophe_DBleu⋅e
- Messages : 26
Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
15.09.12 21:59
Certes, mais à quoi reconnaitre que le sien n'est pas bon ?
- PitouBleu⋅e
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Date d'inscription : 03/03/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
15.09.12 22:00
Parce qu'il a été mauvais si j'en crois le contexte le type est un naze, les avocats ne sont pas tous bons en droit pénal et de la famille.
- cleindoAncien⋅ne
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Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
16.09.12 14:26
1/ qu'il soit à peu prêt disponible
2/ qu'il réponde aux questions posées, soit clair dans ses explications et ne se contentent pas d'un "mais oui , tout va bien"
3/ sache présenter les différentes options et leurs conséquences.
4/ le bouche à oreille.
Si celui de son ex est très bon, que quelqu'un l'appelle incognito pour lui demander le nom d'un bon confrère....
2/ qu'il réponde aux questions posées, soit clair dans ses explications et ne se contentent pas d'un "mais oui , tout va bien"
3/ sache présenter les différentes options et leurs conséquences.
4/ le bouche à oreille.
Si celui de son ex est très bon, que quelqu'un l'appelle incognito pour lui demander le nom d'un bon confrère....
- Christophe_DBleu⋅e
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Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 17:19
A nouveau un grand merci pour vos éclaircissements. Le plus dur dans tout ça, c'est de convaincre quelqu'un qui a accepté beaucoup de choses pendant 25 ans de se défendre... Et c'est pas gagné.
Encore merci.
Encore merci.
- GruntBanni·e
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Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 17:26
Heu, je pense que si elle est allé voir ailleurs c'est déjà qu'elle a le courage de braver son autorité, non ?
(Ça me paraît être une sacrée transgression, en fait )
(Ça me paraît être une sacrée transgression, en fait )
- Christophe_DBleu⋅e
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Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 17:32
Sans faire de la psychologie de bas étage, le fuir est une chose, l'affronter en est une autre...
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 19:21
elle l'a fuit ou il l'a foutu dehors? j'ai raté un truc pê?
parce que si j'ai bien compris, elle était même pas encore dans la démarche d'éloignement quand ça a clashé, alors y a encore plus de chemin à parcourir...
Je crois que ce qui est le plus dur c'est pas d'accepter de se défendre, c'est d'admettre qu'on a supporté ce qu'on aurait pas "dû" supporter. C'est un pas difficile à franchir car il remet notre propre vision de nous même en question.
C'est parfois plus simple de ne pas se rebeller, on peut encore se dire que y avait pas de quoi, qu'on était pas malheureuse vraiment, qu'on avait DECIDE de rester et pas subi etc etc...
Bref, ce que l'extérieur peut aisément voir comme une simple défense efficace n'est pas toujours aussi simple que ça...
parce que si j'ai bien compris, elle était même pas encore dans la démarche d'éloignement quand ça a clashé, alors y a encore plus de chemin à parcourir...
Je crois que ce qui est le plus dur c'est pas d'accepter de se défendre, c'est d'admettre qu'on a supporté ce qu'on aurait pas "dû" supporter. C'est un pas difficile à franchir car il remet notre propre vision de nous même en question.
C'est parfois plus simple de ne pas se rebeller, on peut encore se dire que y avait pas de quoi, qu'on était pas malheureuse vraiment, qu'on avait DECIDE de rester et pas subi etc etc...
Bref, ce que l'extérieur peut aisément voir comme une simple défense efficace n'est pas toujours aussi simple que ça...
- Christophe_DBleu⋅e
- Messages : 26
Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 19:24
Elle l'a fui dans le sens où elle l'a trompé. Mais effectivement, quand il l'a découvert, il l'a foutu dehors (tout en se vantant de l'avoir lui-même abondamment trompée, mais ça c'est le moindre de ses exploits).
Pour le reste, je ne sais pas trop. Je pense surtout qu'elle n'est pas bagarreuse dans l'âme, et qu'elle n'a qu'une envie, c'est de tourner la page au plus vite. Mais du coup, elle refuse une bagarre que lui ne se prive pas de mener, et c'est elle qui prend tous les coups.
Pour le reste, je ne sais pas trop. Je pense surtout qu'elle n'est pas bagarreuse dans l'âme, et qu'elle n'a qu'une envie, c'est de tourner la page au plus vite. Mais du coup, elle refuse une bagarre que lui ne se prive pas de mener, et c'est elle qui prend tous les coups.
- GruntBanni·e
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Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 19:53
Ça peut jouer contre lui, ça : comme je disais, dans un mariage l'adultère est une faute.Christophe_D a écrit:Elle l'a fui dans le sens où elle l'a trompé. Mais effectivement, quand il l'a découvert, il l'a foutu dehors (tout en se vantant de l'avoir lui-même abondamment trompée, mais ça c'est le moindre de ses exploits).
- Christophe_DBleu⋅e
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Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 19:57
Ben oui, il a même été assez con pour le lui écrire. Mais ce qui lui manque, ce ne sont pas tant les armes que la volonté de s'en servir...
- GruntBanni·e
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Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 19:58
C'est le boulot d'un bon avocat, ça. On lui file les munitions et il en tire le maximum.Christophe_D a écrit:Ben oui, il a même été assez con pour le lui écrire. Mais ce qui lui manque, ce ne sont pas tant les armes que la volonté de s'en servir...
- cleindoAncien⋅ne
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Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
17.09.12 23:08
On en revient quand même un peu à ce que je disais plus haut:
si la priorité pour elle c'est de plus être en relation avec lui, quels sont les intérêts à se bagarrer ?
Certes ça va être elle l'adultère, mais l'enjeu c'est quoi concrètement? (puisque même un divorce perdu pour faute peut donner lieu à une pension par exemple, et la maison lui appartient à moitié quoiqu'il en soit)
Je pose la question sincèrement, je sais pas quels sont les enjeux précis et concrets...
si la priorité pour elle c'est de plus être en relation avec lui, quels sont les intérêts à se bagarrer ?
Certes ça va être elle l'adultère, mais l'enjeu c'est quoi concrètement? (puisque même un divorce perdu pour faute peut donner lieu à une pension par exemple, et la maison lui appartient à moitié quoiqu'il en soit)
Je pose la question sincèrement, je sais pas quels sont les enjeux précis et concrets...
- Christophe_DBleu⋅e
- Messages : 26
Date d'inscription : 25/04/2012
Re: Un avis sur une situation vécue
03.02.13 21:14
Hello
Je remonte le sujet, parce que la situation continue à être assez pénible. Je vous passe les détails, mais un point important qu'elle est à présent convaincue que son avocate est une naze qui lui prend de gros chèques sans rien faire de ce qu'elle devrait.
D'où une seule et bonne question : quelqu'un connaît-il un(e) bon(ne) avocat(e) en région parisienne pour ce type d'affaires ?
Je remonte le sujet, parce que la situation continue à être assez pénible. Je vous passe les détails, mais un point important qu'elle est à présent convaincue que son avocate est une naze qui lui prend de gros chèques sans rien faire de ce qu'elle devrait.
D'où une seule et bonne question : quelqu'un connaît-il un(e) bon(ne) avocat(e) en région parisienne pour ce type d'affaires ?
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