L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
+15
kunthia
Skyward
cleindo
mhysterie
Groucho
zamenoa
microcosmos
Chaleur
1977
Breizhmel
LenaLou
Corvus
Araignée
pierregr
michekhen
19 participants
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 3:43
J'ai divisé le topic vu que ceci a peu de lien avec des références de livres.
je me demandais si vous avez beaucoup d'amitiés avec des hommes? moi ça m'est jamais arrivé, chaque fois ça a tourné à autre chose. Alors j'y crois en théorie mais en pratique j'en vois pas beaucoup des amitiés entre hommes et femmes, ce qui fait que je commence à douter que ce soit possible dans notre société. Et vous?
Mais peut être est-ce hors-sujet.
je me demandais si vous avez beaucoup d'amitiés avec des hommes? moi ça m'est jamais arrivé, chaque fois ça a tourné à autre chose. Alors j'y crois en théorie mais en pratique j'en vois pas beaucoup des amitiés entre hommes et femmes, ce qui fait que je commence à douter que ce soit possible dans notre société. Et vous?
Mais peut être est-ce hors-sujet.
L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 10:02
Il me semble que le sujet a déjà été évoqué sur le forum mais je n'ai pas le temps de chercher où.
Juste pour dire que j'ai qq amies très proches avec qui il n'y a jamais d'ambiguïté mais bon, je suppose que le travail de déconstruction que je fais depuis longtemps y est pour qqch
Juste pour dire que j'ai qq amies très proches avec qui il n'y a jamais d'ambiguïté mais bon, je suppose que le travail de déconstruction que je fais depuis longtemps y est pour qqch
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 11:07
Je suis un peu un cas à part, vu que je n'ai quasiment jamais eu que des amies filles et ce depuis mon adolescence, et l'immense majorité sans ambigüité, mais c'est très clairement possible. Ne serait-ce que parce que je peux voir chez mes amies d'autres amitiés avec des mecs qui ne posent pas le moindre soucis.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 11:54
J'avoue que cette question m'a toujours parue étrange, surtout son corollaire "entre un homme et une femme y aura toujours ambiguïté". Ca signifierait alors que pour les bisexuel-le-s, aucune amitié sans ambiguïté ne serait possible...? It's strange, isn't it ??
90% de mes ami-e-s sont des hommes. Mes amis les plus proches sont tous des hommes.
90% de mes ami-e-s sont des hommes. Mes amis les plus proches sont tous des hommes.
- Corvus—
- Messages : 157
Date d'inscription : 21/04/2014
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 12:10
Comment reconnaissez-vous une ambiguïté ou un passage à "autre chose" ? (concrètement parlant) Autrement dit : quelles sont les manifestations de la limite entre l'amitié et "autre chose" ?
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 12:49
Moi j'ai tendance à considérer que l'amitié n'existe pas, mais pas plus ni moins entre femmes ou entre hommes qu'entre femme et homme...et c'est assez cis-hétéronormatif comme question non ?
- LenaLouAncien⋅ne
- Messages : 1093
Date d'inscription : 19/11/2013
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 13:33
J'ai été amie avec bien plus d'hommes que de femmes,je n'explique pas pourquoi... mais je confirme,ça existe,il n'y a jamais eu de tension sexuelle avec mes amis!
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 13:53
Etant donné que j'ai fais des études considérées socialement comme "masculines", et que j'ai un travail considéré tout autant masculin, j'ai toujours eu plus d'ami-e-s garçons puisque j'étais entourée de bien plus de garçons que de filles.
Effectivement, certaines de mes amitiés se sont mal finies, mais actuellement j'ai plusieurs amis avec lesquels il n'y a aucune ambiguïté.
Effectivement, certaines de mes amitiés se sont mal finies, mais actuellement j'ai plusieurs amis avec lesquels il n'y a aucune ambiguïté.
- BreizhmelBleu⋅e
- Messages : 106
Date d'inscription : 30/08/2012
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 14:11
Bien sûr que c'est possible. J'avoue être étonnée par la question.
Perso, j'ai plus d'amis hommes que femmes. Je m'entends globalement mieux avec eux, sûrement parce que je les trouvent moins hypocrites. J'ai souvent observé que quand un mec veut dire un truc, ben il le dit, il joue pas les faux-cul. Et comme je ne supporte absolument pas l'hypocrisie... Avec les femmes ça passe moins bien. Et c'est peut-être pour autre chose que pour ça aussi. Mais si oui, j'ai pas encore mis le doigt dessus.
Après... j'ai une conception de l'amitié qui fait que je peux coucher avec un(e) ami(e) sans problème. C'est pour ça que pour moi c'est "sans ambiguïté".
Perso, j'ai plus d'amis hommes que femmes. Je m'entends globalement mieux avec eux, sûrement parce que je les trouvent moins hypocrites. J'ai souvent observé que quand un mec veut dire un truc, ben il le dit, il joue pas les faux-cul. Et comme je ne supporte absolument pas l'hypocrisie... Avec les femmes ça passe moins bien. Et c'est peut-être pour autre chose que pour ça aussi. Mais si oui, j'ai pas encore mis le doigt dessus.
Après... j'ai une conception de l'amitié qui fait que je peux coucher avec un(e) ami(e) sans problème. C'est pour ça que pour moi c'est "sans ambiguïté".
- Corvus—
- Messages : 157
Date d'inscription : 21/04/2014
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 15:09
Corvus a écrit:Comment reconnaissez-vous une ambiguïté ou un passage à "autre chose" ? (concrètement parlant) Autrement dit : quelles sont les manifestations de la limite entre l'amitié et "autre chose" ?
Désolé de m'auto-citer et de réitérer ma question, mais je vais mieux la formuler : par quels comportements perceptibles par vous savez-vous que l'autre n'est plus dans une posture amicale ?
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 15:30
Le regard, l'attitude générale, le sourire, le contact physique (qui est plus électrique), le désir qui est perceptible. Parfois aussi la jalousie (en soirée par exemple) même si elle est cachée, la défense excessive de la personne aimée, l'attente intense. Et aussi par le regard des autres qui peuvent s'en rendre compte (quand moi j'ai de la merde dans les yeux et que je crois au père noël) et le verbaliser parfois assez crument.
- 1977Ancien⋅ne
- Messages : 1411
Date d'inscription : 03/11/2012
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 16:05
Contrairement à Breihzmel je ne trouve pas les femmes plus hypocrites que les hommes. Cela me fait mal au yeux de lire cela d'ailleurs, les généralités me font peur, naturaliser les comportements me semble être une approche risquée.
Bref...
Je fréquente amicalement des femmes. Par contre, depuis quelques temps je constate que les intentions amicales des hommes cachent toujours des motivations sexuelles. Cela ne concerne que mon expérience, je suis bien consciente que ce n'est pas le cas d'autres femmes. Et cela n'est pas forcément un problème, je veux dire que cela ne met pas nécessairement fin à nos relations.
Bref...
Je fréquente amicalement des femmes. Par contre, depuis quelques temps je constate que les intentions amicales des hommes cachent toujours des motivations sexuelles. Cela ne concerne que mon expérience, je suis bien consciente que ce n'est pas le cas d'autres femmes. Et cela n'est pas forcément un problème, je veux dire que cela ne met pas nécessairement fin à nos relations.
- ChaleurBleu⋅e
- Messages : 55
Date d'inscription : 20/07/2014
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 16:11
Bien sûr que ça existe. Je reviens d'un jogging avec l'une d'entre elles d'ailleurs.
- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 17:20
je dois préciser que je pense que c'est possible autre deux personnes qui n'ont aucune attirance l'une vers l'autre, soit parce que ils ont partenaire avec qui ils sont heureux, soit parce-que ils sont attirés par l'autre sexe, soit parce que l'aspect physique de l'ami(e) n'inspire vraiment pas. Encore une fois je dis pas que c'est pas impossible, malheureusement moi j'en connais pas, bon je suis peut être pas assez sociale, je ne connais pas beaucoup de gens dans l'ensemble.
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 17:45
ça sous-entend que si tu es attiré par quelqu'un, tu vas forcément tenter quelque chose. Je trouve que la vision est extrêmement problématique à bien des niveaux.
D'une part parce qu'elle suppose qu'on ne peut pas être ami avec quelqu'un d'attirant, d'autre part parce qu'elle suppose qu'on ne peut pas être ami s'il y a du sexe dans l'affaire, enfin parce que ça suppose en plus que si l'un des deux n'est pas intéressé, l'autre ne pourra pas le supporter et la relation se brisera.
'fin, je sais pas, je trouve ça assez triste comme vision. J'ai plusieurs amies avec lesquelles il n'y a jamais eu la moindre ambiguïté, bien que je puisse très clairement les considérer comme belles.
D'une part parce qu'elle suppose qu'on ne peut pas être ami avec quelqu'un d'attirant, d'autre part parce qu'elle suppose qu'on ne peut pas être ami s'il y a du sexe dans l'affaire, enfin parce que ça suppose en plus que si l'un des deux n'est pas intéressé, l'autre ne pourra pas le supporter et la relation se brisera.
'fin, je sais pas, je trouve ça assez triste comme vision. J'ai plusieurs amies avec lesquelles il n'y a jamais eu la moindre ambiguïté, bien que je puisse très clairement les considérer comme belles.
- microcosmos—
- Messages : 350
Date d'inscription : 25/10/2013
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 17:54
Je pense que dans l'absolu, oui c'est possible. Après, cela dépend aussi du vécu de chacun. Certains peuvent être amis avec telle ou telle personne sans ambiguité, d'autres pas.
Perso, j'avoue que j'ai une majorité de femmes parmi mes amis. Avec les hommes, soit je laisse les choses se faire naturellement (auquel cas je ne cherche que de l'amitié); soit j'essaie vraiment de m'en rapprocher quand le monsieur en question me fait craquer (mais je suis ultra timide quand il s'agit d'essayer de séduire).
Mon frère par exemple, a beaucoup d'amies filles, lui. Il n'y a pas d'ambiguité, c'est juste qu'il s'entend très bien avec les jeunes filles de son lycée. Elles cherchent apparemment sa compagnie, sans doute parce qu'il les respecte et se démarque de la foule de kékés qui lancent non-stop des "hééééé madmoazel té bone grosse pute lol"
Perso, j'avoue que j'ai une majorité de femmes parmi mes amis. Avec les hommes, soit je laisse les choses se faire naturellement (auquel cas je ne cherche que de l'amitié); soit j'essaie vraiment de m'en rapprocher quand le monsieur en question me fait craquer (mais je suis ultra timide quand il s'agit d'essayer de séduire).
Mon frère par exemple, a beaucoup d'amies filles, lui. Il n'y a pas d'ambiguité, c'est juste qu'il s'entend très bien avec les jeunes filles de son lycée. Elles cherchent apparemment sa compagnie, sans doute parce qu'il les respecte et se démarque de la foule de kékés qui lancent non-stop des "hééééé madmoazel té bone grosse pute lol"
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 18:24
L'article de Grussie m'avait permis une réflexion sur l'amitié et l'amitié c'est pas tout beau en fait. Jalousie, manipulation, parfois elle cache des sentiments amoureux ou du désir aussi (ce fut mon cas). La plupart des amitiés avec des garçons se sont mal terminées, soit parce que je suis féministe et végétarienne, ou alors des séances de reproche en public (devant des amies en commun), je déteste ça ce genre de comportement, perso je préfère parler en privé des désaccords. Je ne suis pas une personne très sociale donc j'ignore à partir de quel moment je peux parler d'amitié ou non, avec des personnes irl ou sur le net. J'en ai aucune idée et à la limite je préfère ainsi. Il y a bien quelques rares personnes que je considère comme ami-e-s, mais l'amitié ça va et ça vient.
J'ai parlé de cette différence culturelle entre le Sud et la région d'où je viens avec mon amoureux. Chez moi, les gentes sont plus froid-e-s mais si tu t'intègres, tu as un bon noyau de potes (avec des exceptions évidemment). Quand j'ai vécu en Ariège au lycée et maintenant à Toulouse, les amitiés se font plus facilement mais je sens une nette différence. J'ai l'impression que ça ne se vit pas pareil. Avec des exceptions aussi, mon copain a de très bons potes de longues date ici.
Puis le concept de l'amitié est bizarre, si t'es ami-e tu couches pas, si tu es plus tu couches. C'est trop codifié pour moi tout ça. Du coup, je préfère profiter de bien m'entendre avec des gentes, sachant que mon asociabilité me freine beaucoup.
Je pars du principe que les gentes affirmant que l'amitié f/h n'existe pas sont soit bourré-e-s du moi, soit iels ont des idées derrières la tête. Sinon les bi-e-s sauteraient sur tout le monde, Araignée l'a déjà dit ^^
J'ai parlé de cette différence culturelle entre le Sud et la région d'où je viens avec mon amoureux. Chez moi, les gentes sont plus froid-e-s mais si tu t'intègres, tu as un bon noyau de potes (avec des exceptions évidemment). Quand j'ai vécu en Ariège au lycée et maintenant à Toulouse, les amitiés se font plus facilement mais je sens une nette différence. J'ai l'impression que ça ne se vit pas pareil. Avec des exceptions aussi, mon copain a de très bons potes de longues date ici.
Puis le concept de l'amitié est bizarre, si t'es ami-e tu couches pas, si tu es plus tu couches. C'est trop codifié pour moi tout ça. Du coup, je préfère profiter de bien m'entendre avec des gentes, sachant que mon asociabilité me freine beaucoup.
Je pars du principe que les gentes affirmant que l'amitié f/h n'existe pas sont soit bourré-e-s du moi, soit iels ont des idées derrières la tête. Sinon les bi-e-s sauteraient sur tout le monde, Araignée l'a déjà dit ^^
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 21:39
Pour moi la définition du mot " amitié " est très forte. C'est le sentiment le plus fort pour moi après l'amour que j'éprouve pour mes enfants.
Je considère mon conjoint comme mon meilleure ami. Je ne suis pas amoureuse de lui. Être amoureuse pour moi c'est éphémère. Aimer d'amitié pour moi c'est une notion de fidélité (ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir plusieurs amis, mais plutôt qu'on est sincère, et qu'on se montre honnête, qu'on ne cherche pas à tromper l'autre), et de durée aussi.
Ma meilleure amie, je l'ai connue quand j'avais 17 ans, et je la vois toujours (même si pas souvent). Elle est toujours dans un coin de ma tête.
Je suis certaine que si j'avais une couille, je peux débarquer chez elle n'importe quand à n'importe qu'elle heure. C'est une personne qui a beaucoup de difficultés, énormément de phobies (sociale, sexuelle etc ...), mais je l'aime vraiment beaucoup, et c'est une personne qui compte énormément pour moi. C'est une femme, mais je pense que ça serait possible aussi si c'était un homme.
Par contre, je suis quelqu'un qui ne multiplie pas les amitiés. En général j'en ai une ou 2 maximum (2 c'est le maxi que j'ai atteint). Je préfère les relations en binôme, je les trouves plus intimes (au sens ou on peut parler de manière plus personnelle). Je n'aime pas être en groupe.
Avec mon chéri, c'est notre amitié très profonde qui définit notre couple. L'attirance physique est " anecdotique ", si demain pour une raison x ou y, on ne pouvait plus avoir de sexualité, on serait déçu c'est sur, mais notre couple serait toujours là.
Mon ex, le cardiologue est devenu un ami, la notion de sexualité était en trop justement. Et c'est une amitié moins forte, parce qu'il est beaucoup plus laborieux d'établir un contact verbal avec lui. Néanmoins, malgré des difficultés, nous avons quand même construit des choses ensembles, surmontés certaines épreuves, et cela nous liés.
Donc en fait j'ai 3 amis : mon chéri, mon ex et ma meilleure amie.
Par contre, le copinage, ça m’intéresse pas trop, je m'en lasse très vite.
En revanche, moi qui suis hétéro, ben j'ai eu une difficulté avec ma meilleure amie. J'étais chez elle en vacances, et je dormais avec elle (trop contente de la retrouver + discutions très tardives + origami allongées sur le lit = je dors la où je suis posée + besoin de câlins (non sexuels hun), car pas vue de puis longtemps).
J'ai invité une copine qui passait dans le coin, et pendant plusieurs jours, elles ont eu une aventure ensembles. J'étais jalouse, parce que j'avais plus ma place, que je tenais tout le temps la chandelle, et que je me sentais délaissée.
Ma meilleure amie s'en est rendu compte, et elle a interprété ça comme " une attirance sexuelle " et heu, ben ça a été délicat, car je suis vraiment hétéro. Elle me proposait une histoire amoureuse. J'ai été très gênée. Mais maintenant, quand on en reparle de temps en temps, on rigole.
Je pense que c'est ça aussi l'amitié, savoir dépasser ce genre de quiproquo. Ce qui n'est pas en soit dramatique, ni le signe de la fin d'une amitié, si les choses sont dites clairement.
Je considère mon conjoint comme mon meilleure ami. Je ne suis pas amoureuse de lui. Être amoureuse pour moi c'est éphémère. Aimer d'amitié pour moi c'est une notion de fidélité (ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir plusieurs amis, mais plutôt qu'on est sincère, et qu'on se montre honnête, qu'on ne cherche pas à tromper l'autre), et de durée aussi.
Ma meilleure amie, je l'ai connue quand j'avais 17 ans, et je la vois toujours (même si pas souvent). Elle est toujours dans un coin de ma tête.
Je suis certaine que si j'avais une couille, je peux débarquer chez elle n'importe quand à n'importe qu'elle heure. C'est une personne qui a beaucoup de difficultés, énormément de phobies (sociale, sexuelle etc ...), mais je l'aime vraiment beaucoup, et c'est une personne qui compte énormément pour moi. C'est une femme, mais je pense que ça serait possible aussi si c'était un homme.
Par contre, je suis quelqu'un qui ne multiplie pas les amitiés. En général j'en ai une ou 2 maximum (2 c'est le maxi que j'ai atteint). Je préfère les relations en binôme, je les trouves plus intimes (au sens ou on peut parler de manière plus personnelle). Je n'aime pas être en groupe.
Avec mon chéri, c'est notre amitié très profonde qui définit notre couple. L'attirance physique est " anecdotique ", si demain pour une raison x ou y, on ne pouvait plus avoir de sexualité, on serait déçu c'est sur, mais notre couple serait toujours là.
Mon ex, le cardiologue est devenu un ami, la notion de sexualité était en trop justement. Et c'est une amitié moins forte, parce qu'il est beaucoup plus laborieux d'établir un contact verbal avec lui. Néanmoins, malgré des difficultés, nous avons quand même construit des choses ensembles, surmontés certaines épreuves, et cela nous liés.
Donc en fait j'ai 3 amis : mon chéri, mon ex et ma meilleure amie.
Par contre, le copinage, ça m’intéresse pas trop, je m'en lasse très vite.
En revanche, moi qui suis hétéro, ben j'ai eu une difficulté avec ma meilleure amie. J'étais chez elle en vacances, et je dormais avec elle (trop contente de la retrouver + discutions très tardives + origami allongées sur le lit = je dors la où je suis posée + besoin de câlins (non sexuels hun), car pas vue de puis longtemps).
J'ai invité une copine qui passait dans le coin, et pendant plusieurs jours, elles ont eu une aventure ensembles. J'étais jalouse, parce que j'avais plus ma place, que je tenais tout le temps la chandelle, et que je me sentais délaissée.
Ma meilleure amie s'en est rendu compte, et elle a interprété ça comme " une attirance sexuelle " et heu, ben ça a été délicat, car je suis vraiment hétéro. Elle me proposait une histoire amoureuse. J'ai été très gênée. Mais maintenant, quand on en reparle de temps en temps, on rigole.
Je pense que c'est ça aussi l'amitié, savoir dépasser ce genre de quiproquo. Ce qui n'est pas en soit dramatique, ni le signe de la fin d'une amitié, si les choses sont dites clairement.
- Corvus—
- Messages : 157
Date d'inscription : 21/04/2014
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 23:23
Merci Shun pour tes précisions quelques messages plus haut (sourires, défense de l'autre, regards, jalousie, ...).
Mais si je me base sur ce que tu dis juste au-dessus, tu ne perçois plus ça chez ton conjoint ? Ou il ne ressent/perçoit plus ça chez toi ?
Ou bien tu considères qu'il y a autre chose de plus que de l'amitié, mais que l'on ne peut plus désigner sous le terme amour ?
(j'ai l'impression que ce que tu appelles amour, je le désignerais pour ma part sous le terme passion, quelque chose de plus caractéristique du début d'une relation amoureuse)
Mais si je me base sur ce que tu dis juste au-dessus, tu ne perçois plus ça chez ton conjoint ? Ou il ne ressent/perçoit plus ça chez toi ?
Ou bien tu considères qu'il y a autre chose de plus que de l'amitié, mais que l'on ne peut plus désigner sous le terme amour ?
(j'ai l'impression que ce que tu appelles amour, je le désignerais pour ma part sous le terme passion, quelque chose de plus caractéristique du début d'une relation amoureuse)
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
23.07.14 23:39
Alors mon chéri n'est pas dans la séduction et moi non plus. Donc pas de jalousie, pas de regard à double sens (puisque nous ne nous cachons pas notre désir), pas de sourire de séduction, pas de défense plus que nécessaire (cad pas beaucoup car nous sommes très indépendants, et que nous pensons qu'il faut rester impartial le plus possible).
En plus de l'amitié très profonde qui nous lie, il y a l'aspect sexuel, et du coup le respect sexuel mutuel, que je ne partage pas avec un " simple " ami, puisque je suis exclusive (et mon conjoint aussi).
Ce n'est pas de la passion (sinon je serai partie en courant), nous sommes en relation depuis 6 ans, et notre relation n'a fait que croitre, je me sens beaucoup plus proche de lui maintenant qu'il y a 6 ans. Cet amour grandit avec le temps, c'est très différent de la notion de plaisir.
Pour moi la passion va de paire avec la notion de plaisir (pas forcément que charnel hun), mais la passion c'est éphémère.
Je n'ai pas de passion pour mon conjoint, et je n'en ai jamais eu (et j'espère ne jamais en ressentir). Par contre j'ai un amour, une tendresse et un respect très grand. J'imagine pas comment ils pourraient devenir plus grand, puisque j'ai toujours l'impression d'être au maximum de ce que je peux donner et ressentir, et force m'est de constater, que si, ça grandit toujours.
C'est la première fois que je vis une relation justement dénuée de passion, aussi stable, aussi solide (nous avons résisté à des choses très très dures pour un couple, de véritables épreuves : la maladie psychiatrique, la maladie physique, les problèmes financiers, une grossesse imprévue bref, pas mal de choses quoi).
Je crois que j'aime mon conjoint infiniment (puisque ça grandit toujours) et que c'est réciproque.
En plus de l'amitié très profonde qui nous lie, il y a l'aspect sexuel, et du coup le respect sexuel mutuel, que je ne partage pas avec un " simple " ami, puisque je suis exclusive (et mon conjoint aussi).
Ce n'est pas de la passion (sinon je serai partie en courant), nous sommes en relation depuis 6 ans, et notre relation n'a fait que croitre, je me sens beaucoup plus proche de lui maintenant qu'il y a 6 ans. Cet amour grandit avec le temps, c'est très différent de la notion de plaisir.
Pour moi la passion va de paire avec la notion de plaisir (pas forcément que charnel hun), mais la passion c'est éphémère.
Je n'ai pas de passion pour mon conjoint, et je n'en ai jamais eu (et j'espère ne jamais en ressentir). Par contre j'ai un amour, une tendresse et un respect très grand. J'imagine pas comment ils pourraient devenir plus grand, puisque j'ai toujours l'impression d'être au maximum de ce que je peux donner et ressentir, et force m'est de constater, que si, ça grandit toujours.
C'est la première fois que je vis une relation justement dénuée de passion, aussi stable, aussi solide (nous avons résisté à des choses très très dures pour un couple, de véritables épreuves : la maladie psychiatrique, la maladie physique, les problèmes financiers, une grossesse imprévue bref, pas mal de choses quoi).
Je crois que j'aime mon conjoint infiniment (puisque ça grandit toujours) et que c'est réciproque.
- Corvus—
- Messages : 157
Date d'inscription : 21/04/2014
J'espère que ça ne t'embarrasse pas toutes mes questions, mais je trouve fascinant de voir les différences qu'il y a d'une personne à l'autre dans ce que l'on peut mettre derrière des mots.
Si je saisis bien, tu fais une différence entre "je suis amoureuse" et "je l'aime" ? Donc tu distingues une relation amoureuse d'une relation d'amour ? (ça devient un tricotage de neurones, mais la question m'intéresse vraiment, tout un chacun peut y répondre d'ailleurs)
C'est marrant que tu associes passion et plaisir, moi j'associerais plutôt passion et éveil (un peu dans le même sens qu'un éveil physiologique quand on entend un bruit).
Si je peux me permettre : je suis très heureux pour vous de la qualité de votre relation, ça m'a vraiment fait plaisir de lire ton témoignage
Si je saisis bien, tu fais une différence entre "je suis amoureuse" et "je l'aime" ? Donc tu distingues une relation amoureuse d'une relation d'amour ? (ça devient un tricotage de neurones, mais la question m'intéresse vraiment, tout un chacun peut y répondre d'ailleurs)
C'est marrant que tu associes passion et plaisir, moi j'associerais plutôt passion et éveil (un peu dans le même sens qu'un éveil physiologique quand on entend un bruit).
Si je peux me permettre : je suis très heureux pour vous de la qualité de votre relation, ça m'a vraiment fait plaisir de lire ton témoignage
- InvitéInvité
En l'état actuel de mes connaissances de notre fonctionnement social, je serais tenté d'avancer que la passion tant souhaitée et tant encensée serait plutôt un prétexte qu'un état réellement sain.
On parle de crime "passionnel", c'est pas anodin. La passion rime plutôt avec poison en ce qui me concerne. Dans l'imaginaire commun, l'amour passionnel, un acte sexuel passionné est rarement doux, lent et léger. C'est plutôt "passionnel" : soudain, incontrôlable et brûlant, voire destructeur. Et un homme passionné en amour est différent d'une femme passionnée. On retrouve les clichés de virilisme et de passivité.
Ouais, les passions en hobbies, comme la peinture, la musique, le bricolage ne tue pas, ne rend pas violent. Mais dès qu'on parle de passion amoureuse, le ton change de suite. Et pourtant, on se jure des amours passionnelles, parce qu'être en amour mais sans passion, ce serait presque ne pas être assez en amour. Tout comme je n'entends jamais des propos comme "Je n'aime pas mon/ma partenaire de la même façon et avec la même intensité tous les jours". Il m'arrive de ne pas ressentir particulièrement d'amour et j'ai cessé de me mentir ou de m'en vouloir en me disant que c'était moi qui clochait.
A une époque, le manque de passion (couplé à une libido dormante) m'a fait peur, j'ai cru que je n'aimais plus mon amoureux. Alors que c'était tout le contraire, je découvrais une autre façon d'aimer. Peut-être moins forte de l'extérieur, mais intérieurement ça l'est bien plus.
On parle de crime "passionnel", c'est pas anodin. La passion rime plutôt avec poison en ce qui me concerne. Dans l'imaginaire commun, l'amour passionnel, un acte sexuel passionné est rarement doux, lent et léger. C'est plutôt "passionnel" : soudain, incontrôlable et brûlant, voire destructeur. Et un homme passionné en amour est différent d'une femme passionnée. On retrouve les clichés de virilisme et de passivité.
Ouais, les passions en hobbies, comme la peinture, la musique, le bricolage ne tue pas, ne rend pas violent. Mais dès qu'on parle de passion amoureuse, le ton change de suite. Et pourtant, on se jure des amours passionnelles, parce qu'être en amour mais sans passion, ce serait presque ne pas être assez en amour. Tout comme je n'entends jamais des propos comme "Je n'aime pas mon/ma partenaire de la même façon et avec la même intensité tous les jours". Il m'arrive de ne pas ressentir particulièrement d'amour et j'ai cessé de me mentir ou de m'en vouloir en me disant que c'était moi qui clochait.
A une époque, le manque de passion (couplé à une libido dormante) m'a fait peur, j'ai cru que je n'aimais plus mon amoureux. Alors que c'était tout le contraire, je découvrais une autre façon d'aimer. Peut-être moins forte de l'extérieur, mais intérieurement ça l'est bien plus.
- LenaLouAncien⋅ne
- Messages : 1093
Date d'inscription : 19/11/2013
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
24.07.14 11:45
J'ai encore de la passion pour mon amoureux,je crois... mais évidemment,c'est de la passion mûrie ^^
J'ai également énormément d'amour,dans mon cas c'est tout à fait compatible. Ne faisons pas d'hiérarchies dans l'amour,on peut être passioné-e et aimer tout aussi fort que celleux qui ne l'ont jamais été...
J'ai également énormément d'amour,dans mon cas c'est tout à fait compatible. Ne faisons pas d'hiérarchies dans l'amour,on peut être passioné-e et aimer tout aussi fort que celleux qui ne l'ont jamais été...
- InvitéInvité
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
24.07.14 11:53
@ Corvus: non non tes questions ne me gênent pas du tout. Pour moi l'éveil physique sexuel, c'est lié à la pratique du tantra, et à l'hygiène de vie, à l'attention que l'on met dans chacun de ses actes au quotidien. C'est surtout conscientiser ses pratiques, les questionner, et leur donner du sens.
(ce qui est un peu antinomique de ma définition de la passion, qui pour moi est un désir quasiment incontrôlable, qui peut amener à une dépendance à l'autre, qu'elle soit physique ou psychique, ce que je ne trouve pas sain. La passion ne laisse pas le temps du questionnement, c'est un désir immédiat qui cherche une satisfaction immédiate, et quelque part c'est assez égoiste).
J'ai vécu au moins une passion amoureuse : ça a été très destructeur, sans compter le ramassage de pelle en fin de route, et toute cette passion qui s'est transformée en haine.
J'ai plus (+) de libido maintenant qu'au début de ma relation avec mon homme (mon homme pareil), c'est une libido calme, respectueuse de l'autre, qui peut être un peu sauvage des fois, mais qui reste maitrisée (à part quelques fois, où justement j'ai perdu le contrôle sans faire exprès à cause d'une dissociation, ce qui m'a menée vers des actes violents, mon conjoint a su me ramener à un état de conscience normal, et j'étais un peu hébétée de ce que je venais de faire.)
C'est un apprentissage du lâcher prise mutuel, de la confiance, de l'abandon de soi. Il n'y a pas de domination entre nous, ni dans la vie commune, ni dans notre sexualité, nous tentons d'amener l'autre vers ce qu'il souhaite devenir sans juger ses choix, et en essayant de garder un regard critique, qui ne soit pas aveuglé par les sentiments.
Nous avons à cœur de préserver notre capacité mutuelle de voir les choses clairement, objectivement, et notre libre arbitre.
Ce que nous avons à cœur de nous offrir mutuellement c'est une liberté sans faille, et aussi un havre de paix.
La passion n'a pas sa place là dedans.
Par contre l'amour oui, évidemment. Par contre pour moi être amoureux, c'est éprouver une forte attirance pour quelqu'un essentiellement sexuelle.
L'amour lui, demande du temps, de la volonté, de la construction, des remises en question, du travail commun. On peut très bien démarrer une relation d'amour en étant amoureux, mais c'est transitoire alors. A titre personnel, je préfère commencer une relation par une amitié : c'est plus long, on a plus de temps, et c'est toujours possible de rester au stade amical.
Avec mon conjoint, nous avons mis 2 ans à construire d'abord notre amitié avant de souhaiter aller plus loin, ça m'a donné le temps d'apprendre à le connaitre, de savoir comment il envisageait la vie etc ...
Le but d'une relation d'amour (que ce soit amour amical ou plus) est d'aider l'autre à trouver sa liberté, à briser ses chaines (affectives, sociales, familiales, etc ...) pour l'aider à devenir une personne à part entière et à être indépendant. Ce n'est surtout pas de recréer une dépendance affective, ou autre. Du coup, pour moi la relation doit être strictement égalitaire, chacun participant à la liberté de l'autre.
Je sais pas si je suis claire ?
(ce qui est un peu antinomique de ma définition de la passion, qui pour moi est un désir quasiment incontrôlable, qui peut amener à une dépendance à l'autre, qu'elle soit physique ou psychique, ce que je ne trouve pas sain. La passion ne laisse pas le temps du questionnement, c'est un désir immédiat qui cherche une satisfaction immédiate, et quelque part c'est assez égoiste).
J'ai vécu au moins une passion amoureuse : ça a été très destructeur, sans compter le ramassage de pelle en fin de route, et toute cette passion qui s'est transformée en haine.
J'ai plus (+) de libido maintenant qu'au début de ma relation avec mon homme (mon homme pareil), c'est une libido calme, respectueuse de l'autre, qui peut être un peu sauvage des fois, mais qui reste maitrisée (à part quelques fois, où justement j'ai perdu le contrôle sans faire exprès à cause d'une dissociation, ce qui m'a menée vers des actes violents, mon conjoint a su me ramener à un état de conscience normal, et j'étais un peu hébétée de ce que je venais de faire.)
C'est un apprentissage du lâcher prise mutuel, de la confiance, de l'abandon de soi. Il n'y a pas de domination entre nous, ni dans la vie commune, ni dans notre sexualité, nous tentons d'amener l'autre vers ce qu'il souhaite devenir sans juger ses choix, et en essayant de garder un regard critique, qui ne soit pas aveuglé par les sentiments.
Nous avons à cœur de préserver notre capacité mutuelle de voir les choses clairement, objectivement, et notre libre arbitre.
Ce que nous avons à cœur de nous offrir mutuellement c'est une liberté sans faille, et aussi un havre de paix.
La passion n'a pas sa place là dedans.
Par contre l'amour oui, évidemment. Par contre pour moi être amoureux, c'est éprouver une forte attirance pour quelqu'un essentiellement sexuelle.
L'amour lui, demande du temps, de la volonté, de la construction, des remises en question, du travail commun. On peut très bien démarrer une relation d'amour en étant amoureux, mais c'est transitoire alors. A titre personnel, je préfère commencer une relation par une amitié : c'est plus long, on a plus de temps, et c'est toujours possible de rester au stade amical.
Avec mon conjoint, nous avons mis 2 ans à construire d'abord notre amitié avant de souhaiter aller plus loin, ça m'a donné le temps d'apprendre à le connaitre, de savoir comment il envisageait la vie etc ...
Le but d'une relation d'amour (que ce soit amour amical ou plus) est d'aider l'autre à trouver sa liberté, à briser ses chaines (affectives, sociales, familiales, etc ...) pour l'aider à devenir une personne à part entière et à être indépendant. Ce n'est surtout pas de recréer une dépendance affective, ou autre. Du coup, pour moi la relation doit être strictement égalitaire, chacun participant à la liberté de l'autre.
Je sais pas si je suis claire ?
Edit : biensur, je ne juge pas les autres dans leurs relations, car je ne sais absolument pas ce qu'elles recouvrent, que chacun à des désirs différents et que les termes que nous utilisons ne recouvrent pas du tout la même chose d'un individu à l'autre.
Donc pas de hiérarchie pour celleux qui vivent une belle passion !! Ce n'est sans doute pas la définition que je viens de donner, qui m'est strictement personnelle, qui s'applique dans leurs cas ! Moi je décris un mode de relation, qui m'est propre, parmi des milliers de façons d'être en relation. Ça veut pas dire que c'est la seule qui est valable hun ^^
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: L'amitié entre une femme et un homme existe-t-elle ?
24.07.14 13:53
J'ai connu la passion, quand j'avais 17 ans. C'était un sentiment pas facile à vivre, mais tellement fort, tellement puissant, que je suis contente d'avoir connu ça... Quand je la voyais, j'étais comme les personnages de dessins animés : mon cœur s'emballait, je devenais rouge et perdais tous mes moyens. Ce n'était pas du désir (comment peut-on avoir du désir sexuel pour une Déesse ?).
J'ai fini par tatouer son prénom pas loin de mon cœur. Je savais quelle était hétéro et qu'on ne serait jamais ensemble ; je m'en fichais. Aujourd'hui, on est amies. Et je suis heureuse de porter ce tatouage, parce qu'il me rappelle qu'à une époque, j'étais capable de ressentir quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un.
J'ai de toute façon toujours fait un distinction très forte entre le sentiment amoureux et le désir sexuel. Je suis persuadée qu'on peut être amoureux/se sans désir du tout (ça m'est arrivé tant de fois). D'ailleurs je vois l'amour comme quelque chose d'altruiste, tourné vers l'autre ("je l'aime, je veux son bien"), tandis que le désir, je le vois comme un truc égoïste, tourné vers soi ("je le/la désire, je la/le veux pour moi")...
Mais j'ai aussi une histoire compliquée avec Monsieur Désir (pas Harlem hein), qui explique pourquoi je m'en méfie tant.
J'ai fini par tatouer son prénom pas loin de mon cœur. Je savais quelle était hétéro et qu'on ne serait jamais ensemble ; je m'en fichais. Aujourd'hui, on est amies. Et je suis heureuse de porter ce tatouage, parce qu'il me rappelle qu'à une époque, j'étais capable de ressentir quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un.
J'ai de toute façon toujours fait un distinction très forte entre le sentiment amoureux et le désir sexuel. Je suis persuadée qu'on peut être amoureux/se sans désir du tout (ça m'est arrivé tant de fois). D'ailleurs je vois l'amour comme quelque chose d'altruiste, tourné vers l'autre ("je l'aime, je veux son bien"), tandis que le désir, je le vois comme un truc égoïste, tourné vers soi ("je le/la désire, je la/le veux pour moi")...
Mais j'ai aussi une histoire compliquée avec Monsieur Désir (pas Harlem hein), qui explique pourquoi je m'en méfie tant.
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum