Etre en couple = appartenir à "son" homme?
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- CarolAncien⋅ne
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Date d'inscription : 31/07/2013
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
27.09.14 17:40
Aky a écrit:Sur les courriers, comme si c'était si dur de ne mettre que "Mme et M X" ou "Mme et M X prénom madame et prénom monsieur" ... non, à la place on a "Monsieur et madame x prénom de monsieur". En gros, une femme mariée n'existe plus quoi. Elle devient un appendice du mari.
Mon grand père paternel est mort quand j’étais ado. Je me souviens de la tristesse qui envahissait le visage de ma grand mère à chaque fois qu'elle recevait un courrier officiel au nom de Madame Charles C. Même après leur décès nous restons une extension de leur petite personne
Aky a écrit:
Même dans la mort, les femmes mariées ne s'appartiennent plus.
Pour aller chercher ma fille à l’école, j'emprunte un raccourci qui traverse un cimetière. J'ai pris l'habitude de lire les pierres tombales.
Pour les couples, le plus classique est Monsieur X Y et Madame Z Y née W. A mon avis le plus logique serait Madame Z W épouse Y mais passons....
Ensuite nous avons Monsieur X Y et Madame Z Y, faut croire qu'elle n'avait pas d’existence avant de rencontrer Monsieur
Et puis il y a cette tombe qui me fait péter un plomb à chaque fois : Monsieur X Y et Madame Y.
Cette femme, qui est morte 30 ans après son époux, n'a même plus de prénom. C'est comme si elle n'avait jamais été que son extension, les gens qui l'ont mise là l'on complètement oblitérée
Je ne sais pas si vous en parler est très constructif mais ça me bouffe depuis 3 semaines et je ne vois pas d'autre façon pour l'instant de lui redonner l’existence, la réalité qu'elle mérite.
De mon point de vue, prendre le nom de son mari c'est lui donner le pouvoir de nous nommer, c'est le laisser s'approprier notre existence. (Ceci dit sans jugement pour celles/ceux qui changent de nom après leur mariage, ce qui vaut pour moi n'est pas une obligation pour les autres)
Aky a écrit: Je crois qu'il ne faut plus laisser le choix, choisir un critère non discriminant comme l'ordre alphabétique, et repenser ce système en laissant le choix une fois que les mentalités auront évoluées.
Je comprends ta démarche mais si on choisit ce critère on va voir disparaître tous les noms de famille commençant par les dernières lettres de l'alphabet.
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
27.09.14 18:01
Je pense en effet Michonne qu'il y aura sûrement une tendance.
Cela dit, si deux personnes ont des noms sur la fin il sera conservé. Mais je suis d'accord que sur le long terme on risque d'arriver à ça.
En même temps, je ne vois pas d'autre critère non discriminant ... ? Le mieux serait que chaque personne garde son nom, et à la limite que l'enfant ait les deux noms accolés (cette fois par ordre alphabétique), puis qu'il puisse choisir lui-même son nom une fois majeur. Non ?
Sinon pour le cimetière
Cela dit, si deux personnes ont des noms sur la fin il sera conservé. Mais je suis d'accord que sur le long terme on risque d'arriver à ça.
En même temps, je ne vois pas d'autre critère non discriminant ... ? Le mieux serait que chaque personne garde son nom, et à la limite que l'enfant ait les deux noms accolés (cette fois par ordre alphabétique), puis qu'il puisse choisir lui-même son nom une fois majeur. Non ?
Sinon pour le cimetière
- CarolAncien⋅ne
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Date d'inscription : 31/07/2013
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
27.09.14 18:22
La tendance à la disparition existe déjà pour les familles qui n'ont que des filles. Il me semble d'ailleurs que la sauvegarde d'un nom en voie de disparition est un motif valable pour une requête de changement de patronyme.
Accoler systématiquement les deux noms me semblent une excellente solution (comme cela se fait en Espagne), aux enfants de choisir lors de leur mariage lesquels ils souhaitent conserver/ lesquels ils souhaitent transmettre à leurs enfants.
Merci pour le câlin .
C'est plutôt elle qui le mérite mais ça va être compliquer
Le pire la dedans c'est que je me dis que c'est ses propres enfants qui lui ont infligé ce traitement
Accoler systématiquement les deux noms me semblent une excellente solution (comme cela se fait en Espagne), aux enfants de choisir lors de leur mariage lesquels ils souhaitent conserver/ lesquels ils souhaitent transmettre à leurs enfants.
Merci pour le câlin .
C'est plutôt elle qui le mérite mais ça va être compliquer
Le pire la dedans c'est que je me dis que c'est ses propres enfants qui lui ont infligé ce traitement
- Agatha ChristaAncien⋅ne
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Date d'inscription : 09/05/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 2:08
La supercherie vient justement de là, c'est que la langue française est une langue qui originellement repose sur la différenciation entre féminin et masculin, ce qui en fait sa richesse, au contraire de l'anglais par exemple où les articles ou pas mal de termes sont indifférenciés :erulelya a écrit: Au sujet de la langue, j'avais eu un débat passionné avec un professeur plus grammar nazi que l'académie Française, (je peux passer le lien à ceux que ça intéresse) et c'est une de ces personnes qui ne veulent surtout pas voir se féminiser la langue. L'institution dit que le féminin est discriminant, donc ça doit le rester...Et de mecspliquer en long et en large que les mme la ministre (ou pire ministresse) ça fait pas sérieux parce que c'est du féminin, tout comme mme la mairesse qui est la femme du maire, l'autre c'est mme le maire sinon ça fait pas assez sérieux.
" a " en anglais = un ou une en français
the = le, la, les ...the baker = la boulangère ou le boulanger etc...
L'académie française se veut conservatrice au même titre que les religieux dans le domaine superstitieux, mystique, elle se pose en institution seule détentrice d'un savoir, d'une culture, de l' UNIQUE vérité absolue au mépris total des humaines broyées par la misogynie de règles de grammaire, de termes idiots imposés et relayés pendant des siècles par des écrivains pétris de phallocratie ; cet académisme semble plus vouloir figer l' injurieux et le dévalorisant envers les femmes que fixer un langage logique et d'en montrer l'évolution positive liée au progrès des moeurs. Puis viennent les
" Trissotin " je dirais, ceux que tu appellent, Ereulelya, les professeurs plus grammar nazi que l'académie française elle même, qui vont toujours prendre des exemples de féminisation ridicule des termes afin de se donner raison et de dissuader l'usage du féminin : le maire, et la mairesserisseresse par exemple ! Et ils vont assûrer que le maire et LA maire c'est IMPOSSIBLE à faire cohabiter alors que " le pair, la paire, le père " ne les dérangent pas...ou le maître / la maîtresse ne les choque pas.
Pire encore, toutes les insultes mises au féminin, ça leur convient très bien et trouvent place dans le dico alors que les termes valorisant doivent rester miraculeusement au masculin ; pourtant bien des titres prestigieux ont toujours été mis au féminin : le roi, la reine ; le duc, la duchesse ; le comte, la comtesse etc...
Pourquoi ça ne choque pas ? Parce que ces titres, entendus depuis notre enfance, concernaient la noblesse que les clercs n'auraient pas osé mécontenter du temps de la royauté ; d'ailleurs appeler une femme " Madame " n'a jamais été misogyne en soi, et a toujours été une marque de respect, sans doute car issu de la part noble de l'époque de l'amour courtois en France...tandis que féminiser de nos jours des titres de métiers, des grades, ne concerne au départ que la moitié méprisée du peuple, les femmes, donc une poignée de misogynes qui se moque totalement de la logique trouvera toujours à redire à la féminisation des mots alors que cela embellit la langue française et renforce sa spécificité...
Quant aux noms de famille, s'ils disparaissent, je ne vois pas bien l'importance de nos jours : le régime politique de la royauté a donné une importance démesurée à la lignée masculine, solution de facilité inéquitable, pour déterminer qui hériterait du pouvoir, du trône, et le système patriarcal s'est aligné sur cette idéologie qu'un nom patronymique devait perdurer mais franchement est-ce encore valable ?
- microcosmos—
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Date d'inscription : 25/10/2013
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 11:42
Je reviens à la notion d'appartenance car je viens de repenser à une anecdote. J'étais au lycée et on discutait de mariage/enfants etc avec des copines. Une copine m'a demandé : "tu trouves pas ça beau d'appartenir à un homme?"
L'idée d'appartenance me donnait envie de gerber. Je ne me définissais pas vraiment comme féministe à cette époque là. Je n'arrivais pas à mettre de mot sur ce que je ressentais ou pensais; mais je me posais des questions auxquelles les autres filles ne pensaient même pas. Cela m'outrait qu'elles puissent considérer "normal" d'appartenir à quelqu'un en tant que femme, alors que cela ne s'appliquait évidemment pas aux hommes.
L'idée d'appartenance me donnait envie de gerber. Je ne me définissais pas vraiment comme féministe à cette époque là. Je n'arrivais pas à mettre de mot sur ce que je ressentais ou pensais; mais je me posais des questions auxquelles les autres filles ne pensaient même pas. Cela m'outrait qu'elles puissent considérer "normal" d'appartenir à quelqu'un en tant que femme, alors que cela ne s'appliquait évidemment pas aux hommes.
- zamenoaAncien⋅ne
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Date d'inscription : 12/03/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 12:10
C'est effrayant de trouver ça normal. Le terme "normal" qu'elle utilise, du coup lui donne un caractère indiscutable, non négociable, voire légitime. Et ça c'est horriblement flippant.
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 14:21
Autre anecdote : J'étais en dancing afro. Un homme me plait, je lui plais. Puis plusieurs de ses comportements me posent problème et je me dis que c'est mieux de me contenter de danser, que je ne vais pas lui demander son contact ni lui donner le mien s'il me le demande. Deux-trois jours plus tard, je le croise par hasard sur la route (lui piéton, moi cycliste, je m'arrête). On parle un peu. Je continue de le trouver très séduisant, tout en me disant que ce qui m'a posé souci en dancing existe. J'ai quand même envie. Jusqu'à ce qu'il dise "toi, tu dois m'appartenir". Euh, gloups, non merci. Appartenir à un homme non.microcosmos a écrit:Je reviens à la notion d'appartenance car je viens de repenser à une anecdote.
J'ai pu lui dire qu'il était hors de question que je lui appartienne. Il a eu beau dire que c'était juste une manière de parler, je suis restée sur mon idée. Pour moi, les mots ont leur importance.
C'est parfois une chose compliquée pour moi aujourd'hui de pouvoir m'autoriser à être maîtresse de mon temps même si je suis "en couple" (je n'aime pas du tout ce terme, mais c'est sans doute celui qui est le plus correct).
- zamenoaAncien⋅ne
- Messages : 240
Date d'inscription : 12/03/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 18:38
sympa les dancing afro;-)
effectivement cest une manière de parler qui en dit beaucoup sur ses representations, Il aurait pu utiliser une autre manière de parler mais spontanément ce n'est pas ce qu'il a fait. c'est flippant de lire ces mots. Appartenir...c'est réduire l'autre à l'état d'objet.
effectivement cest une manière de parler qui en dit beaucoup sur ses representations, Il aurait pu utiliser une autre manière de parler mais spontanément ce n'est pas ce qu'il a fait. c'est flippant de lire ces mots. Appartenir...c'est réduire l'autre à l'état d'objet.
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 20:30
Ca me fait bizarre aussi, car un homme avec qui j'ai eu une relation longue (un PN) me disait ça tout le temps " tu m'appartiens " la plus part du temps de répondais même pas, je me contentais de " partir dans ma tête " et même ça il ne supportais pas.
En fait, je dissociais régulièrement en sa présence, et il avait " compris " que " je n'étais pas là " et il ne supportait pas, les violences ont redoublé.
Mais je me demande ce que les gens pensent vraiment quand ils disent " tu m'appartiens ", je veux dire qu'est ce que sa signifie pour eux ?
En fait, je dissociais régulièrement en sa présence, et il avait " compris " que " je n'étais pas là " et il ne supportait pas, les violences ont redoublé.
Mais je me demande ce que les gens pensent vraiment quand ils disent " tu m'appartiens ", je veux dire qu'est ce que sa signifie pour eux ?
- zamenoaAncien⋅ne
- Messages : 240
Date d'inscription : 12/03/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 21:11
Pour le PN en tout cas , la victime n'est qu'un jouet à utiliser pour assouvir ses besoins. l'autre n'existe pas pour eux. Ce sont des vampires sans scrupules ni morale.
La notion d'appartenance induit celle de la possession. Posséder quelque chose ( puisque lautre n'existe pas), c'est bien dans l'intérêt d'en jouir à sa guise, de l'utiliser, le manipuler, le seul enjeu étant la jouissance que cela procure.
Après dire à la personne "tu m’appartiens" c'est énorme au niveau symbolique, cela retire toute autonomie, tout libre arbitre, il y a de quoi prendre ses jambes à son cou.
La notion d'appartenance induit celle de la possession. Posséder quelque chose ( puisque lautre n'existe pas), c'est bien dans l'intérêt d'en jouir à sa guise, de l'utiliser, le manipuler, le seul enjeu étant la jouissance que cela procure.
Après dire à la personne "tu m’appartiens" c'est énorme au niveau symbolique, cela retire toute autonomie, tout libre arbitre, il y a de quoi prendre ses jambes à son cou.
- Agatha ChristaAncien⋅ne
- Messages : 285
Date d'inscription : 09/05/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 22:47
euh désolée mais PN ça veut dire quoi exactement ?
- zamenoaAncien⋅ne
- Messages : 240
Date d'inscription : 12/03/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
28.09.14 22:53
pervers narcissique
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
29.09.14 8:34
Encore, "je suis à toi", j'ai déjà entendu, mais "tu m'appartiens" je trouve ça flippant Oo
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
29.09.14 20:43
Oui en fait au début, j'y prêtais pas vraiment attention, quand il me disait " t'es à moi " en me prenant dans les bras. En gros je me disais " ho mon gros doudou d'amour t'es à moi aussi "
Et puis rapidement l'inégalité s'est installée, la force physique à fait du " t'es à moi " non plus un geste tendre et câlin, mais une espèce de prise de catch, quand quelque chose me gênait, je n'avais tout bonnement plus le droit de partir.
Bref, après la contrainte physique (même si je ne la supporte pas), est très loin d'être la pire. Je crois que " l'appartenance " (si je puis dire), psychologique est vraiment horrible.
Quand l'autre à décidé qu'il n'y aurait plus rien d'autre dans votre tête que lui, et cela à n'importe quel prix. Que vous ne dormiriez plus, que vous ne rêveriez plus, que vous ne penseriez plus à rien d'autre qu'à lui.
Et qu'il met tout en place pendant plusieurs années pour que tout ce que vous aimez, toutes les personnes que vous voyez, tout ce qui vous entoure, s'écroule ou vous fuie.
C'est affreux, parce que dans ce paysage dévasté, il n'y a effectivement plus que lui. Et même quand vous fermez les yeux, son image reste imprimée en négatif derrière vos paupières closes.
Quand même les défenses que sont la déréalisation, la dépersonnalisation, et les attaques de panique avec leur cohorte de dissociations, ne vous appartiennent plus, quand l'autre à compris comment les déclencher et les manipuler à sa guise, c'est un véritable enfer.
Depuis, je suis réellement devenue claustrophobe relationnelle, je ne supporte plus le moindre signe d’enfermement même temporaire. Je suis également devenue claustrophobe physiquement, je ne supporte pas d'être enfermée même aux toilettes, je ne supporte pas les hôtels car il faut fermer la porte, et souvent les chambres sont en étage, donc la fenêtre n'est pas un point de sortie.
Pour avoir du m'enfuir plusieurs fois, dans des contextes où j'estime que mon pronostique vital (soit physique, soit psychologique ou les 2) était engagé, j'ai trop peur de ne pas avoir de moyen d'échapper à un hypothétique danger.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est à quel point il peut être facile de placer sur le même pied une personne réellement sincère, de ce genre de personnes abominables. A quel point la confusion est facile.
C'est ça ce qui me reste, de la méfiance à ne plus savoir quoi en faire, et rien d'autre. C'est tellement dommage.
D'ailleurs, je me pose des questions sur la signification des gestes/gestuelles/communication non verbale, qui signifie aussi qu'on possède l'autre. Parfois je n'aime pas les effusions en public car j'ai l'impression qu'elles sont plus une façon de dire " elle est à moi " que de réellement avoir envie d'un contact et de se foutre du regard des autres. Il y a aussi, prendre par la taille publiquement, tenir la main, tenir par le cou, etc ... ce son des gestes qui dans certains cas, me sont insupportables (bon heureusement mon chéri me connait et sait parfaitement ce que je ne supporte pas).
Et puis rapidement l'inégalité s'est installée, la force physique à fait du " t'es à moi " non plus un geste tendre et câlin, mais une espèce de prise de catch, quand quelque chose me gênait, je n'avais tout bonnement plus le droit de partir.
Bref, après la contrainte physique (même si je ne la supporte pas), est très loin d'être la pire. Je crois que " l'appartenance " (si je puis dire), psychologique est vraiment horrible.
Quand l'autre à décidé qu'il n'y aurait plus rien d'autre dans votre tête que lui, et cela à n'importe quel prix. Que vous ne dormiriez plus, que vous ne rêveriez plus, que vous ne penseriez plus à rien d'autre qu'à lui.
Et qu'il met tout en place pendant plusieurs années pour que tout ce que vous aimez, toutes les personnes que vous voyez, tout ce qui vous entoure, s'écroule ou vous fuie.
C'est affreux, parce que dans ce paysage dévasté, il n'y a effectivement plus que lui. Et même quand vous fermez les yeux, son image reste imprimée en négatif derrière vos paupières closes.
Quand même les défenses que sont la déréalisation, la dépersonnalisation, et les attaques de panique avec leur cohorte de dissociations, ne vous appartiennent plus, quand l'autre à compris comment les déclencher et les manipuler à sa guise, c'est un véritable enfer.
Depuis, je suis réellement devenue claustrophobe relationnelle, je ne supporte plus le moindre signe d’enfermement même temporaire. Je suis également devenue claustrophobe physiquement, je ne supporte pas d'être enfermée même aux toilettes, je ne supporte pas les hôtels car il faut fermer la porte, et souvent les chambres sont en étage, donc la fenêtre n'est pas un point de sortie.
Pour avoir du m'enfuir plusieurs fois, dans des contextes où j'estime que mon pronostique vital (soit physique, soit psychologique ou les 2) était engagé, j'ai trop peur de ne pas avoir de moyen d'échapper à un hypothétique danger.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est à quel point il peut être facile de placer sur le même pied une personne réellement sincère, de ce genre de personnes abominables. A quel point la confusion est facile.
C'est ça ce qui me reste, de la méfiance à ne plus savoir quoi en faire, et rien d'autre. C'est tellement dommage.
D'ailleurs, je me pose des questions sur la signification des gestes/gestuelles/communication non verbale, qui signifie aussi qu'on possède l'autre. Parfois je n'aime pas les effusions en public car j'ai l'impression qu'elles sont plus une façon de dire " elle est à moi " que de réellement avoir envie d'un contact et de se foutre du regard des autres. Il y a aussi, prendre par la taille publiquement, tenir la main, tenir par le cou, etc ... ce son des gestes qui dans certains cas, me sont insupportables (bon heureusement mon chéri me connait et sait parfaitement ce que je ne supporte pas).
- Ofelia H—
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Date d'inscription : 03/03/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
29.09.14 21:14
Ma mère est espagnole et elle a toujours détesté perdre son nom de famille pour prendre celui de mon père. Elle pensée que c'était obligatoire alors elle l'a fait, mais elle m'a tojours dit que ça la révolté, et maintenant de plus en plus elle demande à ce que les papiers soit à SON nom, quand c'est possible.
Pour ma part elle voulait d'abord me donner son nom de famille, mais c'était interdit par la loi, alors j'ai le nom de mon père mais quand c'est possible je mets les deux noms car les deux m'appartiennent. Et si un jour je me marie (je ne crois pas au mariage mais imaginons) il est HORS de question que je change mon nom.
Par contre je ne juge pas celle qui veulent le changer ou qui l'on changeait.
Edit : Désolée Shun je n'avais pas vu ton message, je suis tellement desolée pour toi ça a du être horrible. Je te fais plein de calin.
Pour ma part elle voulait d'abord me donner son nom de famille, mais c'était interdit par la loi, alors j'ai le nom de mon père mais quand c'est possible je mets les deux noms car les deux m'appartiennent. Et si un jour je me marie (je ne crois pas au mariage mais imaginons) il est HORS de question que je change mon nom.
Par contre je ne juge pas celle qui veulent le changer ou qui l'on changeait.
Edit : Désolée Shun je n'avais pas vu ton message, je suis tellement desolée pour toi ça a du être horrible. Je te fais plein de calin.
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
29.09.14 21:45
C'est quelque chose que je ressens souvent (ou plutôt que je remarque chez certaines personnes qui viennent faire un câlin à quelqu'un dont elles étaient éloignées histoire de marquer leur territoire).shun a écrit:les effusions en public [...] sont plus une façon de dire " elle est à moi " que de réellement avoir envie d'un contact et de se foutre du regard des autres.
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
30.09.14 10:24
Oui voilà, c'est ça, c'est pas dans tous les cas comme ça, y a des gens qui manifestent réellement de la tendresse, ou des gestes d'affection quelles que soient les conditions et ça, ça me dérange pas (comme mon chéri, qui est discret, mais qui va m'adresser un petit clein d'oeil en soirée, ou attendre d'être un peu isolé pour me faire un ptit bisous, ou me prendre dans ses bras.)
Mais dans certains cas, j'ai vraiment l'impression que ces gestes, c'est un peu comme pisser sur un poteau quoi. Et que quelque part les femmes à qui sont adressé ces gestes (encore que je dirais que ce n'est pas vraiment à elles que les hommes en question s'adressent) font partie du mobilier urbain en quelque sorte.
Et ça, ça m'énerve.
En plus, je sais pas si ça le fait pour vous, mais on a tous un espace, une sorte de bulle qui est notre champ de sécurité, que les autres ne doivent pas franchir. Sinon, c'est gênant. Une personne qui franchit cette ligne va nous mettre mal à l'aise, c'est désagréable. Bien sur avec nos proches nous pouvons baisser cette distance de sécurité, voir ne plus en avoir du tout, mais avec des " étrangers " c'est une question de respect.
Et justement, je pense que les hommes qui viennent sans arrêt dans un espace public, où les personnes et plus particulièrement les femmes, mettent en place cette distance de sécurité, franchir cette barrière, je trouve que c'est un manque de respect. Et quelque part, ça incite les autres à faire de même.
Quand je suis dans la rue, je ne supporte pas qu'une personne non autorisée à le faire (autorisée par moi, et uniquement moi) s'approche trop près. Si mon chéri le faisait constamment, je me sentirais oppressée, non respectée, et j'aurais peur que d'autres ne mettent à faire de même.
Pour moi, ne pas respecter cette distance (qui varie selon les gens), c'est s'approprier leur intimité, leur zone de confort, et leur espace vital.
Mais dans certains cas, j'ai vraiment l'impression que ces gestes, c'est un peu comme pisser sur un poteau quoi. Et que quelque part les femmes à qui sont adressé ces gestes (encore que je dirais que ce n'est pas vraiment à elles que les hommes en question s'adressent) font partie du mobilier urbain en quelque sorte.
Et ça, ça m'énerve.
En plus, je sais pas si ça le fait pour vous, mais on a tous un espace, une sorte de bulle qui est notre champ de sécurité, que les autres ne doivent pas franchir. Sinon, c'est gênant. Une personne qui franchit cette ligne va nous mettre mal à l'aise, c'est désagréable. Bien sur avec nos proches nous pouvons baisser cette distance de sécurité, voir ne plus en avoir du tout, mais avec des " étrangers " c'est une question de respect.
Et justement, je pense que les hommes qui viennent sans arrêt dans un espace public, où les personnes et plus particulièrement les femmes, mettent en place cette distance de sécurité, franchir cette barrière, je trouve que c'est un manque de respect. Et quelque part, ça incite les autres à faire de même.
Quand je suis dans la rue, je ne supporte pas qu'une personne non autorisée à le faire (autorisée par moi, et uniquement moi) s'approche trop près. Si mon chéri le faisait constamment, je me sentirais oppressée, non respectée, et j'aurais peur que d'autres ne mettent à faire de même.
Pour moi, ne pas respecter cette distance (qui varie selon les gens), c'est s'approprier leur intimité, leur zone de confort, et leur espace vital.
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
30.09.14 18:13
C'est parfois une femme qui vient marquer son territoire, tu sais.shun a écrit:Mais dans certains cas, j'ai vraiment l'impression que ces gestes, c'est un peu comme pisser sur un poteau quoi. Et que quelque part les femmes à qui sont adressé ces gestes (encore que je dirais que ce n'est pas vraiment à elles que les hommes en question s'adressent) font partie du mobilier urbain en quelque sorte.
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
30.09.14 20:38
Oui c'est bien vrai Nurja, j'ai éludé cette problématique là. Je le remarque moins, car je ne regarde pas vraiment les hommes dans les lieux publics, j'y fais pas attention. Du coup, je remarque moins les femmes qui font ça. Par contre je suis attentive aux autres femmes, surtout si elles peuvent manifester une gêne/ un désagrément du à la présence d'un homme.
Eruleya : je supporterais pas le 1/4 du 10ème de ce qu'il te dit/fait. Je dis pas cela pour le descendre, ou quoi, chacun à ses propres limites dans ce domaine, mais je me rends compte que les miennes sont assez étroites comparativement à d'autres femmes.
J'aurais même pas la possibilité de prendre le temps de répondre, je crois que le coup partirait tout seul en ce qui me concerne. C'est déjà arrivé une fois avec mon copain, on se chatouillait, et à un moment, je sais pas, j'ai eu un coup de nerf non maitrisé, il me tenait le bras pour m'empêcher de le chatouiller, et j'me suis sentie bloquée, boum, une droite.
J'ai même pas eu le temps de réfléchir. Pareil une fois où il disputait mon fils (à juste titre hun), et j'ai pété une pile, sans aucun préalable, je l'ai chopé à la gorge.
Donc je pense ne pas pouvoir tolérer ce genre d'attitude là. Enfin, très très limitativement quoi.
Mais, je ne considère pas que mes réactions sont justes ou appropriées.
Eruleya : je supporterais pas le 1/4 du 10ème de ce qu'il te dit/fait. Je dis pas cela pour le descendre, ou quoi, chacun à ses propres limites dans ce domaine, mais je me rends compte que les miennes sont assez étroites comparativement à d'autres femmes.
J'aurais même pas la possibilité de prendre le temps de répondre, je crois que le coup partirait tout seul en ce qui me concerne. C'est déjà arrivé une fois avec mon copain, on se chatouillait, et à un moment, je sais pas, j'ai eu un coup de nerf non maitrisé, il me tenait le bras pour m'empêcher de le chatouiller, et j'me suis sentie bloquée, boum, une droite.
J'ai même pas eu le temps de réfléchir. Pareil une fois où il disputait mon fils (à juste titre hun), et j'ai pété une pile, sans aucun préalable, je l'ai chopé à la gorge.
Donc je pense ne pas pouvoir tolérer ce genre d'attitude là. Enfin, très très limitativement quoi.
Mais, je ne considère pas que mes réactions sont justes ou appropriées.
- Agatha ChristaAncien⋅ne
- Messages : 285
Date d'inscription : 09/05/2014
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
30.09.14 22:37
Visiblement certains hommes reprennent toujours les sales expressions de possession...ils sont possédés par la bêtise, donc
- si c'est pas un ami, la réponse pour moi, c'est j'appartiens à personne
- si c'est un ami, c'est j'appartiens à personne ou/et c'est toi qui m'appartiens ! pour l'embêter et inverser la situation ( une fois ça m'est arrivé et le mec s'est vexé, il me l'a plus jamais dit )
+1 Shun
- si c'est pas un ami, la réponse pour moi, c'est j'appartiens à personne
- si c'est un ami, c'est j'appartiens à personne ou/et c'est toi qui m'appartiens ! pour l'embêter et inverser la situation ( une fois ça m'est arrivé et le mec s'est vexé, il me l'a plus jamais dit )
+1 Shun
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
30.09.14 22:46
Il n'y a pas vraiment de notion d'appartenance dans le fait d'être en couple, ou du moins la formulation, c'est juste l'union de deux personnes. Mais rien que le fait de faire signaler que ce mec est son copain, cette nana sa copine, là oui, carrément même.
Je ne pourrais jamais supporter qu'un mec puisse s'approprier ma personne comme ça, par ailleurs, il ne m'appartiens pas, je veux dire, c'est quoi le délire ? Et même si ça parait ridicule, un "on est en ensemble" ou bien "je suis en couple avec elle", ça change tout pour moi.
Donc, je pense qu' outre les comportements qui ont insidieusement ou pas but de marquer son territoire -sans compter que j'ai toujours beaucoup de mal avec les effusions amoureuses en public, je suis toujours très gênée comme si en regardant, je devenais intrusive ... bien sûr je parle pas de simples bisous, ou d'un câlin, et encore je trouve ça gênant quand même hm haha - bah les formulations comme celles ci en disent beaucoup ...
Moi aussi, je me rappelle d'un mec plus âgé qui ne se cachait jamais pour se féliciter et s'extasier sur le fait que soi disant "je lui appartenais de plus en plus", ça le faisait jubiler presque. Bon je le laissais dans son délire même si je rentrais dedans en montrant que ça m'amusait, avec du recul je trouve ça pas très sain.
Je ne pourrais jamais supporter qu'un mec puisse s'approprier ma personne comme ça, par ailleurs, il ne m'appartiens pas, je veux dire, c'est quoi le délire ? Et même si ça parait ridicule, un "on est en ensemble" ou bien "je suis en couple avec elle", ça change tout pour moi.
Donc, je pense qu' outre les comportements qui ont insidieusement ou pas but de marquer son territoire -sans compter que j'ai toujours beaucoup de mal avec les effusions amoureuses en public, je suis toujours très gênée comme si en regardant, je devenais intrusive ... bien sûr je parle pas de simples bisous, ou d'un câlin, et encore je trouve ça gênant quand même hm haha - bah les formulations comme celles ci en disent beaucoup ...
Moi aussi, je me rappelle d'un mec plus âgé qui ne se cachait jamais pour se féliciter et s'extasier sur le fait que soi disant "je lui appartenais de plus en plus", ça le faisait jubiler presque. Bon je le laissais dans son délire même si je rentrais dedans en montrant que ça m'amusait, avec du recul je trouve ça pas très sain.
- AraignéeAncien⋅ne
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Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
01.10.14 1:41
Nurja a écrit:C'est parfois une femme qui vient marquer son territoire, tu sais.shun a écrit:Mais dans certains cas, j'ai vraiment l'impression que ces gestes, c'est un peu comme pisser sur un poteau quoi. Et que quelque part les femmes à qui sont adressé ces gestes (encore que je dirais que ce n'est pas vraiment à elles que les hommes en question s'adressent) font partie du mobilier urbain en quelque sorte.
Je me souviens avoir fait ça plusieurs fois, aller embrasser mon copain ou me coller dans ses bras juste pour montrer que j'étais en couple avec lui (et même, aller me lover dans les bras de mon meilleur ami pour faire croire que c'était mon copain...). Pas pour "marquer mon territoire", non, mais pour me "protéger" lorsqu'un homme me faisait peur. Qu'une jolie fille vienne parler à mon copain, RAF, qu'elle le drague et même qu'il soit émoustillé et parte avec elle, RAF (et tant mieux pour lui, même !), mais si un homme vient me draguer moi (du moins c'était le cas avant, ma thérapie aidant, je suis maintenant de plus en plus capable de me défendre seule/ dire les choses/ me protéger), alors là, panique à bord ! Quelque part, je montrais à ces hommes que j'étais un "territoire marqué", c'était pas très féministe, mais sous le coup de la terreur et de la panique, je me fichais bien d'être féministement correcte, du moment que l'homme qui me faisait peur, soit parce qu'il me draguait, soit parce je pensais qu'il avait une idée derrière la tête, soit parce que c'était un homme et que parfois, ce simple fait suffisait à m'effrayer, du moment que cet homme s'en aille...
(Me souviens même d'une soirée où un type voulait juste discuter avec moi, je ne crois pas qu'il avait la moindre arrière-pensée, mais il m'a terrorisée. J'ai fui, mais au lieu de laisser tomber, il est revenu plusieurs fois vers moi pour que je réponde à sa question "mais pourquoi je te fais peur ?" ce qui a eu le don de me faire encore plus peur ! J'ai couru dans les bras de mon meilleur ami en lui disant "j'ai peur, j'ai peur !", le gars est venu demander à mon ami pourquoi j'avais peur de lui comme ça... il lui a dit de laisser tomber, de me laisser tranquille, et comme il ne savait pas si ce type m'avait draguée ou non, quand le gars - me voyant dans les bras de mon ami - lui a demandé "vous êtes ensemble, c'est ta copine ?" il lui a répondu que oui. Pas pour marquer son territoire ou pour que je marque le mien, mais pour que ce type s'en aille et que je cesse de trembler de terreur. Je sais pas pourquoi j'avais bloqué sur ce mec, peut-être que quelque chose en lui me rappelait un agresseur, mais parfois, oui, des mecs lambda pouvaient me terrifier rien qu'en m'adressant la parole....)
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
01.10.14 6:45
Allant danser seule, je me suis rendue compte que j'évitais bien des problèmes en évitant de danser avec un homme accompagné (même si je ne fais que danser, certaines femmes ne supportent pas. Je comprends plusieurs d'entre elles vu les propositions auxquelles j'ai eu droit, mais ce n'est pas sur moi qu'elles devraient être fâchées).shun a écrit:Oui c'est bien vrai Nurja, j'ai éludé cette problématique là. Je le remarque moins, car je ne regarde pas vraiment les hommes dans les lieux publics, j'y fais pas attention. Du coup, je remarque moins les femmes qui font ça.
J'ai déjà fait pareil, Araignée. Pour moi, c'est complètement différent de "je marque mon territoire". Quand on a peur, on a le droit, je trouve, d'utiliser des moyens de se rassurer qu'on a à notre disposition.Araignée a écrit: Quelque part, je montrais à ces hommes que j'étais un "territoire marqué", c'était pas très féministe, mais sous le coup de la terreur et de la panique, je me fichais bien d'être féministement correcte, du moment que l'homme qui me faisait peur, soit parce qu'il me draguait, soit parce je pensais qu'il avait une idée derrière la tête, soit parce que c'était un homme et que parfois, ce simple fait suffisait à m'effrayer, du moment que cet homme s'en aille...
- InvitéInvité
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
01.10.14 11:58
Ah oui mais Araignée là c'est complètement différent, c'est pas du tout le même contexte. Ça aussi je l'ai déjà fait. C'est normal, c'est un instinct de protection. C'est complètement légitime.
Eruleya, tu sais chacun à le seuil qui lui convient, y a pas de bon ou de mauvais seuil, c'est surtout comment toi tu le vis et le ressens. Ton seuil doit être en adéquation avec ce que tu ressens toi. C'est ça le plus important.
Y a des gens qui supportent pas qu'on leur touche les cheveux, d'autres qui adorent qu'on leur grattouille la tête, bon c'est chacun comme il le sent, ben là c'est pareil.
Eruleya, tu sais chacun à le seuil qui lui convient, y a pas de bon ou de mauvais seuil, c'est surtout comment toi tu le vis et le ressens. Ton seuil doit être en adéquation avec ce que tu ressens toi. C'est ça le plus important.
Y a des gens qui supportent pas qu'on leur touche les cheveux, d'autres qui adorent qu'on leur grattouille la tête, bon c'est chacun comme il le sent, ben là c'est pareil.
- AraignéeAncien⋅ne
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Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Etre en couple = appartenir à "son" homme?
02.10.14 0:03
Oui, chaque personne a ses propres limites, c'est très subjectif, très personnel.
La seule chose qui compte, c'est que les limites de chacun-e soit respectées.
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