Reseau zeromacho
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Re: Reseau zeromacho
02.06.14 23:31
Mais il est horrible cet entretien ... dégoulinant de misogynie et de racisme totalement décomplexés ...
J'aime beaucoup cette phrase :
La France est égalitaire et le patriarcat n'existe plus. On ne vit pas dans la même France.
J'aime beaucoup cette phrase :
même lorsque la France était inégalitaire et patriarcale, les femmes étaient présentes, sortaient, étaient érudites, exerçaient un rôle, bref elles existaient, et cela essaimait dans toutes les sphères de la société.
La France est égalitaire et le patriarcat n'existe plus. On ne vit pas dans la même France.
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Re: Reseau zeromacho
02.06.14 23:36
Pourquoi ?Numa a écrit:Par exemple, éviter de commencer sa réponse par « c'est pas ce que j'ai fait »
Quand on commet une erreur et que quelqu'un d'autre dit qu'on a fait une autre erreur, il est normal de commencer sa réponse par « en fait, ce que j'ai fais, ce n'est pas ceci, mais cela » avant de dire que l'on reconnaît qu'on a fait une erreur. Ça permet de s'excuser pour la bonne erreur.
Là, on est d'accord.Numa a écrit:ou de minimiser/dépolitiser le truc en faisant comme si c'était « juste » un point de grammaire.
- 1977Ancien⋅ne
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Re: Reseau zeromacho
02.06.14 23:37
Isabelle Germain a écrit:Isabelle Germain : « Alain Finkielkraut se Zemmourise»
Voilà, voilà..
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Re: Reseau zeromacho
03.06.14 0:27
Je dirais pour plusieurs raisons d'ordre assez différent :Polyvalentour a écrit:Pourquoi ?Numa a écrit:Par exemple, éviter de commencer sa réponse par « c'est pas ce que j'ai fait »
Quand on commet une erreur et que quelqu'un d'autre dit qu'on a fait une autre erreur, il est normal de commencer sa réponse par « en fait, ce que j'ai fais, ce n'est pas ceci, mais cela » avant de dire que l'on reconnaît qu'on a fait une erreur. Ça permet de s'excuser pour la bonne erreur.
1. Présenté de façon totalement affirmative, ça fait quand même style moi je sais et pas l'autre. Si l'autre se signale qu'il interprète pas mon texte/comportement/autre comme je pensais qu'il serait interprété, ça veut pas forcément dire que c'est l'autre qui est à côté de la plaque. Peut-être que j'avais pas réalisé que ce que je croyais n'être qu'un point de grammaire plus ou moins arbitraire cache en fait des trucs politiques plus profonds, ou que mégenrer une femme trans, même dans un contexte où on peut supposer que j'aurais aussi mégenré une femme cis, ça aura quand même pas du tout le même impact. Donc peut-être essayer de garder l'esprit ouvert sur le fait que l'erreur n'est pas forcément celle que je perçois de prime abord, et en attendant d'y réfléchir plus tranquillement, rester prudent.
2. Point peut-être un peu plus difficile à mettre totalement en œuvre, mais à mes yeux assez important : dans l'histoire c'est pas le type qui a écrit ça qui compte, mais les gens qui sont victimes d'un système d'oppression et qui ont été blessés en lisant ce texte. Discuter de la qualification précise de son erreur (et le Robert et l'Académie, point de grammaire toussa), c'est passer du temps à parler de lui alors que la question c'est pas de savoir s'il est un méchant ou un gentil.
2 bis. Dans le même ordre d'idée, si vraiment il ressent le besoin de discuter de quelle est précisément son erreur, il est pas obligé d'en faire le premier truc de son message.
Bon, maintenant c'est peut-être pas une règle absolue, mais je pense que quand on a envie de commencer sa réponse par « c'est pas ce que j'ai fait », ça doit quand même faire sonner une alarme quelque part et inciter à tourner 7 fois sa langue dans sa bouche.
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