Discrimination des fumeurs
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- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: Discrimination des fumeurs
03.05.13 13:44
Je suis pas calée en médecine, mais j'ai entendu plusieurs fois que ça peut être plus mauvais pour le bébé d'arrêter la clope (ou une autre addiction d'ailleurs) en étant enceinte que de continuer, en se limitant si possible ; parce que le manque génère, forcément, un gros stress, qui nuit à l'embryon/au foetus. (Je me souviens plus si ce sont des gens fiables qui m'ont parlé de ça par contre, j'espère que le biolophiles du forum pourront filer des infos plus précises)
Je comprends vos scrupules vis à vis des enfants, et en même temps je oO intérieurement : pourquoi est-ce que ça parait inacceptable vis à vis des enfants, quand c'est accepté vis à vis des adultes ? La fumée a aussi des conséquences sur leur santé après tout.
Je comprends vos scrupules vis à vis des enfants, et en même temps je oO intérieurement : pourquoi est-ce que ça parait inacceptable vis à vis des enfants, quand c'est accepté vis à vis des adultes ? La fumée a aussi des conséquences sur leur santé après tout.
Re: Discrimination des fumeurs
03.05.13 14:16
J'ai aussi lu que certains médecins ne conseillaient pas toujours d'arrêter. Personnellement j'ai arrêté de fumer avant de faire mes gosses, et j'ai senti un stress non négligeable (j'étais bien bien bien accro), donc ça ne me parait pas être une décision irresponsable. C'est à chacune de voir ce qui est le moins préjudiciable pour l'enfant compte tenu de sa situation, de son degré d'addiction...
En ce qui concerne les enfants, la différence avec les adultes, c'est qu'ils n'ont pas le choix.
Si tu marches dans la rue avec quelqu'un qui fume, tu as le choix : rester à côté de cette personne et subir la fumée, ou t'éloigner. L'enfant, il doit rester de donner la main.
Si tu vis avec une personne qui fume, tu as le choix : tu peux rester ou déménager. L'enfant, il n'a pas le choix, il reste.
Edit : Et puis l'effet de la fumée de cigarette sur les enfants doit être plus intense que sur les adultes.
En ce qui concerne les enfants, la différence avec les adultes, c'est qu'ils n'ont pas le choix.
Si tu marches dans la rue avec quelqu'un qui fume, tu as le choix : rester à côté de cette personne et subir la fumée, ou t'éloigner. L'enfant, il doit rester de donner la main.
Si tu vis avec une personne qui fume, tu as le choix : tu peux rester ou déménager. L'enfant, il n'a pas le choix, il reste.
Edit : Et puis l'effet de la fumée de cigarette sur les enfants doit être plus intense que sur les adultes.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Discrimination des fumeurs
03.05.13 18:05
Tout à fait, c'est pour ça que je n'aime pas fumer ni à côté d'enfants, ni à côté d'adultes. Ca me parait inacceptable d'imposer ma fumée à quiconque n'en à pas envie, tout comme aux personnes qui n'en ont pas envie mais qui ne le dirons pas.Arrakis a écrit:Je comprends vos scrupules vis à vis des enfants, et en même temps je oO intérieurement : pourquoi est-ce que ça parait inacceptable vis à vis des enfants, quand c'est accepté vis à vis des adultes ? La fumée a aussi des conséquences sur leur santé après tout.
Après pour la grossesse, je parlais surtout de fumer en présence d'une femme enceinte qui elle ne fume pas.
- InvitéInvité
Re: Discrimination des fumeurs
03.05.13 21:12
Comme le dit Kalista, les effets négatifs sont plus forts sur les enfants que sur les adultes. En partie parce que certains organes ne sont pas nécessairement 100% matures, mais aussi parce que, comme ils sont plus légers, la proportion de crasses qu'ils ingurgitent est plus importante.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Discrimination des fumeurs
04.05.13 4:23
Arrakis a écrit:Je suis pas calée en médecine, mais j'ai entendu plusieurs fois que ça peut être plus mauvais pour le bébé d'arrêter la clope (ou une autre addiction d'ailleurs) en étant enceinte que de continuer, en se limitant si possible ; parce que le manque génère, forcément, un gros stress, qui nuit à l'embryon/au foetus. (Je me souviens plus si ce sont des gens fiables qui m'ont parlé de ça par contre, j'espère que le biolophiles du forum pourront filer des infos plus précises)
Dans les cas de dépendance à l'héroïne, en tout cas, le sevrage brutal est plus que déconseillé (risque majeur de mort fœtale). Sont privilégiés la substitution (bien qu'elle induise une dépendance chez le nouveau-né, mais on sait plutôt bien la traiter au jour d'aujourd'hui. Elle a l'avantage, contrairement à l'héroïne, de ne pas soumettre la mère et l'enfant à des "up and down" facteurs de stress très dangereux pour le bébé), et, en cas de demande de la mère, le sevrage très progressif (à part dans le premier trimestre de la grossesse à cause du risque élevé de fausse couche).
On en parle ici (Même si certaines formulations ont tendance à me hérisser sérieusement le poil...)
Source : Faculté de Médecine de Strasbourg Année 2004-2005
Pour aller plus loin si la question vous intéresse (Là, pas de hérissage de poil )
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