Réseaux sociaux : outil de communication controversé ?
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Lila78
Grunt
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l'elfe
9 participants
Je me demande si on ne l'utilise pas tout simplement de travers. Ca me parait un truc pas mal pour rigoler un bon coup ou brasser du vent. Pour exprimer des idées militantes ou pour en discuter, c'est vraiment pas un bon outil. Même facebook est bien mieux pour ça, et encore c'est pas le top du top non plus.
- InvitéInvité
Réseaux sociaux : outil de communication controversé ?
12.02.13 15:45
(je continue le hors sujet) Je lisais hier un article sur la conséquence de l'internet sur notre façon de lire et de penser, de raisonner.
D'un côté le livre avec de longs raisonnements développer, prendre le temps d'entrer dans un monde, la nécessité d'acquérir certaines connaissances et de l'autre le net avec ses multiples stimulations, ses informations disponibles partout et tout le temps... avec le manque de capacité d'attention et de concentration que cela entraine... (article dans "la décroissance, journal de la joie de vivre de février 2013)
D'un côté le livre avec de longs raisonnements développer, prendre le temps d'entrer dans un monde, la nécessité d'acquérir certaines connaissances et de l'autre le net avec ses multiples stimulations, ses informations disponibles partout et tout le temps... avec le manque de capacité d'attention et de concentration que cela entraine... (article dans "la décroissance, journal de la joie de vivre de février 2013)
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Je n'ai ni compte twitter, ni compte FB. Et à vrai dire, j'en comprends même pas vraiment l'utilité... (shame on me)
Mais je ne fais pas l'amalgame entre twitter et internet. Twitter, ce sont si j'ai bien compris des messages super courts, à part entre potes (mais j'aurai l'impression d'être fliquée) je vois pas bien l'intérêt. Si c'est pour développer des idées, y a d'autres supports plus adaptés. Si c'est pour informer mon entourage que j'ai fait caca à 8h12, bof....
Ce que permet internet, c'est la vitesse, mais ce n'est qu'un outil. Qu'il y ait "trop" d'abondance d'infos, c'est un peu comme dire qu'une bibliothèque est moins enrichissante qu'un livre.... A chacun d'apprendre aussi à faire le tri (même si c'est tentant en effet d'aller au plus rapide)
Enfin je trouve (je sais pas bien comment l'expliquer...) que le coté "c'était mieux avec les livres papier), ça fleure un peu le "c'était mieux avant" de principe. Avant, il fallait bcp d'énergie pour aller à la pêche aux infos, bcp de temps aussi et surtout commencer par savoir qu'il y avait une info à chercher....
Dès lors, on avait à peu près les mêmes différences qu'aujourd'hui avec le net: se faire chier à chercher, croiser les infos, creuser etc, soit prendre le prédigéré (avec le JT de 20.00 et l'analyse fulgurante de l'épicier à coté)
Mais je ne fais pas l'amalgame entre twitter et internet. Twitter, ce sont si j'ai bien compris des messages super courts, à part entre potes (mais j'aurai l'impression d'être fliquée) je vois pas bien l'intérêt. Si c'est pour développer des idées, y a d'autres supports plus adaptés. Si c'est pour informer mon entourage que j'ai fait caca à 8h12, bof....
Ce que permet internet, c'est la vitesse, mais ce n'est qu'un outil. Qu'il y ait "trop" d'abondance d'infos, c'est un peu comme dire qu'une bibliothèque est moins enrichissante qu'un livre.... A chacun d'apprendre aussi à faire le tri (même si c'est tentant en effet d'aller au plus rapide)
Enfin je trouve (je sais pas bien comment l'expliquer...) que le coté "c'était mieux avec les livres papier), ça fleure un peu le "c'était mieux avant" de principe. Avant, il fallait bcp d'énergie pour aller à la pêche aux infos, bcp de temps aussi et surtout commencer par savoir qu'il y avait une info à chercher....
Dès lors, on avait à peu près les mêmes différences qu'aujourd'hui avec le net: se faire chier à chercher, croiser les infos, creuser etc, soit prendre le prédigéré (avec le JT de 20.00 et l'analyse fulgurante de l'épicier à coté)
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Nurja, c'est marrant, dans le cadre de ma formation, je viens de lire un article qui va dans ce sens également (article du Bulletin des Bibliothèques de France (4 pages en texte imprimé) :
Pour revenir à Twitter, mon avis c'est que le web (en tant que service d'internet) est un outil de partage de savoirs puissant. Et dans le web, se multiplient les outils pour partager.
Plusieurs des caractéristiques des réseaux sociaux, je crois, c'est d'être :
- des flux
- "dans l'instant".
Alors, il y a des inconvénients que tu as soulevé, Parleur* (et bien d'autres encore, comme les phénomène de Buzz et de rumeurs qui se propagent très rapidement - dont Antisexisme a fait l'expérience récemment) mais il y a aussi des avantages : être au courant très rapidement et facilement de l'actualité, pouvoir faire de la veille sur un sujet en particulier et voir arriver de nouveaux articles, plus ou moins pertinents, sur ce sujet.
Sur Twitter, contrairement à facebook (qui a plutôt une grosse vocation "regarder les dernières photo du cousin germain qui est parti à Las Vegas"), on suit des personnes qui ont les mêmes centres d'intérêts que nous et qui partagent des liens hypertextes, surtout (vers des ressources documentaires très récentes).
Je crois que cet article (qui est plutôt tendance "avec le papier, c'était mieux") dit à la fin que bon, il critique "lire sur internet" mais dans le but de prendre conscience des travers de la lecture sur internet afin de créer des outils (sur le web) plus adaptés à une "bonne" lecture.Baccino, Thierry, « Lire sur internet, est-ce toujours lire ? », BBF, 2011, n° 5, p. 63-66 [en ligne] http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2011-05-0063-011
Pour revenir à Twitter, mon avis c'est que le web (en tant que service d'internet) est un outil de partage de savoirs puissant. Et dans le web, se multiplient les outils pour partager.
Plusieurs des caractéristiques des réseaux sociaux, je crois, c'est d'être :
- des flux
- "dans l'instant".
Alors, il y a des inconvénients que tu as soulevé, Parleur* (et bien d'autres encore, comme les phénomène de Buzz et de rumeurs qui se propagent très rapidement - dont Antisexisme a fait l'expérience récemment) mais il y a aussi des avantages : être au courant très rapidement et facilement de l'actualité, pouvoir faire de la veille sur un sujet en particulier et voir arriver de nouveaux articles, plus ou moins pertinents, sur ce sujet.
Sur Twitter, contrairement à facebook (qui a plutôt une grosse vocation "regarder les dernières photo du cousin germain qui est parti à Las Vegas"), on suit des personnes qui ont les mêmes centres d'intérêts que nous et qui partagent des liens hypertextes, surtout (vers des ressources documentaires très récentes).
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Oui, Twitter présente surtout l'intérêt (d'un point de vue militant) de pouvoir balancer un lien.. soit vers son propre blog en cas de nouvel article, soit parce qu'on a trouvé un lien intéressant ailleurs. Un flux RSS amélioré en quelque sorte.
Sinon, est-ce que vous considérez IRC comme un réseau social ?
Sinon, est-ce que vous considérez IRC comme un réseau social ?
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
bah oui, c'est aussi des flux, dans l'instant, où on balance des liens vers des ressources ^^ (quoi ? ma définition serait incomplète ? Impossible ! [ironie])Sinon, est-ce que vous considérez IRC comme un réseau social ?
- InvitéInvité
Peut-être l'article que j'ai lu est-il dans le "c'était mieux avant". Mais pour moi, il ne compare pas le net à une bibliothèque, mais plut la façon dont on lit sur le net (souvent en diagonale, souvent en passant d'une idée à une autre, souvent en faisant plusieurs choses en même temps) et celle dont on lit sur papier. Et les conséquences que cela a sur notre cerveau et notr fonctionnement.
En spoiler, l'article en question.
En spoiler, l'article en question.
- Spoiler:
Une vue d'ensemble :
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Pour le lire, suivre les chiffres...
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- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Je ne pense pas que ce soir pertinent , parce que c'est comparer un lecture papier studieuse a une lecture non studieuse sur le net. Or on peut tout aussi bien lire en diagonale sur du papier ( des résumés de bouquin, des "digest", des extraits, des magazines , on lit un chapitre, on laisse tomber , on y revient ensuite, ou pas, etc etc...
- InvitéInvité
L'article est mieux construit et argumenté que ce que j'en ai dit. Ca vaut peut-être la peine de le lire, même s'il est efrectivement possible de lire en diagonale un écrit sur papier.
Mouais, pour être honnète je le trouve assez caricatural.
Sur le même sujet, je préfère l'article du télérama de cette semaine, qui va dans le sens de cet article sur plusieurs aspects mais qui a le mérite d'être plus nuancé.
Sur le même sujet, je préfère l'article du télérama de cette semaine, qui va dans le sens de cet article sur plusieurs aspects mais qui a le mérite d'être plus nuancé.
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Tu parles de cet article : Avec Internet et les écrans, mon cerveau a-t-il muté ? http://www.telerama.fr/medias/internet-modifie-t-il-mon-cerveau,93189.php
oui, voilà
- SnowStormBleu⋅e
- Messages : 15
Date d'inscription : 07/05/2013
Je crois que les réseaux sociaux, comme dit plus haut, peuvent ȩtre un outils particulièrement intéressant surtout d'un point de vue militant, mais pas un moyen unique. Il doit absolument être jumelée avec autre chose pour être complétement effectif. Mais de mon côté, l'efficacité des réseauz sociaux en milieu militant n'est pas à faire.
J'ai vécue la grève de 2012 au Québec, et j'étais extrêmement braché sur les réseau militants (FB/Twitter étaient les principaux) et ce fut clairement un outils tournant de la mobilisation une fois en grève. Pouvoir communiquer avec des bases militantes à des milliers de kilomètre de chez soi et entretenir des débats politiques sur tout ce qui se trammais dans la grève avec d'autre militant-es de la base à probablement aider à garder un politisation assez radical durant la grève (évidement, l'effet peut être inverse si les réseau sociaux sont utiliser pour la dé-politisation et le réformiste, d'où l'épée de damoclès). Des appelles de manifestation lancé sur internet à 5hrs d'avis ramenait des milliers de personnes dans les rues, ce n'est pas rien. Ça permet aussi de construire et d'aider à donner une fenêtre au média alternatif qui couvraint la grève, en plus de piuvoir suivre les manifestations et les mouvements policiers par les réseaux sociaux. La réputation des réseaux sociaux et leur utilité n'est pas plus a faire dans mon esprit.
On peut penser aussi dans les dernière années l'utilisation des réseau sociaux pour organiser les Occupy (Occupons) à travers les pays occidentaux. Le premier mouvement à fonctionner, mais pour le maintenir, un forme politique de mobilisation n'a pas été utiliser et c'est ce qui a fait échoué aux finales les mouvements occupy.
C'est aussi là qu'on voit l'épée de damocles qui pent au dessu des réseaux sociaux, c'est qu'il reste un outils, fort pratique, mais qui utiliser seul ne change pas le monde en-soi.
J'ai vécue la grève de 2012 au Québec, et j'étais extrêmement braché sur les réseau militants (FB/Twitter étaient les principaux) et ce fut clairement un outils tournant de la mobilisation une fois en grève. Pouvoir communiquer avec des bases militantes à des milliers de kilomètre de chez soi et entretenir des débats politiques sur tout ce qui se trammais dans la grève avec d'autre militant-es de la base à probablement aider à garder un politisation assez radical durant la grève (évidement, l'effet peut être inverse si les réseau sociaux sont utiliser pour la dé-politisation et le réformiste, d'où l'épée de damoclès). Des appelles de manifestation lancé sur internet à 5hrs d'avis ramenait des milliers de personnes dans les rues, ce n'est pas rien. Ça permet aussi de construire et d'aider à donner une fenêtre au média alternatif qui couvraint la grève, en plus de piuvoir suivre les manifestations et les mouvements policiers par les réseaux sociaux. La réputation des réseaux sociaux et leur utilité n'est pas plus a faire dans mon esprit.
On peut penser aussi dans les dernière années l'utilisation des réseau sociaux pour organiser les Occupy (Occupons) à travers les pays occidentaux. Le premier mouvement à fonctionner, mais pour le maintenir, un forme politique de mobilisation n'a pas été utiliser et c'est ce qui a fait échoué aux finales les mouvements occupy.
C'est aussi là qu'on voit l'épée de damocles qui pent au dessu des réseaux sociaux, c'est qu'il reste un outils, fort pratique, mais qui utiliser seul ne change pas le monde en-soi.
Je plussoie ; c'est une utilisation possible, et de loin la plus intéressante. J'ai beaucoup appris et découvert grâce à Twitter (ou plutôt aux personnes que j'y ai rencontrées). Notamment, le féminisme, donc je n'aurai probablement pas entendu parler autrement. Et si j'en avais entendu parler, ça aurait été par les clichés habituels, vu les gens autour de moi.Grunt a écrit:Oui, Twitter présente surtout l'intérêt (d'un point de vue militant) de pouvoir balancer un lien.. soit vers son propre blog en cas de nouvel article, soit parce qu'on a trouvé un lien intéressant ailleurs. Un flux RSS amélioré en quelque sorte.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Evidemment il y a une vie sociale en dehors de Facebook (et même en dehors du web - et je connais même des gens qui refusent le téléphone fixe). Moi je n'ai toujours pas Facebook. Mais je reconnais que ça me limite de tout un tas de façons: je n'ai pas pu envoyer un message de soutien à la fille qui pleurait, j'ai plusieurs ami(e)s qui ont déménagé dont j'aimerais avoir des nouvelles et qui sont sur Facebook, et combien de fois j'ai eu envie de voir des infos qui n'étaient que sur une page Facebook?
Ben plein de pages FB sont accessibles sans compte, je le précise chaque fois que je poste une info venant de FB. Au moins, on peut lire certaines pages mais pour "liker", il faut évidemment un compte.
Tu peux créer un profil avec un faux nom qui te permettrait au moins d'avoir accès à plein d'infos sans pour ça te farcir les "inconvénients" (gens du boulot/famille que tu n'as pas envie de croiser sur le web)
Tu peux créer un profil avec un faux nom qui te permettrait au moins d'avoir accès à plein d'infos sans pour ça te farcir les "inconvénients" (gens du boulot/famille que tu n'as pas envie de croiser sur le web)
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Ce n'est pas toi qui te limite, c'est ielles.sardine a écrit: Mais je reconnais que ça me limite de tout un tas de façons: je n'ai pas pu envoyer un message de soutien à la fille qui pleurait, j'ai plusieurs ami(e)s qui ont déménagé dont j'aimerais avoir des nouvelles et qui sont sur Facebook, et combien de fois j'ai eu envie de voir des infos qui n'étaient que sur une page Facebook?
Quand on n'est joignable que d'une façon très restrictive, on décide volontairement de se fermer aux personnes qui n'acceptent pas les conditions selon lesquelles on l'est.
Idem pour les infos : ne les mettre que sur FB, c'est décider que les personnes qui n'y sont pas inscrites ne devraient pas y accéder. Tu n'y es pour rien dans cette volonté de restriction.
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