[facebook] I need sex-positive feminism
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Re: [facebook] I need sex-positive feminism
13.05.14 9:49
A entendre leurs détracteurs, les abolitionnistes seraient des partisans de la répression. Leur but ? Interdire la prostitution, et pour des raisons tenant à « la morale ». Cette confusion avec la rigidité des prohibitionnistes est sciemment entretenue : une arme parfaite pour disqualifier les positions abolitionnistes, qui font obstacle à la libéralisation des profits liés au commerce du sexe.
La suite ici : http://www.prostitutionetsociete.fr/politiques-publiques/enjeux/abolition-n-est-pas-prohibition
- VénusAncien⋅ne
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Re: [facebook] I need sex-positive feminism
13.05.14 12:27
- LuxLisbon—
- Messages : 304
Date d'inscription : 19/05/2013
Re: [facebook] I need sex-positive feminism
13.05.14 15:08
pierregr a écrit:A entendre leurs détracteurs, les abolitionnistes seraient des partisans de la répression. Leur but ? Interdire la prostitution, et pour des raisons tenant à « la morale ». Cette confusion avec la rigidité des prohibitionnistes est sciemment entretenue : une arme parfaite pour disqualifier les positions abolitionnistes, qui font obstacle à la libéralisation des profits liés au commerce du sexe.
La suite ici : http://www.prostitutionetsociete.fr/politiques-publiques/enjeux/abolition-n-est-pas-prohibition
Comme souvent, la réponse n'est pas meilleure que l'attaque.
Si je ne suis pas abolitionniste, ce n'est pas parce que les positions abolitionnistes "font obstacle à la libéralisation des profits liés au commerce du sexe". Je n'ai aucun intérêt là-dedans et je pense qu'il y a d'autres personnes comme moi et même des prostituées qui ne sont pas abolos, et pas parce qu'on a envie que les réseaux continuent à s'en mettre plein les poches.
- InvitéInvité
Re: [facebook] I need sex-positive feminism
08.03.15 3:23
Je cherchais quelques infos sur la toile, notamment sur la censure des radfems et pourquoi on est trop méchant-e-s et multi-phobes. Je retombe sur ce topic dont la lecture m'avait permis d'avancer, et de comprendre une chose : je suis radfem. Un peu comme la mauvaise herbe : on a beau l'enlever, elle revient toujours
Je n'avais pas régi aux clichés misandre qu'on colle aux radfems. Les radfems sont-elles misandres ? Et quand bien même : en quoi la misandrie serait-elle si inadmissible étant donné sa rareté ?
Les hommes peuvent donc se vautrer dans la misogynie, encore faut-il être gentille avec eux si on est féministes, mais une femme misandre (voire un homme misandre, un traître quoi), alors là c'est niet !
J'peux pas saquer la virilité, je la dénonce, je l'évite volontairement ce qui peut s'avérer compliqué étant donné que je côtoie un homme, je veux vivre sans. Suis-je donc coupable de misandrie ? Ce serait trop beau, "innocent jusqu'à preuve du contraire" ne se conjugue pas au féminin et on sait pourquoi.
Et comme je suis une extrémiste de la non-mixité, qui exclue les pauvres zhômes (bouh tiens), j'offrirai à mes sisters (si elles le veulent) des ouvrages de Dworkin, histoire de bien planter des aiguilles dans le talon patriarcal. Si elles ne sont pas intéressées, tant pis, moi qui respire, je suis un affront et j'entends bien le rester.
Je n'avais pas régi aux clichés misandre qu'on colle aux radfems. Les radfems sont-elles misandres ? Et quand bien même : en quoi la misandrie serait-elle si inadmissible étant donné sa rareté ?
Les hommes peuvent donc se vautrer dans la misogynie, encore faut-il être gentille avec eux si on est féministes, mais une femme misandre (voire un homme misandre, un traître quoi), alors là c'est niet !
J'peux pas saquer la virilité, je la dénonce, je l'évite volontairement ce qui peut s'avérer compliqué étant donné que je côtoie un homme, je veux vivre sans. Suis-je donc coupable de misandrie ? Ce serait trop beau, "innocent jusqu'à preuve du contraire" ne se conjugue pas au féminin et on sait pourquoi.
Et comme je suis une extrémiste de la non-mixité, qui exclue les pauvres zhômes (bouh tiens), j'offrirai à mes sisters (si elles le veulent) des ouvrages de Dworkin, histoire de bien planter des aiguilles dans le talon patriarcal. Si elles ne sont pas intéressées, tant pis, moi qui respire, je suis un affront et j'entends bien le rester.
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