un contraceptif masculin
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- Tecma—
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Date d'inscription : 15/07/2014
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 13:59
Que l'on ne soit pas d'accord ne me dérange pas, c'est même une bonne chose d'avoir des avis différents du sien. Par contre, que tu me renvoies à mon sexe à travers ton expression "ferme ta bouche de mâle", de la part d'une féministe, ça m'effraie et m'attriste ...Ferme un peu ta bouche de mâle qui ne sait pas de quoi il cause. a écrit:
SI jamais j'osais sortir la même expression en te renvoyant à ton sexe je serai banni avec raison.
Les femmes n'acceptent RIEN ! Elles sont FORCEES par la société à l'accepter !! Si je pouvais arrêter complètement le PIV je le ferais ! Sauf que je ne peux pas, la société m'a mis dans le crâne que je me devais de satisfaire les désirs primaires des mâles. L'homme est donc bien responsable de toute grossesse, que la femme ait choisi ou non d'avoir un rapport. a écrit:
Personne ne te force a avoir un rapport PIV (encore une fois sauf viol qui est un crime). Si ça ne convient pas à un éventuel conjoint et qu'il ne peut pas vivre sans c'est simplement que vos choix de vie ne concordent pas.
Si par contre tu acceptes la PIV je vois pas en quoi ton acceptation vaut moins que celle du conjoint et aurait ainsi pour csq de transférer toute la responsabilité sur lui.
quel pourcentage de PIV sont des viols ? Qu'ils soient ou non vécus comme tel ? Pas un seul de mes conjoint ne m'a pas violée, pas un seul ! Les viols sont là, tout le temps, tous les jours, chez beaucoup de femmes. a écrit:
ta définition du viol m'intéresse, personnellement je le défini comme un rapport avec pénétration non consenti de façon libre et éclairé.
Mais j'ai l'impression que nos définitions divergent?
- Tecma—
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Date d'inscription : 15/07/2014
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:03
je trouve extrèmement déresponsabilisant de dire que les csq d'une activité qui se pratique à 2 ne doivent reposer que sur un individu, que ce soit l'homme ou la femme.
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:04
J'ai édité mon message du dessus. Ca devrait te plaire
Y'a quoi que tu comprend pas là dedans : T'es un mâle, je suis une femelle. On est pas égaux, je suis maltraitée par la société, tu es encensé par elle. Merci.
Ce forum est interdit aux machos, pas aux misandres Tu serais donc banni avec justification, pas moi, et ouais, c'est dur l'injustice hein ? Tu entrevois là à peine 0,0000000000001% de ce que je vis depuis 28 ans mon grand
Dit le mââââle. Incapable de voir la vérité en face.
J'ai la même. Reste à savoir ce qu'est un consentement libre et éclairé, qui est quasi impossible pour les femmes dans 99.99999% des cas
Ah ?? C'est bizaaaaaare, c'est ce qu'on fait maintenant pourtant, en foutant tout sur le dos des femmes. Chacun son tour moi j'dis ! A vous maintenant de subir, de pourrir de l'intérieur, de vous morfondre, de vous suicider .....
SI jamais j'osais sortir la même expression en te renvoyant à ton sexe je serai banni avec raison.
Y'a quoi que tu comprend pas là dedans : T'es un mâle, je suis une femelle. On est pas égaux, je suis maltraitée par la société, tu es encensé par elle. Merci.
Ce forum est interdit aux machos, pas aux misandres Tu serais donc banni avec justification, pas moi, et ouais, c'est dur l'injustice hein ? Tu entrevois là à peine 0,0000000000001% de ce que je vis depuis 28 ans mon grand
Personne ne te force a avoir un rapport PIV (encore une fois sauf viol qui est un crime). Si ça ne convient pas à un éventuel conjoint et qu'il ne peut pas vivre sans c'est simplement que vos choix de vie ne concordent pas.
Si par contre tu acceptes la PIV je vois pas en quoi ton acceptation vaut moins que celle du conjoint et aurait ainsi pour csq de transférer toute la responsabilité sur lui.
Dit le mââââle. Incapable de voir la vérité en face.
ta définition du viol m'intéresse, personnellement je le défini comme un rapport avec pénétration non consenti de façon libre et éclairé.
Mais j'ai l'impression que nos définitions divergent?
J'ai la même. Reste à savoir ce qu'est un consentement libre et éclairé, qui est quasi impossible pour les femmes dans 99.99999% des cas
je trouve extrèmement déresponsabilisant de dire que les csq d'une activité qui se pratique à 2 ne doivent reposer que sur un individu, que ce soit l'homme ou la femme.
Ah ?? C'est bizaaaaaare, c'est ce qu'on fait maintenant pourtant, en foutant tout sur le dos des femmes. Chacun son tour moi j'dis ! A vous maintenant de subir, de pourrir de l'intérieur, de vous morfondre, de vous suicider .....
- LenaLouAncien⋅ne
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:12
Ah oé Aky,donc 99.9999 % des rapports hétéro avec piv sont donc des viols???
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:14
LenaLou a écrit:Ah oé Aky,donc 99.9999 % des rapports hétéro avec piv sont donc des viols???
J'exagère un peu, mais .... une grosse majorité ouep.
Quand on ne vivra plus dans une société qui force les femmes a accepter tout, qui les fait culpabiliser à mort au moindre refus de quoi que ce soit, je reverrais ma copie.
- Tecma—
- Messages : 210
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:20
1) A moins que je me trompe ce site fait parti d'un mouvement ayant vocation a changer la société, société dans laquelle je vis, je pense donc avoir mon mot à dire sur les changements proposés qui, si ils sont m'y en place, affecteront chaque individu.
d'ailleurs je suis d'accord avec une majorité ecrasante des propositions de ce site et de ses adhérent(e)s, mais les tiennes non.
2) ta phrase sur mes couilles est très drole et choquante à la fois.
Sincèrement désolé d'être né ainsi, c'est vrai qu'au moment de la naissance nous choisissons nos attributs physiques
deuxièmement, c'est pas le genre de phrase archétype de ce qui doit être condamné? tu m'attaques sur mon physique, tu me hais pour mon physique.
Je ne vois pas TA vérité, sincèrement désolé de ne pas considéré que tu as la connaissance absolue.
Je pensais pas que ce forum permettait les attaques personnelles...
d'ailleurs je suis d'accord avec une majorité ecrasante des propositions de ce site et de ses adhérent(e)s, mais les tiennes non.
2) ta phrase sur mes couilles est très drole et choquante à la fois.
Sincèrement désolé d'être né ainsi, c'est vrai qu'au moment de la naissance nous choisissons nos attributs physiques
deuxièmement, c'est pas le genre de phrase archétype de ce qui doit être condamné? tu m'attaques sur mon physique, tu me hais pour mon physique.
Je ne vois pas TA vérité, sincèrement désolé de ne pas considéré que tu as la connaissance absolue.
Je pensais pas que ce forum permettait les attaques personnelles...
- Tecma—
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:20
Aky a écrit:LenaLou a écrit:Ah oé Aky,donc 99.9999 % des rapports hétéro avec piv sont donc des viols???
J'exagère un peu, mais .... une grosse majorité ouep.
Quand on ne vivra plus dans une société qui force les femmes a accepter tout, qui les fait culpabiliser à mort au moindre refus de quoi que ce soit, je reverrais ma copie.
Sources?
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:22
Tecma : Nous vivons dans une société qui pousse les gentes à pratiquer des coïts hétérosexuels. Regarde autour de toi, la majorité des gentes pensent que la monogamie, que la famille nucléaire et que l'hétérosexualité sont normales. La majorité des gentes pensent que pour perdre sa virginité (chose qui n'existe pas de surcroît), il faut avoir pratiqué un rapport sexuel avec PIV. D'ailleurs c'est bien pour cela que les lesbiennes n'ayant jamais pratiquer de PIV sont considérées comme vierges.
La majorité des gentes que faire des enfants c'est normal, qu'on doit en faire. Tout ceci est le résultat d'une éducation qui vise à privilégier les relations sexuelles fortement fécondantes.
Si on nous avait appris depuis des millénaires que le sexe véritable ne peut être qu'entre personnes de même sexe et que la procréation en était strictement séparée, les gentes seraient majoritairement homosexuel-le-s et ne pratiqueraient le PIV ou déposerait des gamètes mâles dans les vagins (car le PIV n'est pas indispensable pour provoquer une grossesse), que pour procréer.
Si on nous avait appris que le ciel est rose, nous penserions que le bleu est rose. Education. Non en fait à ce stade, c'est carrément du lavage de cerveau puisque les réfractaires sont sanctionné-e-s socialement.
Cela dit j'ai fini par ne plus pratiquer du tout le coït avec mon copain, si cela lui manque je lui ai expliqué qu'il pouvait le pratiquer avec une autre personne que moi, je n'y aucun inconvénients puisque de toute façon je ne compte pas m'y remettre pour le moment, et surtout qu'il ne m'appartient pas.
La majorité des gentes que faire des enfants c'est normal, qu'on doit en faire. Tout ceci est le résultat d'une éducation qui vise à privilégier les relations sexuelles fortement fécondantes.
Si on nous avait appris depuis des millénaires que le sexe véritable ne peut être qu'entre personnes de même sexe et que la procréation en était strictement séparée, les gentes seraient majoritairement homosexuel-le-s et ne pratiqueraient le PIV ou déposerait des gamètes mâles dans les vagins (car le PIV n'est pas indispensable pour provoquer une grossesse), que pour procréer.
Si on nous avait appris que le ciel est rose, nous penserions que le bleu est rose. Education. Non en fait à ce stade, c'est carrément du lavage de cerveau puisque les réfractaires sont sanctionné-e-s socialement.
Cela dit j'ai fini par ne plus pratiquer du tout le coït avec mon copain, si cela lui manque je lui ai expliqué qu'il pouvait le pratiquer avec une autre personne que moi, je n'y aucun inconvénients puisque de toute façon je ne compte pas m'y remettre pour le moment, et surtout qu'il ne m'appartient pas.
- Tecma—
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:24
c'est effectivement choquant, d'ou qu' à mon avis le dvp de contraceptions masculines permettent de rééquilibrer les choses.Ah ?? C'est bizaaaaaare, c'est ce qu'on fait maintenant pourtant, en foutant tout sur le dos des femmes. Chacun son tour moi j'dis ! A vous maintenant de subir, de pourrir de l'intérieur, de vous morfondre, de vous suicider ..... a écrit:
c'est cool, oeil pour oeil, dent pour dent. Génial, ça à toujours régler les choses.
Mais j'admets avoir la même tendance à me complaire dans ce travers, cf ma référence plus haut à la castration sur laquelle je suis revenu ensuite.
- Tecma—
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:31
Nous vivons dans une société qui pousse les gentes à pratiquer des coïts hétérosexuels. Regarde autour de toi, la majorité des gentes pensent que la monogamie, que la famille nucléaire et que l'hétérosexualité sont normales. La majorité des gentes pensent que pour perdre sa virginité (chose qui n'existe pas de surcroît), il faut avoir pratiqué un rapport sexuel avec PIV. D'ailleurs c'est bien pour cela que les lesbiennes n'ayant jamais pratiquer de PIV sont considérées comme vierges. a écrit:
Je suis d'accord.
La majorité des gentes que faire des enfants c'est normal, qu'on doit en faire. Tout ceci est le résultat d'une éducation qui vise à privilégier les relations sexuelles fortement fécondantes. a écrit:
tout à fait d'accord.
Si on nous avait appris depuis des millénaires que le sexe véritable ne peut être qu'entre personnes de même sexe et que la procréation en était strictement séparée, les gentes seraient majoritairement homosexuel-le-s et ne pratiqueraient le PIV ou déposerait des gamètes mâles dans les vagins (car le PIV n'est pas indispensable pour provoquer une grossesse), que pour procréer. a écrit:
Oui, nos gouts sont massivement le résultat d'un construit social.
Si on nous avait appris que le ciel est rose, nous penserions que le bleu est rose. Education. Non en fait à ce stade, c'est carrément du lavage de cerveau puisque les réfractaires sont sanctionné-e-s socialement. a écrit:
Oui tout fait. Je suis d'accord, mais je ne vois pas en quoi lors d'une pratique de PIV l'homme serait le seul responsable, la responsbilité doit être à mon sens également partagée.
Que les gens ne conçoivent que difficilement une rapport sexuel sans PIV du fait d'un lavage de crane millénaire je suis d'accord. Mais c'est vrai autant pour les femmes que pour les hommes.
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:49
2) ta phrase sur mes couilles est très drole et choquante à la fois.
Sincèrement désolé d'être né ainsi, c'est vrai qu'au moment de la naissance nous choisissons nos attributs physiques
deuxièmement, c'est pas le genre de phrase archétype de ce qui doit être condamné? tu m'attaques sur mon physique, tu me hais pour mon physique.
Non, je ne t'attaque pas sur ton physique (= dire qu'on est moche ou autre), je te renvoie à ta condition de mâle, ce qui est différent. Et je ne te hais pas pour ton physique, je te hais parce que tu es misogyne. Il y a une certaine différence
Tu parles ... UN contraceptif masculin contre 20 féminin, vive l'équilibre. Et ça me dégoûte ouais, qu'on cherche à sortir un contraceptif masculin sans effets secondaires alors qu'on se fout bien des résultats catastrophiques des contraceptifs féminins sur la santé des femmes. Je suis malade à cause de la pilule, je guérirai jamais. Merci la pilule, merci la société ! Des femmes en sont mortes ou restées handicapées ... et on se soucie de la bandaison et de la fertilité des hommes ??? Ah oui, vive l'équilibre hein, vive la justice ! Tu vois équilibre comme ça t'arrange.
Je suis contre le oeil pour oeil / dents pour dents, je suis contre la violence, tu ne me verras jamais faire du mal à quelqu'un qui ne m'a rien fait. Mais là, désolée, discuter avec un misogyne sur un forum féministe qui est censée être mon jardin sans agressions ... bah non, je ne peux pas. Tu ne te rend même pas compte de la souffrance que tu causes. Forcément, t'es un mâle, éduqué à l'égoïsme.
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 14:51
C'est vrai autant pour les femmes que les hommes, je suis tout à fait d'accord. Cependant, les femmes sont considérées depuis des millénaires comme des sous-êtres, d'éternelles mineures, encore aujourd'hui d'ailleurs, même en France, même hors care religieux, même dans les milieux de gauche ou considérés comme tolérants, les femmes sont considérées comme faibles et de ce fait nous pensons toujours qu'il faut les diriger.
Si les femmes étaient les êtres viriles de notre société, et les hommes les sous-être faibles et exploitables de par leur sexe, alors les femmes seraient responsables puisqu'elles seraient les initiatrices de la pratique du PIV et les hommes ne seraient perçus que comme des fécondants. D'ailleurs c'est l'argument phare des masculinistes qui dénoncent ainsi que les féministes voudraient un monde matriarcal où les hommes ne seraient voués qu'à la reproduction (ce qui prouve par ailleurs que leur vision de la sexualité et de la reproduction est limitée : ils sont incapables d'en sortir et la transpose sans sourciller à d'autres paradigmes).
Je ne suis pas en train de dire que tous les hommes qui pratiquent le PIV sont coupables des toutes les grossesses qu'ils provoquent, mais qu'en tant que privilégiés sur ce point, leur part de responsabilité est supérieure. Parce qu'ils peuvent se permettre de fermer les yeux et partir, alors qu'une femme qui se retrouve enceinte doit composer avec ce fait (sachant que l'accès à l'IVG en France n'est pas aussi facile qu'on le croit...).
Si les femmes étaient les êtres viriles de notre société, et les hommes les sous-être faibles et exploitables de par leur sexe, alors les femmes seraient responsables puisqu'elles seraient les initiatrices de la pratique du PIV et les hommes ne seraient perçus que comme des fécondants. D'ailleurs c'est l'argument phare des masculinistes qui dénoncent ainsi que les féministes voudraient un monde matriarcal où les hommes ne seraient voués qu'à la reproduction (ce qui prouve par ailleurs que leur vision de la sexualité et de la reproduction est limitée : ils sont incapables d'en sortir et la transpose sans sourciller à d'autres paradigmes).
Je ne suis pas en train de dire que tous les hommes qui pratiquent le PIV sont coupables des toutes les grossesses qu'ils provoquent, mais qu'en tant que privilégiés sur ce point, leur part de responsabilité est supérieure. Parce qu'ils peuvent se permettre de fermer les yeux et partir, alors qu'une femme qui se retrouve enceinte doit composer avec ce fait (sachant que l'accès à l'IVG en France n'est pas aussi facile qu'on le croit...).
- Tecma—
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 15:05
Misogyne? j'ai surtout l'impression que c'est toi la misandre.
Mais je préfère arrêter de discuter avec toi.
La ou Drak, qui partage ton point de vu, développe un argumentaire respectueux, tu attaques ma "condition de mâle". Attaquer quelqu'un en s'appuyant sur son sexe est la définition me^me du sexisme non? Sur un site féministe ayant du coup à priori la vocation de lutter contre le sexisme je trouve ça triste.
Mais apparemment ça ne pose de problème a personne.
Mais je préfère arrêter de discuter avec toi.
La ou Drak, qui partage ton point de vu, développe un argumentaire respectueux, tu attaques ma "condition de mâle". Attaquer quelqu'un en s'appuyant sur son sexe est la définition me^me du sexisme non? Sur un site féministe ayant du coup à priori la vocation de lutter contre le sexisme je trouve ça triste.
Mais apparemment ça ne pose de problème a personne.
- 1977Ancien⋅ne
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 15:22
Tecma a écrit:Oui tout fait. Je suis d'accord, mais je ne vois pas en quoi lors d'une pratique de PIV l'homme serait le seul responsable, la responsbilité doit être à mon sens également partagée.
La pratique du PIV en elle même se produit dans le cadre de rapports de sexes inégalitaires définissant ce système nommé patriarcat. Du coup, un homme et une femme pratiquant un PIV ne se trouve pas à égalité vis à vis de cette activité. En terme de choix de la pratiquer, déjà. Les femmes ne sont pas amener à définir et choisir les actes qu'elles souhaitent pour elle-même mais conditionnées dès l'enfance à répondre aux attentes et demandes masculines. Contre leur propre volonté. Contre leur santé, leur plaisir, leurs besoins, leur intégrité, contre leurs droits fondamentaux d'être humain.
Cela me parait donc contradictoire avec l'idée de la responsabilité de la femme dans cet acte. Un coup on lui demande d'abandonner son libre arbitre (l'éducation est vite relayée dans cet anéantissement par le média/politique/économique) et puis quand il s'agit de répondre des actes, magiquement la femme devient autant responsable que l'homme.
Pour revenir à mon expérience très personnelle: J'ai commencé la pratique du PIV dans la douleur et la frustration. Douleur car Vaginisme, frustration car je ne me sentais pas normale. Et oui, tout le discours ambiant me renvoyait que la pénétration pouvait procurer du plaisir en elle même. Les copines autour de moi étaient pourtant incapables de décrire la sensation de plaisir vaginal. On parlait du point G à cette époque de mes 16 ans (il y a plus de 20 ans). Avec mon partenaire, nous avons découvert alors le "safe sex" (pratique sans PIV). Mais c'était considéré comme une alternative au PIV! Qui ne veut pas être normale à 16 ans? Voilà quelle était ma motivation. Celle de mon partenaire était le plaisir. Donc nous poursuivions le PIV. Dans la douleur terrible pour moi. A pleurer presque toujours. Et puis, par la suite, avec d'autres partenaires, j'ai continué à me l'infliger. Douleur plus ou moins vive avec le temps. Vers mes 30 ans, j'étais même contente qu'un PIV puisse à l'occasion ne provoquer aucunes sensations. Rien sentir était toujours mieux que la douleur. Je dois dire que la quasi totalité des PIV auquel j'ai participé étaient à l'initiative de mes partenaires masculins. Beaucoup de PIV ont était consentis par moi même par simple habitude et conditionnement pour cet acte considéré comme central et incontournable dans le rapport sexuel (il en est même le synonyme de cet expression "rapport sexuel", c'est dire!) Jusqu'au jour, très très récent, il y a 1 an que j'ai compris/accepté (à 36 ans) que le point G n'existe pas, que le seul plaisir identifié chez la femme du point de vu de la vulve et du vagin est le clitoris!!! Qu'on soit bien clair, je pratique la masturbation depuis mes 16 ans, j'ai découvert avec mon premier partenaire la stimulation du capuchon du clitoris pendant le PIV et l'ai moi même stimulé au cours de PIV, seule (les quelques partenaires que j'ai eu par la suite ne le faisaient pas d'eux même pour la majorité) mais il n'empêche quand même que pour connaitre cette normalité je pratiquais le PIV sans stimulation clitoridienne au niveau du capuchon, sans ressentir aucun plaisir, souvent de l'inconfort et parfois des douleurs et toujours sur une demande masculine. Tout ça pour accepter à 36 ans que le seul plaisir réel est produit par le clitoris et que pour cela je n'ai pas besoin d'un pénis! Mieux, c'est même le moins adapté des moyens, quant au PIV, c'est pas le moyen non plus le plus évident pour la stimulation du clitoris. Par ignorance féminine et masculine du fonctionnement de celui ci (afin de le stimuler par un PIV, il ne faut pas prendre déjà les préliminaires comme quelquechose d'anecdotique, mais il faut aussi connaitre l'anatomie du clitoris pour localiser sa stimulation...) et par l'expérience qu'il faut développer pour éduquer cet organe à recevoir des caresses...
Trop de réponses postées entre temps, que je ne peux pas prendre en compte dans mon message car pour moi c'est trop rapide. Je le poste quand même.
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 15:27
Personnellement je préfère ne pas entrer dans le débat, parce que je connais un peu Aky et je sais pourquoi elle réagit comme ça. Si j'ai apporté un argumentaire construit c'est parce que j'ne suis capable, il y a des jours où tout ce que j'ai subi remonte en bloc et j'ai un peu tendance à maudire le patriarcat et les hommes en général. Alors que je vis avec un homme absolument pas violent, pas violeur et que je sais au fond de moi que je ne fais qu'exprimer une douleur longtemps refoulée car la société fait en sorte qu'on en parle pas.
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 15:36
Je suis misandre, sauf que moi :
1) Je l'assume
2) J'ai des raisons de l'être.
Qui a attaqué en premier ? Tu m'as agressée, je t'agresses. Et c'est tant mieux si tu ne veux plus me répondre, jattends que ça, le mieux serait que tu ne répondes plus du tout à rien et que tu te renseigne un peu sur le monde dans lequel tu vis.
1) Je l'assume
2) J'ai des raisons de l'être.
La ou Drak, qui partage ton point de vu, développe un argumentaire respectueux, tu attaques ma "condition de mâle". Attaquer quelqu'un en s'appuyant sur son sexe est la définition me^me du sexisme non? Sur un site féministe ayant du coup à priori la vocation de lutter contre le sexisme je trouve ça triste.
Mais apparemment ça ne pose de problème a personne.
Qui a attaqué en premier ? Tu m'as agressée, je t'agresses. Et c'est tant mieux si tu ne veux plus me répondre, jattends que ça, le mieux serait que tu ne répondes plus du tout à rien et que tu te renseigne un peu sur le monde dans lequel tu vis.
- LenaLouAncien⋅ne
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 15:44
Donc (et là je vais être crue)
- TW :
- toutes les fois où j'avais envie d'être pénétrée vaginalement,une envie brutale et irrépressible après un long cunni ou une masturbation,et même sans,j'ai très souvent envie d'être pénétrée par un pénis,j'étais pas normale et influencée,violée,je suis anormale? si j'ai ressenti un plaisir dingue avec le PIV,je me mentais à moi même? Les orgasmes donnés par le pénis de celui que j'aime étaient donc faux?
j'ai le sentiment d'être une espèce d'exception en vous lisant,qu'en fait,90% des femmes détestent ça,ont mal et se forcent..
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 15:45
Je vais expliquer pourquoi ça ne me pose pas de problème.
La misandrie n'est pas l'équivalent de la misogynie. Côté misogynie, on a une société qui l'excuse, la justifie, et l'institutionnalise. Coté misandrie, on a une société qui la combat, la méprise et la rejette. De ce fait, si toi ou moi nous retrouvons confronté à la misandrie un jour, ce serait un point unique dans notre vie. Ce n'est pas que ça n'existe pas, c'est que son impact est ponctuel et faible. De ce fait, on n'est pas dans un problème sexiste; de même qu'il n'y a pas de racisme anti-blanc, il n'y a pas de sexisme anti-homme parce qu'on ne peut pas utiliser un même mot pour deux choses fondamentalement différentes (la première institutionnalisée et acceptée, la seconde rejetée et minoritaire).
Deux personnes (Vous deux, Drärk et Aky; je précise avec un vous car j'aime pas parler à la troisième personne à des personnes présentes) ici développent un point de vue que je ne partage pas; cela dit, il mérite très largement réflexion, d'autant plus dans une société qui fonctionne à l'exact inverse.
Pour autant, je peux comprendre que tu sois blessé par ces propos, et si effectivement t'arrives pas à gérer ce qui est dit ici, tu peux ignorer les utilisateurs/utilisatrices. Maintenant, si t'arrives à mettre de côté les insultes et à te focaliser sur le fond du message (et j'ai conscience que c'est pas facile forcément à faire quand on est en plein dedans), y a pas mal de points qui sont on ne plus pertinents.
Je cite (potentiellement non-exhaustifs): l'idée selon laquelle les femmes n'ont pas le choix d'accepter ou de refuser la PIV (pression sociale), le fait que ce soit quand même sacrément foireux qu'on attende la contraception testiculaire sans effet secondaire quand la contraception ovarienne, elle, en possède depuis le début.
(et +1 avec Drärk)
La misandrie n'est pas l'équivalent de la misogynie. Côté misogynie, on a une société qui l'excuse, la justifie, et l'institutionnalise. Coté misandrie, on a une société qui la combat, la méprise et la rejette. De ce fait, si toi ou moi nous retrouvons confronté à la misandrie un jour, ce serait un point unique dans notre vie. Ce n'est pas que ça n'existe pas, c'est que son impact est ponctuel et faible. De ce fait, on n'est pas dans un problème sexiste; de même qu'il n'y a pas de racisme anti-blanc, il n'y a pas de sexisme anti-homme parce qu'on ne peut pas utiliser un même mot pour deux choses fondamentalement différentes (la première institutionnalisée et acceptée, la seconde rejetée et minoritaire).
Deux personnes (Vous deux, Drärk et Aky; je précise avec un vous car j'aime pas parler à la troisième personne à des personnes présentes) ici développent un point de vue que je ne partage pas; cela dit, il mérite très largement réflexion, d'autant plus dans une société qui fonctionne à l'exact inverse.
Pour autant, je peux comprendre que tu sois blessé par ces propos, et si effectivement t'arrives pas à gérer ce qui est dit ici, tu peux ignorer les utilisateurs/utilisatrices. Maintenant, si t'arrives à mettre de côté les insultes et à te focaliser sur le fond du message (et j'ai conscience que c'est pas facile forcément à faire quand on est en plein dedans), y a pas mal de points qui sont on ne plus pertinents.
Je cite (potentiellement non-exhaustifs): l'idée selon laquelle les femmes n'ont pas le choix d'accepter ou de refuser la PIV (pression sociale), le fait que ce soit quand même sacrément foireux qu'on attende la contraception testiculaire sans effet secondaire quand la contraception ovarienne, elle, en possède depuis le début.
(et +1 avec Drärk)
- OmniiaAncien⋅ne
- Messages : 2909
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Re: un contraceptif masculin
21.09.14 16:00
Évidemment que la misogynie n'est pas comparable à la misandrie. Mais bon sang lire ça par exemple "rien que de savoir que t'as des couilles entre les cuisses me donne envie de te vomir dessus"... Faut peut-être pas déconner quand même.
et ce serait quand même sympa de le respecter et les règles sont à respecter sur ce forum, c'est tout.
La fonction ignorer existe, le fait de prendre du temps pour se calmer avant de parler est possible aussi et le fait d'informer sur le fait qu'on se sent agressée (en ouvrant un topic, en envoyant des rapports à la modération, etc.) plutôt que de répondre par une agression est aussi possible.
Sauf que c'est le cas et si une majorité des femmes du forum souhaitent qu'on change ça ben on peut créer un topic là-dessus et faire un vote. Mais pour l'instant c'est ainsiAky a écrit:Ca m'énerve que sur ce forum on laisse parler des hommes qui ne sont pas pro-féministes
La fonction ignorer existe, le fait de prendre du temps pour se calmer avant de parler est possible aussi et le fait d'informer sur le fait qu'on se sent agressée (en ouvrant un topic, en envoyant des rapports à la modération, etc.) plutôt que de répondre par une agression est aussi possible.
- Tecma—
- Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2014
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 16:02
Certains assument d'être raciste et considèrent également avoir des raisons de l'être. pour autant ce n'est pas acceptable.
Quand tai-je agressé? j'ai simplement dis être en désaccord avec tes propos. je vois pas d'agression là dedans mais un débat.
Je suis d'accord sur le fait que la misandrie et la mysogine ne soit pas à mettre sur le même plan de part le contexte social dans lequel elles s'inscrivent.
Cependant elles reposent sur les mêmes raisonnements de base: la haine de l'autre.
Vouloir lutter contre le sexisme en condamnant la misogynie mais en acceptant la misandrie me pose deux problèmes:
- en terme d'efficacité: si on veut discréditer le féminisme auprès des gens peu informés, c'est à dire 90% de la population , il n'y a pas mieux.
- c'est appliquer à d'autres personnes des raisonnements qu'on combat pour soi. Je trouve ça donc hypocrites.
je comprends tout à fais que l'on puisse expliquer la misandrie par son vécue. Mais pas qu'on puisse l'accepter.
Accepter la haine de l'autre par un vécu quelconque n'est pas un raisonnement que je peux cautionner.
En effet si je dis: je déteste les noirs et arabes (ce qui est faux, c'est pour l'exemple)à cause de mon vécu car, étant asiat, j'ai été victime enfant à plusieurs reprises de "chasses aux asiats" organisées par certains habitants de la cité ou je vivais, massivement peuplée de personne de couleur noire et d'origine arabe.
Ce serait explicable : mon histoire expliquerait l'orgine d'une éventuelle haine (que je n'ai pas, c'est juste pour l'exemple. Je me répète pour prévenir toute attaque sur ce point).
Cependant, ça ne serait absolument pas acceptable et totalement stupide.
Quand tai-je agressé? j'ai simplement dis être en désaccord avec tes propos. je vois pas d'agression là dedans mais un débat.
Je suis d'accord sur le fait que la misandrie et la mysogine ne soit pas à mettre sur le même plan de part le contexte social dans lequel elles s'inscrivent.
Cependant elles reposent sur les mêmes raisonnements de base: la haine de l'autre.
Vouloir lutter contre le sexisme en condamnant la misogynie mais en acceptant la misandrie me pose deux problèmes:
- en terme d'efficacité: si on veut discréditer le féminisme auprès des gens peu informés, c'est à dire 90% de la population , il n'y a pas mieux.
- c'est appliquer à d'autres personnes des raisonnements qu'on combat pour soi. Je trouve ça donc hypocrites.
je comprends tout à fais que l'on puisse expliquer la misandrie par son vécue. Mais pas qu'on puisse l'accepter.
Accepter la haine de l'autre par un vécu quelconque n'est pas un raisonnement que je peux cautionner.
En effet si je dis: je déteste les noirs et arabes (ce qui est faux, c'est pour l'exemple)à cause de mon vécu car, étant asiat, j'ai été victime enfant à plusieurs reprises de "chasses aux asiats" organisées par certains habitants de la cité ou je vivais, massivement peuplée de personne de couleur noire et d'origine arabe.
Ce serait explicable : mon histoire expliquerait l'orgine d'une éventuelle haine (que je n'ai pas, c'est juste pour l'exemple. Je me répète pour prévenir toute attaque sur ce point).
Cependant, ça ne serait absolument pas acceptable et totalement stupide.
- Tecma—
- Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2014
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 16:03
Pour revenir sur la question de la responsabilisation partagée ou non des hommes et des femmes en cas de coït, tes propos Drärk, me font effectivement réfléchir..
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 16:33
On ne peut pas comparer le racisme et la misandrie c'est impossible, surtout dans le cas de Aky qui a souffert de la misogynie à un point atroce (mais c'est pas moi qui en parlerait). Être raciste est un privilège, être misandre non. J'aimerais beaucoup de la misogynie soit aussi décrié et condamnée que la misandrie tiens, ça changerait un peu pour une fois.
Cela me paraît légitime de finir par avoir la haine, parce que cette haine éprouvée a été mise en nous par les viols et la violence depuis l'enfance. Cette haine, cette rage, ce n'est pas une création de notre volonté afin de faire souffrir autrui, c'est simplement tout ce poison qui nous ronge depuis parfois des années et qui finit par ressortir. Parce qu'une haine qui ne nous appartient pas ne peut rester en nous : soit on l'a retourne à l'envoyeur, soit on la transmet et ainsi de suite. Après je ne connais pas les processus de volonté de nuire ou encore comment fonctionne une personne dépourvue de toute empathie (mais ce n'est pas le sujet car les viols sont commis par des personnes qui en sont pourvues, qu'on viennent pas me dire que la majorité des hommes sont dépourvus d'empathie).
Il paraît évident que la réaction d'Aky est arbitraire car elle s'en prend à Tecma, mais Aky a été agressée arbitrairement. Je sais pas si je suis claire, mais pour reprocher la misandrie arbitraire d'une femme, il faut commencer par reprocher la haine misogyne dont elle a été victime.
Personnellement, le simple fait de savoir qu'une personne a un pénis entre les jambes me fait réagir, même sur Internet. En général ça reste une réaction légère que je maîtrise, mais ça peut aussi faire naître une sensation au niveau de mon vagin, comme s'il entrait en résonance avec mon esprit et confirmait ainsi : "Nan, y a pas moyen, ôte cette image de tes yeux et des miens" même si mon vagin ne "voit" pas. Dans les cas les plus violents et les plus rares, je peux éprouver une réminiscence et me mettre à paniquer, juste pour une photo/vidéo, d'un homme, même pas forcément nu. Finalement le seul pénis dont j'ai jamais eu peur était sur le corps d'une femme trans, j'ai réussi à passer outre ma peur (mais à l'époque j'étais moins bloquée que maintenant puisque j'arrivais encore à passer outre mes dyspareunies - traduction : accepter des rapports avec mon ex alors que je savais que j'aurais mal - ensuite ça s'est gâté).
Je ne pense pas que l'on puisse raisonner la haine, car elle est une émotion intense, irrépressible (c'est d'ailleurs pour cela que les misogyne assumés font peur, on se demande sur qui ils vont jeter leur haine la prochaine fois et de quelle manière). La haine de Aky ne sera jamais dangereuse pour Tecma, en revanche la haine qu'elle a subit a détruit sa vie. Bon j'ai conscience que ce que je dis est flou, et j'ai du mal à bien entrer dans ma réflexion, je fais un peu dans l'hypothèse en même temps. Je ne suis pas docteure en victimologie ou en criminologie ^^
Cela me paraît légitime de finir par avoir la haine, parce que cette haine éprouvée a été mise en nous par les viols et la violence depuis l'enfance. Cette haine, cette rage, ce n'est pas une création de notre volonté afin de faire souffrir autrui, c'est simplement tout ce poison qui nous ronge depuis parfois des années et qui finit par ressortir. Parce qu'une haine qui ne nous appartient pas ne peut rester en nous : soit on l'a retourne à l'envoyeur, soit on la transmet et ainsi de suite. Après je ne connais pas les processus de volonté de nuire ou encore comment fonctionne une personne dépourvue de toute empathie (mais ce n'est pas le sujet car les viols sont commis par des personnes qui en sont pourvues, qu'on viennent pas me dire que la majorité des hommes sont dépourvus d'empathie).
Il paraît évident que la réaction d'Aky est arbitraire car elle s'en prend à Tecma, mais Aky a été agressée arbitrairement. Je sais pas si je suis claire, mais pour reprocher la misandrie arbitraire d'une femme, il faut commencer par reprocher la haine misogyne dont elle a été victime.
Personnellement, le simple fait de savoir qu'une personne a un pénis entre les jambes me fait réagir, même sur Internet. En général ça reste une réaction légère que je maîtrise, mais ça peut aussi faire naître une sensation au niveau de mon vagin, comme s'il entrait en résonance avec mon esprit et confirmait ainsi : "Nan, y a pas moyen, ôte cette image de tes yeux et des miens" même si mon vagin ne "voit" pas. Dans les cas les plus violents et les plus rares, je peux éprouver une réminiscence et me mettre à paniquer, juste pour une photo/vidéo, d'un homme, même pas forcément nu. Finalement le seul pénis dont j'ai jamais eu peur était sur le corps d'une femme trans, j'ai réussi à passer outre ma peur (mais à l'époque j'étais moins bloquée que maintenant puisque j'arrivais encore à passer outre mes dyspareunies - traduction : accepter des rapports avec mon ex alors que je savais que j'aurais mal - ensuite ça s'est gâté).
Je ne pense pas que l'on puisse raisonner la haine, car elle est une émotion intense, irrépressible (c'est d'ailleurs pour cela que les misogyne assumés font peur, on se demande sur qui ils vont jeter leur haine la prochaine fois et de quelle manière). La haine de Aky ne sera jamais dangereuse pour Tecma, en revanche la haine qu'elle a subit a détruit sa vie. Bon j'ai conscience que ce que je dis est flou, et j'ai du mal à bien entrer dans ma réflexion, je fais un peu dans l'hypothèse en même temps. Je ne suis pas docteure en victimologie ou en criminologie ^^
- Agatha ChristaAncien⋅ne
- Messages : 285
Date d'inscription : 09/05/2014
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 16:37
Où je rejoins Aky, c'est que forcément notre perception du monde au départ dépend de ce que l'on nous en a appris. Donc on ne peut nier le conditionnement social et religieux que l'on a subi, même si l'on veut s'en défaire, il reste toujours des traces.
De plus, il faut reconnaître que les avancées en faveur des femmes ont toujours été récupérées par les hommes ; ce qui quelque part rend la situation
" pire " parfois car confuse, illusoire pour un peu tout le monde. Certains croient que le Féminisme agit véritablement alors que les féministes ne détiennent pas souvent les clés du pouvoir qui reste aux mains de rétrogrades misogynes. D'autres croient que le Féminisme n'a plus lieu d'être, alors que pratiquement tout reste à faire d'autant que des influences superstico-religieuses rejettent toujours les femmes vers des pratiques et idéologies archaïques, dépassées, et qu'à chaque nouvelle génération, tout est à remettre en place ( euphémisme ).
Au niveau de la libération sexuelle des femmes, même processus de récupération par les hommes en leur faveur ( en faisant abstraction du courant opposé qui entrave encore à mort l'épanouissement sexuel des femmes )
Exemple : les femmes sont libres d'avoir des relations sexuelles, elles disposent de la contraception etc...donc dans l'idée de beaucoup d'hommes, du fait qu'elles le peuvent, pourquoi ne le voudraient-elles pas ? Elles ne peuvent que vouloir profiter de leur " liberté " ; et vu le conditionnement millénaire destiné à contenter la partie masculine de la population, relayé actuellement par les démonstrations multiples et pornifiées des relations sexuelles encore destinées à satisfaire ou plutôt à exciter un public masculin, ne serait-ce que par mimétisme, les femmes ne peuvent que vouloir des relations qui suivent ces " modèles " qui n'ont jamais été censés les contenter a priori.
Là où mon opinion diverge de celle d'Aky :
1) c'est que la majorité des gens pensent que la MONOANDRIE est la norme et que le mari ou copain peut avoir une amante, c'est pas si grave voire normal, le pauvre " a des besoins " non ?
2) Imaginons : Si on admet que l'homme est totalement responsable des grossesses et qu'il doit automatiquement prendre la contraception, demain la contraception féminine sera inutile et disparaîtra et après-demain ? les femmes seront à nouveau à la merci de leur partenaire masculin ou du hasard pour " tomber " enceinte ou pas.
Voilà pourquoi je suis partisane de la responsabilisation partagée quant à la contraception dans le cas de partenaires qui se font confiance sinon, dans les cas aléatoires les 2 prennent un contraceptif ( si leur santé leur permet évidemment )
De plus, il faut reconnaître que les avancées en faveur des femmes ont toujours été récupérées par les hommes ; ce qui quelque part rend la situation
" pire " parfois car confuse, illusoire pour un peu tout le monde. Certains croient que le Féminisme agit véritablement alors que les féministes ne détiennent pas souvent les clés du pouvoir qui reste aux mains de rétrogrades misogynes. D'autres croient que le Féminisme n'a plus lieu d'être, alors que pratiquement tout reste à faire d'autant que des influences superstico-religieuses rejettent toujours les femmes vers des pratiques et idéologies archaïques, dépassées, et qu'à chaque nouvelle génération, tout est à remettre en place ( euphémisme ).
Au niveau de la libération sexuelle des femmes, même processus de récupération par les hommes en leur faveur ( en faisant abstraction du courant opposé qui entrave encore à mort l'épanouissement sexuel des femmes )
Exemple : les femmes sont libres d'avoir des relations sexuelles, elles disposent de la contraception etc...donc dans l'idée de beaucoup d'hommes, du fait qu'elles le peuvent, pourquoi ne le voudraient-elles pas ? Elles ne peuvent que vouloir profiter de leur " liberté " ; et vu le conditionnement millénaire destiné à contenter la partie masculine de la population, relayé actuellement par les démonstrations multiples et pornifiées des relations sexuelles encore destinées à satisfaire ou plutôt à exciter un public masculin, ne serait-ce que par mimétisme, les femmes ne peuvent que vouloir des relations qui suivent ces " modèles " qui n'ont jamais été censés les contenter a priori.
Là où mon opinion diverge de celle d'Aky :
1) c'est que la majorité des gens pensent que la MONOANDRIE est la norme et que le mari ou copain peut avoir une amante, c'est pas si grave voire normal, le pauvre " a des besoins " non ?
2) Imaginons : Si on admet que l'homme est totalement responsable des grossesses et qu'il doit automatiquement prendre la contraception, demain la contraception féminine sera inutile et disparaîtra et après-demain ? les femmes seront à nouveau à la merci de leur partenaire masculin ou du hasard pour " tomber " enceinte ou pas.
Voilà pourquoi je suis partisane de la responsabilisation partagée quant à la contraception dans le cas de partenaires qui se font confiance sinon, dans les cas aléatoires les 2 prennent un contraceptif ( si leur santé leur permet évidemment )
- InvitéInvité
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 16:50
La révolution sexuelle est un des exemples majeurs et flagrants de la récupération d'un mouvement de femmes par des hommes. Un argument qui casse en moins de deux secondes l'image de révolution sexuelle et de la libération des femmes : Les lesbiennes n'existent pas sur le plan médiatique.
Si la révolution sexuelle avait vraiment réussi, les lesbiennes pourraient vivre leur vie tranquillement, sans se prendre des réflexions dégueulasses en pleine rue, sans subir des viols lesbophobes destinés à les punir d'être lesbiennes. Elles pourraient adopter les enfant-e-s de leur conjointes aussi facilement que les couples hétéro. Je parle d'un point de vue lesbien, mais c'est applicable aux gays, surtout qu'on les a accusés d'avoir propagé le SIDA, et c'était après la révolution sexuelle, qui de toute façon était androcentrée et hétérocentrée à mort.
Ce sont les blancs hétéro (comme toujours) qui ont gagné cette révolution, et personne d'autre. Le fait de faire croire que les femmes l'ont gagnée sert à faire croire à tout le monde qu'elles sont libres de coucher. Ce qui est faux : avant on attendait des femmes qu'elles restent chastes, maintenant on attend d'elles qu'elle couchent mais restent chastes quand même. Merci la révolution hein. Remarquez, il y a toujours la sacro-sainte maternité pour nous purifier le vagin et faire de nous des mères respectables (même si techniquement, on transmet le péché originel via l'accouchement, on devrait ptèt rendre obligatoire les césariennes, pour éviter aux bébés mâles d'être souillés par le sexe de leur mère pendant qu'on y est).
Pour ne pas clore mon message uniquement sur ma parenthèse cynique (mais hélas réaliste), je terminerai par : le jour où il y aura une révolution sexuelle féminine, la terre tremblera parce que tout le monde aura peur d'y passer, vous imaginez des femmes libres sexuellement pour de vrai ?
Si la révolution sexuelle avait vraiment réussi, les lesbiennes pourraient vivre leur vie tranquillement, sans se prendre des réflexions dégueulasses en pleine rue, sans subir des viols lesbophobes destinés à les punir d'être lesbiennes. Elles pourraient adopter les enfant-e-s de leur conjointes aussi facilement que les couples hétéro. Je parle d'un point de vue lesbien, mais c'est applicable aux gays, surtout qu'on les a accusés d'avoir propagé le SIDA, et c'était après la révolution sexuelle, qui de toute façon était androcentrée et hétérocentrée à mort.
Ce sont les blancs hétéro (comme toujours) qui ont gagné cette révolution, et personne d'autre. Le fait de faire croire que les femmes l'ont gagnée sert à faire croire à tout le monde qu'elles sont libres de coucher. Ce qui est faux : avant on attendait des femmes qu'elles restent chastes, maintenant on attend d'elles qu'elle couchent mais restent chastes quand même. Merci la révolution hein. Remarquez, il y a toujours la sacro-sainte maternité pour nous purifier le vagin et faire de nous des mères respectables (même si techniquement, on transmet le péché originel via l'accouchement, on devrait ptèt rendre obligatoire les césariennes, pour éviter aux bébés mâles d'être souillés par le sexe de leur mère pendant qu'on y est).
Pour ne pas clore mon message uniquement sur ma parenthèse cynique (mais hélas réaliste), je terminerai par : le jour où il y aura une révolution sexuelle féminine, la terre tremblera parce que tout le monde aura peur d'y passer, vous imaginez des femmes libres sexuellement pour de vrai ?
- Tecma—
- Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2014
Re: un contraceptif masculin
21.09.14 17:11
Je comprends, mais pour m'expliquer histoire qu'il n'y ait pas de malentendu:
- ce que je visais par connards soont les violeurs.
- par traumatisés les femmes victimes de viols dans le sens où j'ai du mal à concevoir qu'on puisse sans remettre sans séquelles, mais je me trompe peut être.
Il s'agit de généralisation de ma part, et comme toute généralisation elles doivent être nuancées très fortement.
Maintenant, je m'excuse si j'ai été blessant part ces propos, ce n'était vraiment pas mon objectif.
- ce que je visais par connards soont les violeurs.
- par traumatisés les femmes victimes de viols dans le sens où j'ai du mal à concevoir qu'on puisse sans remettre sans séquelles, mais je me trompe peut être.
Il s'agit de généralisation de ma part, et comme toute généralisation elles doivent être nuancées très fortement.
Maintenant, je m'excuse si j'ai été blessant part ces propos, ce n'était vraiment pas mon objectif.
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