- InvitéInvité
L'avortement dans le monde
10.05.15 8:47
Le pays dans lequel on se trouve est une chose qu'on peut difficilement changer. Surtout quand on est enfant. Dans certains pays, l'avortement est interdit, y compris quand il est le résultat de viols et que la personne enceinte n'est encore qu'une enfant.
Parfois, le monde dans lequel je vis me donne la nausée.
Article sur la situation d'une fille de 10 ans au Paraguay
Novembre 2014, Espagne : l'avortement est comparé à un assassinat.
Parfois, le monde dans lequel je vis me donne la nausée.
Article sur la situation d'une fille de 10 ans au Paraguay
- l'article : Paraguay:
- Âgée de 10 ans et enceinte de cinq mois, une fillette du Paraguay, violée par son beau-père, s'est vu refuser un avortement et a été admise dans un hôpital d'Asuncion où se trouvent cinq adolescentes déjà mères ou sur le point d'accoucher. Amnesty International a lancé une campagne afin que l'avortement soit autorisé. Car au Paraguay l'interruption volontaire de grossesse est proscrite par la Constitution. Elle est toutefois tolérée par le Code pénal jusqu'à 20 semaines en cas de danger pour la mère.
Pesant seulement 34 kg avant sa grossesse, la fillette, qui aura 11 ans le 25 mai, "est en danger", affirme l'ONG spécialisée dans la défense des droits humains et dont le siège est à Londres.
Peine perdue. La justice comme les autorités locales, appuyées par l'Eglise catholique et divers organismes civils, ont fermement écarté cette option, arguant notamment de l'état avancé de la grossesse (23 semaines).
Les médecins affirment que la fillette va bien et que la grossesse est "normale". "Elle n'a ni douleurs ni complications", a déclaré la médecin Dolores Castellanos, cheffe du service Enfance et Adolescence de l'hôpital de la Croix-Rouge à Asuncion.
La Dr. Castellanos, chargée par le ministère de la Santé de suivre la très jeune future mère, la décrit comme "menue", sympathique et affable: "Elle mesure 1,39 m et prend du poids. De 34, elle arrive à 40 kilos". Cependant, elle a mis en garde sur les risques posés par un poids faible et une tension élevée "comme pour toutes celles qui conçoivent de façon précoce".
"Nous avons déjà eu d'autres expériences. L'an dernier, une fillette de 10 ans a accouché (...) Elle s'est bien remise", selon la médecin.
A l'hôpital, la fillette violée, dont la mère accusée notamment de négligence est en détention, a rejoint cinq adolescentes de 13, 14 et 16 ans, qui ont déjà accouché ou s'apprêtent à le faire.
"C'est la plus petite", a précisé le Dr. Castellanos, qui a prescrit un régime enrichi en protéines, fer, calcium et liquides, et recommandé un exercice normal dans l'enceinte du foyer pour mères de la Croix-Rouge.
"Chaque jour, deux fillettes âgées de 10 à 14 ans accouchent" au Paraguay, selon l'agence de protection de l'enfance des Nations unies, l'Unicef, qui a alerté sur ce problème.
"Ces cas sont la conséquence d'abus sexuels et, dans la majorité des situations, d'abus sexuels répétés face auxquels les victimes n'ont pas reçu la protection opportune et appropriée", a expliqué Andrea Cid, responsable de l'Unicef au Paraguay.
Selon elle, 650 fillettes de 10 à 14 ans ont accouché et 20.000 jeunes filles de 15 à 19 ans sont tombées enceintes en 2014.
Fait inhabituel, le dernier cas en date a provoqué un débat au Parlement, les élus exigeant un rapport au ministère de la Santé. Et des partis de gauche minoritaires ont réclamé la dépénalisation de l'avortement.
Mais pour le ministre de la Santé, Antonio Barrios, ancien médecin de famille du président conservateur Horacio Cartes, l'affaire est entendue: "La grossesse ne sera pas interrompue. L'avortement a été totalement écarté", a-t-il martelé cette semaine.
La fillette est hospitalisée depuis que sa mère l'a emmenée consulter le 21 avril pour des soupçons de tumeur abdominale. Des examens ont révélé une grossesse avancée. Elle a alors accusé son beau-père, âgé de 42 ans et aujourd'hui en fuite, de l'avoir violée.
"L'enfant était toujours aux mains de ce monsieur parce que sa mère travaillait, employée dans une cantine scolaire. C'est lui qui s'occupait d'elle. Il allait même aux réunions de parents d'élève. Elle était totalement à sa merci", a raconté la procureure Monalisa Muñoz.
Novembre 2014, Espagne : l'avortement est comparé à un assassinat.
- NadiraBleu⋅e
- Messages : 28
Date d'inscription : 22/10/2014
Re: L'avortement dans le monde
16.05.15 16:52
Je crois que les gens qui manifestent contre l´avortement sont des réacs qui n´aiment pas les femmes.
Pour eux, le rôle des femmes mariées est de porter l´enfant de leur mari, même si elles ne voulaient pas être enceintes.
Et les jeunes femmes qui se retrouvent enceintes sans l´avoir voulu, doivent "assumer" leur "bêtise", en gardant l´enfant, ou se faire épouser par le père, même si elles se sont apercues entre-temps que c´était un con.
Je vais dire quelque chose de très personnel.
J´ai toujours eu l´impression sourde que ma mère ne voulait pas de moi quand elle est tombée enceinte, qu´il y a un mystère autour de ma conception, nous avons toujours eu du mal à nous entendre. Je me demande si, justement, il se trouvait qu´ elle ne voulait pas d´enfant à ce moment-lá - et je me demande si, le soir de ma conception, elle ne s´est pas sentie un peu "forcée" par mon père, et indirectement par ma grand-mère, qui pe cherchait désespérément un héritier pour sa maison de Bretagne, et qui pe poussait mon père à faire un enfant, pour que plus tard cet enfant, une fois adulte, reprenne cette maison. Ma mère ne s´est jamais sentie très acceptée par sa belle-famille, probablement jalouse de sa famille à elle. Elle ne s´est jamais plue dans la maison de Bretagne de ma grand-mère, dont mon père a hérité. C´est dans cette maison que j´ai été concue, justement. Et quand elle sera morte, elle sera enterrée dans cet endroit, aux côtés justement de sa belle-mère, dans le caveau de sa belle-famille. Je me souviens des vacances en Bretagne, à la mort de ma grand-mère, comme ma mère ne se plaisait pas, faisait des crises de cafard... et je la trouvais assez vache envers moi, pe parce que cet endroit lui rappelait ma conception...
Pour eux, le rôle des femmes mariées est de porter l´enfant de leur mari, même si elles ne voulaient pas être enceintes.
Et les jeunes femmes qui se retrouvent enceintes sans l´avoir voulu, doivent "assumer" leur "bêtise", en gardant l´enfant, ou se faire épouser par le père, même si elles se sont apercues entre-temps que c´était un con.
Je vais dire quelque chose de très personnel.
J´ai toujours eu l´impression sourde que ma mère ne voulait pas de moi quand elle est tombée enceinte, qu´il y a un mystère autour de ma conception, nous avons toujours eu du mal à nous entendre. Je me demande si, justement, il se trouvait qu´ elle ne voulait pas d´enfant à ce moment-lá - et je me demande si, le soir de ma conception, elle ne s´est pas sentie un peu "forcée" par mon père, et indirectement par ma grand-mère, qui pe cherchait désespérément un héritier pour sa maison de Bretagne, et qui pe poussait mon père à faire un enfant, pour que plus tard cet enfant, une fois adulte, reprenne cette maison. Ma mère ne s´est jamais sentie très acceptée par sa belle-famille, probablement jalouse de sa famille à elle. Elle ne s´est jamais plue dans la maison de Bretagne de ma grand-mère, dont mon père a hérité. C´est dans cette maison que j´ai été concue, justement. Et quand elle sera morte, elle sera enterrée dans cet endroit, aux côtés justement de sa belle-mère, dans le caveau de sa belle-famille. Je me souviens des vacances en Bretagne, à la mort de ma grand-mère, comme ma mère ne se plaisait pas, faisait des crises de cafard... et je la trouvais assez vache envers moi, pe parce que cet endroit lui rappelait ma conception...
- AëlloonAncien⋅ne
- Messages : 1814
Date d'inscription : 01/04/2014
Re: L'avortement dans le monde
17.05.15 18:44
Ça ne doit vraiment pas être facile pour toi, Nadira.
Pour le coup, je suis bretonne et j'espère vraiment que tu peux associer des choses plus positives à la Bretagne , je peux t'aider sur la question si ça te dis !
Plein de câlins.
P.S.: avec ma mère ça n'a jamais été simple non plus, et je me suis déjà posée plusieurs fois les mêmes questions que toi, donc je te comprends.
Pour le coup, je suis bretonne et j'espère vraiment que tu peux associer des choses plus positives à la Bretagne , je peux t'aider sur la question si ça te dis !
Plein de câlins.
P.S.: avec ma mère ça n'a jamais été simple non plus, et je me suis déjà posée plusieurs fois les mêmes questions que toi, donc je te comprends.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: L'avortement dans le monde
18.05.15 21:30
à toi Nadira, c'est particulièrement dur ce que tu racontes là...
- InvitéInvité
Pétition préserver droit avortement Belgique avril 2016
25.04.16 13:47
En Belgique aussi, certaines personnes voudraient restreindre le droit à l'avortement. Ces personnes avancent de manière masquée. Ne les laissons quand même pas faire !
Une pétition se trouve ici.
OUI à un accompagnement des femmes qui subissent une fausse-couche.
NON à un statut de personne pour le fœtus.
Préservons le droit à l’avortement en Belgique !
Une pétition se trouve ici.
- RoRo—
- Messages : 176
Date d'inscription : 12/02/2015
Re: L'avortement dans le monde
25.04.16 14:26
En parlant de restriction à l'avortement, voilà comment les USA font. Le fœticide.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/03/31/foeticide-patel-20-ans-de-prison-controverse_n_6980076.html
Je sais pas si vous avez lu cet article, mais ça fait froid dans le dos...
http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/03/31/foeticide-patel-20-ans-de-prison-controverse_n_6980076.html
Je sais pas si vous avez lu cet article, mais ça fait froid dans le dos...
- InvitéInvité
Re: L'avortement dans le monde
25.04.16 14:35
C'est pour éviter cela que je partage la pétition.
- RoRo—
- Messages : 176
Date d'inscription : 12/02/2015
Re: L'avortement dans le monde
25.04.16 14:53
Nurja a écrit:C'est pour éviter cela que je partage la pétition.
Signé!
- InvitéInvité
Re: L'avortement dans le monde
20.06.16 13:19
Un texte qui nous vient des USA
Moi, je l'ai trouvé ici.
Au cours de la lourde actualité de ces derniers jours, je suis tombée sur ce petit texte américain qui illustre à la perfection à la fois les dégâts de la virilité exacerbée par les armes à feu et l’oppression des femmes qui veulent avorter.
En voici la traduction :
« Et si on traitait chaque jeune homme qui veut acheter un flingue comme on traite chaque femme qui veut avorter ? Une période d’attente obligatoire de 48 heures, une permission parentale, un mot de son médecin prouvant qu’il comprend ce qu’il est sur le point de faire, une vidéo à regarder sur les effets de la violence armée, et une échographie par voie anale (au cas où). Fermons ensuite tous les magasins d’armes à l’exception un seul par État, faisons-le voyager des centaines de kilomètres, faisons lui prendre des jours congés, et passer la nuit dans une ville étrange pour obtenir un flingue. Faisons-le se frayer un passage à travers des gens brandissant des photos de leurs proches tués par balles, des gens qui vont l’appeler « meurtrier » et qui vont le supplier de ne pas acheter de flingue.
Il y a plus de sens à imposer ça aux jeunes hommes et aux armes qu’aux femmes et aux soins de santé, n’est-ce pas ? Ce que je veux dire, c’est qu’aucune femme qui a avorté n’a massacré une pièce entière de gens en quelques secondes, si ? »
Moi, je l'ai trouvé ici.
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