Le choix de sa sexualité
+13
Trompes De Fallope
Pitou
lessor
Roxappho
Bestiole
le jam
Yves 54
Poussin Machin
pierregr
Morgause
Lucha
cleindo
Kalista
17 participants
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Le choix de sa sexualité
28.01.12 18:35
Dans le topic de présentation d'Encre, nous avons soulevé le sujet du choix de l'orientation sexuelle.
D'un autre côté, Cynthia Nixon a dit récemment avoir choisi d'être lesbienne.
Et puis, j'ai relevé cette remarque de Poussin Machin :
Ca pose plein de questions sur le choix, le non-choix, et même la liberté de choisir.
En ce qui me concerne, je crois depuis longtemps que nous naissons bis et que notre orientation est déterminée à la fois par des préférences personnelles (il y a des gens qui détestent le chocolat , pourquoi n'y aurait-il pas des personnes qui détestent l'idée de faire l'amour avec les personnes d'un sexe ?) et par l'environnement (si on vous répète toute votre vie : "le même sexe, c'est caca", c'est pas facile d'accepter de voir une attirance homosexuelle).
Qu'en pensez-vous ?
Et vous, avez-vous l'impression d'avoir pu choisir ? Si oui, votre choix a-t-il été influencé ? Par qui, par quoi ? Si non, dans ce cas, qu'est-ce qui fait que nous sommes homos, hétéros, bis ?
Avez-vous des sources ou des données qui nous permettraient d'y voir plus clair ?
Pourtant plusieurs membres, homos et hétéros confondus, ont dit ne pas avoir eu l'impression d'avoir le choix.M_hysterie a écrit:D'ailleurs, je suis surprise car c'était grâce à une video 'Sexe et cerveau' (je crois) de Catherine Vidal qu'on avait abordé la question et c'était Antisexisme qui me l'avait fait découvrir. Catherine Vidal disait que potentiellement tous les humains sont bisexuels et donc ont ce choix.
D'un autre côté, Cynthia Nixon a dit récemment avoir choisi d'être lesbienne.
Et puis, j'ai relevé cette remarque de Poussin Machin :
Les bis ne sont pas forcément des personnes qui refusent de choisir, ou qui sont incapables de choisir, mais des gens qui ont choisi les deux sexes. Mais le jugement des bien-pensants...Poussin Machin a écrit:Attention quand vous parlez de "non-choix" quant à la bisexualité. Je ne pense pas qu'ici ce soit le cas, mais je sais que pas mal de monde discrimine les bis parce qu'illes "n'arrivent pas à choisir entre un sexe ou l'autre" (oui, un sexe, pas un genre).
Ca pose plein de questions sur le choix, le non-choix, et même la liberté de choisir.
En ce qui me concerne, je crois depuis longtemps que nous naissons bis et que notre orientation est déterminée à la fois par des préférences personnelles (il y a des gens qui détestent le chocolat , pourquoi n'y aurait-il pas des personnes qui détestent l'idée de faire l'amour avec les personnes d'un sexe ?) et par l'environnement (si on vous répète toute votre vie : "le même sexe, c'est caca", c'est pas facile d'accepter de voir une attirance homosexuelle).
Qu'en pensez-vous ?
Et vous, avez-vous l'impression d'avoir pu choisir ? Si oui, votre choix a-t-il été influencé ? Par qui, par quoi ? Si non, dans ce cas, qu'est-ce qui fait que nous sommes homos, hétéros, bis ?
Avez-vous des sources ou des données qui nous permettraient d'y voir plus clair ?
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Le choix de sa sexualité
28.01.12 18:50
J'ai toujours été potentiellement bisexuelle.Potentiellement au sens où je me suis jamais posé la question, et quand une fille m'a "dragué", je me suis même pas demandé si c'était bizarre ou pas, mais juste si elle me plaisait elle en tant que personne. ma sexualité est peu genrée comme je l'ai expliqué par ailleurs. Mon éducation très open de ce coté a surement dû jouer, plus le fait que j'ai grandi partiellement en afrique avec, j'en ai le souvenir très net, une sexualité très... "spontanée" et naturelle, "simple".
A vrai dire, la seule influence que j'ai subi a été celle du féminisme, qui a fait que j'ai refoulé pendant quasi 20 ans mes pulsions sm.
Je précise que malgré la place importante de la sexualité dans ma vie, j'ai jamais vu un film porno. C'est bizarre mais bon....
Ceci dit, c'est sur que des influences y en a forcément, quand je suis confrontée aux réflexions de mes enfants par exemple, je me demande d'où ça sort.... et à chaque fois je leur pose les questions sur le pkoi de ces pensées toutes faites etc...
A vrai dire, la seule influence que j'ai subi a été celle du féminisme, qui a fait que j'ai refoulé pendant quasi 20 ans mes pulsions sm.
Je précise que malgré la place importante de la sexualité dans ma vie, j'ai jamais vu un film porno. C'est bizarre mais bon....
Ceci dit, c'est sur que des influences y en a forcément, quand je suis confrontée aux réflexions de mes enfants par exemple, je me demande d'où ça sort.... et à chaque fois je leur pose les questions sur le pkoi de ces pensées toutes faites etc...
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le choix de sa sexualité
28.01.12 18:55
Je n'ai pas choisi d'aimer les femmes et d'être attirée seulement par des personnes de mon sexe. Je suis juste comme ça. Et je ne pense pas avoir un potentiel initial bisexuel, peut-être que ça existe chez certains et pas chez d'autres, je n'en sais rien, ça fait certainement partie des mystères de l'âme humaine..
Les hommes, je peux les trouver beaux, gracieux, esthétiques, mais je ne me vois absolument pas dans les bras d'un homme.. Rien que d'y penser, ça me dégoûte en fait. Et depuis toute petite je sentais que j'avais cet intérêt pour les filles/femmes, alors que je sentais aussi que je me forçais à regarder les garçons parce que je voyais toutes les filles faire ainsi. Jusqu'à mes 13 ans..
Les hommes, je peux les trouver beaux, gracieux, esthétiques, mais je ne me vois absolument pas dans les bras d'un homme.. Rien que d'y penser, ça me dégoûte en fait. Et depuis toute petite je sentais que j'avais cet intérêt pour les filles/femmes, alors que je sentais aussi que je me forçais à regarder les garçons parce que je voyais toutes les filles faire ainsi. Jusqu'à mes 13 ans..
- InvitéInvité
Re: Le choix de sa sexualité
28.01.12 19:09
Je vais synthétiser ce que j'avais dit en débattant avec M_hysterie sur un autre forum.
Nous pouvons amplifier ou inhiber nos sensations. Par exemple, pour profiter pleinement d'une musique ou d'un aliment que l'on déguste, il faut y porter toute notre attention, éviter de penser à autre chose.
Après divers essais, je pense qu'il est facile d'inhiber beaucoup les plaisirs et d'amplifier beaucoup les peines. Par contre, je pense que notre capacité d'amplifier les plaisirs et d'inhiber les peines est très limitée.
Mais nous ne choisissons pas toujours consciemment d'amplifier ou d'inhiber nos sensations. Souvent, c'est un automatisme. Par exemple, quand un garçon est attiré par une fille particulière, il est plus attentif à la beauté de cette fille qu'à celle des autres filles. Il ne se rendra compte que plus tard que, en réalité, il y a aussi d'autres filles qui sont jolies. De même, dans un milieu où seule la musique classique est jugée digne d'admiration, un individu inhibera automatiquement le plaisir que lui procureraient d'autres musiques.
En plus de cela s'ajoute un phénomène plus puissant et plus pervers : nous ne ressentons pas toujours ce que nous croyons ressentir. Le philosophe Henri Bergson donne en exemple le plaisir culinaire :
"[le langage] nous trompera parfois sur le caractère de la sensation éprouvée. Ainsi, quand je mange un mets réputé exquis, le nom qu'il porte, gros de l'approbation qu'on lui donne, s'interpose entre ma sensation et ma conscience ; je pourrai croire que la saveur me plaît, alors qu'un léger effort d'attention me prouverait le contraire."
Tant que l'on est pas attentif à ce que l'on ressent, on ne corrige pas notre croyance de ce que l'on ressent.
C'est le même phénomène qui a tendance à nous faire croire que nos goûts restent les mêmes au cours du temps.
Les deux phénomènes que je viens de citer s'appliquent aux orientations sexuelles. Notamment, les bisexuels qui se croient hétérosexuels inhibent automatiquement leurs sensations envers les individus de même sexe. Et, si ce n'est pas suffisant, ils croiront quand même ne rien ressentir envers les individus de même sexe.
J'affirme alors que, en étant attentif à nos sensations pendant les moments bien choisis, nous sommes en mesure de connaître nos vrais goûts en nous libérant de nos automatismes et de nos croyances.
D'ailleurs, c'est après cet effort d'attention que j'ai conclu, sans fierté ni honte, que je n'étais clairement pas bisexuel, mais hétérosexuel. Comme Lucha, je peux trouver un homme (un peu) beau, mais alors l'attirance sexuelle, zéro.
Par contre, je ne sais pas quelle est la part d'inné et d'acquis.
Parmi les personnes officiellement hétérosexuelles, pensez-vous que beaucoup d'entre elles peuvent encore potentiellement devenir bisexuelles ?
Nous pouvons amplifier ou inhiber nos sensations. Par exemple, pour profiter pleinement d'une musique ou d'un aliment que l'on déguste, il faut y porter toute notre attention, éviter de penser à autre chose.
Après divers essais, je pense qu'il est facile d'inhiber beaucoup les plaisirs et d'amplifier beaucoup les peines. Par contre, je pense que notre capacité d'amplifier les plaisirs et d'inhiber les peines est très limitée.
Mais nous ne choisissons pas toujours consciemment d'amplifier ou d'inhiber nos sensations. Souvent, c'est un automatisme. Par exemple, quand un garçon est attiré par une fille particulière, il est plus attentif à la beauté de cette fille qu'à celle des autres filles. Il ne se rendra compte que plus tard que, en réalité, il y a aussi d'autres filles qui sont jolies. De même, dans un milieu où seule la musique classique est jugée digne d'admiration, un individu inhibera automatiquement le plaisir que lui procureraient d'autres musiques.
En plus de cela s'ajoute un phénomène plus puissant et plus pervers : nous ne ressentons pas toujours ce que nous croyons ressentir. Le philosophe Henri Bergson donne en exemple le plaisir culinaire :
"[le langage] nous trompera parfois sur le caractère de la sensation éprouvée. Ainsi, quand je mange un mets réputé exquis, le nom qu'il porte, gros de l'approbation qu'on lui donne, s'interpose entre ma sensation et ma conscience ; je pourrai croire que la saveur me plaît, alors qu'un léger effort d'attention me prouverait le contraire."
Tant que l'on est pas attentif à ce que l'on ressent, on ne corrige pas notre croyance de ce que l'on ressent.
C'est le même phénomène qui a tendance à nous faire croire que nos goûts restent les mêmes au cours du temps.
Les deux phénomènes que je viens de citer s'appliquent aux orientations sexuelles. Notamment, les bisexuels qui se croient hétérosexuels inhibent automatiquement leurs sensations envers les individus de même sexe. Et, si ce n'est pas suffisant, ils croiront quand même ne rien ressentir envers les individus de même sexe.
J'affirme alors que, en étant attentif à nos sensations pendant les moments bien choisis, nous sommes en mesure de connaître nos vrais goûts en nous libérant de nos automatismes et de nos croyances.
D'ailleurs, c'est après cet effort d'attention que j'ai conclu, sans fierté ni honte, que je n'étais clairement pas bisexuel, mais hétérosexuel. Comme Lucha, je peux trouver un homme (un peu) beau, mais alors l'attirance sexuelle, zéro.
Par contre, je ne sais pas quelle est la part d'inné et d'acquis.
Parmi les personnes officiellement hétérosexuelles, pensez-vous que beaucoup d'entre elles peuvent encore potentiellement devenir bisexuelles ?
Re: Le choix de sa sexualité
28.01.12 19:14
Je pense être plutôt hétéro. J'ai davantage fantasmé sur les garçons que les femmes, mais peut-être est-ce que parce que j'ai eu une éducation assez genrée. Les femmes m'attirent cependant moins que les hommes. Et encore. En fait, en creusant je serais limite "autosexuelle" XD. Ce qui m'excite ce n'est pas la personne (femme ou homme, j'ai eu des relations avec les deux), mais ce que je vais faire et recevoir pour mon plaisir. Je ne sais pas comment le définir, c'est bizarre.
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le choix de sa sexualité
05.02.12 17:47
Ce week-end, j'ai visionné l'excellent documentaire "Out in Nature: Homosexual behavior in Animal Kingdom":
https://www.youtube.com/watch?v=LFeXwKnCUNI&feature=related
C'est en anglais, donc désolée pour les non-anglophones, mais bon, les images parlent d'elles-mêmes..
D'après les études effectuées, l'homosexualité, ou plutôt le comportement homosexuel (il n'y a pas à proprement parler d'hétéro ou d'homosexualité chez les animaux) est répandu dans le monde animal. Chez certaines espèces, il est inexistant, chez d'autres occasionnel, et dans pas mal d'espèces connues il est fréquent.
Il n'empêche en rien la reproduction, mâles et femelles engagés dans des relations avec des congénères du même sexe ayant également des rapports hétérosexuels pour se reproduire.
Quoi qu'il en soit, je vous recommande vivement ce documentaire, que l'on devrait d'ailleurs faire visionner à tous les religieux et autres moralistes qui prétendent que l'homosexualité est "contre-nature" (donc la nature elle-même est "contre-nature"? ). De même, ce serait une excellente chose s'il pouvait être montré à des élèves, étant donné l'homophobie virulente qui sévit parmi les jeunes.
Ce qui me sidère le plus, c'est l'attitude des "scientifiques" qui volontairement mettent de côté cet aspect important de la sexualité animale. Ils cherchent à tout prix à faire passer le comportement homosexuel pour une anomalie et ont cette fâcheuse tendance à vouloir expliquer ladite sexualité par un seul et unique but: la reproduction. Ils partent d'un présupposé et tordent la réalité pour qu'elle lui corresponde. Or, c'est l'inverse qu'il faut faire quand on est honnête: on examine la réalité et on tire les conclusions qui s'imposent. L'homophobie est décidément un véritable poison qui parasite même les recherches scientifiques. C'est en ce sens que la conclusion d'un des chercheurs du documentaire est capitale: ayant étudié les femelles macaques du Japon, il en a conclut que les rapports homosexuels courants entre elles avaient pour but le plaisir! Mais ça, comme le reconnaît le commentateur, c'est aller trop loin et proposer là un mélange explosif.
J'attends vos retours et réactions!
https://www.youtube.com/watch?v=LFeXwKnCUNI&feature=related
C'est en anglais, donc désolée pour les non-anglophones, mais bon, les images parlent d'elles-mêmes..
D'après les études effectuées, l'homosexualité, ou plutôt le comportement homosexuel (il n'y a pas à proprement parler d'hétéro ou d'homosexualité chez les animaux) est répandu dans le monde animal. Chez certaines espèces, il est inexistant, chez d'autres occasionnel, et dans pas mal d'espèces connues il est fréquent.
Il n'empêche en rien la reproduction, mâles et femelles engagés dans des relations avec des congénères du même sexe ayant également des rapports hétérosexuels pour se reproduire.
Quoi qu'il en soit, je vous recommande vivement ce documentaire, que l'on devrait d'ailleurs faire visionner à tous les religieux et autres moralistes qui prétendent que l'homosexualité est "contre-nature" (donc la nature elle-même est "contre-nature"? ). De même, ce serait une excellente chose s'il pouvait être montré à des élèves, étant donné l'homophobie virulente qui sévit parmi les jeunes.
Ce qui me sidère le plus, c'est l'attitude des "scientifiques" qui volontairement mettent de côté cet aspect important de la sexualité animale. Ils cherchent à tout prix à faire passer le comportement homosexuel pour une anomalie et ont cette fâcheuse tendance à vouloir expliquer ladite sexualité par un seul et unique but: la reproduction. Ils partent d'un présupposé et tordent la réalité pour qu'elle lui corresponde. Or, c'est l'inverse qu'il faut faire quand on est honnête: on examine la réalité et on tire les conclusions qui s'imposent. L'homophobie est décidément un véritable poison qui parasite même les recherches scientifiques. C'est en ce sens que la conclusion d'un des chercheurs du documentaire est capitale: ayant étudié les femelles macaques du Japon, il en a conclut que les rapports homosexuels courants entre elles avaient pour but le plaisir! Mais ça, comme le reconnaît le commentateur, c'est aller trop loin et proposer là un mélange explosif.
J'attends vos retours et réactions!
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Le choix de sa sexualité
06.02.12 9:49
j'en pense que c''est très étrange de parler de ça et en même temps de pas savoir soi même ce qu'on attend de la sexualité, ce qu'on y met, sur quels ressorts on appuie (sensations vs émotions par exemple).
Pour moi du coup cette question de choix/non choix, c'est un peu comme dire "y a que tel ou tel sexe qui va m'apporter ce que j'attends, mais je sais pas ce que j'attends", c'est un peu un non sens disons. A partir de là fatalement ce qu'on en attend, ce qu'on fait comment on agit c'est forcément influencé par d'autres choses que nos attentes profondes.
(et les bonobos ont un taux de reproduction très faible alors qu'ils passent une bonne partie de leur temps à s'accoupler...)
Pour moi du coup cette question de choix/non choix, c'est un peu comme dire "y a que tel ou tel sexe qui va m'apporter ce que j'attends, mais je sais pas ce que j'attends", c'est un peu un non sens disons. A partir de là fatalement ce qu'on en attend, ce qu'on fait comment on agit c'est forcément influencé par d'autres choses que nos attentes profondes.
(et les bonobos ont un taux de reproduction très faible alors qu'ils passent une bonne partie de leur temps à s'accoupler...)
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 8:39
Entendu hier à la radio
La suite ici
http://www.tetu.com/actualites/people/polemique-cynthia-nixon-a-t-elle-vraiment-choisi-detre-lesbienne-20926
En fait, j'écoute parfois bang bang, une émission radio consacrée aux LGBT (sur une chaîne publique belge !), voir ici
http://www.rtbf.be/purefm/article_ce-dimanche-12-02-dans-bang-bang?id=7553243
On peut la réécouter en podcast, sera dispo dans la journée, je pense.
On a parlé entre autres des BD gay friendly à Angoulême. Peu de personnages principaux qui sont gays mais tout de même, pas mal de références directes ou indirectes à l'homosexualité.
Polémique: Cynthia Nixon a-t-elle vraiment «choisi» d'être lesbienne?
La star de «Sex and the City» a créé un débat en affirmant avoir choisi, pour sa part, d'être lesbienne. De nombreux internautes sont scandalisés par ces propos, estimant qu'ils ne correspondent pas à la réalité.
Vérité qui fâche? Boulette qui énerve? Quoiqu’il en soit, les récents propos de Cynthia Nixon dans le New York Times sont à l’origine d’un houleux débat. A l’occasion d’un entretien accordé suite à son rôle dans la pièce Wit, l’actrice de Sex and the City – qui se concentre maintenant sur des projets de théâtre – revient sur l’évolution de sa sexualité ces dernières années. Elle se doutait qu’elle allait immanquablement créer la polémique en affirmant qu'être lesbienne n’est, pour elle, rien d’autre qu’un «choix».
Après avoir vécu cinq années avec un homme, Cynthia Nixon est, depuis 2004, dans une relation amoureuse avec Christine Marinoni. Les deux femmes sont mariées et mamans d’un petit garçon (lire notre article). Le couple a fait le choix de la visibilité et s’affiche volontiers dans les médias. Cynthia Nixon exprime par ailleurs régulièrement ses positions militantes sur les questions LGBT et a du poids dans la communauté outre-Atlantique.
La suite ici
http://www.tetu.com/actualites/people/polemique-cynthia-nixon-a-t-elle-vraiment-choisi-detre-lesbienne-20926
En fait, j'écoute parfois bang bang, une émission radio consacrée aux LGBT (sur une chaîne publique belge !), voir ici
http://www.rtbf.be/purefm/article_ce-dimanche-12-02-dans-bang-bang?id=7553243
On peut la réécouter en podcast, sera dispo dans la journée, je pense.
On a parlé entre autres des BD gay friendly à Angoulême. Peu de personnages principaux qui sont gays mais tout de même, pas mal de références directes ou indirectes à l'homosexualité.
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 10:53
En fait, bien sûr que l'on peut choisir son orientation sexuelle, mais on ne choisie pas nos affinités.
Perso, comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas fait de choix particulier si ce n'est d'assumer. Tout dépend d'un chacun.
Perso, comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas fait de choix particulier si ce n'est d'assumer. Tout dépend d'un chacun.
- Yves 54—
- Messages : 220
Date d'inscription : 14/01/2012
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 16:51
Si j'ai encore le droit de donner mon avis , je crois que les orientations sexuelles , hétéros , bi ou homos ne sont pas des choix , mais dépendent de notre NATURE PROFONDE , au même titre que tout nos penchants , goûts , passions , loisirs et occupations diverses .
C'est notre INSTINCT qui nous dicte vers quels sexe aller .
ça s'appelle , la nature .
C'est notre INSTINCT qui nous dicte vers quels sexe aller .
ça s'appelle , la nature .
- le jamBanni·e
- Messages : 42
Date d'inscription : 21/01/2012
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 19:29
Bon nombre de nos gouts et loisirs sont le fruit de notre expérience et de notre apprentissage, pour le choix de l'orientation sexuelle je pense que c'est pareil, parfois c'est de l'acquis, souvent c'est inhé et ancré dés la naissances, parfois les deux.
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 19:55
Yves 54 a écrit:Si j'ai encore le droit de donner mon avis , je crois que les orientations sexuelles , hétéros , bi ou homos ne sont pas des choix , mais dépendent de notre NATURE PROFONDE , au même titre que tout nos penchants , goûts , passions , loisirs et occupations diverses .
C'est notre INSTINCT qui nous dicte vers quels sexe aller .
ça s'appelle , la nature .
Pourquoi n'aurais-tu pas le droit de donner ton avis?
Je suis entièrement d'accord avec toi, Yves: notre nature profonde, c'est elle qui fait ce qu'on est avant tout!
- Yves 54—
- Messages : 220
Date d'inscription : 14/01/2012
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 20:07
Ben j'avais des doutes par moments .
Bien le bonsoir , chère Lucha .
Toujours fidèle au poste .
AU fait , tu as lu le post où je t'ai conseillé de lire le 2 ème sexe de De Beauvoir ?
Bien le bonsoir , chère Lucha .
Toujours fidèle au poste .
AU fait , tu as lu le post où je t'ai conseillé de lire le 2 ème sexe de De Beauvoir ?
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 20:20
Bonsoir à toi aussi, Yves!
Oui j'ai bien lu ton post, je compte suivre ton judicieux conseil, mais là en ce moment pas le temps du tout de lire.. Les vacances seront plus propices à une telle activité intellectuelle qui demande beaucoup de motivation et de temps.
Oui j'ai bien lu ton post, je compte suivre ton judicieux conseil, mais là en ce moment pas le temps du tout de lire.. Les vacances seront plus propices à une telle activité intellectuelle qui demande beaucoup de motivation et de temps.
- Yves 54—
- Messages : 220
Date d'inscription : 14/01/2012
Re: Le choix de sa sexualité
13.02.12 20:57
Oui, bien sûr comme toi j'ai besoin d'être à tête reposée pour lire .
Tu vas voir , tu vas aimer c'est la description de la femme de A à Z .
bonne soirée et bonne nuit , c'est que je rentre de chez mon oncle .
Sincère Respect .
Tu vas voir , tu vas aimer c'est la description de la femme de A à Z .
bonne soirée et bonne nuit , c'est que je rentre de chez mon oncle .
Sincère Respect .
Re: Le choix de sa sexualité
19.02.12 21:26
The L-Project: des chanteuses lesbiennes unies contre l'homophobie
Collecter des fonds contre l'homophobie grâce à une chanson? C'est l'idée qu'a eu Georgey Payne, une chanteuse pop britannique. Il y a quelques mois, un jeune ami lui rapporte qu'il est victime de harcèlement homophobe à l'école. Pour lui venir en aide, cette musicienne du groupe Greymatter écrit une chanson aux paroles pleines d'espoir It does get better (ça va aller mieux), en écho au mouvement It gets Better. Efficace. Dès lors, pourquoi ne pas diffuser le message auprès du grand public? «The L-Project» est lancé.
Un travail d'équipe
Georgey Payne, ainsi que Horse et Emma Kavanagh, les deux autres membres de Greymatter, lancent un appel et dégotent uniquement des partenaires féminines. Toutes lesbiennes. Des filles peu connues du grand public français mais qui, habituées des lieux gay-friendly d'Angleterre, ont acquis une notoriété sur la scène homo. Parmi elles, Sofia Antonia Minole, l'une des coordinatrices du projet, Sandra MacBeth, Amber Taylor-Groves, Mel Sanson, Nina McCann, O' Hooley & Tidow, Lorna Thomas, Leanna Goring, Juey, Jess Gardham, Amy Sutton, Nicky Mitchell et Ella Chambers.
On peut écouter la chanson ici
http://www.tetu.com/actualites/international/the-l-project-des-chanteuses-lesbiennes-unies-contre-lhomophobie-21045
Collecter des fonds contre l'homophobie grâce à une chanson? C'est l'idée qu'a eu Georgey Payne, une chanteuse pop britannique. Il y a quelques mois, un jeune ami lui rapporte qu'il est victime de harcèlement homophobe à l'école. Pour lui venir en aide, cette musicienne du groupe Greymatter écrit une chanson aux paroles pleines d'espoir It does get better (ça va aller mieux), en écho au mouvement It gets Better. Efficace. Dès lors, pourquoi ne pas diffuser le message auprès du grand public? «The L-Project» est lancé.
Un travail d'équipe
Georgey Payne, ainsi que Horse et Emma Kavanagh, les deux autres membres de Greymatter, lancent un appel et dégotent uniquement des partenaires féminines. Toutes lesbiennes. Des filles peu connues du grand public français mais qui, habituées des lieux gay-friendly d'Angleterre, ont acquis une notoriété sur la scène homo. Parmi elles, Sofia Antonia Minole, l'une des coordinatrices du projet, Sandra MacBeth, Amber Taylor-Groves, Mel Sanson, Nina McCann, O' Hooley & Tidow, Lorna Thomas, Leanna Goring, Juey, Jess Gardham, Amy Sutton, Nicky Mitchell et Ella Chambers.
On peut écouter la chanson ici
http://www.tetu.com/actualites/international/the-l-project-des-chanteuses-lesbiennes-unies-contre-lhomophobie-21045
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le choix de sa sexualité
01.03.12 14:34
Regardez un peu la jolie pépite que j'ai trouvé sur Yahoo Questions-réponses; à la question "l'homosexualité existe-t-elle chez les animaux?", voici ce qu'un dénommé Hélichry répond (je souligne le plus choquant, le reste on a l'habitude):
J'adore quand les bigots viennent disserter sans preuves ni un semblant d'argumentation; s'ils n'étaient pas aussi dangereux, on en rirait à gorge déployée.. La réponse est donc "non parce que... bah parce que c'est pas bien, merde!"
Allez, à la tronçonneuse!!
Mais moi je suis pansexuel!!
Non car nos amis les animaux ne sont ni pervers ni dépravés ni pernicieux. Les animaux ne s'adonnent pas à des actes répréhensibles à caractère honteusement sexuel. Les animaux s'accouplent en obéissant à leur instinct pour perpétuer l'espèce. L'infamie et l'ignominie n'existe pas dans le règne animal.
L'homosexualité est une anomalie de fonctionnement dans les activités psychiques ou physiologiques chez certains humains. Ceux qui en sont atteints doivent faire l'objet d'un suivi psychiatrique permanent et sérieux. Ces gens sont malades. Ils souffrent. Quand diable le comprendrez-vous?
Trouvez-vous normal qu'un mec soit sexuellement attiré par un autre mec? Est-ce conforme à la norme qu'une femme ait envie d'une autre femme?
Ces gens doivent soit être soignés; soit être euthanasiés. Dans le règne animal -dont il est question dans ce que tu demandes- seuls les forts survivent. Il n'y a pas de place pour les éléments faibles, malades ou tarés. Il devrait en être de même dans nos sociétés. On ne devrait pas tolérer les faibles, les malades ou les tarés. C'est là une loi immuable de la nature à laquelle il serait temps de se soumettre.
@Tous
Je trouve déplorables toutes vos minables interventions. L'on ne peut s'empêcher de se rendre compte en lisant vos galimatias respectifs que vous êtes de pauvres demeurés qui ont été définitivement lobotomisés par les médias et la bêtise ambiante.
Vous êtes proprement méprisables! Bande d'abrutis! Réfléchissez, que diable! Essayez donc d'avoir un avis qui soit vraiment le vôtre! Vous donnez l'impression d'être des boeufs qui ruminent sottement des âneries juste pour être dans le coup. Quelle bande de débiles! Vous êtes tout bonnement désespérants...
J'adore quand les bigots viennent disserter sans preuves ni un semblant d'argumentation; s'ils n'étaient pas aussi dangereux, on en rirait à gorge déployée.. La réponse est donc "non parce que... bah parce que c'est pas bien, merde!"
Allez, à la tronçonneuse!!
Mais moi je suis pansexuel!!
Re: Le choix de sa sexualité
01.03.12 16:44
Il ferait bien de faire attention à ce qu'il écrit. Si on élimine les faibles et les débiles, il sera en tête de file.
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le choix de sa sexualité
15.03.12 19:31
Bon, je mets mon propos ici, parce que je pense que c'est dans la continuité.
Aujourd'hui, la CEDH a estimé qu'il n'est pas discriminatoire qu'un État refuse d'accorder l'autorité parental au conjoint du parent biologique dans un couple homosexuel. Mais ce que j'aime le plus dans les articles - du Monde ou autre - ce sont les commentaires des lecteurs. Alors j'en ai lu un, mais qui déchire sa race:
Les scientifiques du forum - et même les autres - vont soit se tordre de rire , soit être consterné-e..
Et même Pedro se demande comment un crétin pareil peut-il exister..
Aujourd'hui, la CEDH a estimé qu'il n'est pas discriminatoire qu'un État refuse d'accorder l'autorité parental au conjoint du parent biologique dans un couple homosexuel. Mais ce que j'aime le plus dans les articles - du Monde ou autre - ce sont les commentaires des lecteurs. Alors j'en ai lu un, mais qui déchire sa race:
J'ai plus de 50 ans, et je suis contre l'adoption par une "famille" homoparentale ; une famille, c'est une mère et un père ; seuls les escargots peuvent avoir des bébés entre escargots du même sexe, et les "humains" ne sont pas des escargots.
Les scientifiques du forum - et même les autres - vont soit se tordre de rire , soit être consterné-e..
Et même Pedro se demande comment un crétin pareil peut-il exister..
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Le choix de sa sexualité
15.03.12 19:40
Bah, faut pas s'énerver pour des crétins va...
Bon, on sera aussi ravi-e-s d'apprendre que les familles monoparentales non plus ne sont pas des familles;
Maintenant qu'on sait qu'on est des monstres, allons tous et toutes nous immoler
Amen.
Bon, on sera aussi ravi-e-s d'apprendre que les familles monoparentales non plus ne sont pas des familles;
Maintenant qu'on sait qu'on est des monstres, allons tous et toutes nous immoler
Amen.
- BestioleBleu⋅e
- Messages : 49
Date d'inscription : 14/03/2012
Re: Le choix de sa sexualité
16.03.12 19:05
Personnellement j'ai toujours eu des parents ouverts, plus ou moins. Ils m'ont toujours dis qu'ils préfèreraient que mon frère et moi soyons hétéros pour qu'ils aient des petits-enfants puis après quand dans le débat je leur ai parlé d'adoption tout ça, ils se sont dit ouais pourquoi pas finalement. Je leur ai ouvertement demandé si ça les dérangerait que je sorte avec une femme, leur réponse fut que non ça ne les dérangeait en aucune manière.
Je ne suis jamais sortie avec une femme alors que je suis déjà sortie avec plusieurs hommes. Au départ, je doutais de ma sexualité parce-que j'avais des difficultés dans mes rapports avec les garçons puis avec les hommes mais aussi dans mon rapport amical, social, avec les filles puis les femmes, comme si quelque chose clochait dans ma perception des choses. Je cherchais un prétexte à ma différence et on m'offrait l'homosexualité sur un plateau. Bref, depuis un certain temps je suis de plus en plus attirée par les femmes et je ne suis pas pour autant moins attirée par les hommes. J'en suis arrivée en même temps à ouvrir mes horizons sur le plan moral et à me dire qu'on est pas attiré par un corps mais par une personne et qu'on passe au-delà du physique si cette personne compte pour nous. Le physique ça peut être une personne grasse, qui pue des pieds... ou qui a des organes sexuels féminins plutôt que masculins.
Après, je suis encore dans le processus de déconstruction du dégoût que j'éprouvais encore jusqu'à il y a peu a avoir une relation sexuelle avec une autre femme, dégoût non de l'acte mais du sexe de l'autre. J'avais peur, une fois le moment arrivé d'être incapable de faire l'amour à une femme alors même que j'éprouve du désir pour certaines femmes, pour leur corps. Comme je commence à faire des rêves érotiques très poussés mettant en scène des femmes, j'en déduis que j'ai bien progressé ^^. Quant à passer à la pratique... ça ne devrait plus tarder.
Je ne suis jamais sortie avec une femme alors que je suis déjà sortie avec plusieurs hommes. Au départ, je doutais de ma sexualité parce-que j'avais des difficultés dans mes rapports avec les garçons puis avec les hommes mais aussi dans mon rapport amical, social, avec les filles puis les femmes, comme si quelque chose clochait dans ma perception des choses. Je cherchais un prétexte à ma différence et on m'offrait l'homosexualité sur un plateau. Bref, depuis un certain temps je suis de plus en plus attirée par les femmes et je ne suis pas pour autant moins attirée par les hommes. J'en suis arrivée en même temps à ouvrir mes horizons sur le plan moral et à me dire qu'on est pas attiré par un corps mais par une personne et qu'on passe au-delà du physique si cette personne compte pour nous. Le physique ça peut être une personne grasse, qui pue des pieds... ou qui a des organes sexuels féminins plutôt que masculins.
Après, je suis encore dans le processus de déconstruction du dégoût que j'éprouvais encore jusqu'à il y a peu a avoir une relation sexuelle avec une autre femme, dégoût non de l'acte mais du sexe de l'autre. J'avais peur, une fois le moment arrivé d'être incapable de faire l'amour à une femme alors même que j'éprouve du désir pour certaines femmes, pour leur corps. Comme je commence à faire des rêves érotiques très poussés mettant en scène des femmes, j'en déduis que j'ai bien progressé ^^. Quant à passer à la pratique... ça ne devrait plus tarder.
- BestioleBleu⋅e
- Messages : 49
Date d'inscription : 14/03/2012
Re: Le choix de sa sexualité
16.03.12 20:53
Le chemin est encore long. J'ai effectivement de la chance avec ma famille sous certains points de vue. Comme par exemple quand j'ai fait du rugby, ils ont rit parce que bon déjà ils ne savaient même pas qu'il y avait des équipes féminines de rugby (perso je préfèrerais des équipes mixtes mais bon, , dans un contexte de compétition, pas avant quelques années). Mais je pouvais leur en parler et ils n'avaient pas honte de moi. Mes parents ne me comprennent pas mais ça ne les empêche pas de m'accepter et c'est en ça que je suis fière d'eux. Même à Noël on a beaucoup rigolé chez mes grand-parents, j'ai eu une caisse à outil et un maillot de rugby alors que mes cousines ont eu un kit de maquillage quasiment pour enfants alors qu'elles sont adultes.
Parcontre desfois ils ne veulent pas comprendre, les préjugés reprennent le dessus. Ils ne veulent pas comprendre que NON je ne me raserai pas les poils parce que NON ce n'est pas moche (mon père est allé jusqu'à m'interdire de sortir avec lui en public avec un tee-shirt sans manche). Et puis dès que j'ai du bide c'est la cata. Je me demande comment je suis pas devenue anorexique .
Enfin tout ça pour dire qu'apparemment pour eux l'homosexualité étant rentrée plus ou moins dans les mœurs, d'une manière générale, de même que le sport féminin ou les femmes qui bricolent, ça ne leur pose pas de problème. Mais dès qu'il s'agit de quelque chose de moins commun ils ont peur et préfèrent placer un interdit pour me protéger ou faire en sorte que plus tard je n'ai pas honte d'une ancienne lubie alors qu'ils n'ont pas leur mot à dire puisque je suis adulte et que ça concerne mon corps.
Mais bon, pas de veine, je fais ce que je veux quand ça ne concerne que moi.
Parcontre desfois ils ne veulent pas comprendre, les préjugés reprennent le dessus. Ils ne veulent pas comprendre que NON je ne me raserai pas les poils parce que NON ce n'est pas moche (mon père est allé jusqu'à m'interdire de sortir avec lui en public avec un tee-shirt sans manche). Et puis dès que j'ai du bide c'est la cata. Je me demande comment je suis pas devenue anorexique .
Enfin tout ça pour dire qu'apparemment pour eux l'homosexualité étant rentrée plus ou moins dans les mœurs, d'une manière générale, de même que le sport féminin ou les femmes qui bricolent, ça ne leur pose pas de problème. Mais dès qu'il s'agit de quelque chose de moins commun ils ont peur et préfèrent placer un interdit pour me protéger ou faire en sorte que plus tard je n'ai pas honte d'une ancienne lubie alors qu'ils n'ont pas leur mot à dire puisque je suis adulte et que ça concerne mon corps.
Mais bon, pas de veine, je fais ce que je veux quand ça ne concerne que moi.
Re: Le choix de sa sexualité
16.03.12 21:24
Je dis ça, je ne dis rien, mais je ne pense pas que ce soit ce qui doivent te préoccuper le plus.Bestiole a écrit:Après, je suis encore dans le processus de déconstruction du dégoût que j'éprouvais encore jusqu'à il y a peu a avoir une relation sexuelle avec une autre femme, dégoût non de l'acte mais du sexe de l'autre. J'avais peur, une fois le moment arrivé d'être incapable de faire l'amour à une femme alors même que j'éprouve du désir pour certaines femmes, pour leur corps.
Si c'est réciproque, elle saura être patiente avec toi, te rassurer et te mettre en confiance; ainsi, tout se fera le plus naturellement du monde quand ce sera bon.
Je connais un certain nombre de filles/femmes qui sont passées par là, voire quelques unes qui ont fait le chemin inverse, quand les sentiments sont là, ça vient en son temps, mais ça vient.
D'où ma question de te demander pourquoi ne pas laisser les choses se faire naturellement?
- BestioleBleu⋅e
- Messages : 49
Date d'inscription : 14/03/2012
Re: Le choix de sa sexualité
16.03.12 21:32
Parce que j'ai peur de décevoir une compagne qui ne sera peut-être qu'une compagne d'un soir... Je n'ai pas envie de passer à côté d'une histoire rien que parce que j'ai des préconceptions débiles. J'ai déjà pris de mauvaises décisions en me basant sur de mauvais critères (le physique par exemple). Je suis pas sûre de savoir bien l'exprimer.
Il y a aussi le fait que je ne sais pas communiquer. Même avec les hommes j'ai des difficultés alors que je ne ressens que peu ou pas de gêne sur ce plan là.
Et puis bon c'est pas un truc que je me force à faire, c'est plus une découverte progressive dont découle de nouveaux désirs et de nouvelles idées.
Il y a aussi le fait que je ne sais pas communiquer. Même avec les hommes j'ai des difficultés alors que je ne ressens que peu ou pas de gêne sur ce plan là.
Et puis bon c'est pas un truc que je me force à faire, c'est plus une découverte progressive dont découle de nouveaux désirs et de nouvelles idées.
Re: Le choix de sa sexualité
16.03.12 21:49
Ah d'accord, si tu envisages ça sous la forme d'un "coup d'essai" avant d'envisager aller à du plus sérieux, c'est différent.
Ca sera probablement la cata de toute façon (J'ai même une idée des discussions avec sa gang selon l'issue...), sauf si c'est une ogresse (amatrice de "chair fraiche").
Toujours avec "je dis ça, je ne dis rien", ne te mets pas la pression sur ça et laisse venir les choses, ça se passera d'autant mieux que tu seras plus détendue.
Ca sera probablement la cata de toute façon (J'ai même une idée des discussions avec sa gang selon l'issue...), sauf si c'est une ogresse (amatrice de "chair fraiche").
Toujours avec "je dis ça, je ne dis rien", ne te mets pas la pression sur ça et laisse venir les choses, ça se passera d'autant mieux que tu seras plus détendue.
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum