Pénétration et son pendant féminin
+24
Témoignages anonymes
Vénus
mhysterie
Aëlloon
La Chatte
Carol
Léonard
FûtdeChêne
Lila78
akkana
FloZ
Jezebel
Philibert
sandrine
Lubna
Arrakis
pierregr
Grunt
ko
Cylia
cleindo
l'elfe
Nos désirs font désordre
Araucaria
28 participants
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.12.14 7:51
Oh ça me rappelle un article que j'ai lu récemment, qui traite de la vestibulite, un des symptômes étant notamment une douleur située au niveau du vestibule pendant une pénétration, mais pas forcément tout le temps. C'est pas très connu, parce que comme d'habitude, bah vous serez ptèt d'accord avec moi : les femmes sont niées dans leurs douleurs.
Ce site me semble complet : http://vulvodynie.ca/vestibulodynie/
Ce site me semble complet : http://vulvodynie.ca/vestibulodynie/
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.12.14 12:13
Je dirais même que l'idée que les femmes souffrent de l'état "normal" de leur corps est intégrée socialement comme évidente, logique, "normale".Drärk a écrit:vous serez ptèt d'accord avec moi : les femmes sont niées dans leurs douleurs.
C'est grâce à la médecine chinoise que j'ai découvert que ni les règles douloureuses ni les pertes blanches n'étaient "normales" chez une femme en bonne santé.
Simplement l'idée que les douleurs génitales féminines ne sont pas un sujet important et que les femmes n'ont qu'à prendre sur elles et se débrouiller toutes seules avec leurs problèmes est hyper répandue...
Edit: (extrait d'une réponse à Drärk dont je pense qu'elle peut être utile à d'autres):
En fait j'ai un ex qui est devenu médecin trad' chinois, et qui a étudié dans la seule école de France reconnue en Chine (et a voyagé en Chine avec cette école pour étudier, formation de 3 ans mini jusqu'à 5 ans, spécialisation en acupuncture ou phytothérapie ou massages), et cette école a une antenne à Toulouse: je pense qu'elle doit se trouver sans trop de problèmes sur le net.
Du coup, tu peux leur téléphoner pour qu'ils te recommandent d'ancien-ne-s élèves à eux et/ou des praticien-ne-s brillant-e-s et reconnu-e-s pour leur sérieux, leur expérience: c'est ce que j'ai de plus fiable à te conseiller !
D'une façon générale, je ne saurais que trop te recommander toutes les activités physiques qui travaillent l'énergie interne, comme le yoga, le chi-qong, le tai-chi, la sophrologie, la respiration en particulier aussi, ça aide beaucoup !
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.12.14 17:59
Peux-tu développer s'il te plait ?Aëlloon a écrit:C'est grâce à la médecine chinoise que j'ai découvert que ni les règles douloureuses ni les pertes blanches n'étaient "normales" chez une femme en bonne santé.
Disons qu'on est dans une société aussi très "hygiéniste" où les moindres sécrétions sont jugées honteuses et dégoûtantes > du coup, beaucoup de femmes s'inquiètent à tord de leurs sécrétions…
Je sais qu'en milieu de cycle j'aurais tendance à avoir plus de sécrétions, en fonction de mon stress, de mon état de fatigue, de mon alimentation et du sport que je fais… La médecine "allopathique" sait que l'équilibre de vie général joue sur ce genre de choses… Après, ce qui me semble grave, c'est de ne pas être capable de reconnaître des sécrétions normales aux sécrétions anormales, qui sont le symptôme d'un réel problème, ça me rend barge (mais bon, c'est sûrement en lien avec l'année où j'ai eu des mycoses à répétition), pas vous ?
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.12.14 18:24
La version officielle en allopathie c'est que les pertes blanches (et je ne parle pas des mycoses ect) sont un phénomène normal chez la femme.Mhystérie a écrit:Peux-tu développer s'il te plait ?
Disons qu'on est dans une société aussi très "hygiéniste" où les moindres sécrétions sont jugées honteuses et dégoûtantes > du coup, beaucoup de femmes s'inquiètent à tord de leurs sécrétions…
En médecine chinoise, pertes blanches= déséquilibre du fonctionnement génital. Alors rien de "grave", mais déséquilibre quand même. Et là où l'allopathie dit aux femmes: "c'est pas grave donc ce n'est rien débrouillez-vous", la médecine trad chinoise est beaucoup plus vigilante quant à la santé des femmes (et gynéco menstruelle en particulier).
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
29.12.14 22:28
Aëlloon a écrit:
Sinon, le yoga c'est magique aussi pour tout un tas de trucs, mes règles sont passées de une semaine bien hardcore niveau douleurs à deux jours indolores ou quasi au bout de trois mois (ma prof est trop forte), et pareil, ça travaille sur l'esprit, le corps et les émotions, donc pour tout ce qui est des rééquilibrages à ce niveau-là, c'est top.
Quel genre de yoga pratiques-tu ? Ça m'intéresse çar mes règles sont très douloureuses, puis ça fait un moment que je louche sur ce "sport" !
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
02.01.15 18:40
En fait il n'y a pas de "genre de yoga" mais plutôt des techniques et donc des approches différentes du yoga:La Chatte a écrit:Quel genre de yoga pratiques-tu ? Ça m'intéresse çar mes règles sont très douloureuses, puis ça fait un moment que je louche sur ce "sport" !
techniques de respiration, postures, mouvements, mais aussi connaissance, action juste, altruisme...
Les professeur-e-s choisissent donc de sélectionner ou d'associer une ou plusieurs techniques, selon ce qui les intéresse.
Quand j'ai demandé à ma prof quel genre de yoga elle pratique, elle a ouvert de grands yeux et m'a répondu "intégral" (=raja yoga), avant de m'expliquer ce qu'elle entend par là: elle travaille toutes les techniques, et en plus j'ai remarqué qu'elle intègre les aspects spirituel et altruiste dans chaque chose, chaque mot, chaque regard, du début à la fin du cours.
Elle a vraiment l'air de vivre de façon "yogiquement" parfaite. Elle est bouddhiste d'une obédience bouthanaise-seul pays au monde où la ployandrie est reconnue et légale !
Après, le yoga c'est aussi la "dévotion", c'est à dire le fait d'aider les autres (bhakti yoga), d'agir de façon juste (kharma yoga)...
Le yoga n'est pas un sport comme les autres: on y travaille sur son énergie interne (comme en taï-chi et chi-qong), et ça touille très profond.
La plupart des cours en France sont des cours de hatha yoga, qui ne travaillent souvent que des postures et mouvements, mais ne synchronisent pas le souffle en même temps et n'initient pas à voire ne pratiquent pas la méditation de pleine conscience ce qui bien-sûr réduit considérablement son efficacité.
Wikipédia a écrit:Pour une majorité d'occidentaux, le yoga se résume au haṭha yoga. Pourtant, non seulement ce n'est pas la seule forme de yoga, mais même, la forme proposée en Occident est très éloignée de ce qu'est réellement le hatha-yoga traditionnel. En effet, le haṭha yoga, traditionnellement, n'est pas une forme de gymnastique douce mais une voie spirituelle à part entière, qui plus est une voie abrupte et dangereuse réservée à une élite d'individus prêts à brûler les étapes de la réalisation.
Alors à ce sujet (méditation de pleine conscience), attention: ma prof nous y a préparé pendant deux ans avant de nous la faire pratiquer, et ce n'est pas de trop !
Méditer en pleine conscience, c'est accepter de se laisser traverser par tout ce qui nous compose et avec lequel nous sommes ou avons été en contact.
Ça nettoie en profondeur nos énergies physiques, spirituelles et émotionnelles et du coup les premières années de méditation, c'est comme si on touillait dans une grosse marmite et que tous les déchets accumulés au fond remontaient à la surface.
Donc pendant ou après le cours, n'importe quand, tu peux tout à coup avoir d'inexplicables crises de larmes ou de fou rire, ressentir des choses très fortes liées de façon consciente ou pas à tout ce que tu as vécu.
C'est parfois très impressionnant, et je recommande la plus grande régularité une fois que tu as commencé, parce que si tu t'arrêtes en cours de route, attention aux boomerangs, niveau sensations/émotions tout continue à sortir mais de façon déséquilibrée... ça m'est arrivé cette année car entorse de la cheville du coup pas de yoga pendant cinq semaines, ça m'a fait très très bizarre, j'avais hâte de reprendre !!!
Cela dit le jeu en vaut vraiment la chandelle: le yoga (la méditation en particulier) aide à dépasser ses traumas, et dans mon cas, même si ça ne se fait pas en ligne droite ni en une seule étape, ça marche plutôt bien: je me sens guérir de toutes les violences que j'ai subies, et petit à petit, je me sens plus libre psychologiquement et émotionnellement, je me sens plus libre dans ma vie tout court, en fait.
J'ai aussi l'impression de voir (beaucoup) plus clair, ou de progresser plus vite/moins patauger dans la semoule et beaucoup mieux gérer, même quand j'ai des galères ou que je fais une bêtise en agissant pas intelligemment.
Les hindouistes, qui croient en la réincarnation, pensent que la méditation de pleine conscience est un accès à nos vies antérieures d'où une proportion de réactions inexpliquées pour les néophites ou celleux qui ne croient pas en la réincarnation.
Physiquement parlant, le yoga intègre des étirements rarement pratiqués dans d'autres "sports" et mobilise des muscles d'habitude jamais sollicités, d'où ces merveilleuses sensations d'avoir un corps (et un esprit) tout neuf en sortant de cours !
Pour tout ce qui est de la maîtrise de douleurs physiques quelles qu'elles soient, c'est un outil fabuleusement efficace !
Ma prof n'aime pas le mot "prof" pour désigner son rôle auprès de nous: le yoga ne s'apprend pas, il se transmet.
C'est toi qui fais le travail, et ta/ton prof est en fait plutôt un guide qui t'aide à trouver ta voie: le yoga est un travail absolument personnel, d'une personne à l'autre les ressentis et sensations sont totalement différents, et donc tes repères et ceux des autres n'ayant rien à voir, il n'y a pas une seule façon de faire et de ressentir, mais des façons de faire justes pour certaines personnes et à des moments donnés.
Normalement, un-e bon-ne prof de yoga sera très attentif à tes limites et ne te poussera jamais à faire plus que ce que tu es capable, après on s'étonne rapidement de ce qu'on devient capables de faire !!!
D'abord, on commence par se concentrer, mais pas à la façon occidentale où on focalise sur une idée: là le truc c'est plutôt de ne rien refouler et ne focaliser sur rien non-plus, on se laisse traverser par les sensations, les images, on les laisse défiler et nous traverser comme des nuages dans le ciel.
Ensuite, ne t'inquiètes pas si des postures te paraissent difficiles ou inconfortables: chacun-e à son rythme, on apprend progressivement à trouver un confort dans la posture, et on l'aboutit petit à petit.
Enfin, pendant les postures, on se visualise comme si on était à l'extérieur de nous-même, sous plein d'angles différents, et en même temps on reste attentif à son corps subtil c'est à dire nos émotions, notre état d'esprit à ce moment-là...
Cette visualisation et cette attention à nos émotions et état d'esprit sont aussi importants que la posture ou les mouvements que l'on exécute en même temps.
Il ne faut pas te forcer à "faire parfaitement" ni même "essayer de faire parfaitement", juste faire, sans aucune recherche d'objectif ou de réussite, et c'est génial parce qu'on apprend à s'écouter de façon très subtile, à ne pas être inutilement exigeante avec soi-même...
Dernière précision sur le raja yoga/yoga intégral/yoga royal:
A modérer tout de même car dans mon cours, avant de passer à la méditation, il y a des échauffements, des étirements, des postures et des mouvements avec respiration synchronisée (suivant les sens des mouvements on inspire/ou retient sa respiration/ou expire/ou on reste les poumons vides, et à chaque phase de la respiration est imparti un temps particulier) visualisation extérieure de soi et vigilance quand à ses émotions et état d'esprit pendant toutes ces étapes, et des exercices de respiration spécifiques avant la méditation de pleine conscience (qui doit représenter 1/5 du temps du cours, lui-même d'1H30).Wikipédia a écrit: cette voie de yoga procède essentiellement par méditation (dhyâna). Il est également considéré comme le yoga « intégral » ou « royal » associant les trois yogas précédents au Hatha-Yoga
Bref, je pourrais en parler des heures ! Pardon pour le gros HS...
Edit: Désolée, j'arrête pas d'éditer depuis tout à l'heure, mais les idées surgissent au fur et à mesure, ça me parait tellement important de transmettre tout ça...
- VénusAncien⋅ne
- Messages : 693
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
06.01.15 16:58
- Témoignages anonymesBleu⋅e
- Messages : 4
Date d'inscription : 17/11/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
06.01.15 17:03
Par rapport au sondage de l'ifop sur l'orgasme féminin qui dit que 28% des femmes atteignent l'orgasme facilement lors d'une pénétration vaginale.
J'ai trouvé cette page internet http://www.christopher.compagnon.name/sexualite/sexe_femme_clitoris.html très bien faite concernant l'organe du plaisir féminin. (en plus on peut choisir entre plusieurs options concernant les contenus visuels qui peuvent parfois être choquant pour un public non averti)
Je pense que le plaisir vaginal seul n'existe en fait pas car il est impossible d'introduire doigt ou pénis dans le vagin sans toucher les lèvres autour qui elles sont inervées et donc susceptibles de procurer du plaisir.
Je rejoins donc les autrices féministes qui disent que le vagin n'est pas un organe sexuel mais a été créé par les hommes.
Et l'existence du point G est non démontrée et souvent très liée à l'idéologie patriarcale tout comme de nombreuses études pondues par des chercheurs franchement orientés...
Sinon le plaisir est très lié au cerveau aussi, je pense que certaines femmes pendant la pénétration peuvent ressentir un plaisir par procuration et certaines se mettent à la place de l'homme, du plaisir qu'il prend. Il y a des femmes dont la sexualité passe par le fait d'être désirée. Il y a une grande symbolique dans le fait d'avoir un pénis en soi, donc le plaisir vaginal peut ici être lié à la dimension psycho-socio-économique du rapport homme-femme et ne pas avoir de bases anatomiques réelles.
Je crois que Paola Tabet n'a pas été cité dans ce fil donc je partage la ref de son ouvrage "fertilité naturelle, reproduction forcée", en (très) gros sa thèse c'est que le coit n'est pas le fruit d'un mouvement spontané de désir naturel mais bien une pratique socialement organisée par les hommes.
J'ai trouvé cette page internet http://www.christopher.compagnon.name/sexualite/sexe_femme_clitoris.html très bien faite concernant l'organe du plaisir féminin. (en plus on peut choisir entre plusieurs options concernant les contenus visuels qui peuvent parfois être choquant pour un public non averti)
Je pense que le plaisir vaginal seul n'existe en fait pas car il est impossible d'introduire doigt ou pénis dans le vagin sans toucher les lèvres autour qui elles sont inervées et donc susceptibles de procurer du plaisir.
Je rejoins donc les autrices féministes qui disent que le vagin n'est pas un organe sexuel mais a été créé par les hommes.
Et l'existence du point G est non démontrée et souvent très liée à l'idéologie patriarcale tout comme de nombreuses études pondues par des chercheurs franchement orientés...
Sinon le plaisir est très lié au cerveau aussi, je pense que certaines femmes pendant la pénétration peuvent ressentir un plaisir par procuration et certaines se mettent à la place de l'homme, du plaisir qu'il prend. Il y a des femmes dont la sexualité passe par le fait d'être désirée. Il y a une grande symbolique dans le fait d'avoir un pénis en soi, donc le plaisir vaginal peut ici être lié à la dimension psycho-socio-économique du rapport homme-femme et ne pas avoir de bases anatomiques réelles.
Je crois que Paola Tabet n'a pas été cité dans ce fil donc je partage la ref de son ouvrage "fertilité naturelle, reproduction forcée", en (très) gros sa thèse c'est que le coit n'est pas le fruit d'un mouvement spontané de désir naturel mais bien une pratique socialement organisée par les hommes.
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
06.01.15 17:06
Pour rappel, pas de hide dans la partie publique du forum.
Le compte "Témoignages anonymes" existe pour s'exprimer y compris de sujets délicats.
Le compte "Témoignages anonymes" existe pour s'exprimer y compris de sujets délicats.
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
06.01.15 22:42
Merci beaucoup pour tes précisions Aëllon !!
Pour l'histoire de la contraction des muscles et de l'orgasme, j'avais lu je ne sais plus où que dans les manuels orientaux de sexualité (les manuels taoïstes et/ou manuels indiens, il me semble) il était également recommandé de contracter le vagin, alors qu'en Occident, paraîtrait-il, les femmes atteignent l'orgasme à l'inverse, en décontractant leurs muscles. Soit-disant que le plaisir est plus fort quand on contracte. Personnellement, je n'en sais rien - je ne sais même pas si c'est vrai.
Je suis d'accord concernant le coït comme élément culturel et non naturel, surtout s'agissant du plaisir féminin. Après tout, quand les femmes découvrent le plaisir en solitaire, la première choses qu'elles font, c'est se frotter le clitoris, et pas se mettre un truc dans le vagin. En revanche, le mouvement masturbatoire masculin est très semblable à ce qui se passe pendant une pénétration.
Quand on pense que la sexualité clitoridienne a longtemps été considérée comme infantile par les psy, on a envie de se pincer, quoi… Genre, si tu n'éprouves pas de plaisir quand un pénis te pénètre, c'est que tu n'es pas une vraie femme. Si ce n'est pas de l'androcentrisme, je ne sais pas ce que c'est…
Pour l'histoire de la contraction des muscles et de l'orgasme, j'avais lu je ne sais plus où que dans les manuels orientaux de sexualité (les manuels taoïstes et/ou manuels indiens, il me semble) il était également recommandé de contracter le vagin, alors qu'en Occident, paraîtrait-il, les femmes atteignent l'orgasme à l'inverse, en décontractant leurs muscles. Soit-disant que le plaisir est plus fort quand on contracte. Personnellement, je n'en sais rien - je ne sais même pas si c'est vrai.
Je suis d'accord concernant le coït comme élément culturel et non naturel, surtout s'agissant du plaisir féminin. Après tout, quand les femmes découvrent le plaisir en solitaire, la première choses qu'elles font, c'est se frotter le clitoris, et pas se mettre un truc dans le vagin. En revanche, le mouvement masturbatoire masculin est très semblable à ce qui se passe pendant une pénétration.
Quand on pense que la sexualité clitoridienne a longtemps été considérée comme infantile par les psy, on a envie de se pincer, quoi… Genre, si tu n'éprouves pas de plaisir quand un pénis te pénètre, c'est que tu n'es pas une vraie femme. Si ce n'est pas de l'androcentrisme, je ne sais pas ce que c'est…
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
06.01.15 23:08
Ben ça permet de contrôler la sexualité des femmes, en leur enseignant que le plaisir "clitoridien" n'est pas mature. D'ailleurs on voit bien que c'est du foutage de gueule, parce que les phallocrates traitent les femmes comme d'éternelles mineures, ils leur interdisent la pilosité qui doit rester un critère de virilité et de maturité sexuelle, mais à côté de ça les femmes doivent être matures sexuellement et le seul moyen d'y parvenir est par le vagin, ce qui conduit donc à des coïts avec éjaculation masculine et donc risques de grossesse.
La seule maturité que la société nous concède ne nous profite même pas.
La seule maturité que la société nous concède ne nous profite même pas.
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
10.01.15 5:26
@La Chatte: de rien, ça me fait plaisir de partager ça (et encore plus si tu es contente) !
Concernant le point G, je pense que les femmes sont des individues biologiquement différentes, donc forcément pour prouver l'existence de quelque chose qui n'existe pas nécessairement chez toutes, c'est coton.
Personnellement (3615 ma vie, oui pardon ), j'ai pu lors de certains rapports sentir très clairement sa localisation. Je pense que chacune a ou pas divers points sensibles, dans le vagin tout comme dans le reste du corps, mais que nous ne sommes pas des photocopieuses sorties d'usines, il est donc logique que nos sensations et points sensibles ne se situent pas toutes au même endroit (et heureusement, on s'ennuierait-oups ).
Je trouve ta réflexion très pertinente, bien que pourtant, à titre personnel, je puisse prendre un immense plaisir à la pénétration (et pas forcément douce ).La Chatte a écrit:Après tout, quand les femmes découvrent le plaisir en solitaire, la première choses qu'elles font, c'est se frotter le clitoris, et pas se mettre un truc dans le vagin. En revanche, le mouvement masturbatoire masculin est très semblable à ce qui se passe pendant une pénétration.
Concernant le point G, je pense que les femmes sont des individues biologiquement différentes, donc forcément pour prouver l'existence de quelque chose qui n'existe pas nécessairement chez toutes, c'est coton.
Personnellement (3615 ma vie, oui pardon ), j'ai pu lors de certains rapports sentir très clairement sa localisation. Je pense que chacune a ou pas divers points sensibles, dans le vagin tout comme dans le reste du corps, mais que nous ne sommes pas des photocopieuses sorties d'usines, il est donc logique que nos sensations et points sensibles ne se situent pas toutes au même endroit (et heureusement, on s'ennuierait-oups ).
- Tecma—
- Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
12.01.15 19:35
Drärk a écrit:Ben ça permet de contrôler la sexualité des femmes, en leur enseignant que le plaisir "clitoridien" n'est pas mature.
Mais qui dit ça?!!
j'ai jamais entendu quelqu'un sortir un truc pareil, homme ou femme!
surtout que l'idée de juger mature ou immature une source de plaisir me parait assez étrange.
- Cassandr3Banni·e
- Messages : 73
Date d'inscription : 15/11/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
12.01.15 19:46
Freud a dit ça
- Cassandr3Banni·e
- Messages : 73
Date d'inscription : 15/11/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
12.01.15 19:51
Et il me semble même que Beauvoir est tombée dans le panneau dans un chapitre controversé ("La lesbienne") du Deuxième sexe.
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
16.01.15 11:58
Je pense qu'il ne faut pas confondre l'aspect "masturbation" avec l'aspect "clitoridien".
Je m'explique: comme beaucoup d'autres femmes, j'ai d'abord découvert la masturbation (clitoridienne, certes) puis les rapports avec partenaires.
Ça ne veut pas dire que j'ai abandonné mon plaisir clitoridien sous prétexte que j'ai une/un/des partenaires même si je me masturbe beaucoup moins depuis que j'ai commencé une vie sexuelle relationnelle: ce plaisir est inclus au même titre que d'autres dans ma sexualité.
Ma masturbation d'adulte peut être clitoridienne ou pas, et si j'y ai moins recours maintenant ce n'est pas parce que je m'en prive, mais parce que je préfère les rapports partagés, et comparé à ça, la masturbation m'apporte beaucoup moins de plaisir (ça n'est que mon ressenti personnel, je n'en fais pas une norme).
Par ailleurs, si j'associe la masturbation à mon enfance, je n'ai pas une vision de la masturbation comme quelque chose d'infantile (au sens péjoratif/réducteur/qui doit "passer avec l'âge") pour autant.
Je m'explique: comme beaucoup d'autres femmes, j'ai d'abord découvert la masturbation (clitoridienne, certes) puis les rapports avec partenaires.
Ça ne veut pas dire que j'ai abandonné mon plaisir clitoridien sous prétexte que j'ai une/un/des partenaires même si je me masturbe beaucoup moins depuis que j'ai commencé une vie sexuelle relationnelle: ce plaisir est inclus au même titre que d'autres dans ma sexualité.
Ma masturbation d'adulte peut être clitoridienne ou pas, et si j'y ai moins recours maintenant ce n'est pas parce que je m'en prive, mais parce que je préfère les rapports partagés, et comparé à ça, la masturbation m'apporte beaucoup moins de plaisir (ça n'est que mon ressenti personnel, je n'en fais pas une norme).
Par ailleurs, si j'associe la masturbation à mon enfance, je n'ai pas une vision de la masturbation comme quelque chose d'infantile (au sens péjoratif/réducteur/qui doit "passer avec l'âge") pour autant.
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
21.01.15 15:55
C'est tout de même l'un des postulats de la psychanalyse freudienne, si je me souviens bien, que de considérer la masturbation clitoridienne comme une sexualité infantile, à la différence d'une sexualité par pénétration qui serait adulte. Et papa Freud de nous expliquer doctement que l'orgasme adulte, c'est l'orgasme vaginal. Pas certaine qu'il ait bien étudié l'anatomie féminine, le bougre.
Au passage, je viens de trouver un article pas si mal (comparé à d'autres bouses) sur l'orgasme féminin dans un magazine… pour hommes (mis à part quelques affirmations ou termes qui me font hausser les épaules, du style "les femmes fontaines", classification que j'ai du mal à supporter, et sur l'humour testostéroné dont on se passerait bien). Il y est rappelé que l'orgasme clitoridien et vaginal ne sont pas à opposer. On y parle d’orgasme "à point de départ vaginal" (et non d'orgasme vaginal, je trouve la formulation bien pensée). Un bon point en prime pour la phrase suivante : "Autrement dit, le vagin n’est pas un trou, mais un organe. Pour en prendre conscience, certaines femmes imaginent que leur vagin est un pénis retourné… ". (Pas ok avec l'éternelle comparaison/complémentarité avec le pénis, mais parler de vagin comme d'un organe fait sens, pour moi).
En revanche, l'article semble récuser la théorie selon laquelle tous les orgasmes viendraient du clitoris.
http://www.menshealth.fr/la-verite-sur-lorgasme/
Au passage, je viens de trouver un article pas si mal (comparé à d'autres bouses) sur l'orgasme féminin dans un magazine… pour hommes (mis à part quelques affirmations ou termes qui me font hausser les épaules, du style "les femmes fontaines", classification que j'ai du mal à supporter, et sur l'humour testostéroné dont on se passerait bien). Il y est rappelé que l'orgasme clitoridien et vaginal ne sont pas à opposer. On y parle d’orgasme "à point de départ vaginal" (et non d'orgasme vaginal, je trouve la formulation bien pensée). Un bon point en prime pour la phrase suivante : "Autrement dit, le vagin n’est pas un trou, mais un organe. Pour en prendre conscience, certaines femmes imaginent que leur vagin est un pénis retourné… ". (Pas ok avec l'éternelle comparaison/complémentarité avec le pénis, mais parler de vagin comme d'un organe fait sens, pour moi).
En revanche, l'article semble récuser la théorie selon laquelle tous les orgasmes viendraient du clitoris.
http://www.menshealth.fr/la-verite-sur-lorgasme/
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
21.01.15 16:07
Et si viendrait d'où alors l'orgasme si c'est pas du clitoris ? Faut leur envoyer un shcéma ou bien ?
Tecma : Qui le dit ? Mais la société entière nous le fait savoir : des rapports hétéro-centrés et basés exclusivement sur le PIV + éjaculation masculine. La sexualité clitoridienne est perçue comme un préliminaires, un truc optionnel (plus optionnel que la fellation, qui est beaucoup plus encouragée puisque c'est un bénéfice masculin, suffit de penser au film "Deepthroat" où un homme explique à une femme que son clitoris se situe dans sa gorge et que c'est pour cela qu'elle doit avaler profondément. Aucun bénéfice pour ladite femme, et surtout pas celui de risquer l'étouffement (ou de tourner sous menace évidemment...).
Tecma : Qui le dit ? Mais la société entière nous le fait savoir : des rapports hétéro-centrés et basés exclusivement sur le PIV + éjaculation masculine. La sexualité clitoridienne est perçue comme un préliminaires, un truc optionnel (plus optionnel que la fellation, qui est beaucoup plus encouragée puisque c'est un bénéfice masculin, suffit de penser au film "Deepthroat" où un homme explique à une femme que son clitoris se situe dans sa gorge et que c'est pour cela qu'elle doit avaler profondément. Aucun bénéfice pour ladite femme, et surtout pas celui de risquer l'étouffement (ou de tourner sous menace évidemment...).
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
21.01.15 16:11
Certains scientifiques, selon l'article, (enfin, un, surtout )semblent penser qu'il viendrait de la zone de l'urètre, car ils estiment que les "racines" du clitoris sont trop profondes pour être réellement stimulés par la pénétration.
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
21.01.15 16:34
Ceci explique sans doute pourquoi leur cerveaux reste imperméable à toute évolution : trop éloigné de leur phallus ?
Oui bon c'était gratuit mais leurs propos sont effarants
C'est typique de toujours tout vouloir androcentrer, puis il y a déjà assez de femmes pour culpabiliser d'une éjaculation ou la réfréner car elles ont peur que ce soit de l'urine, c'est pas pour en rajouter.
Oui bon c'était gratuit mais leurs propos sont effarants
C'est typique de toujours tout vouloir androcentrer, puis il y a déjà assez de femmes pour culpabiliser d'une éjaculation ou la réfréner car elles ont peur que ce soit de l'urine, c'est pas pour en rajouter.
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: Pénétration et son pendant féminin
21.01.15 21:15
Alors d'abord, il n'y a pas de "femmes fontaines", il n'y a que de mauvais amants (bouh la vilaine).
On l'est toutes potentiellement, après il s'agit de nous connaître et d'avoir des partenaires attentives/attentifs.
On est pas obligées non plus de faire fontaine ou de crier très fort si on atteint l'orgasme, évidemment, mais j'imagine que pas mal de mecs sont complètement perdus dès qu'il s'agit d'évaluer nos orgasmes, car les manifestations qu'ils peuvent en percevoir peuvent leur sembler paradoxales, se contredire, et donc ils essaient de se raccrocher à ce qu'il y a de plus tangible, concret: le peu qu'ils en perçoivent.
Ensuite, en ce qui me concerne, je n'ai pas que des orgasmes clitoridiens, j'en ai aussi des vaginaux, très clairement distincts, aucune confusion possible.
Ces deux types d'orgasmes peuvent se mélanger, et s'ajouter à d'autres zones ou d'autres orgasmes plus globaux, qui prennent tout le corps, et j'ai pu parfois me retrouver comme paralysée d'une moitié du corps tellement c'était fort...
Encore une fois, on est pas des machines sorties d'un seul moule, et les sensations sont visiblement hyper différentes d'une femme à l'autre.
Du coup, dire tel orgasme existe et tel autre pas chez toutes les femmes, pour moi, c'est se tromper de recherche, toutes les fleurs ne s'épanouissent pas de la même façon.
On l'est toutes potentiellement, après il s'agit de nous connaître et d'avoir des partenaires attentives/attentifs.
On est pas obligées non plus de faire fontaine ou de crier très fort si on atteint l'orgasme, évidemment, mais j'imagine que pas mal de mecs sont complètement perdus dès qu'il s'agit d'évaluer nos orgasmes, car les manifestations qu'ils peuvent en percevoir peuvent leur sembler paradoxales, se contredire, et donc ils essaient de se raccrocher à ce qu'il y a de plus tangible, concret: le peu qu'ils en perçoivent.
Ensuite, en ce qui me concerne, je n'ai pas que des orgasmes clitoridiens, j'en ai aussi des vaginaux, très clairement distincts, aucune confusion possible.
Ces deux types d'orgasmes peuvent se mélanger, et s'ajouter à d'autres zones ou d'autres orgasmes plus globaux, qui prennent tout le corps, et j'ai pu parfois me retrouver comme paralysée d'une moitié du corps tellement c'était fort...
Encore une fois, on est pas des machines sorties d'un seul moule, et les sensations sont visiblement hyper différentes d'une femme à l'autre.
Du coup, dire tel orgasme existe et tel autre pas chez toutes les femmes, pour moi, c'est se tromper de recherche, toutes les fleurs ne s'épanouissent pas de la même façon.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Pénétration et son pendant féminin
22.01.15 1:43
Juste pour préciser... ''Infantile'', ça ne signifie pas ''réservé aux enfants/à l'enfance'' mais ''naissant pendant l'enfance''. On fait tous, adultes, des choses infantiles (se masturber, sucer son pouce/une cigarette, jouer...). Et oui, la masturbation clitoridienne (et pénienne pour les hommes) est généralement infantile (quand on ne l'interdit par des punitions sévères, ce qui était généralement le cas à l'époque de tonton Freud) tandis que la pénétration vaginale (consentie du moins...) apparaît avec la maturité, de même que l'orgasme.
Perso c'est en lisant un célèbre texte de Ferenczi (Confusion de langues entre les enfants et l'adulte) que j'ai compris pourquoi je souffrais d'anorgasmie : ma sexualité est bloquée dans l'enfance, pas encore mature, pas encore orgasmique.
Perso c'est en lisant un célèbre texte de Ferenczi (Confusion de langues entre les enfants et l'adulte) que j'ai compris pourquoi je souffrais d'anorgasmie : ma sexualité est bloquée dans l'enfance, pas encore mature, pas encore orgasmique.
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
22.01.15 2:47
Araignée a écrit:Juste pour préciser... ''Infantile'', ça ne signifie pas ''réservé aux enfants/à l'enfance'' mais ''naissant pendant l'enfance''. On fait tous, adultes, des choses infantiles (se masturber, sucer son pouce/une cigarette, jouer...). Et oui, la masturbation clitoridienne (et pénienne pour les hommes) est généralement infantile (quand on ne l'interdit par des punitions sévères, ce qui était généralement le cas à l'époque de tonton Freud) tandis que la pénétration vaginale (consentie du moins...) apparaît avec la maturité, de même que l'orgasme.
Perso c'est en lisant un célèbre texte de Ferenczi (Confusion de langues entre les enfants et l'adulte) que j'ai compris pourquoi je souffrais d'anorgasmie : ma sexualité est bloquée dans l'enfance, pas encore mature, pas encore orgasmique.
Et pourquoi elle devrait être ceci ou cela ? (edit : pas toi personnellement, d'une manière générale)
Je crains que ce genre d'idées ne soient trop culpabilisantes / poussant à l'injonction pour les femmes...
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Pénétration et son pendant féminin
22.01.15 15:54
Qui a dit qu'elle devrait être comme ci ou comme ça ? La psychanalyse est descriptive (elle décrit ce qui semble avoir lieu de manière générale dans le développement inconscient des gens), pas injonctive (elle ne dit pas ce qui devrait être, d'autant plus qu'au niveau clinique, une de ses missions première est de respecter l'individualité absolue de l'analysant-e).
Quand je dis de ma sexualité qu'elle n'est ''pas encore orgasmique'', c'est parce que j'espère bien qu'elle le sera un jour. Mais jamais mon psy ne se permettrait de me dire que j'ai une sexualité imature et que je devrais évoluer, c'est moi, moi seule qui ai le désir qu'elle évolue.
Quand je dis de ma sexualité qu'elle n'est ''pas encore orgasmique'', c'est parce que j'espère bien qu'elle le sera un jour. Mais jamais mon psy ne se permettrait de me dire que j'ai une sexualité imature et que je devrais évoluer, c'est moi, moi seule qui ai le désir qu'elle évolue.
- Docu : parcours d'une droguée suivie pendant 14 ans
- Une femme marche pendant 10 Heures dans les rues de New-York.
- Les femmes combattantes de l’armée soviétique pendant la 2ème Guerre Mondiale
- Une loi en Caroline du Nord (USA) n'autorise pas les femmes à rétracter leur consentement pendant le sexe
- Les femmes et les fantasme
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum