Quelques ressources pour le débat sur la prostitution
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Judy Squires
42 participants
- Judy Squires—
- Messages : 289
Date d'inscription : 21/05/2012
Antisexisme a écrit:
Pourquoi tellement attendre ???Proposition n° 7 : Évaluer, un an après l’entrée en vigueur du dispositif sanctionnant pénalement les clients, la pertinence et l’utilité du maintien du délit de racolage.
J'avais déjà évoqué ce point dans l'autre sujet.
Parce que le PS et celleux qui le soutiennent n'en ont rien à foutre des putes. A preuve, le texte de la mission parlementaire explique plus ou moins "c'est plus important de ne pas envoyer un signal positif aux réseaux que d'arrêter de pénaliser les travailleuSEs du sexe", ce qui est juste une imposture : le délit de proxénétisme existe toujours. Accessoirement "la possibilité de maintenir l'ordre dans la milieu de la prostitution", c'est essentiellement la possibilité pour l'Etat de rester le premier proxénète de France, et pour les flics de prendre leur part.
Un article du site Sisyphe datant de 2002 mais toujours d'actualité
Le reste ici : http://sisyphe.org/spip.php?article175
Nombreuses références à C Delphy
Prostitution et mariage
Une assimilation douteuse
par Stéphanie Cordellier
Pour justifier et banaliser la prostitution, ses défenseurs la comparent fréquemment à un métier comme un autre ou encore au mariage (1 et 2). Evelina Giobbe, ancienne prostituée, qui a étudié les techniques utilisées par les souteneurs, rapporte :
"Les proxénètes utilisent la minimisation et le déni pour masquer les impacts que la prostitution a ou va avoir sur la vie d’une prostituée. Il peut dire à une femme qu’elle est plus futée que les autres qui le font pour rien, ou dire que toutes les femmes sont prostituées ; argumentant que certaines le font pour des dîners et d’autres pour de l’argent en espèce. Il insiste aussi sur le fait que la prostitution est un travail comme un autre, et qu’elle ne se vend pas elle-même mais qu’elle vend seulement un service"(3).
Il est troublant de noter que l’on retrouve exactement le même discours chez les pro-prostitution, y compris parmi certaines personnes s’appelant "féministes" ou "proféministes ". Ce discours se fait de plus en plus fréquent et a des implications politiques précises concernant les femmes, puisque nous sommes toutes prostituables. Il est temps de s’interroger sur le sens des comparaisons qui sont constamment faites entre prostitution et mariage.
CONCLUSION
Pour terminer, je souhaiterai insister sur le fait qu’il existe une sorte de Gender gap en ce qui concerne la prostitution : les enquêtes d’opinion montrent que les hommes sont plus favorables que les femmes à la prostitution ; presque tous les oposants à la loi suédoise contre la prostitution sont des hommes (95%) (30) ; il est également très interessant de remarquer la sur-représentation de l’argumentaire pro-prostitution chez les hommes féministes ou proféministes (31)...
Nous avons vu que la comparaison mariage-prostitution couvre à la fois la dimension sexualité du mariage et la dimension travail des tâches domestiques effectuées en son sein.
Le reste ici : http://sisyphe.org/spip.php?article175
Nombreuses références à C Delphy
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
La thèse de Judith Trinquart : http://ecvf.online.fr/IMG/pdf/Trinquart.pdf.pdf
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Merci.Araignée a écrit:La thèse de Judith Trinquart : http://ecvf.online.fr/IMG/pdf/Trinquart.pdf.pdf
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
Un article très intéressant, sur la prostitution masculine en Suède.
Qui me questionne sur une approche genrée nécessaire aussi concernant les hommes, ou au contraire sur la nécessité d'extraire le genre de certaines approches de prévention (je penche plus pour la première solution, mais en ayant à l'esprit le fait qu'il y a beaucoup de personnes trans qui sont prostituée ).
http://www.lapresse.ca/vivre/sexualite/201211/12/01-4592894-la-prostitution-plus-masculine-que-feminine-chez-les-jeunes-suedois.php
Qui me questionne sur une approche genrée nécessaire aussi concernant les hommes, ou au contraire sur la nécessité d'extraire le genre de certaines approches de prévention (je penche plus pour la première solution, mais en ayant à l'esprit le fait qu'il y a beaucoup de personnes trans qui sont prostituée ).
http://www.lapresse.ca/vivre/sexualite/201211/12/01-4592894-la-prostitution-plus-masculine-que-feminine-chez-les-jeunes-suedois.php
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
Un article de Accio feminista sur les questions que posent l'idée de considérer la prostitution comme un travail et les conséquences possible pour le syndicalisme.
http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2012/11/24/syndicalisme-et-prostitution-quelques-questions-embarrassantes/
Des extraits
http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2012/11/24/syndicalisme-et-prostitution-quelques-questions-embarrassantes/
Des extraits
Eh bien, parler de défense syndicale du «travail sexuel» implique de considérer que, dans la prostitution, ce seuil peut être établi. Et même que, à partir de là, il est tout à fait possible d’améliorer progressivement les conditions de travail pour les personnes prostituées. La réalité dément à chaque pas une telle prétention. La simple tentative d’application de certains paramètres syndicaux dans le monde de la prostitution conduit à une absurdité qui donne des frissons. Voyons quelques exemples…
Quel serait l’âge légal pour l’exercice professionnel de la prostitution? Considérons-nous que, à l’âge de 18 ans, une fille est déjà prête à être possédée par tout individu disposé à payer un prix stipulé? Serions-nous prêts à admettre des “contrats d’apprentissage» à un âge plus précoce? A 16 ans, par exemple? Lorsque l’on sait que dans les pays industrialisés, l’âge moyen d’entrée dans le monde de la prostitution se situe en dessous de quinze ans, la conclusion logique serait que cette «période de formation» ne ferait que perfectionner ou professionnaliser – et, bien sûr, formaliser – une pratique avec laquelle ces filles seraient déjà «naturellement» familiarisées.
Et ainsi de suite. Les domaines que le syndicalisme se doit d’aborder sont nombreux. Les maladies sexuellement transmissibles, seraient-elles considérées comme des maladies professionnelles? Et les troubles psychologiques et la toxicomanie directement liés à la pratique de la prostitution? Comment gérer un système d’arrêt-maladie? Et l’âge de la retraite… faudrait-il l’établir à 67 ans? Ou bien, considérions-nous que c’est un travail pénible justifiant une retraite anticipée?
Assez. Dans les conditions réelles des industries du sexe, un monde dominé par le crime organisé dans lequel sont exploitées des personnes préalablement conditionnées par tout un système proxénète, le fait d’évoquer l’action syndicale implique de décharger sur les femmes la responsabilité de leur situation et de la légitimer (au-delà de la promesse d’adoucir certains de ses aspects). Pire encore, une approche syndicale de la prostitution, comme activité professionnelle, conduit inévitablement à dynamiter les droits du travail de l’ensemble de la classe salariée, et porte directement atteinte à la liberté des travailleuses (qui, non seulement deviennent légalement susceptibles d’être prostituées, mais poussées effectivement à la prostitution). Un syndicalisme au service des intérêts des exploiteurs est un syndicalisme jaune. Et, dans ce cas, un syndicalisme ouvertement proxénète.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Ces exemples mes gênent parce qu'ils partent de la réalité , tout en argumentant pour dire que même dans l'absolu (l'idéal?) la prostitution est mauvaise. C'est a mes yeux aussi fallacieux que de prétendre que sous prétexte que de rares prostituées le vivent bien (au point que certaines refusent du coup d'appeler ça de la prostitution...). . On peut retourner le truc tout autant en disant que sous prétexte que la prostitution est mal vécue, on doit refuser certains droits élémentaires pour ne pas l'encourager, et ça mène pour moi tout autant a une impasse...
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
J'ai pas eu la même perception que toi (je ne comprends pas bien ton com, en fait; mais je suis très très fatiguée ce soir, je le lirais à tête reposée, je suis sûre que ça ira mieux), ça m'a juste fait l'effet de "Et si on poussait dans ses retranchements les propositions du STRASS ? À quels problèmes peut-on alors être confronté-e-s?".
- MhellBleu⋅e
- Messages : 4
Date d'inscription : 29/11/2012
Parce que le PS et celleux qui le soutiennent n'en ont rien à foutre des putes. A preuve, le texte de la mission parlementaire explique plus ou moins "c'est plus important de ne pas envoyer un signal positif aux réseaux que d'arrêter de pénaliser les travailleuSEs du sexe", ce qui est juste une imposture : le délit de proxénétisme existe toujours. Accessoirement "la possibilité de maintenir l'ordre dans la milieu de la prostitution", c'est essentiellement la possibilité pour l'Etat de rester le premier proxénète de France, et pour les flics de prendre leur part.
C'est exactement ça et depuis très longtemps en tout cas merci pour tous ces liens
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Un article intéressant : http://www.lejim.info/spip/spip.php?article86
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Un autre article (pas directement sur le débat abo-réglementariste, mais sur la prostitution), de la psychanalyste Viviane Dubol. Elle donne quand même son avis sur le débat.
Je suis une prostituée, tu seras un travailleur du sexe.
Je suis une prostituée, tu seras un travailleur du sexe.
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
merci!
Ça me fait tjrs bizarre de lire des choses psychanalysantes; même si j'ai aussi noté bcp de choses très intéressantes (le besoin de se trouver une 4ème personne à qui lancer un défi parce que cette personne/instance doit être défénie comme puritaine; je trouve qu'il y a bcp de vrai, là dedans, et souvent, c'est le mvt abo qui rempli ce rôle avec par exemple des membre-ss-e-s du strass!);
mais quand même, certains "réflexes", ou vocabulaire, j'ai bcp de mal (tjrs les références à la mère, au phallus, c'est fatiguant, même si je crois voir ce qu'elle veut dire; elle pourrait juste le dire avec des outils langagiers qui ne soient pas aussi datés(sexistes?)...).
Ça me fait tjrs bizarre de lire des choses psychanalysantes; même si j'ai aussi noté bcp de choses très intéressantes (le besoin de se trouver une 4ème personne à qui lancer un défi parce que cette personne/instance doit être défénie comme puritaine; je trouve qu'il y a bcp de vrai, là dedans, et souvent, c'est le mvt abo qui rempli ce rôle avec par exemple des membre-ss-e-s du strass!);
mais quand même, certains "réflexes", ou vocabulaire, j'ai bcp de mal (tjrs les références à la mère, au phallus, c'est fatiguant, même si je crois voir ce qu'elle veut dire; elle pourrait juste le dire avec des outils langagiers qui ne soient pas aussi datés(sexistes?)...).
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Sur le topic "la prostitution n'est pas un métier" :
En savoir plus ici : http://www.histoire.presse.fr/lhistoire/383 (date de sortie : janvier 2013)cleindo a écrit:Sinon le numéro de "l'histoire" (en kiosque actuellement) a un dossier sur la prostitution , mais je sais pas ce qu'il en est, je l'ai pas acheté encore.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Ça manque d'esprit de synthèse, ouais. Rien que le vocabulaire utilisé fait référence à des points de vue totalement contradictoires : "amour tarifé", "sacrifice"..
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Antisexisme, n'hésite pas un seul instant à leur écrire, à publier toutes tes critiques sur ton blog et même à être publiée sur leur site ou s'ils refusent d'être publiée sur des sites tels que Rue89. Et si d'autres souhaitent faire ce travail de critique avec toi, ce serait le top (surtout si vos points de vue sur la prostitution ne sont pas tout à fait les mêmes) ! Il faut arrêter avec la désinformation !
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
Super étonnée de la mauvaise foi de leur réponse...En même temps pas tant que ça; quand on commence à écrire à des gens qui s'en contrefoutent du féminisme (suivez mon regard vers le CSA qui fait des effort énormes pour nier le sexisme de la majorité des publicités/émissions qui passent à la télé et qui de manière exceptionnelle, font de temps en temps une sanction symbolique), ben on a des réponses de cet acabit. Pourtant ta lettre était bien claire et argumentée...
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
Même le fait de parler de l'abolitionnisme "libéral" est inexact.
Qui étaient les auteurs des différents articles sur la prostitution ? (et notamment ceux incriminés ici au sujet de l'abolitionnisme/prohibitionnisme)
Siouplait, si vous avez le magazine chez vous
ça permettrait peut-être de mieux comprendre le pourquoi du comment de telles âneries
Siouplait, si vous avez le magazine chez vous
ça permettrait peut-être de mieux comprendre le pourquoi du comment de telles âneries
A part Alain Corbin, j'en connais aucun. Corbin est tout de même un grand historien et, sans avoir lu l'article, je me dis qu'il est plutôt basé sur la masculinité et la prostitution, la vision masculine de la prostitution (non ?).
J'ai regardé vite fait pour Y. Ripa. Apparemment, elle est spécialiste dans l'histoire des féminisme.
Un autre de ses articles pour L'Histoire est disponible ici : les féministes aiment-elles le sexe?
Bon, elle a l'air de se contredire, même si elle s'arrête au MLF, avec l'article sur la prostitution
J'ai regardé vite fait pour Y. Ripa. Apparemment, elle est spécialiste dans l'histoire des féminisme.
Un autre de ses articles pour L'Histoire est disponible ici : les féministes aiment-elles le sexe?
Bon, elle a l'air de se contredire, même si elle s'arrête au MLF, avec l'article sur la prostitution
mmmh, j'ai un peu de mal à trouver sur internet en effet...
le seul truc que j'ai trouvé pour l'instant c'est "the dramatic closure of the maisons de tolérance in 1946" mais ce ne sont pas ses mots (mais ceux de quelqu'un résumant l'un de ses bouquins). Alors, est-ce que c'est le sentiment qui sort de son ouvrage? Qu'on veuille que les maisons closes reviennent?
le seul truc que j'ai trouvé pour l'instant c'est "the dramatic closure of the maisons de tolérance in 1946" mais ce ne sont pas ses mots (mais ceux de quelqu'un résumant l'un de ses bouquins). Alors, est-ce que c'est le sentiment qui sort de son ouvrage? Qu'on veuille que les maisons closes reviennent?
- koAncien⋅ne
- Messages : 2496
Date d'inscription : 31/10/2011
Un article abolitionniste qui explore le parrallele ablition de l'esclavage et abolition de la prostitution (je ne pense pas que la comparaison puisse être intégralement pertinente, mais par certains aspects, elle l'est):
http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/02/01/de-labolition-de-lesclavage-a-labolition-de-la-prostitution/
Avec ce point intéressant:
http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/02/01/de-labolition-de-lesclavage-a-labolition-de-la-prostitution/
Avec ce point intéressant:
Nos démocraties malmenées européennes ont besoin d’urgence, elles aussi, de leur treizième amendement. Un amendement constitutionnel proclamant «qu’aucun homme n’a le droit d’acheter une femme ou d’accéder à son corps au moyen de l’argent ou de menaces», parce qu’un tel état de choses représenterait l’intolérable privilège d’une moitié de la société sur l’autre, parce qu’une telle inégalité est source de violences, d’oppression et d’humiliation sur un nombre incalculable de femmes, et parce qu’une pareille iniquité suspend une épée de Damoclès sur la dignité, les droits et les aspirations de l’ensemble des femmes. Au milieu des ravages de la crise que nous sommes en train de subir, il ne s’agit pas là d’une discussion académique, mais d’une angoissante réalité sociale. Que c’est fatigant d’entendre encore les discours qui prétendent nous faire accepter la prostitution comme «un travail quelconque», qui nous disent que «de toutes façons, tout travail implique un degré plus ou moins grand d’exploitation», qu’il s’agit tout au plus de veiller au droit du travail des «professionnelles du sexe» ! La «petite différence» entre l’esclavage des plantations et l’esclavage salarié – au bout du compte, deux formes d’exploitation capitaliste du travail – a été établie par une rivière de sang, secouant les fondements d’une nation et même au-delà. La différence n’est pas mineure entre la condition des femmes travailleuses, aussi pénibles et précaires que soient ses conditions contractuelles, et la femme prostituée, chosifiée, systématiquement dépossédée de sa condition humaine.
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Au vu du contenu de Les Filles de Noce d'Alain Corbin, où il détaille le système en vigueur à l'époque (notamment le fonctionnement des maisons closes et l'encartage forcé/les violences policières et étatiques subies par les prostituées "non encartées"), je doute qu'il soit pour une réouverture des maisons closes...
Mais on peut toujours avoir de mauvaises surprises.
Mais on peut toujours avoir de mauvaises surprises.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Tiens j'y pense j'ai un bouquin (pas précisément sur la prostitution) qui parle pas mal du statut des prostituées au fil du temps . J'essaierai de scanner les passages
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Je sais pas trop où le placer, et ici me semble le plus approprié... Un texte portant sur les violences d'Etat et dénis de justice dans les cas de viols (et agressions) de prostituées.
Viols, on étouffe.
Viols, on étouffe.
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