l'anti spécisme pour les nuls

sardine a écrit:C'est surtout le passage à mon avis qui pose problème: affronter le sentiment de culpabilité d'en avoir mangé jusque là, de continuer à en manger jusqu'à ce qu'on soit capable de mettre ses idées en accord avec ses actes. D'où le déni actuel.

sardine a écrit:
Si vous avez d'autres idées de films (fiction) pour susciter la réflexion-discussion?

Les animaux d’une ferme sont opprimés par un fermier brutal et stupide, John, dont la ressemblance avec le tsar Nicolas II est volontaire. Lorsqu’un vieux cochon, Sage l'Ancien — métaphore pour Karl Marx ou Lénine —, leur fait prendre conscience de leur aliénation. Ils se rebellent alors, chassent le fermier et créent une société égalitaire. Mais dans un premier temps elle est en réalité gouvernée par les plus malins d’entre eux, les cochons. À leur tête, Boule de Suif (Trotsky) et César (Staline) édictent de nouvelles lois peintes sur les murs de la grange, en particulier ce commandement révolutionnaire : « Tous les animaux sont égaux ». Les premiers résultats sont encourageants, avec de bonnes récoltes et un projet de construction de moulins à vent pour générer de l'électricité.

Irja a écrit:Personnellement avec mon conjoint on a refusé d'aller au zoo pour les 2 ans de ma filleule (et on étaient même pas encore VG, c'était le début de notre prise de conscience). Ca a dû jaser un peu dans la famille mais bon bon tant pis. On est passé voir la petite et lui donner son cadeau le lendemain et puis voilà. Pas de compromis. C'est pas un service à rendre aux enfants de participer aux mensonges qu'on leur fait gober.

Pour notre fille ce sera pareil à l'école, s'il y a quoi que soit pas dans nos valeurs (spécisme, sexisme...) il vont entendre parler de nous !

Irja a écrit:J'en arrive à me demander comment les parents non VG expliquent à un moment donné que leur casse-croute était un animal.

sardine a écrit:Ah si quand même il y a un film qui plaît autant en général aux enfants qu'aux adultes et qu'on pourrait qualifier d'antispéciste, c'est La Ferme des animaux, d'après Orwell. Evidemment c'est une métaphore, les animaux représentent en fait des humains, mais ça peut être vu aussi au premier degré

Air France et le transport d’animaux pour les labos : marche le 6 juillet !
vendredi 21 juin 2013


Les animaux utilisés lors d’expériences sont rarement élevés dans le même lieu où ils subiront les tests. Ce qui veut dire qu’ils doivent être transportés depuis l’endroit où ils ont été élevés, trappés, ou volés vers le lieu où on effectuera des expériences sur eux. Ils sont parqués dans de petites caisses de transport et convoyés vers des laboratoires de recherche. Le transport étant souvent très long, il est commun pour des animaux de mourir avant même d’atteindre le labo, le stress intense du trajet est souvent de trop.
Les primates sont la plupart du temps importés aux États-Unis et en Europe depuis les pays où ils vivent naturellement parce qu’ils se reproduisent très mal dans des environnements artificiels. Il est arrivé que ça fonctionne aux États-Unis, mais en Europe les élevages sont très rares. De ce fait, la majorité utilisés lors d’expériences dans l’Union Européenne sont importés par avion. Les chiens, chats, lapins, rats, souris, cochons d’inde, hamsters et autres animaux sont élevés de façon intensive dans des élevages Européens et Nord-américains, ce qui signifie qu’ils sont plus souvent transportés par voie routière qu’aérienne, mais des centaines de milliers d’animaux sont toutefois transportés chaque année par avion entre les laboratoires et les éleveurs, en Europe, aux États-Unis et en Asie. C’est le cas pour les animaux génétiquement modifiés, qui sont développés depuis des années pour avoir des déformations génétiques, ou d’autres manipulations pour avoir un ADN particulier, etc. Les chercheurs veulent ces animaux spécifiques d’un élevage spécifique, la plupart sont transportés par avion vers la destination.
La stratégie de la campagne Gateway to hell / Air Souffrance a pour but de faire la promotion du remplacement d’animaux, en compliquant l’approvisionnement et en empêchant leurs mouvements du lieu où ils sont élevés vers le lieu où ils vont souffrir et finalement mourir dans des expériences cruelles et inutiles. Si nous pouvons couper l’approvisionnement alors nous pouvons directement réduire le nombre d’animaux utilisés et promouvoir l’utilisation des méthodes substitutives, surtout dans les endroits où le coût du matériel de recherche peut dicter le type de recherche qui y est pratiquée, dans les universités notamment. Nombreuses d’entre elles ont cessé leurs activités meurtrières à cause du coût des animaux cobayes.
La plupart des compagnies aériennes du monde entier ont déjà pris la décisions de ne plus transporter des animaux à destination des laboratoires. Air France reste le premier transporteur de rang mondial, ils jouent donc un rôle crucial dans l’industrie de la vivisection et il est grand temps que cela cesse !
Rendez-vous pour une marche dans les rues de Paris dès 14h place Edmond Rostand, Paris 6ème. RER : Jardin du Luxembourg
Pour plus d’information sur la campagne : www.airsouffrance.fr (ou en anglais : www.gatewaytohell.net)
Airsouffrance.fr a été créé en 2010 à l’initiative de militants qui luttent contre l’expérimentation animale et dont la plupart sont issus de la Coalition Anti Vivisection France, en partant du constat que le transport des animaux de laboratoire est un maillon vital pour l’industrie de la vivisection, notamment par les compagnies aériennes, de par leur couverture mondiale. Le but d’airsouffrance.fr est de relayer et fédérer des campagnes d’actions pour mettre fin au transport des ces animaux.
Le plus souvent, les campagnes sont internationales et décentralisées. Les associations, individus et citoyens, peuvent organiser et participer de manière autonome à des actions non-violentes. Nous ne sommes liés à aucun mouvement religieux ou parti politique, nous rejetons toute idéologie d’extrême droite ou assimilé. Nous privilégions un mode d’organisation non hiérarchique et autonome. Le financement d’airsouffrance.fr est assuré par les militants et des dons de particuliers.
Airsoufrance.fr est adhérent à l’Animal Liberation hallmarks (http://www.al-hallmarks.net/).

“La Fête du Sang”

Certains villages continuent de célébrer annuellement la “Yawar Fiesta”, ou “Fête du Sang”.

Voyage et Tourisme au Pérou – Condor, Yawar fiesta, Pérou Il est indispensable de capturer un Condor vivant, en lui tendant un piège. Celui-ci est conduit au village où l'on réalisera diverses cérémonies en son honneur ; il sera décoré et on lui offrira du vin ou de l'eau de vie, jusqu'à ce qu'il termine saoul. Le jour central de la fête, sur la place du village, on coud les pattes du Condor sur le dos d'un taureau, et on lache les deux animaux. En se sentant attaché, le Condor utilisera son puissant bec contre le dos du taureau, qui commencera une folle course et lutte pour se défaire du Condor. Il coulera bien sûr beaucoup de sang du taureau, mais après une quinzaine de minutes, les spectateurs détiennent le spectacle, sans permettre la mort du taureau. Les villageois pensent que de cette manière, le Condor, qui est la connection entre le Ciel et la Terre, sera satisfait d'avoir consommé du sang et de la viande fraiche.

Le jour suivant, on réalise une autre cérémonie pour libérer le Condor, qui est amené à une montagne proche et laissé en liberté inconditionnelle.

La “Yawar Fiesta” est une forme de rendre hommage au Condor, mais est aussi une forme de revanche du monde Andin, représenté par le Condor, contre l'humiliation de la conquête et des espagnols, représentés par le taureau, animal importé d'Espagne.

15 mai : fête des barbares. Mais pas des blaireaux…

 Le 15 mai s’ouvre la chasse aux blaireaux, et pour 9 mois et demi ! Cela, dans 74 départements français, en pleine période de reproduction des animaux. Un régime tout particulier pour cette espèce protégée dans la plupart de nos pays voisins, mais qui permet de pratiquer le mode de chasse le plus violent d’Europe : la vènerie sous terre.
 Pourquoi cette ouverture de la chasse au blaireau 4 mois avant l’ouverture générale de la chasse ? Pour satisfaire les adeptes de la vènerie sous terre, ou déterrage. Les chasseurs, réunis en « équipage » font rentrer leurs chiens dans les terriers de blaireau. L’animal, acculé au fond de sa galerie, et constamment mordu par les chiens, est repéré par les chasseurs au son des aboiements. Il leur reste à creuser, jusqu’à atteindre leur cible. Ce qui prend de 3 à 10 heures ! Une fois mis au jour, le blaireau, complètement stressé, est saisi par les chasseurs à l’aide de grandes pinces métalliques, qui mesurent de 1,5 à 1,8 mètre, puis généralement achevé à coups de dague dans le cœur, de bâton, ou de carabine, et enfin jeté – parfois encore vivant – aux chiens qui en feront la curée.
 En cette époque, non seulement les blaireaux adultes, mais aussi les jeunes blaireautins sont condamnés à subir le même sort.
Loin d’être une activité marginale, ou même en déclin, cette pratique est, au contraire, encouragée par les instances de la chasse française. Ses adeptes sont de plus en plus nombreux :

La “Yawar Fiesta” est une forme de rendre hommage au Condor

Jezebel a écrit:Je comprends pas ce qui se passe dans la tete des gens. J'ai grandi avec le même conditionnement, pourtant. Qu'est-ce qui fait que certain-es d'entres nous arrivent à s'en détacher et d'autres pas?

Lynchage et agressions sexistes de militant-e-s anticorrida lors d’une action directe non-violente

Comme de nombreux/euses militant-e-s nous avons vu les images terrifiantes de la déferlante ultra-violente contre les militant-e-s pacifistes venu-e-s exprimer leur opposition à la corrida de la commune de Rodilhan (près de Nimes).

Nous exprimons notre solidarité avec les victimes humaines et animales de ces dangereux pervers[1] que sont les aficionados. Nous condamnons ces violences et la complicité policière.

Les violences physiques, nombreuses (coups de pieds, coups de poings, dans le dos de militants pacifiques et enchaînés qui ne pouvaient pas se défendre, canons à eau, ont atteint leur paroxysme avec des agressions sexuelles (attouchements, arrachage de t-shirts et de soutiens gorges). (Faits rapportés par les militantEs eux/elles-même).

Face à ces diverses agressions, la police, complice, à visiblement laissé faire : on les voit admirer le « spectacle » mains sur les hanches, laissant les militants se faire sortir un à un, trainés violemment sur le sol par les aficionados, ravis d’avoir le terrain libre pour se faire « justice » eux-même.

Nous ne pouvons que faire l’analogie entre ces meurtres publics ritualisés que sont les corridas et les violences sexuelles qu’ils ont tenté de commettre. Comment ne pas voir la jouissance collective d’une victime désignée alors qu’ils ont prouvé quand ils en avaient l’occasion qu’ils étaient des violeurs en puissance.

Notre position est claire : il faut faire cesser ces massacres que sont les corridas et stopper ces pervers[1] aficionados. L’état est ouvertement complice : Ne laissons pas les pervers[1] en liberté : réclamons vengeance pour nos camarades taureaux assassinés et pour les militants agressés.

"Ces animaux sont la base du cirque traditionnel", a réagi Maurice Agnessen, responsable d'un festival de cirque organisé à Liège, arguant que dans les cirques, "ils sont régulièrement en mouvement, s'amusent et se reproduisent même mieux que dans les zoos".