Pénétration et son pendant féminin
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- CyliaAncien⋅ne
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Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 15:48
Je vivais dans un groupe du même genre que celui dont tu parles, parleur, un peu bande de hippies aussi, et les calins étaient très courants et non sexuels. Le hic, c'est que nous autres savions comment interpréter ces contacts physiques, mais d'un point de vue extérieur...
Je me suis retrouvée dans une m*rde profonde à un moment parce qu'une personne avec qui j'étais très proche était deux fois plus âgée que moi (je vous passe les détails, je suppose que j'ai pas besoin d'expliquer tout les sous entendu à deux sesterces franchement c'était hallucinant tout les trucs que j'ai pu entendre au sujet de ma relation soi disant ambiguë avec cette personne) donc même quand le sous entendu de relation sexuelle implicite ne vient pas de la première personne concernée, il est quand même présent dans la tête des gens qu'un calin implique une relation sexuelle.
Enfin là je dis ça mais c'était très clair seulement avec cette personne, parce que j'ai appris après qu'un gars avec qui je faisais des calins "sans ambiguïté" avait trouvé amusant de dire qu'il avait couché avec moi aha, non. Donc bon comme quoi, même si on te trahi pas directement, on peut te trahir quand même, et quand tu as ce type de relation avec une personne c'est extrêmement facile de répandre des rumeurs parce qu'à la base même les gens s'imaginent des trucs.
Je suis aussi très triste de refuser d'établir un contact maintenant, parce que j'ai peur de ce qui peut en résulter, alors qu'au final j'adore les calins, les accolades, j'aime être proche des gens, mais tout ce qu'il y a derrière me fait froid dans le dos.
C'est en effet aussi très peinant qu'on ne considère les calins que comme un "avant sexe" (voir même quelque chose d'extrêmement malsain, comme certains trucs que j'ai pu entendre au sujet de ma relation affective avec la personne dont j'ai parlé plus haut) et pas une marque d'affection quelconque, ça me gave sincèrement qu'on se sente obligé de foutre des sous-entendu partout... Comme si un calin (ou n'importe quoi d'autre en fait) impliquait une utilité, il faut qu'il y ait un intérêt derrière, sinon ça ne sert à rien, et c'est ça que je trouve malsain, personnellement. Comme si on pouvait pas faire quelque chose sans y voir autre chose que son intérêt personnel...
Désolée des pavés, c'est un sujet qui me tient à coeur
Je me suis retrouvée dans une m*rde profonde à un moment parce qu'une personne avec qui j'étais très proche était deux fois plus âgée que moi (je vous passe les détails, je suppose que j'ai pas besoin d'expliquer tout les sous entendu à deux sesterces franchement c'était hallucinant tout les trucs que j'ai pu entendre au sujet de ma relation soi disant ambiguë avec cette personne) donc même quand le sous entendu de relation sexuelle implicite ne vient pas de la première personne concernée, il est quand même présent dans la tête des gens qu'un calin implique une relation sexuelle.
Enfin là je dis ça mais c'était très clair seulement avec cette personne, parce que j'ai appris après qu'un gars avec qui je faisais des calins "sans ambiguïté" avait trouvé amusant de dire qu'il avait couché avec moi aha, non. Donc bon comme quoi, même si on te trahi pas directement, on peut te trahir quand même, et quand tu as ce type de relation avec une personne c'est extrêmement facile de répandre des rumeurs parce qu'à la base même les gens s'imaginent des trucs.
Je suis aussi très triste de refuser d'établir un contact maintenant, parce que j'ai peur de ce qui peut en résulter, alors qu'au final j'adore les calins, les accolades, j'aime être proche des gens, mais tout ce qu'il y a derrière me fait froid dans le dos.
C'est en effet aussi très peinant qu'on ne considère les calins que comme un "avant sexe" (voir même quelque chose d'extrêmement malsain, comme certains trucs que j'ai pu entendre au sujet de ma relation affective avec la personne dont j'ai parlé plus haut) et pas une marque d'affection quelconque, ça me gave sincèrement qu'on se sente obligé de foutre des sous-entendu partout... Comme si un calin (ou n'importe quoi d'autre en fait) impliquait une utilité, il faut qu'il y ait un intérêt derrière, sinon ça ne sert à rien, et c'est ça que je trouve malsain, personnellement. Comme si on pouvait pas faire quelque chose sans y voir autre chose que son intérêt personnel...
Désolée des pavés, c'est un sujet qui me tient à coeur
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 16:02
J'ai une situation un peu similaire dans une de mes écoles: un de mes élèves (10 ans), se jette couramment dans mes bras quand j'arrive dans la cour de récréation. Il est clair pour moi que c'est un câlin tout simple, juste un besoin d'attention et de chaleur de la part d'un enfant dont on s'occupe peu à la maison. Je pense que c'est clair pour lui aussi. Une fois, un collègue (prof de gymnastique) l'a quasiment engueulé en lui disant que cela ne se faisait pas. J'ai juste pas compris et suis restée interloquée. Bon, ça n'empêche pas le gamin de venir prendre son accolade.
- Nos désirs font désordre—
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Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 16:07
Vraiment d'accord avec vous (Cylia, Nurja, l'elfe, Araignée...). Là encore on a beau ne jamais représenter la femme dans les fantasmes dits "masculins" (porno mainstream et autres) comme pouvant enfanter après un coït (z'avez déjà vu une actrice porno vivre heureuse et avoir beaucoup d'enfants à la fin du film ?), on restreint les relations sexuelles / sensuelles à cet unique but : la pénétration. Y'a pas un peu de schizophrénie dans l'air du patriarcat ?
A bas le câlinpitalisme, moi je dis.
Cylia a écrit:Comme si un calin (ou n'importe quoi d'autre en fait) impliquait une utilité, il faut qu'il y ait un intérêt derrière, sinon ça ne sert à rien, et c'est ça que je trouve malsain, personnellement. Comme si on pouvait pas faire quelque chose sans y voir autre chose que son intérêt personnel...
A bas le câlinpitalisme, moi je dis.
- GruntBanni·e
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Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 17:27
Est-ce qu'on peut vraiment diviser tout contact physique en "sexuel" ou "non-sexuel" ?
Vous ne trouvez pas qu'il y a une certaine continuité dans ce qu'on fait, dans ce qu'on ressent, même si on a besoin d'étiquettes sur les actes et les relations pour pouvoir les nommer ?
Vous ne trouvez pas qu'il y a une certaine continuité dans ce qu'on fait, dans ce qu'on ressent, même si on a besoin d'étiquettes sur les actes et les relations pour pouvoir les nommer ?
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 17:34
Je pense qu'il y a sans doute certains comportements qui peuvent tant être sexuels que non sexuels. Mais que certains sont indubitablement d'un côté ou de l'autre. Plus que les étiquettes, le souci est sans doute que certaines personnes se sentent autorisées à faire "y" parce qu'on leur a dit oui pour "x".
Ca va de la personne qui trouve logique et normal de coïter puisque tu as accepté une accolade (ou qui refuse l'accolade de peur que tu ne souhaites plus...) à l'individu qui te pelote la poitrine ou les fesses parce que tu as accepté un slow (ou un zouk) (oui, les paroles de zouk sont souvent à ch. mais j'aime ce rythme et cette danse)
Ca va de la personne qui trouve logique et normal de coïter puisque tu as accepté une accolade (ou qui refuse l'accolade de peur que tu ne souhaites plus...) à l'individu qui te pelote la poitrine ou les fesses parce que tu as accepté un slow (ou un zouk) (oui, les paroles de zouk sont souvent à ch. mais j'aime ce rythme et cette danse)
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 17:59
L'inverse existe aussi et je ne sais pas trop comment je dois me positionner par rapport à ça : j'étais animatrice stagiaire avec des ados handicapés mentaux quand j'étais moi-même ado (j'avais 17 ans, pas beaucoup plus vieille qu'eux donc) et on ne me dit rien à ce sujet (ce que je trouve déjà assez bizarre en soi) mais je me dis que je dois faire attention parce que le fait d'avoir le même âge qu'eux peut engendrer de drôle de situations dans lesquelles je ne serais pas perçue comme "l'animatrice", la personne qui travaille avec eux donc, mais plutôt comme une des jeunes du groupe (ce qui ne me dérange pas en soi, je suis pas trop pour les barrières trop présentes) et ça n'a pas vraiment manqué, l'un d'eux me considérait presque comme une conquête potentielle, sachant cela j'étais réfractaire à lui faire des calins et être trop proche. On m'a carrément reproché que c'était ignoble de ma part de ne pas lui témoigner assez affection, de ne pas vouloir lui faire trop de calins, alors que franchement ça ce voyait clairement qu'il y avait un truc ambigu... Moi je me disais surtout, au delà du fait que la situation me mettait franchement mal à l'aise, que ce qui était pas correct était plutôt de lui témoigner de l'affection qui lui donne le "faux" espoir qu'il va y avoir autre chose derrière...J'ai une situation un peu similaire dans une de mes écoles: un de mes élèves (10 ans), se jette couramment dans mes bras quand j'arrive dans la cour de récréation. Il est clair pour moi que c'est un câlin tout simple, juste un besoin d'attention et de chaleur de la part d'un enfant dont on s'occupe peu à la maison. Je pense que c'est clair pour lui aussi. Une fois, un collègue (prof de gymnastique) l'a quasiment engueulé en lui disant que cela ne se faisait pas. J'ai juste pas compris et suis restée interloquée. Bon, ça n'empêche pas le gamin de venir prendre son accolade.
Du coup je ne sais pas trop si c'est vraiment une bonne chose de forcer les gens à être disponible physiquement "sous prétexte que" (enfin surtout dans le cas ou il y a une ambiguïté) je trouve que ce n'est pas sain ni pour l'un ni pour l'autre... Je ne sais pas ce que vous en pensez?
Grunt : Pour moi la question c'est pas tant de diviser tout contact physique en sexuel ou non sexuel mais plutôt à quel moment on considère qu'on peut s'autoriser à faire certaines choses... Un contact "simple" peut ne pas être "anodin" peut être clairement sexuel, ou sensuel, mais ça ne veut pas dire qu'on veut "coïter". C'est pour ça qu'on peut ressentir le besoin de "diviser" les contacts, c'est plus une histoire de poser des limites qu'autre chose. (Je ne sais pas si je m'explique bien?)
- koAncien⋅ne
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Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 18:05
Vu d'ici, je trouve que tu as bien réagi. Tu n'as pas à être disponible pour des choses que tu ne souhaites pas.Du coup je ne sais pas trop si c'est vraiment une bonne chose de forcer les gens à être disponible physiquement "sous prétexte que" (enfin surtout dans le cas ou il y a une ambiguïté) je trouve que ce n'est pas sain ni pour l'un ni pour l'autre... Embarassed Je ne sais pas ce que vous en pensez?
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 18:09
et m..., mauvaise utilisation et j'ai perdu mon post.
Je pense aussi que tu as bien fait de respecter tes limites Cylia. Le jour où je n'ai pas envie de dire bonjour à mes élèves en les embrassant, ils se passent de mon baiser sur la joue et se contente d'un signe de tête ou d'un bonjour.
Sinon, pour mon élève, vu la différence d'âge, il n'y a aucun malentendu malsain, donc voilà.
Je pense aussi que tu as bien fait de respecter tes limites Cylia. Le jour où je n'ai pas envie de dire bonjour à mes élèves en les embrassant, ils se passent de mon baiser sur la joue et se contente d'un signe de tête ou d'un bonjour.
Sinon, pour mon élève, vu la différence d'âge, il n'y a aucun malentendu malsain, donc voilà.
Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 18:50
Grunt: Moi je dirais qu'il PEUT y avoir une continuité entre les câlins et le sexe. Les contacts affectueux c'est sensuel et donc ça peut éveiller le désir sexuel. En plus, c'est déjà entrer dans l'intimité de l'autre, donc ça peut mener à du sexuel. Mais ça n'a rien de systématique.
En fait j'ai l'impression que notre société est tellement obsédée par le sexe qu'elle voit du sexe partout. Faire un câlin = sexe. D'ailleurs je connaissais un gars qui utilisait le terme "faire un câlin" pour dire "baiser". ça m'exaspérait.
On fait pourtant bien des câlins aux chiens, aux enfants, à sa mère…
Le plus triste c'est que je crois qu'on se retient parfois de faire des câlins à certaines personnes par peur de cette continuité avec le sexe.
J'ai aussi un très bon souvenir d'un groupe d'amis dans lequel on était tactiles entre nous sans qu'il y ait forcément de sous-entendus sexuels (et même les hommes entre eux, ce qui était plutôt sympa parce que je trouve que les hommes ont habituellement une telle réserve dans leurs contacts physiques entre eux que ça en devient carrément oppressant). (bon ça faisait aussi très réserve de hippies).
Mais quelque part je me dis que tant qu'il y aura tant de tabous autour du sexe, TOUT sera suspect et considéré comme potentiellement sexuel. J'ai l'impression que dans les groupes où il y a facilement des contacts affectueux, le sexe n'est pas forcément quelque chose que tout le monde fait avec tout le monde, mais ce n'est pas non plus tabou, sale ou interdit. Du coup on n'y pense pas spécialement. Le patriarcat et la culture du viol font que les gens et surtout les hommes pensent TOUJOURS au sexe. Du coup à force de puritanisme on finit par être hypersexuels et voir du sexe partout.
En fait j'ai l'impression que notre société est tellement obsédée par le sexe qu'elle voit du sexe partout. Faire un câlin = sexe. D'ailleurs je connaissais un gars qui utilisait le terme "faire un câlin" pour dire "baiser". ça m'exaspérait.
On fait pourtant bien des câlins aux chiens, aux enfants, à sa mère…
Le plus triste c'est que je crois qu'on se retient parfois de faire des câlins à certaines personnes par peur de cette continuité avec le sexe.
J'ai aussi un très bon souvenir d'un groupe d'amis dans lequel on était tactiles entre nous sans qu'il y ait forcément de sous-entendus sexuels (et même les hommes entre eux, ce qui était plutôt sympa parce que je trouve que les hommes ont habituellement une telle réserve dans leurs contacts physiques entre eux que ça en devient carrément oppressant). (bon ça faisait aussi très réserve de hippies).
Mais quelque part je me dis que tant qu'il y aura tant de tabous autour du sexe, TOUT sera suspect et considéré comme potentiellement sexuel. J'ai l'impression que dans les groupes où il y a facilement des contacts affectueux, le sexe n'est pas forcément quelque chose que tout le monde fait avec tout le monde, mais ce n'est pas non plus tabou, sale ou interdit. Du coup on n'y pense pas spécialement. Le patriarcat et la culture du viol font que les gens et surtout les hommes pensent TOUJOURS au sexe. Du coup à force de puritanisme on finit par être hypersexuels et voir du sexe partout.
- CyliaAncien⋅ne
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Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 19:27
Je vous remercie de vos avis, c'est vraiment une question qui est resté enfoncée dans ma tête depuis ce moment, parce qu'on m'en a mis tellement plein la gueule pendant ce stage que j'ai eu pendant longtemps du mal à me dire que j'avais pas forcément tort.
@Parleur (je met en spoiler car c'est pas trop le sujet):
Je suis d'accord aussi au sujet que notre société voit du sexe partout, et je pense que c'est pour ça qu'on peut avoir besoin de poser une barrière entre le contact sexuel et celui qui ne l'est pas, parce que comme tu dis faire un calin = sexe, c'est bien perçu ainsi et de partout pour moi. Puis c'est important de poser des limites, parce que ça peut devenir un argument pour coïter avec une femme : "tu m'as fait un calin, donc tu accepte la suite", alors que c'est pas forcément le cas, d'où le besoin de distinguer les choses, au final, car ça peut permettre d'éviter de se retrouver dans une situation inconfortable...
@Parleur (je met en spoiler car c'est pas trop le sujet):
- Spoiler:
- Parleur : Oui j'étais stagiaire, de plus je ne disposais d'absolument aucune expérience en encadrement, pas même avec des enfants en centre aéré. Je pense qu'en tant que telle c'était effectivement, et normal, et surtout prévisible que je ne parvienne pas à faire certains trucs dès le début. C'est d'ailleurs le truc qui m'a le plus perturbée au cours de ce stage : je suis stagiaire, hein, donc à la base en m'embauchant, faut savoir que si je suis stagiaire, c'est bien que je suis là pour apprendre, je suis pas censée avoir les mêmes connaissances que ceux qui ont de l'expériences ici, pourtant c'est ce qu'on m'a demandé, c'est même ce qu'on m'a reproché: je ne fais pas bien tel ou tel truc, je devrais le faire mieux, bordel! A ça j'ai profondément eu envie de répondre : mais bordel donc, apprenez moi! Je suis là pour ça non? Je veux dire, c'est bien mignon de me faire des tas de reproches (que je ne trouve pas nécessairement justifiées au passage) mais si y'a rien derrière ça n'a strictement aucun intérêt. Pour bien illustrer à quel point j'étais outrée : au lieu de m'épauler et me dire "tiens là tu vois tu pourrais faire comme ça" sur le moment, me montrer l'action dans l'instant, bah on me flanque deux personnes qui me surveillent (je ne le savais pas au départ, quand j'ai appris que ces personnes étaient là pour voir si je faisais mon taf correctement je me suis indignée) mais seulement pour me surveiller, et ensuite aller dire au directeur "elle a fait tel truc omg quelle nulle!" j'ai vraiment pas compris la démarche : je croyais qu'on était supposé m'apprendre, m'épauler, me conseiller, mais au lieu de ça on me surveillait et on attendait bien que j'eus fait la bourde pour me taper sur les doigts. Je pensais que le but c'était de me donner un conseil avant que je fasse une connerie, et si ça avait été le cas bien des gaffes auraient pu être évités. Deux choses que je n'arrive pas à comprendre même en retournant le problèmes dans tout les sens là-dedans : 1) je suis stagiaire, la personne à qui ont doit apprendre et pas non pas attendre de moi que je sache direct faire les choses 2) attendre qu'une connerie soit faite pour me dire que cépabi1 d'une part ça implique que quelqu'un ait souffert de cette bourde, ce qui rend le fait d'attendre que ça arrive pour pouvoir m'enfoncer inacceptable, d'autre part j'ai eu l'impression que ce qu'on cherchait dans cette démarche était effectivement de m'enfoncer, du coup en plus de faire souffrir un des vacancier à cause de la bêtise faite et pas reprise à temps, ça me fait souffrir moi aussi puisqu'on veut pouvoir me reprocher un tas de choses. J'y vois un certain sadisme, vraiment.
Et franchement, des "bourdes" que j'ai pu faire, y'en a certaines que je suis tout à fait capable de reconnaître comme étant des grosses erreurs, et d'autres où je suis vraiment dubitative. Y'a des trucs où justement je pensais vraiment que je gérais bien mon affaire et on m'a démontré par A+B que non, mais maintenant je pense pas que je m'y prenais si mal que ça.
Sinon tu devine bien, l'assoc' était un truc indépendant je crois, mais ça découlait il me semble des éclaireurs de france, mais tu résume bien avec un encadrement 1 pour 10 et surtout avec une vision du handicap très très stéréotypé à mon sens. Enfin, vraiment à aucun moment j'ai eu l'impression qu'on cherchait à vivre une expérience humaine avec les vacanciers, mais plutôt un truc axé sur la domination, ils sont handicapés-pas-comme-nous-les-gens-normaux-et-sain-d'esprit, c'est pas eux qui décident, c'est nous blablabla, moi je n'arrive pas à avoir une telle vision des choses et c'est en grande partie ce qu'on m'a reproché pendant ce stage. J'aurais des anecdotes "marrantes" à raconter là dessus, mais j'ai déjà assez écrit et en plus c'est hors sujet ^^"
C'est très exaspérant, oui. Mon ex utilisait ce terme aussi de cette façon "on fait un calin? " avec un air lubrique et sous-entendant quelque chose...En fait j'ai l'impression que notre société est tellement obsédée par le sexe qu'elle voit du sexe partout. Faire un câlin = sexe. D'ailleurs je connaissais un gars qui utilisait le terme "faire un câlin" pour dire "baiser". ça m'exaspérait.
Je suis d'accord aussi au sujet que notre société voit du sexe partout, et je pense que c'est pour ça qu'on peut avoir besoin de poser une barrière entre le contact sexuel et celui qui ne l'est pas, parce que comme tu dis faire un calin = sexe, c'est bien perçu ainsi et de partout pour moi. Puis c'est important de poser des limites, parce que ça peut devenir un argument pour coïter avec une femme : "tu m'as fait un calin, donc tu accepte la suite", alors que c'est pas forcément le cas, d'où le besoin de distinguer les choses, au final, car ça peut permettre d'éviter de se retrouver dans une situation inconfortable...
Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 19:48
Juste pour dire que le cunni est qqch de très agréable à faire en ce qui me concerne. Si ma partenaire est capable d’avoir plusieurs orgasmes en peu de temps, je ne chronomètre pas et je prends tout le temps qu’il faut. Il m’est arrivé de jouir pendant un cunni, sans que je me touche ni que la partenaire ne me touche, rien que d’entendre la partenaire gémir et exploser. Je ne vois pas ce qu’une pénétration m’aurait apporté de plus. Ce qui ne veut pas dire qu’après, quand j’ai à nouveau une érection, la pénétration ne soit pas à envisager mais je pense en effet que peu d’hommes ont la patience et l’envie de donner du plaisir, comme si ça leur enlevait qqch alors que justement comme je l’ai vécu, la jouissance que j’ai ressentie était énorme.
- GruntBanni·e
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Re: Pénétration et son pendant féminin
24.04.13 21:10
J'ai compris.Cylia a écrit:
Grunt : Pour moi la question c'est pas tant de diviser tout contact physique en sexuel ou non sexuel mais plutôt à quel moment on considère qu'on peut s'autoriser à faire certaines choses... Un contact "simple" peut ne pas être "anodin" peut être clairement sexuel, ou sensuel, mais ça ne veut pas dire qu'on veut "coïter". C'est pour ça qu'on peut ressentir le besoin de "diviser" les contacts, c'est plus une histoire de poser des limites qu'autre chose. (Je ne sais pas si je m'explique bien?)
Et je suis entièrement d'accord avec toi sur la liberté de poser ses propres limites. Pour ma part je ne suis pas très tactile en général, et j'ai du mal à supporter les gens qui trouvent normal de toucher tout le monde. D'un autre côté j'aime faire la bise aux ami-e-s proches ou les prendre dans mes bras. Ça devrait être quelque chose qu'on ne se permet qu'avec un accord mutuel.
Cette discussion me rappelle un souvenir avec une amie que j'avais à l'IUT.. on n'avait pas cours le jeudi après-midi et on se retrouvait parfois chez elle pour faire la sieste ensemble.
C'était très fusionnel, on s'allongeait littéralement l'un sur l'autre (elle allongée sur moi) pendant des heures.. on n'a jamais rien fait qu'on puisse qualifier de "sexuel" (pas de baiser sur la bouche, juste des caresses sur le visage, le dos..), on finissait par s'endormir profondément pour plusieurs heures, et pourtant j'avais le sentiment de "faire l'amour". Je sortais de chez elle sur un petit nuage.
- InvitéInvité
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.04.13 15:24
Peut-être. Ce serait intéressant de comparer dans d'autres cultures où le toucher n'est pas tabou comme il l'est ici et de voir si câlin peut être différent de sexe là-bas.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.04.13 15:25
Ça me paraît une idée réaliste, en y réfléchissant bien. Quelque chose comme "J'ai une opportunité de contact, je vais en profiter le plus possible car je ne sais pas quand viendra la prochaine."Parleur* a écrit:Sinon, je me demande si la difficulte de tout le monde a ne pas faire l'amalgame direct calin=sexe ne viendrait pas aussi d'un manque d'apprentissage et de pratique du contact un peu generalise.
Comme ca cree un manque, on peut avoir tendance a en vouloir un maximum quand c'est possible. Et/ou, on n'a pas pu bien apprendre a faire en soi la difference entre les differentes nuances d'envie de contact, du coup celui qui vient a l'esprit, c'est le plus profond qui vient le plus facilement a l'esprit.
Ce n'est qu'une vague idee.
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.04.13 16:02
Je pense que c'est des explications pertinentes mais il y a aussi autre chose, c'est le fait qu'on est très éduqués à apprendre qu'on a besoin de sexe (enfin surtout les hommes) en revanche le besoin d'affection passe carrément à la trappe, il faut être très à l'écoute de soi-même pour comprendre qu'on peut avoir besoin de câlins (surtout pour les hommes aussi).
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.04.13 17:08
Je plussoie l'elfe, on va dire que dans l'éducation qu'on nous donne (enfin c'est ma perception de la chose) on nous apprend que l'affection, c'est quelque chose qu'un enfant demande, mais on veut aussi au plus tôt détacher cet enfant de la relation affective (qu'il entretien avec ses parent notamment) pour le pousser à se sociabiliser, à se détacher de ça, on le pousse à s'éloigner de la demande affective le plus possible. Du coup on grandi plus ou moins avec l'idée que le besoin d'affection est malsain, non désirable... (j'exagère peut-être mais je ne sais pas trop comment expliquer ) et quand on rentre dans l'adolescence on nous bassine sur le besoin de sexe à défaut de nous parler du besoin affectif, ou on nous apprend que le besoin d'affection est lié au besoin de sexe (donc ça revient au "si on veut un calin, on veut forcément du sexe")
Du coup quand, Parleur, quand tu dis ceci :
Du coup quand, Parleur, quand tu dis ceci :
C'est effectivement, je pense, dû à un manque d'apprentissage et de pratique. J'ai parfois même un peu l'impression que le calin entre un enfant et ses parents est diabolisé, c'est quelque chose d'étouffant et non désirable... Si à la base de sa vie quand on est enfant on doit s'éloigner affectivement le plus vite possible, alors la notion d'affection devient vite floue et confuse quand on grandi, on ne sait plus ou se positionner et ce qu'on doit en penser.Sinon, je me demande si la difficulte de tout le monde a ne pas faire l'amalgame direct calin=sexe ne viendrait pas aussi d'un manque d'apprentissage et de pratique du contact un peu generalise.
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: Pénétration et son pendant féminin
26.04.13 17:36
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on n'a pas "besoin de sexe", même quand on peut avoir l'affection sans le sexe. Perso en tout cas, ça me manque d'être en dèche de plan cul potable, de relation sexuelle et de découverte d'un autre corps, de cet aspect d'une personne, indépendamment de l'aspect affectif. (Ca dépend évidemment des personnes, c'est tout construit socialement, toussa)
Mais effectivement, la difficulté à nouer de l'affectif hors du champ sexuel me semble vraiment difficile à vivre (entre autres quand je vois les "tabous" de certains mecs de mon entourage de ce point de vue) et doit grandement jouer sur l'impression de manque terrible.
(Je crois qu'il y aurait matière à fusionner les interventions sur ce sujet dans "Parler de la condition masculine" et ici, dans un topic à part ou l'un des deux... parce que là je ne sais plus trop à quoi je réponds)
Mais effectivement, la difficulté à nouer de l'affectif hors du champ sexuel me semble vraiment difficile à vivre (entre autres quand je vois les "tabous" de certains mecs de mon entourage de ce point de vue) et doit grandement jouer sur l'impression de manque terrible.
(Je crois qu'il y aurait matière à fusionner les interventions sur ce sujet dans "Parler de la condition masculine" et ici, dans un topic à part ou l'un des deux... parce que là je ne sais plus trop à quoi je réponds)
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
23.06.13 12:21
Cylia,puis-je te dire que je suis trop fan de toi?
Et que ,globalement, j adore ce topic...libérateur
Tellement que je le up.
Et que ,globalement, j adore ce topic...libérateur
Tellement que je le up.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
23.06.13 12:35
(super constructif aha)
Je dois dire qu'effectivement ça m'a fait aussi du bien de poser des mots là dessus, c'est plutôt le genre de chose que je garde pour moi IRL.
Je dois dire qu'effectivement ça m'a fait aussi du bien de poser des mots là dessus, c'est plutôt le genre de chose que je garde pour moi IRL.
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
23.06.13 12:37
Faut-il trouver une utilité à tout?Cylia a écrit: (super constructif aha)
Ce n est pas constructif du tout mais j avais envie de te le dire.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis sur ce fil,il y a des passages que j aurais pu écrire.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
23.06.13 12:45
Aha oui certes, en plus c'est un truc que j'ai dit moi-même
Merci en tout cas
Merci en tout cas
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pénétration et son pendant féminin
23.06.13 12:55
Oui moi aussi je te dis merci Cylia, je crois qu'on est plus d'une à se poser les mêmes questions.
Moi aussi justement en ce moment je rumine un peu sur le thème: est-il possible de nouer des relations autres que superficielles d'où est absente la séduction?
Bon j'ai quelques amis vraiment proches (filles et garçons) avec qui le sexe n'est même pas envisageable de part et d'autre, mais malgré tout je ressens que les hommes dans l'ensemble n'envisagent de relations un peu profondes et intenses qu'à condition d'espérer baiser la fille à plus ou moins long terme.
Je ne sais pas si c'est pareil pour les filles envers les hommes, je ne crois pas...
Par ailleurs il existe une exception, les relations familiales (avec les enfants surtout). Je me demande d'ailleurs si les deux ne sont pas liés: une partie primitive du cerveau commanderait aux hommes de se centrer sur la perpétuation de l'espèce - les femmes qui pourraient devenir mères de leurs enfants, puis la protection rapprochée de la progéniture???
Moi aussi justement en ce moment je rumine un peu sur le thème: est-il possible de nouer des relations autres que superficielles d'où est absente la séduction?
Bon j'ai quelques amis vraiment proches (filles et garçons) avec qui le sexe n'est même pas envisageable de part et d'autre, mais malgré tout je ressens que les hommes dans l'ensemble n'envisagent de relations un peu profondes et intenses qu'à condition d'espérer baiser la fille à plus ou moins long terme.
Je ne sais pas si c'est pareil pour les filles envers les hommes, je ne crois pas...
Par ailleurs il existe une exception, les relations familiales (avec les enfants surtout). Je me demande d'ailleurs si les deux ne sont pas liés: une partie primitive du cerveau commanderait aux hommes de se centrer sur la perpétuation de l'espèce - les femmes qui pourraient devenir mères de leurs enfants, puis la protection rapprochée de la progéniture???
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Pénétration et son pendant féminin
23.06.13 13:55
Je passe un peu en courant d'air alors je vais pas trop développer, désolée.
Je pense que le superficiel ne se limite pas aux relations "amoureuses", et peut-être que tu englobais ça en posant ta question.
Ca ne se limite pas non plus aux relations entre "gens de sexes opposés", du superficiel, des relations qui servent à nourrir l'ego, il y en a partout. Enfin avec ça, on s'éloigne de la question du sexe et puis j'ai déjà dit ce que j'en pensais sur un autre fil ^^.
Mais effectivement, dans mes relations avec des hommes, j'ai la plupart du temps constaté qu'il y avait un objectif à atteindre, il n'y en avait pas beaucoup qui devenaient "potes" avec moi juste pour être "potes". Puis je l'apprennais d'une façon étrange la plupart du temps, tu sais, les choses qui s'ébruitent. Ou alors, je m'en rendais compte moi-même. Comme sur un forum où des mecs ne me parlaient pas au début et étaient soudainement intéressés par ce que je racontais après avoir vu ma photo (le pire c'est que genre je vais pas remarquer quoi)
Enfin j'ai vraiment l'impression d'être parano sur ce coup là, mais oui j'ai bien l'impression souvent, il n'y a pas à envisager de relations si on ne choppe pas la fille.
J'en sais rien pour l'inverse par contre, mais j'ai l'impression que des filles peuvent aussi se lier d'amitié avec un mec pour espérer s'en rapprocher, mais je sais pas si la place du sexe la dedans est si présente...?
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