Relations affectives non-exclusives (polyamour, etc.)
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34 participants
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
l'elfe a écrit:On peut très bien être non-exclusif et vivre une relation ou la présence d'une personne comme indispensable.
Oui,sans doute que l'on peut.
Perso, émotionnellement, je crois que je ne pourrais pas gérer.
Jeremiel a écrit:
Je vais devoir remettre en question ton analyse car si l'on suit ta logique cela voudrait dire qu'à l'époque où il n'y avait pas de capitalisme il n'y avait pas de jalousie ce qui est faux à mon avis. (...)
On a même vu des enfants de 5 mois exprimer ce sentiment. On pourrait parlé du peuple Franc qui envahie la France qui n'avait lui aussi aucune connaissance de la propriété privé et pourtant la jalousie existait surement.
heuuuu je sais pas si c'est la formulation, mais ça fait un peu "j'ai aucune idée de ce dont je parle"
Que sais-tu de la jalousie et des notions de possession de choses ou de gens dans les autres cultures? As-tu des sources?
D'autre part admettons que la jalousie soit liée au capitalisme (je ne dis pas que c'est le cas, à mon avis il y a un truc à creuser mais bref), une culture non capitaliste pourrait éprouver de la jalousie pour d'autres raisons liées à sa structure sociale.
De même que plusieurs cultures sont carnistes mais toutes ne vont pas aborder et défendre le carnisme de la même façon.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Le capitalisme n'a pas crée le sentiment de jalousie , le sentiment de jalousie est une chose innée.
On a même vu des enfants de 5 mois exprimer ce sentiment.
Je ne vois pas comment on pourrait affirmer que le sentiment de jalousie est une chose innée (que quelque sentiment ou comportement que ce soit est une chose innée, d'ailleurs!).
Le fait que des enfants de 5 ans manifestent de la jalousie ne prouve pas grand chose non plus:
1) Les enfants sont très influencés par leur environnement social et familial en général (la preuve en est qu'ils réagissent différemment selon les milieux socio-culturels...)
2) Le fait est que les très jeunes enfants sont encore très égocentriques et égoistes: "c'est à moi" doit être la phrase qui revient le plus souvent à cet âge . Et puis ensuite ils évoluent...
(Je précise qu'à titre personnel j'ai eu de mauvaises expériences de polyamour et que je préfère maintenant la monogamie - je suis fidèle au même homme depuis 27 ans - pour autant je ne pense pas avoir raison et que tout le monde devrait m'imiter!)
Oui d'ailleurs c'est complètement con de dire qu'un truc est inné sous prétexte qu'il apparait jeune.
D'abord aucun comportement n'est inné. Puis si la jalousie était une caractéristique inhérente à l'humain, tout le monde la ressentirait, or ce n'est pas le cas.
D'abord aucun comportement n'est inné. Puis si la jalousie était une caractéristique inhérente à l'humain, tout le monde la ressentirait, or ce n'est pas le cas.
- Brad Burroughs—
- Messages : 151
Date d'inscription : 07/05/2013
Tu veux dire, à l'époque où les moyens de production n'étaient pas détenus par une caste de gens qui exploitaient la force de travail ? une époque où n'existait pas la lutte des classes ?Jeremiel a écrit:Je vais devoir remettre en question ton analyse car si l'on suit ta logique cela voudrait dire qu'à l'époque où il n'y avait pas de capitalisme...
C'était quand, déjà ?
Houla ! L'homme serait donc naturellement "mauvais" ? Je ne crois pas aux choses "innées" : je pense que chaque individu est le produit d'une époque et d'un lieu. Je ne connais pas les sociétés africaines (c'est grand, l'Afrique...) mais je sais que certaines tribus indiennes d'Amérique nomades n'avaient pas de problème avec la jalousie. Par exemple, lors de la Danse des Femmes Seules, effectuée au retour des hommes après plusieurs semaines de chasse, les femmes se grimaient et prenaient les postures, les mimiques, de ou des hommes qu'elles avaient connues pendant que leurs maris étaient loin. Et ça ne posait aucun problème. Il y a eu quelques exemples de jalousie, mais c'était des exceptions, chez des hommes que l'on considérait comme "fous".le sentiment de jalousie est une chose innée.
Oui, ça ne m'étonne pas. Ce n'est pas contradictoire, je trouve.On a même vu des enfants de 5 mois exprimer ce sentiment.
Ce sont des suppositions.On pourrait parlé du peuple Franc qui envahie la France qui n'avait lui aussi aucune connaissance de la propriété privé et pourtant la jalousie existait surement.
Oui, le capitalisme, c'est la pire chose pour l'humanité. Il faut s'en débarrasser ou c'est l'extinction. Pire : la fin de l'Histoire...Je sais que le capitalisme a bon dos mais quand même.
C'est intéressant.... Tu veux dire qu'un sentiment surgi d'on ne sait où et peut-être inné serait responsable de la naissance de la propriété qui engendra elle-même le capitalisme, avec les guerres et les ravages que cela a entraîné ?si je devais remanier ton analyse je dirais que la jalousie était peut-être un sentiment exclusivement projeté sur un être humain et que peut-être la conception de propriété privé a projetée ce sentiment qui n'était que valable pour les humains , pour les objets.
Admettons.
Dans ce cas, parlons-nous de... Satan ?
(je pose la question pour être sûr).
Des enfants de 5 mois ou de 5 ans ?
- JeremielBanni·e
- Messages : 288
Date d'inscription : 08/11/2012
heuuuu je sais pas si c'est la formulation, mais ça fait un peu "j'ai aucune idée de ce dont je parle"
Que sais-tu de la jalousie et des notions de possession de choses ou de gens dans les autres cultures? As-tu des sources?
Tout d'abord , vu que l'affirmation première n'avait aucune source et n'était pas prouvée , je ne vois pas en quoi la mienne en aurait besoin , je trouve cela très drôle qu'on me demande des sources ( hum attend , en fait non cela ne m'étonne pas) . Mais bref , je vais en donner.
Ah oui tien la formulation est à cause que l'on m'a très gentiment affirmer ( je crois que l'expression "lol" est parfaite dans cette situation) que j'avais tendance à faire des affirmations et que certains trouvaient que je nuançais pas assez mes propos. Mais soit , je vais faire comme wikipédia , je vais mettre une source à chacun de mes propos.
Sur la jalousie , je peux en discuter ayant lu des articles là dessus. Mais vu que certains ont exprimé le fait que mes messages étaient long chiant et inutile , je ne vais pas grandement développé. Mes sources parleront pour moi.
Tout d'abord la jalousie est ce que l'on appelle une émotion secondaire ce qui veut dire qu'elle est la fusion de plusieurs autres émotions dites primaires comme la joie , la colère etc. Les sentiments primaires et secondaires sont innées par contre les émotions secondaires sont plus influencées par la société. Influencée mais pas crée , nuance.
Sources : Les travaux de Darwin avec un merveilleux livre appelé :"The expression of the Emotions in Man and Animals " , ce qui a fondé le courant évolutionniste dans la pensé philosophique des émotions.
Edit: j'ai retrouvé l'article que j'avais lu à l'époque qui montre d'ailleurs les autres théories hors celle de Darwin.
http://www.psychologiesociale.eu/files/RePS4.Nugier.pdf
Pour la propriété chez les francs , Engels a écrit un ouvrage appelé L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat, et on peut trouver cette information dans la plupart des ouvrages parlant de l'invasion des francs.
Sources : Tous les ouvrages traitant des Francs , Engels " L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat"
Bien passons à la suite.
Tu veux dire, à l'époque où les moyens de production n'étaient pas détenus par une caste de gens qui exploitaient la force de travail ? une époque où n'existait pas la lutte des classes ?
C'était quand, déjà ?
Je ne vais même pas chercher comme source les peuples anciens etc. Je ne vais que te prendre comme exemple le peuple franc.
Source: Idem ↑
Après une chose quand tu parles de la lutte des classes , je pense que tu parles de la vision de Marx de la lutte des classes ? ( Concept volé par celui-ci au penseurs libéraux français mais bref) si c'est de celle-ci dont tu parles , désolé mais je ne crois pas en la vision de Marx de la lutte des classes , je pense quelle est extrêmement critiquable.
Houla ! L'homme serait donc naturellement "mauvais" ? Je ne crois pas aux choses "innées" : je pense que chaque individu est le produit d'une époque et d'un lieu.
Oui , je crois que l'homme est naturellement mauvais.Je le crois grâce aux écrits de Hobbes .
Et moi je crois aux choses innées , la raison est innée , les émotions sont innées.
D'ailleurs ce que l'on appelle les mouvements archaïque du bébé sont des choses totalement innée
Je pourrais parlé de la bipédie qui est innée chez notre espèce homo sapiens .
Sources : Hobbes , Darwin ( les émotions innées) , les réflexes archaïque du bébé (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexes_archa%C3%AFques)
Oui, le capitalisme, c'est la pire chose pour l'humanité. Il faut s'en débarrasser ou c'est l'extinction. Pire : la fin de l'Histoire...
Je ne suis mais alors totalement pas d'accord , la pire chose de l'humanité ? C'est l'homme lui même. Je ne vais citer qu'une phrase " l'homme est un loup pour l'homme".
Encore une fois le capitalisme a bon dos aujourd'hui.
C'est intéressant.... Tu veux dire qu'un sentiment surgi d'on ne sait où et peut-être inné serait responsable de la naissance de la propriété qui engendra elle-même le capitalisme, avec les guerres et les ravages que cela a entraîné ?
La jalousie est une émotion mais bref. Oui quand quelque chose sort d'on ne sait où on appelle cela être innée... Oui en effet. D'ailleurs j'ai toujours trouver drôle comment les religieux et d'autre se mentaient à eux même en montrant que Satan était l'origine de toutes les mauvaises choses sur Terre.
Alors que bon l'homme n'a pas besoin de Satan , il est assez mauvais pour cela.
Attention la théorie que j'ai énoncé plus haut , n'était qu'une théorie de ta théorie , je n'y crois absolument pas mais elle me semble plus crédible que la tienne , en tout cas pour moi.
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Jeremiel a écrit:
Après une chose quand tu parles de la lutte des classes , je pense que tu parles de la vision de Marx de la lutte des classes ? ( Concept volé par celui-ci au penseurs libéraux français mais bref) si c'est de celle-ci dont tu parles , désolé mais je ne crois pas en la vision de Marx de la lutte des classes , je pense quelle est extrêmement critiquable.
C'est à dire?
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Tout d'abord , vu que l'affirmation première n'avait aucune source et n'était pas prouvée , je ne vois pas en quoi la mienne en aurait besoin ,
Je suis un peu perdue: quelle est cette "affirmation première"?
La jalousie est une émotion mais bref.
Que la jalousie soit une émotion je ne crois pas que quiconque ait jamais prétendu le contraire, ni sur ce forum ni nulle part ailleurs. La question est plutôt: cette émotion est-elle "naturelle" ou induite par l'éducation, l'environnement social, culturel, etc? Est-ce souhaitable de la dépasser?
(Sans augurer de la réponse puisque je ne cherche pas personnellement à dépasser mes sentiments de jalousie, je trouve extrêmement pertinent, au moins, de se poser la question!)
Oui quand quelque chose sort d'on ne sait où on appelle cela être innée... Oui en effet.
(définition Larousse)inné, innée
adjectif
(latin innatus, né avec)
Qui existait chez quelqu'un dès sa naissance, par opposition à ce qu'il a acquis : Un don inné.
Qui appartient au caractère fondamental de quelqu'un : Avoir le sens inné des affaires.
Bref, "quand quelque chose sort d'on ne sait où", on ne dit pas que c'est inné, on dit qu'on ne sait pas d'où ça vient. Concernant les "mouvements archaîques du bébé" (le fait de serrer un doigt par réflexe, par exemple, ou de téter...) indéniablement on observe ça chez les bébés du monde entier et dès la naissance. On n'observe rien d'équivalent dans le domaine de la raison ou des traits de caractère.
Et puisque le sujet est la jalousie, aucun bébé ne manifeste de jalousie dès la naissance. On ne peut donc pas dans ce cas parler de trait de caractère "inné".
- JeremielBanni·e
- Messages : 288
Date d'inscription : 08/11/2012
a mon avis, cela vient du fait que l'on vit dans une société capitaliste nous faisant considérer l'Autre comme une marchandise. La jalousie ne disparaîtra de la surface de ce globe seulement lorsque nous aurons abolis la propriété privée.
Voila l'affirmation première.
Selon les travaux du courant évolutionniste crée à partir des Darwin la jalousie est innée , j'ai donné sur le précédent message tout comme les émotions primaires . Même chose pour la raison chez Hobbes.
Je l'ai dis la jalousie peut-être influencé par des facteurs sociaux mais la jalousie selon moi et selon certains n'est pas crée par ceux-ci.
L'affirmation c'est que la propriété privée et le capitalisme constituent une cause de jalousie, et non pas la seule et unique cause.
En passant, je trouve ça complètement inutile de citer des "sources" sans préciser ce qu'elles apportent au propos. A part se coltiner le bouquin en entier, on est obligé de croire sur parole que ça apporte effectivement quelque chose. Autant citer la bible quoi.
En passant, je trouve ça complètement inutile de citer des "sources" sans préciser ce qu'elles apportent au propos. A part se coltiner le bouquin en entier, on est obligé de croire sur parole que ça apporte effectivement quelque chose. Autant citer la bible quoi.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Oui, je ressens aussi les choses comme ça. Et si je ne connais pas les arguments de ces auteurs je ne vois pas comment je pourrais y répondre.
En parlant de répondre, plusieurs personnes ont fait l'effort de développer des arguments auxquels tu n'as pas répondu: par exemple, si la jalousie est "innée" (je suppose que tu veux dire "inhérente à la nature humaine"?) comment expliquer que des gens ne ressentent pas ce sentiment? Comment expliquer que certaines cultures n'envisagent pas du tout les relations comme exclusives?
J'ajoute que bien que monogame pour mon propre compte, je ne justifie pas mon "choix" (en admettant que je n'aie subi aucune influence sociale pour faire ce choix, ce que je ne pourrais pas prouver!), je ne vois pas pour quelle raison il faudrait tenter d'empêcher d'autres gens de faire un autre choix!
Enfin quoi merde, qui ça gêne???
En parlant de répondre, plusieurs personnes ont fait l'effort de développer des arguments auxquels tu n'as pas répondu: par exemple, si la jalousie est "innée" (je suppose que tu veux dire "inhérente à la nature humaine"?) comment expliquer que des gens ne ressentent pas ce sentiment? Comment expliquer que certaines cultures n'envisagent pas du tout les relations comme exclusives?
J'ajoute que bien que monogame pour mon propre compte, je ne justifie pas mon "choix" (en admettant que je n'aie subi aucune influence sociale pour faire ce choix, ce que je ne pourrais pas prouver!), je ne vois pas pour quelle raison il faudrait tenter d'empêcher d'autres gens de faire un autre choix!
Enfin quoi merde, qui ça gêne???
- InvitéInvité
Jeremiel n'a pas détaillé le contenu de ses sources à cause de ça :
Pour ma part, je dis : Vas-y, fais un pavé. Il faut juste qu'il soit bien rédigé.Jeremiel a écrit:Sur la jalousie , je peux en discuter ayant lu des articles là dessus. Mais vu que certains ont exprimé le fait que mes messages étaient long chiant et inutile , je ne vais pas grandement développé. Mes sources parleront pour moi.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Oui, moi non plus ça ne me dérange pas que le texte soit long pourvu que tu répondes aux arguments. Et si tu fais référence à des auteurs, pourrais-tu faire des citations, ça nous aiderait à nous faire notre propre idée?
- Brad Burroughs—
- Messages : 151
Date d'inscription : 07/05/2013
sardine a écrit:Oui, je ressens aussi les choses comme ça. Et si je ne connais pas les arguments de ces auteurs je ne vois pas comment je pourrais y répondre.
En parlant de répondre, plusieurs personnes ont fait l'effort de développer des arguments auxquels tu n'as pas répondu: par exemple, si la jalousie est "innée" (je suppose que tu veux dire "inhérente à la nature humaine"?) comment expliquer que des gens ne ressentent pas ce sentiment? Comment expliquer que certaines cultures n'envisagent pas du tout les relations comme exclusives?
J'ajoute que bien que monogame pour mon propre compte, je ne justifie pas mon "choix" (en admettant que je n'aie subi aucune influence sociale pour faire ce choix, ce que je ne pourrais pas prouver!), je ne vois pas pour quelle raison il faudrait tenter d'empêcher d'autres gens de faire un autre choix!
Enfin quoi merde, qui ça gêne???
Complètement d'accord.
- SnowStormBleu⋅e
- Messages : 15
Date d'inscription : 07/05/2013
Woah ! Quel long post ! Désolée, puisque je suis arrivé tardivement dans la conversation je risque de créer des répétions et de peut être recentrer vers les premiers posts et ensuite les derniers (désolé pour les post centraux )
Premièrement, Au-delà du personnelle est un excellent recueil libertaire sur les relations ouvertes ! Ça ma ouvert les yeux de multiples façon l'an dernier. Je vais vous compter une peu mon processus personnelle dans cette relation ouverte que je vie, en se moment, pour la première fois.
Alors tout à bord, comme tout processus de rejet des normes sociales, le développement d'un désirs de relation ouverte (polyamour, même chose pour moi) c'est faites en découvrant que beaucoup de mes amies-amis pro-féministe et féministes vivait ce genre de relations (et je m'en étais jamais vraiment rendue compte !). Pas un gros choc à vrai dire, parce que à mon avis, quand on se conçoit comme quelqu'une luttant pour l'autodétermination des corps et des idées (et l'indépendance), accepter les sexualités ''hors norme'' est beaucoup plus facile (même si c'est ardue à mettre en pratique, on y reviendra)
J'ai donc commencé à entretenir une relations avec un homme (oui, malheureusement mon exemple est hétéro-normé, donc pas réellement représentatif de toute les réalité qu'implique les relations ouvertes dans les milieux LGBT, mais j'ai quelques auteures la dessus que je pourrais vous montrer ) qui concevait l'amour libre et les relations ouvertes comme une norme pour lui-même et l'ensemble des relations qu'il avait déjà eu (il était célibataire à ce moment). Pour une personne comme moi, encore très jeunes et n'ayant vécue et vu que des relations monogamique jusqu'à lors j'étais un peu effrayer, mais excité à la foi de cette nouvelle ouverture qui m'était faite.
Et si les malaise que j'avais toujours eu en couple monogame était dû au fait que je me sentais coupable de ne pas ressentir cette dévotion absolu avec l'homme avec qui j'étais en couple ?
En sommes, révélation de l'année, je trouvais dans la – possible- polygamie une libération de mes sentiments et de mon indépendance, le tout en vivant de l'amitier, de l'amour tendre et de la sexualité. Joie !
Depuis lors, on se voit régulièrement, des fois plus que mes amies et leur copains en couple monogame, ce que je trouve particulièrement étrange...ça doit être insupportable d'attendre pour les calins! Au début, ce n'était si facile, il y a eu beaucoup de malentendu et des règle strict.
Des règle strict parce que nous étions dans le même groupes militants et que considérant notre différence d'âge et notre désirs d'être ouvert, on ne voulais pas que les autres nous associe directement à un couple fermé (puisque la norme est la monogamie dans mon coin) et une peine d'amour non réglé pour l'homme en question. Ce fut pas facile, mais un peu excitant tout de même. Les fuites en cachettes, les baiser volées, les rencontres surprise, les plans de fou pour pouvoir ce voir sans que nos ami-es soit au courant. Quels drôle de période!
Maintenant c'est plus légé, les régles du début se son dissipé un peu. Voyez vous, tout nos ami-es ont fini par le savoir, un vrai secret de polichinelle! Il en reste une dans les premières, celle de ne pas trop se montrer comme étant amant et amante lors des sortie dans les lieux à potentielle rencontre, d'un coup que! Sinon, celle de la relations en soi son assez classique :
- toujours s'informer du sentiments de l'autre
- ne pas considéré comme acquis que la personne sera disponible (jusqu'à date on se voit plusieurs fois semaine depuis le début, mais on demande toujours les disponibilités)
- informer l'autre si une nouvelle relation rentre en considération (Petite explication ici : bien qu'on conçoit que l'un ou l'autre pourrait avoir d'autre relations à l'extérieur de notre dialectique relationnelle, ce qui est d'avantage rechercher c'est de pouvoir former un trio ou un quator plutôt que l'accumulation des relations dualistes. Chacune de ces relations comportant ses bons et ses mauvais côté)
- respecter l'autre dans son entièreté et dans ses besoins
_____________________________
Maintenant, moins dans l'anecdotique, ce que j'en est retenu;
Les relations ouvertes son à mon avis une expression très saine d'un désirs de liberté et d'auto-définition de soi-même et de ses propres sentiments. Je n'ai personnellement pas envie que mon amant vienne me dire comment je devrais lui rendre de l'amour, et lui non plus. Si l'un de nous n'est plus satisfait de l'autre sur quelques aspect qu'il soit, il sait qu'il peut rechercher se manquement chez quelqu'un d'autre. C'est une façon de ne pas se contraindre à l'insatisfaction émotionnelle, affective et sexuelle. Il me semble que Adrienne Rich en avait glissé quelques mots dans l'existence lesbien;
Ensuite, que la dichotomie amour et amitier ne fait aucun sens. Ce sont deux sentiments affectif qui ne sont pas complètement différent l'un de l'autre et qui s'imbrique. N'aimons pas d'amour certain-es de nos ami-es? Je croit qu'il (je dit il, parce que se sont les hommes assis avec leurs biscuit et leur thé qui créer et définisse les mots, mais aussi la société, toujours dominer en grande partie par les hommes ) on été créer comme ''love'' et ''like'' pour différencier deux types de relations où la première est caractérisé par la fidélité, et la seconde, par le consentement. Combien de femmes ce sont vu mariée ou en couple avec des hommes qu'elles n'aimait pas, mais avec lesquelles elle devait dévotion et fidèlité, et donc amour? (comme les religieuses!) Mais sommes nous ami-es avec des personnes que l'on déteste pour mourir? Or si l'on considéré amour-amitier comme un tout, c'est beaucoup plus joyeux ;
Ensuite, qu'il est a mon avis impossible de qualifier et stratifier les relations entre primaires et secondaire. Certes il y a la première relation (où celle qui reste lorsque les autres n'existe plus), mais elle n'est pas plus importante qu'une autre. Dans l'optique ou le polyamour signifie littéralement le multiple amour, celui-ci ce manifeste de différente manière selon les personnes et les lieux, il est donc difficile de le quantifier et le qualifier comme plus important ou moins important, selon les personnes et les relations puisque celui-ci est simplement différent;
La communication est un facteur extrêmement important dans le polyamour et le couple ouvert, et se dès le début. Expression des malaises, expression des états de stress, de jalousie (parce que ça revient, même quand tu t'en croit absous!), expression des sentiments vécues, plus particulièrement la modification des sentiments (en ''bien'' comme en ''mal''), les nouvelles relations (entendu par relations tout ce qui n'est pas le sex d'une nuit). Un manque de communication des craintes et des sentiments est un échec à coup sûr dans un couple ouvert, car il est essentiellement basé sur la confiance de soi et de l'autre (confiance qu'on ne nous abandonnera pas comme un veille chaussette). Ce qui est drôle sur cette notion c'est que c'est souvent le contraire dans les couples monogames. Souvent, les sentiments de l'autre est considéré comme allant de soi, même chose pour le fonctionnement du couple, etc. comme si la relation n'avait nullement besoin d'être discuté entre les deux partie, et il a aussi le renforcement du maudit ''jardin secret''....impitoyable chose qui déculpabilisé la malhonnêté dans les couples Bref...
Sur la jalousie maintenant, je ne crois pas que ce soit vraiment inné (d'ailleurs je ne me baserait pas sur un positiviste et un eugéniste comme source de cette affirmation sans me sentir un peu ridicule), mais plutôt socialement construit. Si on nous apprends très tôt le partage, on nous apprends aussi très tôt la possession des objets. On nous apprends aussi assez tôt que l'on devrait aimé une seule personnes et que cette personne aussi devrait nous aimer, seulement nous, en retour, surtout pour les femmes.
La monogamie hétéro-normé enseigner assez jeunes aux filles n'est que l'expression d'un patriarcat encore très présent. Le code Napoléon ne punissait pas les femmes à la peine de mort pour adultère et les hommes à une contravention? La question reste, à qui profite la monogamie sociale? Si à une époque la monogamie féminine servait à assurer les liens de sangs et ne pas éparpiller l'héritage paternelle entre des bâtards, à quoi sert-elle aujourd'hui?
Premièrement, Au-delà du personnelle est un excellent recueil libertaire sur les relations ouvertes ! Ça ma ouvert les yeux de multiples façon l'an dernier. Je vais vous compter une peu mon processus personnelle dans cette relation ouverte que je vie, en se moment, pour la première fois.
Alors tout à bord, comme tout processus de rejet des normes sociales, le développement d'un désirs de relation ouverte (polyamour, même chose pour moi) c'est faites en découvrant que beaucoup de mes amies-amis pro-féministe et féministes vivait ce genre de relations (et je m'en étais jamais vraiment rendue compte !). Pas un gros choc à vrai dire, parce que à mon avis, quand on se conçoit comme quelqu'une luttant pour l'autodétermination des corps et des idées (et l'indépendance), accepter les sexualités ''hors norme'' est beaucoup plus facile (même si c'est ardue à mettre en pratique, on y reviendra)
J'ai donc commencé à entretenir une relations avec un homme (oui, malheureusement mon exemple est hétéro-normé, donc pas réellement représentatif de toute les réalité qu'implique les relations ouvertes dans les milieux LGBT, mais j'ai quelques auteures la dessus que je pourrais vous montrer ) qui concevait l'amour libre et les relations ouvertes comme une norme pour lui-même et l'ensemble des relations qu'il avait déjà eu (il était célibataire à ce moment). Pour une personne comme moi, encore très jeunes et n'ayant vécue et vu que des relations monogamique jusqu'à lors j'étais un peu effrayer, mais excité à la foi de cette nouvelle ouverture qui m'était faite.
Et si les malaise que j'avais toujours eu en couple monogame était dû au fait que je me sentais coupable de ne pas ressentir cette dévotion absolu avec l'homme avec qui j'étais en couple ?
En sommes, révélation de l'année, je trouvais dans la – possible- polygamie une libération de mes sentiments et de mon indépendance, le tout en vivant de l'amitier, de l'amour tendre et de la sexualité. Joie !
Depuis lors, on se voit régulièrement, des fois plus que mes amies et leur copains en couple monogame, ce que je trouve particulièrement étrange...ça doit être insupportable d'attendre pour les calins! Au début, ce n'était si facile, il y a eu beaucoup de malentendu et des règle strict.
Des règle strict parce que nous étions dans le même groupes militants et que considérant notre différence d'âge et notre désirs d'être ouvert, on ne voulais pas que les autres nous associe directement à un couple fermé (puisque la norme est la monogamie dans mon coin) et une peine d'amour non réglé pour l'homme en question. Ce fut pas facile, mais un peu excitant tout de même. Les fuites en cachettes, les baiser volées, les rencontres surprise, les plans de fou pour pouvoir ce voir sans que nos ami-es soit au courant. Quels drôle de période!
Maintenant c'est plus légé, les régles du début se son dissipé un peu. Voyez vous, tout nos ami-es ont fini par le savoir, un vrai secret de polichinelle! Il en reste une dans les premières, celle de ne pas trop se montrer comme étant amant et amante lors des sortie dans les lieux à potentielle rencontre, d'un coup que! Sinon, celle de la relations en soi son assez classique :
- toujours s'informer du sentiments de l'autre
- ne pas considéré comme acquis que la personne sera disponible (jusqu'à date on se voit plusieurs fois semaine depuis le début, mais on demande toujours les disponibilités)
- informer l'autre si une nouvelle relation rentre en considération (Petite explication ici : bien qu'on conçoit que l'un ou l'autre pourrait avoir d'autre relations à l'extérieur de notre dialectique relationnelle, ce qui est d'avantage rechercher c'est de pouvoir former un trio ou un quator plutôt que l'accumulation des relations dualistes. Chacune de ces relations comportant ses bons et ses mauvais côté)
- respecter l'autre dans son entièreté et dans ses besoins
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Maintenant, moins dans l'anecdotique, ce que j'en est retenu;
Les relations ouvertes son à mon avis une expression très saine d'un désirs de liberté et d'auto-définition de soi-même et de ses propres sentiments. Je n'ai personnellement pas envie que mon amant vienne me dire comment je devrais lui rendre de l'amour, et lui non plus. Si l'un de nous n'est plus satisfait de l'autre sur quelques aspect qu'il soit, il sait qu'il peut rechercher se manquement chez quelqu'un d'autre. C'est une façon de ne pas se contraindre à l'insatisfaction émotionnelle, affective et sexuelle. Il me semble que Adrienne Rich en avait glissé quelques mots dans l'existence lesbien;
Ensuite, que la dichotomie amour et amitier ne fait aucun sens. Ce sont deux sentiments affectif qui ne sont pas complètement différent l'un de l'autre et qui s'imbrique. N'aimons pas d'amour certain-es de nos ami-es? Je croit qu'il (je dit il, parce que se sont les hommes assis avec leurs biscuit et leur thé qui créer et définisse les mots, mais aussi la société, toujours dominer en grande partie par les hommes ) on été créer comme ''love'' et ''like'' pour différencier deux types de relations où la première est caractérisé par la fidélité, et la seconde, par le consentement. Combien de femmes ce sont vu mariée ou en couple avec des hommes qu'elles n'aimait pas, mais avec lesquelles elle devait dévotion et fidèlité, et donc amour? (comme les religieuses!) Mais sommes nous ami-es avec des personnes que l'on déteste pour mourir? Or si l'on considéré amour-amitier comme un tout, c'est beaucoup plus joyeux ;
Ensuite, qu'il est a mon avis impossible de qualifier et stratifier les relations entre primaires et secondaire. Certes il y a la première relation (où celle qui reste lorsque les autres n'existe plus), mais elle n'est pas plus importante qu'une autre. Dans l'optique ou le polyamour signifie littéralement le multiple amour, celui-ci ce manifeste de différente manière selon les personnes et les lieux, il est donc difficile de le quantifier et le qualifier comme plus important ou moins important, selon les personnes et les relations puisque celui-ci est simplement différent;
La communication est un facteur extrêmement important dans le polyamour et le couple ouvert, et se dès le début. Expression des malaises, expression des états de stress, de jalousie (parce que ça revient, même quand tu t'en croit absous!), expression des sentiments vécues, plus particulièrement la modification des sentiments (en ''bien'' comme en ''mal''), les nouvelles relations (entendu par relations tout ce qui n'est pas le sex d'une nuit). Un manque de communication des craintes et des sentiments est un échec à coup sûr dans un couple ouvert, car il est essentiellement basé sur la confiance de soi et de l'autre (confiance qu'on ne nous abandonnera pas comme un veille chaussette). Ce qui est drôle sur cette notion c'est que c'est souvent le contraire dans les couples monogames. Souvent, les sentiments de l'autre est considéré comme allant de soi, même chose pour le fonctionnement du couple, etc. comme si la relation n'avait nullement besoin d'être discuté entre les deux partie, et il a aussi le renforcement du maudit ''jardin secret''....impitoyable chose qui déculpabilisé la malhonnêté dans les couples Bref...
Sur la jalousie maintenant, je ne crois pas que ce soit vraiment inné (d'ailleurs je ne me baserait pas sur un positiviste et un eugéniste comme source de cette affirmation sans me sentir un peu ridicule), mais plutôt socialement construit. Si on nous apprends très tôt le partage, on nous apprends aussi très tôt la possession des objets. On nous apprends aussi assez tôt que l'on devrait aimé une seule personnes et que cette personne aussi devrait nous aimer, seulement nous, en retour, surtout pour les femmes.
La monogamie hétéro-normé enseigner assez jeunes aux filles n'est que l'expression d'un patriarcat encore très présent. Le code Napoléon ne punissait pas les femmes à la peine de mort pour adultère et les hommes à une contravention? La question reste, à qui profite la monogamie sociale? Si à une époque la monogamie féminine servait à assurer les liens de sangs et ne pas éparpiller l'héritage paternelle entre des bâtards, à quoi sert-elle aujourd'hui?
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Je te rejoins là dessus. Il y a un double standard par rapport à l'injonction de fidélité, qui consiste à accorder plus d'indulgence aux hommes monogames infidèles qu'aux femmes. On leur trouve des "pulsions", voire on considère que leurs écarts sont le signe d'un fort tempérament, on considère que "avec une prostituée, ce n'est pas vraiment tromper", et ainsi de suite.SnowStorm a écrit:
La monogamie hétéro-normé enseigner assez jeunes aux filles n'est que l'expression d'un patriarcat encore très présent. Le code Napoléon ne punissait pas les femmes à la peine de mort pour adultère et les hommes à une contravention? La question reste, à qui profite la monogamie sociale? Si à une époque la monogamie féminine servait à assurer les liens de sangs et ne pas éparpiller l'héritage paternelle entre des bâtards, à quoi sert-elle aujourd'hui?
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
SnowStorm a écrit:Woah ! Quel long post ! Désolée, puisque je suis arrivé tardivement dans la conversation je risque de créer des répétions et de peut être recentrer vers les premiers posts et ensuite les derniers (désolé pour les post centraux )
Très intéressant ton post.merci
Lubna a écrit:SnowStorm a écrit:Woah ! Quel long post ! Désolée, puisque je suis arrivé tardivement dans la conversation je risque de créer des répétions et de peut être recentrer vers les premiers posts et ensuite les derniers (désolé pour les post centraux )
Très intéressant ton post.merci
+1
- Brad Burroughs—
- Messages : 151
Date d'inscription : 07/05/2013
On peut justement se poser la question au sujet de la norme sociale.
La relation "ouverte" a toujours existé et c'est celle-là même qui est la norme. Elle ne s'affiche pas, contrairement à la relation du couple marié, mais depuis l'aube des temps, tout le monde couche avec tout le monde. Les années 70 ont été le paroxysme de cette liberté, il me semble (et à bien d'autres niveaux, d'ailleurs). C'est pas nouveau d'avoir une liaison avec plusieurs personnes à la fois. Il me semble que c'est une pratique assez courante, et depuis longtemps. Alors, est-ce vraiment une liberté ?
Oui, on peut avoir un sentiment "quantitatif" d'avoir plusieurs "partenaires" parce que c'est mathématiquement "mieux" que d'être avec un seul. Mais n'est-ce pas le syndrome d'un monde excessivement matériel ? Je veux dire qu'une relation strictement monogame n'est pas forcément restrictive en liberté, et qu'au contraire il peut s'agir d'un choix allant à l'encontre de la norme qui encourage le plus grand nombre à se jeter en masse dans tous les draps (parfois des beaux).
La relation "ouverte" a toujours existé et c'est celle-là même qui est la norme. Elle ne s'affiche pas, contrairement à la relation du couple marié, mais depuis l'aube des temps, tout le monde couche avec tout le monde. Les années 70 ont été le paroxysme de cette liberté, il me semble (et à bien d'autres niveaux, d'ailleurs). C'est pas nouveau d'avoir une liaison avec plusieurs personnes à la fois. Il me semble que c'est une pratique assez courante, et depuis longtemps. Alors, est-ce vraiment une liberté ?
Oui, on peut avoir un sentiment "quantitatif" d'avoir plusieurs "partenaires" parce que c'est mathématiquement "mieux" que d'être avec un seul. Mais n'est-ce pas le syndrome d'un monde excessivement matériel ? Je veux dire qu'une relation strictement monogame n'est pas forcément restrictive en liberté, et qu'au contraire il peut s'agir d'un choix allant à l'encontre de la norme qui encourage le plus grand nombre à se jeter en masse dans tous les draps (parfois des beaux).
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Quant à moi il me semble que, monogames ou polygames (dans les deux sens évidemment...) il est difficile d'établir des généralités au sujet des relations amoureuses, ou même simplement amicales. Mon expérience de polyamour a été désastreuse, mais je pense que c'était en grande partie "parce que c'était moi, parce que c'était lui (ou eux)": de la même manière qu'on ne peut conclure que toutes les relations monogames sont désastreuses sur la base d'une expérience particulière de relation monogame?
- colcatAncien⋅ne
- Messages : 892
Date d'inscription : 05/06/2012
depuis l'aube des temps, tout le monde couche avec tout le monde
j'adore ce genre de citations qui ne prouve rien. bah non moi je ne couche pas avec tout le monde. bam, le scoop! ta théorie tombe à l'eau
Quant à moi il me semble que, monogames ou polygames (dans les deux sens évidemment...) il est difficile d'établir des généralités au sujet des relations amoureuses
Je suis d'accord. Il faudrait peut être penser d'abord et surtout à ce qu'il y a d'unique dans une relation, avant de vouloir à tout prix coller à un modèle quelconque.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Tout à fait par hasard je suis tombée sur un article (d'un Nouvel Obs HS sur les "nouvelles mythologies") au sujet du "gène de la fidélité", écrit par Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l'Institut Pasteur.
En faisant une recherche j'ai trouvé un compte rendu de l'Assemblée nationale où cette scientifique intervient dans le cadre de la Délégation aux droits des femmes et l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
C'est vraiment très intéressant (entre autres sur le sujet des "études de différences entre cerveau féminin et masculin") mais un peu long, donc je vais me cantonner au sujet de la fidélité (mais je mets le lien en dessous pour cellles que l'audition complète intéresse):
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-delf/11-12/c1112007.asp
En faisant une recherche j'ai trouvé un compte rendu de l'Assemblée nationale où cette scientifique intervient dans le cadre de la Délégation aux droits des femmes et l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
C'est vraiment très intéressant (entre autres sur le sujet des "études de différences entre cerveau féminin et masculin") mais un peu long, donc je vais me cantonner au sujet de la fidélité (mais je mets le lien en dessous pour cellles que l'audition complète intéresse):
Mme Catherine Vidal. Autre exemple, le gène de la fidélité. Ce gène a été découvert chez les campagnols. Il existe deux types de campagnols, ceux qui vivent dans les prairies et ceux qui vivent dans les montagnes. Chez les premiers, le mâle est monogame et reste au nid après la naissance des petits ; en revanche, le campagnol des montagnes, lui, est polygame et quitte le nid. Que des animaux vivant dans des biotopes différents aient des comportements différents, rien de plus normal, mais cette caractéristique a intéressé des généticiens américains qui ont décidé de les étudier en laboratoire.
Ils ont observé des différences entre les cerveaux des campagnols au niveau de la région de l’hypothalamus, dans les structures sensibles à l’action d’une hormone appelée la vasopressine. Les chercheurs en ont conclu que ladite hormone jouait un rôle sur la fidélité des campagnols. Mais comment tester la fidélité en laboratoire? Les chercheurs ont placé un mâle et une femelle dans deux cages reliées par un tunnel. Ayant préalablement anesthésié la femelle pour qu’elle ne montre pas de signes d’attraction sexuelle, ils ont injecté au campagnol mâle quelques microlitres de vasopressine. Ils ont constaté que le campagnol des prairies reniflait la femelle pendant deux minutes, tandis que pour le campagnol des montagnes le reniflement ne durait qu’une minute. Voilà comment, à une minute près, le gène du récepteur de la vasopressine est devenu le gène de la fidélité !
Cet article, dont la rigueur scientifique est douteuse, a été néanmoins publié dans la revue Nature. Mais c'était en 1999, alors en pleine affaire Clinton-Levinski et ce n’est pas un hasard si cet article a été accepté pour publication à cette époque.
L'histoire de cet article est une illustration de la façon dont les règles déontologiques de publication dépendent des événements qui se produisent dans la société. La mode aujourd'hui est de parler des hormones de la fidélité, du coup de foudre, de l’amour. Cette description réductionniste de l’humain est inadmissible car elle ne correspond pas à la réalité scientifique. Prétendre que nos comportements sont dus à une hormone, c'est nier la spécificité et la diversité des êtres humains dans la vie psychique et sociale .
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-delf/11-12/c1112007.asp
- Brad Burroughs—
- Messages : 151
Date d'inscription : 07/05/2013
C'est quoi, un campagnol ?
- SnowStormBleu⋅e
- Messages : 15
Date d'inscription : 07/05/2013
Je crois qu'il y a une différence énorme entre l’accumulation des partenaire sexuelle, et les relations multiples (polyamoureuse).
Dans le première cas on parle souvent de relation à court ou moyen terme qui souvent n'engage pas beaucoup de chose, mes est accordé sur la même longeur d'onde pendant un temps.
La seconde est plus une relations à moyen et à long terme où il y a une forme d'engagement émotionnelle, fondation d'une famille dans certain cas, ect. Il s'agit pas seulement d'accumuler les partenaires. C'est un peu comme l'adultère relationnelle dans le couple monogame. Par exemple, une couple est marié depuis des années (ou pas marié, peu importe), et l'une des personne développe une relations émotionnel forte (sexuelle dans plusieurs cas, mais pas nécessairement) avec une autre personne, cette personne devient amant(e) et entraîne une forme d'engagement émotionnelle différente qu'avec la première amante.
La liberté dans le polyamour c'est de pouvoir exprimer ses sentiments les forts et de développer à son plein potentiel et satisfaction celle-ci avec les personnes avec qui on ressens se désirs. Ce n'est pas comparable à l'accumulation matérielle. Aucun personne n'est un objet, ici. C'est à dire de considéré la qualité comme le facteur essentielle, et non nécessairement la quantité.
Dans le première cas on parle souvent de relation à court ou moyen terme qui souvent n'engage pas beaucoup de chose, mes est accordé sur la même longeur d'onde pendant un temps.
La seconde est plus une relations à moyen et à long terme où il y a une forme d'engagement émotionnelle, fondation d'une famille dans certain cas, ect. Il s'agit pas seulement d'accumuler les partenaires. C'est un peu comme l'adultère relationnelle dans le couple monogame. Par exemple, une couple est marié depuis des années (ou pas marié, peu importe), et l'une des personne développe une relations émotionnel forte (sexuelle dans plusieurs cas, mais pas nécessairement) avec une autre personne, cette personne devient amant(e) et entraîne une forme d'engagement émotionnelle différente qu'avec la première amante.
La liberté dans le polyamour c'est de pouvoir exprimer ses sentiments les forts et de développer à son plein potentiel et satisfaction celle-ci avec les personnes avec qui on ressens se désirs. Ce n'est pas comparable à l'accumulation matérielle. Aucun personne n'est un objet, ici. C'est à dire de considéré la qualité comme le facteur essentielle, et non nécessairement la quantité.
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