Sites de rencontres extraconjugaux, club libertins.....Avis?

Bonjour à tou-te-s,

Vous allez sans doute penser que ma question est un tantinet stupide, mais voilà, je m'interroge sur les sites de rencontres comme "extraconjugales", "ashley madison" ..... Même en tant que féministe, j'avoue ne pas savoir quoi en penser, où me positionner.... On me dit "les hommes ne se gênent pas pour nous faire cocues, alors pourquoi pas nous" (ce qui dans le fond est vrai), mais..... Je sens tout de même des relents de patriarcat dans ces sites.....
Tout comme les clubs ou les sites libertins. Bon là, j'avoue les stéréotypes patriarcaux sautent beaucoup plus aux yeux: gratuit pour les femmes seules et les couples (si c'est gratuit pour toi, c'est que c'est toi le produit, m'voyez....), habits normaux pour les hommes et habits hypersexualisés obligatoires pour les femmes, bisexualité féminine (comprendre: qui doit correspondre aux fantasmes des mecs cis hétéros) vivement encouragée alors que bisexualité masculine plutôt mal vue, le fait de traiter les femmes soit disant comme des "princesses" (en tant que petite chose fragile, quoi) plutôt que comme des êtres humains à part entière......
Ce que je viens d'énoncer ci-dessus me provient de connaissances ayant fréquenté ces clubs.

Alors est-ce le même schéma qui est reproduit dans ces sites d'adultère "pensés par des femmes pour des femmes", qu'iels disent??

Avez vous des avis sur le sujet? Histoire de m'éclairer un peu^^??

Passez une belle journée et merci à vous^^!!

Coucou, alors vite fait en passant, je suis plutôt d'accord concernant les clubs libertins, je n'ai pas pratiqué les sites de rencontres pour "tromper son partenaire" étant donné que je suis non-exclusive.

Par contre, ce que je peux dire, c'est que quand tu es une femme non-exclusive et honnête, ben bizarrement tu intéresse beaucoup moins de mecs.

Beaucoup sont des non-exclusifs qui ne s'assument pas, tout simplement !

What else ?

Bon, c'est que mon avis, mais ça parait être pour beaucoup des sites vendus aux hommes pour qu'ils puissent réaliser leurs fantasmes/besoins. Je dis pas que j'en suis sûr, ce n'est que mon avis.
Dans l'absolu, si tu y trouve ton compte et que tu apprécie l'expérience, pourquoi t'en priver? Mais tu risques de tomber sur pas mal de mecs chelous, mais encore une fois c'est que mon avis.

"les hommes ne se gênent pas pour nous faire cocues, alors pourquoi pas nous" (ce qui dans le fond est vrai)

Ca par contre, c'est de la grosse généralisation. Je ne sais pas si tu es en couple, mais c'est pas parce que des enfoirés font du mal à leurs copines/femmes que tu dois te permettre d'en faire autant à quelqu'un qui t'aime. (je généralise, je ne connais pas ton cas personnel, excuse moi si j'ai mal jugé)

Il y a quelques années, sur ce forum, une membre avait parlé des clubs échangistes qu'elle avait fréquentés. De son témoignage ressortait que beaucoup de femmes étaient plus ou moins forcées par leurs conjoints à faire de l'échangisme. D'ailleurs, rien que dans le terme "échangisme", le patriarcat transparaît nettement : ce sont les femmes qui sont échangées par les hommes, comme des marchandises. L’appellation "clubs libertins" gomme cette évidence, mais je doute fort que ça suffise à gommer l'idée qu'il y a derrière.

Hello. Pour avoir un temps, fréquenté le milieu libertin/échangiste, et m'étant interrogée sur la question, j'ai pu constater que la femme "obligée" à l'échangisme par son mari/conjoint, ne m'a pas sauté aux yeux, mais je comprends aussi que si ça existe forcément, ce n'est pas pour autant visible. Cela dit, l'autre cas de figure existe aussi. Par exemple, il y a quelques années, avec mon compagnon du moment, nous avions rencontré un couple en sauna libertin, l'homme 52 ans, la femme 35 ans. Eh bien je peux vous dire que Madame s'éclatait bien et j'ai plutôt eu l'impression que si Monsieur voulait la garder, il avait tout intérêt à lui concéder ces petits plaisirs. Mais pour ma part, la première expérience a plutôt été subie que consentie. D'ailleurs, tout ça n'a pas duré longtemps... Ce qui m'interroge par contre, c'est le mécanisme par lequel on peut subir cette demande/exigence de son conjoint, le vivre presque comme un trauma, puis développer une réponse psychique proche de la dissociation aboutissant à une (fausse) adhésion à ces pratiques.