Inégalités de patrimoine enquête INSEE
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- koAncien⋅ne
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Date d'inscription : 31/10/2011
Inégalités de patrimoine enquête INSEE
28.11.12 10:49
Article de médiapart
Avec un très gros regret (lié à ce type d'études de l'INSEE), l'absence, comme d'habitude de prise en compte de la situation différenciée des hommes et des femmes dans les inégalités sociales; à la place, on a l'indigeste "ménages".
h*ttp://www.mediapart.fr/journal/economie/271112/les-riches-toujours-plus-riches-et-les-pauvres-plus-pauvres
Et le document de l'INSEE:
h*ttp://www.scribd.com/document_downloads/114718177?extension=pdf&from=embed&source=embed
Quelques extraits
Avec un très gros regret (lié à ce type d'études de l'INSEE), l'absence, comme d'habitude de prise en compte de la situation différenciée des hommes et des femmes dans les inégalités sociales; à la place, on a l'indigeste "ménages".
h*ttp://www.mediapart.fr/journal/economie/271112/les-riches-toujours-plus-riches-et-les-pauvres-plus-pauvres
Et le document de l'INSEE:
h*ttp://www.scribd.com/document_downloads/114718177?extension=pdf&from=embed&source=embed
Quelques extraits
Ce « Portrait social » de la France, publié par l’Insee, ne se limite certes pas à cette seule question des inégalités de patrimoine. Formidable travail assis sur les enquêtes de l’institut, et les milliers d’études qu’il réalise chaque année sur tous les paramètres de la vie des Français, il présente un diagnostic méticuleux de toutes les conditions de vie des Français. Évolutions démographiques, mutations du marché du travail, changements des conditions de vie : c’est un tour d’horizon complet de la situation sociale de la France que dresse l’Insee.
Ce « Portrait social » est donc, en quelque sorte, chaque année, le garde-champêtre du débat public : il livre des statistiques incontestables sur toutes les grandes questions qui sont au cœur des controverses actuelles. Dans la livraison de cette année, on relèvera, en particulier, avec intérêt des statistiques impressionnantes sur les inégalités face à l’enseignement supérieur en fonction des origines sociales, les inégalités face à la mort ou encore les évolutions face aux inégalités salariales.
Mais c’est vrai que chaque année, le diagnostic sur les inégalités face au patrimoine retient plus particulièrement l’attention. Pour une raison qui n’a d’ailleurs rien de mystérieux : de toutes les inégalités, ce sont les plus spectaculaires. On se souvient en effet du chiffre qui est fréquemment avancé dans le débat public : on a coutume de résumer ces inégalités en rappelant que 10 % des Français parmi les plus riches détiennent à eux seuls 50 % des patrimoines français. Et depuis plusieurs années, c’est souvent cette même proportion qui est avancée, comme si ces inégalités étaient somme toute considérables mais relativement stables.
Comme l’explique l’Insee, on constate sur ce graphique que les 10 % des ménages les plus riches ont vu « leur patrimoine immobilier contribuer à une hausse moyenne de 55 % de leur patrimoine entre 1998 et 2010 », en euros constants, tandis que leur patrimoine financier a contribué à une hausse moyenne de 13 % et les autres composantes de leur patrimoine de 24 %. Et au total, « leur patrimoine brut a augmenté en moyenne de 92 % en euros constants sur cette période ».
Ces chiffres donnent le tournis. Au total, en près de douze ans, les 10 % les plus riches ont donc vu leur patrimoine presque doubler en euros constants. Et plus généralement, les 50 % des Français parmi les plus riches ont enregistré des évolutions presque aussi favorables.
Mais en revanche, le graphique établit avec précision que pour les 30 % les plus pauvres, leur patrimoine en euros constants a stagné ou même pour la plupart d’entre eux a baissé. Le constat de l'Insee est le suivant : « La masse détenue par les 30 % de ménages les moins bien dotés a augmenté à un rythme légèrement inférieur à l’inflation en douze ans. En effet, ces ménages ne possèdent pratiquement pas d’actif immobilier, et n’ont par conséquent pas bénéficié de l’envol des prix de l’immobilier sur les 12 dernières années. Par ailleurs, leur patrimoine est essentiellement constitué d’actifs financiers détenus sur des compte-chèques ou des livrets d’épargne réglementés, dont le rendement suit l’inflation. Ainsi, en euros constants, la masse de patrimoine qu’ils détiennent s’est tassée sur la période. »
L'Insee ajoute : « La composante financière a également contribué au creusement des inégalités de patrimoine, mais dans une moindre mesure. Ainsi, en 12 ans, le patrimoine financier détenu par les 10 % des ménages les mieux dotés en patrimoine a crû en euros constants de 72 %, contre seulement 21 % pour celui détenu par les 10 % des ménages les moins bien dotés. »
- InvitéInvité
Encore une nouvelle "formidable" !
17.03.14 17:46
Dans le même genre, je viens de tomber sur ceci (les critiques de ko sont valables ici aussi remarque. :/) :
http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/03/17/au-royaume-uni-cinq-familles-aussi-riches-que-12-millions-de-personnes_4384549_4350146.html#xtor=AL-32280308
C'est Kevin O'Leary qui serait content !
http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/03/17/au-royaume-uni-cinq-familles-aussi-riches-que-12-millions-de-personnes_4384549_4350146.html#xtor=AL-32280308
C'est Kevin O'Leary qui serait content !
- CirdecBleu⋅e
- Messages : 92
Date d'inscription : 04/02/2014
Re: Inégalités de patrimoine enquête INSEE
17.03.14 17:49
Comme quoi, la théorie du ruissellement, ca marche. Ou pas.
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