faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
+9
cleindo
punkie
Aëlloon
Usagi
Ciel
pierregr
Flower Power
once
zamenoa
13 participants
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
14.04.14 12:10
J'adore le "je ne le vis pas comme importantn, ce n'est pas qqch qui me choque donc ça n'a pas d'intérêt".
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
14.04.14 12:11
Oui, c'est grave, en effet. Qu'une chose ne soit pas considérée rationnellement comme étant pertinente, ne signifie pas qu'elle n'influe pas sur les actes des uns et des autres. Il n'y a qu'à voir la crispation d'une personne dès lors qu'on écris avec le féminin à la place du masculin: c'est immédiatement vu comme une volonté de faire dominer les femmes sur les hommes.
Rationnellement, l'immense majorité des hommes sont d'accord qu'à travail égal, une femme doit être autant payée qu'un homme. Pourtant, les hommes gagnent 1/4 de plus que les femmes. La culture ça fait des dégâts, et la langue, c'est le vecteur de la culture.
Rationnellement, l'immense majorité des hommes sont d'accord qu'à travail égal, une femme doit être autant payée qu'un homme. Pourtant, les hommes gagnent 1/4 de plus que les femmes. La culture ça fait des dégâts, et la langue, c'est le vecteur de la culture.
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
14.04.14 12:21
Non, ils ne se le disent même pas, ils l'ont déjà intégré, c'est bien ça le problème. La langue est le vecteur de la culture comme dit Jonas.punkie a écrit:Croyez-vous vraiment que les élèves du primaire qui apprennent cette règle se disent "Tiens, donc l'homme est supérieur à la femme" ? Je n'ai pas le souvenir d'avoir eu cette pensée.
Bon après, les personnes que ça ne dérange pas, ben mieux pour elles, mais moi ça me dérange et j'ai appris à prendre plaisir à déranger.
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
14.04.14 20:46
Je serais la seule à avoir pensé à ça lorsque j'ai découvert cette règle ?
J'ai pensé que c'était profondément injuste et que les hommes n'étaient pas mieux que les femmes.
Et ça me choquait de voir ma mère recevoir des lettres avec "Mlle" et mon frère des lettres avec "M." ...
D'ailleurs aujourd'hui je dis "elles" pour parler d'un groupe où il y a beaucoup de femmes et peu d'hommes, on me reprend mais je dis "non chez moi le masculin ne l'emporte pas, c'est le nombre" et les hommes sont choqués ... choqués pour un truc qu'on supporte depuis qu'on a 8 ans : l'invisibilité.
J'ai pensé que c'était profondément injuste et que les hommes n'étaient pas mieux que les femmes.
Et ça me choquait de voir ma mère recevoir des lettres avec "Mlle" et mon frère des lettres avec "M." ...
D'ailleurs aujourd'hui je dis "elles" pour parler d'un groupe où il y a beaucoup de femmes et peu d'hommes, on me reprend mais je dis "non chez moi le masculin ne l'emporte pas, c'est le nombre" et les hommes sont choqués ... choqués pour un truc qu'on supporte depuis qu'on a 8 ans : l'invisibilité.
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
14.04.14 22:48
les manuels véhiculent toujours un « masculin neutre » aux enfants distillant alors une croyance du « masculin » comme représentant de l'universel. (éduquer, décembre 2013)
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
08.05.14 10:15
Mon chéri m'a envoyé ce lien. Comme quoi quand on veut...
http://clesnes.blog.lemonde.fr/2014/05/07/langlais-asexue-ze-went-to-hir-bedroom/
http://clesnes.blog.lemonde.fr/2014/05/07/langlais-asexue-ze-went-to-hir-bedroom/
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
08.05.14 12:27
Si quelqu'un veut être appelé par "ze / hir", j'espère qu'un professeur ou employeur puriste qui choisirait d'utiliser le "they / their" singulier à la place ne serait pas considéré comme un harceleur sexuel.Chaque étudiant doit avoir le droit de demander à être référencé par le pronom de son choix, estiment les militants LGBT : lui, elle ou « ze ». Dans le Colorado, la commission des droits civiques a pris en compte l’existence du troisième pronom. Elle a établi que le refus pour un professeur ou un employeur d’utiliser le « ze » pouvait être considéré comme une forme de harcèlement sexuel.
- LarkoBleu⋅e
- Messages : 71
Date d'inscription : 23/04/2014
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
09.05.14 17:52
Je profite de ce topic pour m’interroger sur la féminisation des noms de métier.
Hier, sur le fil Komensavaojourdhui ? il a été question de la nomination d’une femme, Hélène Costa, pour entraîner une équipe de foot masculine pro.
Dans ma réaction à cette nouvelle, que je trouve par ailleurs excellente, j’ai utilisé le terme entraîneuse.
Plus loin dans la discussion on a pointé le fait que ce terme désigne une employée de boîte de nuit dont le rôle est de pousser les client.e.s à consommer.
Pourtant, comme l’a souligné pierregr, le nom commun entraîneur.euse existe bien dans le Larousse, au masculin et au féminin, dans l’acception d’entraîner (un.e athlète, une équipe…)
Il ne s’agit pas d’un mot épicène.
Là où ça se complique c’est que, dans ce même Larousse, il y a une entrée pour :
Entraîneuse n.f. : Employée d’établissement de nuit qui pousse les client.e.s à consommer.
Et, comme par hasard, pas de masculin dans ce cas (!)
Alors, doit-on féliciter Hélène Costa d’être devenue une entraîneur de ligue 2 ?
Et doit-on par ailleurs féliciter le nouvel employé d’une boîte de nuit d’être devenu un entraîneuse ?
Comment faites-vous, au quotidien, pour concilier autant que faire se peut les règles de la langue française et le souci du féminisme ?
Hier, sur le fil Komensavaojourdhui ? il a été question de la nomination d’une femme, Hélène Costa, pour entraîner une équipe de foot masculine pro.
Dans ma réaction à cette nouvelle, que je trouve par ailleurs excellente, j’ai utilisé le terme entraîneuse.
Plus loin dans la discussion on a pointé le fait que ce terme désigne une employée de boîte de nuit dont le rôle est de pousser les client.e.s à consommer.
Pourtant, comme l’a souligné pierregr, le nom commun entraîneur.euse existe bien dans le Larousse, au masculin et au féminin, dans l’acception d’entraîner (un.e athlète, une équipe…)
Il ne s’agit pas d’un mot épicène.
Là où ça se complique c’est que, dans ce même Larousse, il y a une entrée pour :
Entraîneuse n.f. : Employée d’établissement de nuit qui pousse les client.e.s à consommer.
Et, comme par hasard, pas de masculin dans ce cas (!)
Alors, doit-on féliciter Hélène Costa d’être devenue une entraîneur de ligue 2 ?
Et doit-on par ailleurs féliciter le nouvel employé d’une boîte de nuit d’être devenu un entraîneuse ?
Comment faites-vous, au quotidien, pour concilier autant que faire se peut les règles de la langue française et le souci du féminisme ?
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
16.05.14 11:54
Entendu à la radio (c'est un médecin qui parle) "les patients qui ont un cancer du sein..."
Euh, c'était tellement dur de parler des patientes?
Euh, c'était tellement dur de parler des patientes?
- CarolAncien⋅ne
- Messages : 684
Date d'inscription : 31/07/2013
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
16.05.14 13:19
Le cancer du sein frappe aussi les hommes (1 homme pour 200 femmes). C'est extrêmement peu j'en conviens mais, si on se réfère aux règles d'accords du français, ce médecin a raison.
Ceci dit, ça me fait grincer des dents à moi aussi.
Ceci dit, ça me fait grincer des dents à moi aussi.
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
16.05.14 13:23
Je sais que quelques hommes sont touchés. Mais bon. Ca invisibilise quand même l'immense majorité des personnes touchées.
- CarolAncien⋅ne
- Messages : 684
Date d'inscription : 31/07/2013
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
16.05.14 13:34
Entièrement d'accord avec toi, si ça ne tenait qu'à moi la règle qui veut que le masculin l'emporte aurait disparu depuis bien longtemps.
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
16.05.14 18:43
Tiens, je savais pas que des hommes aussi étaient touchés. Enfin bon, ça change pas trop ce que je pense de son accord...
- Agatha ChristaAncien⋅ne
- Messages : 285
Date d'inscription : 09/05/2014
@Michonne " si ça ne tenait qu'à moi la règle qui veut que le masculin l'emporte aurait disparu depuis bien longtemps "
Entièrement d'accord mais personnellement je ne me prive pas d' appliquer en français sans attendre d'autorisation la règle de l'accord de proximité, donc au féminin ( pluriel ) dès que possible, comme en latin, grec ancien ou ancien français
... la féminisation des noms de métiers, titres et grades militaires est indispensable pour authentifier la place naturelle des femmes dans la vie sociale, aux postes qu'elles occupent parfois depuis des lustres ( exemple : première femme " professeur " début du XXe siècle mais en cours de français, mon fils a appris il y a 2 ans que Professeur ne pouvait être que masculin malgré les recommandations de féminisation de Lionel Jospin, réitérées en 1999 !! ) et reconnaître leur légitimité à pouvoir accéder à toute fonction : entendre de nos jours, " Le Command A---, elle a piloté... " me semble une énorme faute de français et de reconnaissance de la personne féminine nommément identifiée, faute d' autant plus malvenue que la dite Commandante ne prend pas la place d' un homme, n'occupe pas un poste qui devrait continuer d' être considéré comme masculin ; c'est son métier à elle, sa place et son grade mérité en tant qu'être humain féminin ; donc la Cheffe, la Lieutenante, la Commandante, l' Agente...et l' Entraîneuse ( déjà entendu en sport sans que cela " entraîne " des remarques déplacées ) semblent devoir s' imposer selon toute logique et dans le respect. En multipliant les termes féminins et leur usage, on s' habitue à leur emploi.
L' argument de " La fonction qui ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. " est fallacieux car les hommes ne supportent pas d'avoir un métier mis au féminin : avant il y avait des speakerines pour présenter les programmes à la télé et en 1990, dès qu'un jeune homme, Olivier Minne, a tenu ce poste, de suite il fut appelé " le speakerin " sans que l'on s' occupe de l'étymologie, de l'usage, de l' existence du mot dans le dictionnaire ou pas et encore moins " d'une fonction qui ne serait pas identifiée à la personne "... Moralité : en un siècle Professeure, mot féminin a du mal d' être admis par tous, en un jour on avait masculinisé le mot speakerine !
Entièrement d'accord mais personnellement je ne me prive pas d' appliquer en français sans attendre d'autorisation la règle de l'accord de proximité, donc au féminin ( pluriel ) dès que possible, comme en latin, grec ancien ou ancien français
... la féminisation des noms de métiers, titres et grades militaires est indispensable pour authentifier la place naturelle des femmes dans la vie sociale, aux postes qu'elles occupent parfois depuis des lustres ( exemple : première femme " professeur " début du XXe siècle mais en cours de français, mon fils a appris il y a 2 ans que Professeur ne pouvait être que masculin malgré les recommandations de féminisation de Lionel Jospin, réitérées en 1999 !! ) et reconnaître leur légitimité à pouvoir accéder à toute fonction : entendre de nos jours, " Le Command A---, elle a piloté... " me semble une énorme faute de français et de reconnaissance de la personne féminine nommément identifiée, faute d' autant plus malvenue que la dite Commandante ne prend pas la place d' un homme, n'occupe pas un poste qui devrait continuer d' être considéré comme masculin ; c'est son métier à elle, sa place et son grade mérité en tant qu'être humain féminin ; donc la Cheffe, la Lieutenante, la Commandante, l' Agente...et l' Entraîneuse ( déjà entendu en sport sans que cela " entraîne " des remarques déplacées ) semblent devoir s' imposer selon toute logique et dans le respect. En multipliant les termes féminins et leur usage, on s' habitue à leur emploi.
L' argument de " La fonction qui ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. " est fallacieux car les hommes ne supportent pas d'avoir un métier mis au féminin : avant il y avait des speakerines pour présenter les programmes à la télé et en 1990, dès qu'un jeune homme, Olivier Minne, a tenu ce poste, de suite il fut appelé " le speakerin " sans que l'on s' occupe de l'étymologie, de l'usage, de l' existence du mot dans le dictionnaire ou pas et encore moins " d'une fonction qui ne serait pas identifiée à la personne "... Moralité : en un siècle Professeure, mot féminin a du mal d' être admis par tous, en un jour on avait masculinisé le mot speakerine !
- InvitéInvité
Agatha Christa a écrit:
Entièrement d'accord mais personnellement je ne me prive pas d' appliquer en français sans attendre d'autorisation la règle de l'accord de proximité, donc au féminin ( pluriel ) dès que possible, comme en latin, grec ancien ou ancien français
Tu peux en parler stp ? Ça m'intéresse
EDIT : j'ai trouvé ça : http://www.langagenonsexiste.ca/regledeproximite.htm
Par contre, cela n'empêche pas le "ils" pour parler d'un groupe de 250 femmes et 1 homme. Personnellement j'ai décidé de me rebeller contre la société, et à présent si il y a clairement plus de femmes dans un groupe je dis "elles", même si il y a des hommes.
Souvent on me répond "elles, et ils, hein ! "
Et je répond "Ah bon ? tu dis ils et elles toi quand il y a 2 femmes dans un groupe d'hommes ?!"
"Non, mais le masculin l'emporte blablabla ... "
"Bah pas chez moi !"
- InvitéInvité
C'est un exemple intéressant de sexisme. Pourrais-tu citer une source s'il-te-plaît ?Agatha Christa a écrit:L' argument de " La fonction qui ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. " est fallacieux car les hommes ne supportent pas d'avoir un métier mis au féminin : avant il y avait des speakerines pour présenter les programmes à la télé et en 1990, dès qu'un jeune homme, Olivier Minne, a tenu ce poste, de suite il fut appelé " le speakerin " sans que l'on s' occupe de l'étymologie, de l'usage, de l' existence du mot dans le dictionnaire ou pas et encore moins " d'une fonction qui ne serait pas identifiée à la personne "... Moralité : en un siècle Professeure, mot féminin a du mal d' être admis par tous, en un jour on avait masculinisé le mot speakerine !
Cela dit, "sentinelle" est toujours féminin.
@Aky :
Exemple d'application de l'accord de proximité :
une femme sportive et un homme sportif
= une femme et un homme sportifs
= un homme et une femme sportives
L'adjectif sportifs(ves) s'accorde en genre avec le nom le plus proche.
EDIT à cause du EDIT de Aky :
Par rapport au choix entre "ils" et "elles", si on s'autorise à sortir du français standard, on peut aussi utiliser "iels" en parlant d'un groupe de personnes de sexe quelconque.
Remarque : "iels" est le pluriel de "iel" qui remplace "il" quand on parle d'une personne de sexe quelconque.
- InvitéInvité
La vache, un crétin balance que les mâles sont plus nobles que les femelles (vous avez remarqué ? Mâle, ça sonne toujours mieux que femelle ><) et tout le monde dit amen ?
Hé ben...
Hé ben...
- InvitéInvité
Drärk a écrit:La vache, un crétin balance que les mâles sont plus nobles que les femelles (vous avez remarqué ? Mâle, ça sonne toujours mieux que femelle ><) et tout le monde dit amen ?
Hé ben...
Ouais, ça fait peur hein ... on ne lui dira pas merci.
Il a quand même reçu tout un tas d'hommages pour avoir crée la règle de langage la plus sexiste qui existe de nos jours ! :
En 1865, la rue Vaugelas est créée à Paris. Le collège Vaugelas de Meximieux et le Lycée Vaugelas de Chambéry ont été nommés en son honneur ainsi qu'une école élémentaire à Annecy.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
18.05.14 15:18
Sentinelle, recrue, et vigie. Et aussi trompette (soldat qui joue de la trompette).Polyvalentour a écrit:Cela dit, "sentinelle" est toujours féminin.
C'est ce qu'on appelle les exceptions qui confirment la règle...
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
18.05.14 15:22
Victime aussi .... même si c'est pas un métier xD
- LarkoBleu⋅e
- Messages : 71
Date d'inscription : 23/04/2014
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
18.05.14 16:52
Le site de la SIEFAR (Société Internationale pour l'Étude des Femmes de l'Ancien Régime) propose une passionnante rubrique La Guerre Des Mots:
http://www.siefar.org/la-guerre-des-mots/les-mots-de-a-a-z.html?lang=fr&li=art67
http://www.siefar.org/la-guerre-des-mots/les-mots-de-a-a-z.html?lang=fr&li=art67
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
18.05.14 17:04
Avant-courière ?
On ne dit pas "avant-coureuse" ?
Danseresse ?
Je vois que je méconnais fortement la langue Française ...
On ne dit pas "avant-coureuse" ?
Danseresse ?
Je vois que je méconnais fortement la langue Française ...
- InvitéInvité
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
18.05.14 19:39
Oh merci Larko, c'est une mine d'or que tu partages
- Agatha ChristaAncien⋅ne
- Messages : 285
Date d'inscription : 09/05/2014
Re: faut-il féminiser la langue?, 28/03/2014 à Bruxelles
18.05.14 23:45
Drärk a écrit:La vache, un crétin balance que les mâles sont plus nobles que les femelles (vous avez remarqué ? Mâle, ça sonne toujours mieux que femelle ><) et tout le monde dit amen ?
Hé ben...
oui mais bon... c'était au XVIe siècle...et ça venait d' Italie, donc il faut le lire avec leur accent italliannesque ce qui devait donner " les mallll sont plousss inniobiles que les femelles "
Ceci dit, la belle époque de la " Renaissance " , humaniste, place les hommes au-dessus de tout et rabaisse les femmes ce qui va permettre de porter sur elles un " regard nouveau " !!! issu de l' Antiquité ! ah ah ah...
La " querelle des femmes " en réaction contre les préjugés d' Aristote qui doutait qu' elles aient une âme et de Platon qui ne voyait en elle qu' un être trop vil « pour être une partenaire de l’Amour », c’est-à-dire du sentiment ( mais non de l’acte sexuel ) redevenus à la mode, n' y a rien changé
Au contraire, renforcement d’un modèle familial de type patriarcal puisque il est dit supérieur à la femme.
Sources : " La Renaissance et les femmes : le retour aux antiques " Ecrit par Alix Ducret
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum